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François Kaboré à Gourcy, Rambo et Ouahigouya

Publié le mercredi 10 novembre 2010 à 02h31min

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Le candidat du Parti pour la démocratie et le progrès/ Parti socialiste, Ouampoussoga François Kaboré était le lundi 8 novembre 2010 à Gourcy, Ouahigouya et Rambo. Dans toutes ces localités, le message du candidat a été toujours le même, voter pour l’alternance

Le candidat socialiste a commencé sa journée par la visite d’une école sous paillote à Kougsin, dans le secteur 3 de la commune de Gourcy, province du Zandoma. Dans cette école de deux classes où 126 élèves de CP2 et CE2 étudient tous sous des hangars, Ouampoussoga François Kaboré est allé s’imprégner des conditions de travail des deux maîtres qui s’efforcent pour l’avenir des enfants. Hangars délabrés, tableaux détériorés, élèves exposés au soleil et à la pluie, c’est le constat fait par le candidat. Selon le directeur de l’école, Sidiki Ganamé en poste depuis trois ans, cette école date de 2007, mais n’a toujours pas les infrastructures d’une école primaire normale.

Ce qui semble révolter Adama Ouédraogo, élève en classe de CP2 qui a demandé au candidat du Parti pour la démocratie et le progrès/ Parti socialiste de construire une école si toutefois il est élu président du Faso au soir du 21 novembre. Après l’entretien que le candidat a eu avec les élèves, il s’est dit très offusqué de voir encore des enfants étudier toujours sous des paillottes. « Quand je venais à Gourcy, je ne m’attendais pas à visiter des écoles à paillottes. Nous avons toujours répété qu’il faut mettre l’accent sur l’éducation.

Ces jeunes qui sont sous les hangars, lorsqu’il commence à pleuvoir cela veut dire que l’école est terminée. Nous ne pouvons pas comprendre qu’au temps du Plan décennal de développement de l’enseignement de base, cela peut se rencontrer encore à quelques kilomètres d’un chef-lieu de province », s’est indigné le candidat. Il a promis à ces enfants de construire une école digne de ce secteur une fois à Kosyam. Il estime que cette situation est une « insulte » au système éducatif burkinabé.

Après cette visite, le candidat du parti socialiste a rencontré ses militants de Gourcy dans une ambiance cordiale. Ouampoussoga François Kaboré a décliné en plusieurs axes son programme de société pour « donner un autre visage au Burkina Faso ». Fidèle à sa vocation sociale, le candidat du Parti pour la démocratie et le progrès/ Parti socialiste propose un système éducatif gratuit de la maternelle jusqu’en 3e. En cinq ans, il promet que plus de 80% de la population burkinabè aura au moins le niveau du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). En outre, un accent particulier sera mis sur la formation des chercheurs qui constituent, selon lui, un maillon très essentiel du développement.

Le programme de société du candidat du PDP/PS envisage construire le pays des « Hommes intègres » sur un modèle de développement endogène. Il a indiqué que le pays doit se développer sur la base de ses réalités et non « compter sur l’aide extérieure ». Il promet aussi lutter contre le chômage des jeunes en créant des emplois, la corruption sous toutes ses formes, la mortalité maternelle et infantile, le détournement des biens publics, les assassinats et tortures politiques.

Le PDP/ PS a invité ses militants à voter pour le changement et surtout dire non à la révision de l’article 37 de la Constitution pour sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels. Selon François Kaboré, les longs règnes sont sources de tensions et de troubles sociaux. Pour éviter au Burkina Faso, ce qu’il appelle le gouffre, il propose aux militants de Gourcy de sortir nombreux pour voter et lui confier les destinées du pays.

Les militants ont confié à leur candidat, les principales préoccupations de la localité. Il s’agit entre autres des problèmes d’écoles, d’eau et de routes praticables. Une situations qui entrave l’épanouissement de la population de Gourcy, à entendre la représentante des femmes, Hawa Ouédraogo. Ils ont tous rassuré Ouampoussoga François Kaboré de leur soutien et de la mobilisation dans la localité pour la cause du PDP/PS.

Le candidat a par la suite mis le cap sur Rambo, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de Ouahigouya. Arrivé à 15h45, il a été accueilli par un nombre réduit de militants qui l’attendait depuis le matin.

A Rambo, c’est le même message que le candidat a livré à ses militants qui ont reçu avec satisfaction son programme de société et lui ont juré fidélité jusqu’à la victoire. Malgré la faible mobilisation que le candidat a imputée aux travaux champêtres, il estime que son déplacement n’a pas été inutile car l’objectif était de semer la graine du changement. « Si le message que j’ai donné à la population qui est venue l’a convaincue qu’il faut le changement, je pense que c’est à cette population de m’élire pour Kosyam », a indiqué François Kaboré. C’est à Ouahigouya, au quartier Petit-Paris que le candidat a terminé sa randonnée politique du jour autour de 19h avec la rencontre de ses militants de la cité de Naba Kaongo.

Lassané Osée OUEDRAOGO (oseelass@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 10 novembre 2010 à 09:12 En réponse à : François Kaboré à Gourcy, Rambo et Ouahigouya

    Candidat du PDP/PS, votre représentante qui est passée à la TNB le lundi midi n’a point convaincu et semblai ne pas savoir de quoi elle parle. Elle n’a pas pu s’expliquer sur ce qu’est le développement endogène et ce sur quoi votre parti et vous voulez vous baser pour parvenir à un développement endogène. Vous voulez gérer le Burkina Faso, après l’institution internationale que vous avez quittez, comment êtes vous arrivé à la tête du bureau d’études que vous avez pris ? Comment avez-vous gérer ce bureau d’études de moins d’une dizaine de personnes ? Comment avez-vous fait le recrutement de certaines personnes de ce bureau. Dans ce bureau vous avez fait pire que celui qui le dirigeait avant votre arrivé et pourtant vous avez évincé votre devancier pour mauvaise gestion. Gestion qui était plus transparente que la votre. Quelle relation y a-t-il entre vous et celle qui est passée à la TV ? Arrêter de nous distraire.

  • Le 10 novembre 2010 à 11:42 En réponse à : François Kaboré à Gourcy, Rambo et Ouahigouya

    Mr Kaboré,

    On a pas besoin d’être président pour construire une infrastructure décente pour des enfants qui ont envie d’apprendre.

    J’ai comme l’impression que battre la campagne au BF c’est jouer au jeux de la carotte.
    Si vous me votez, je vous construis une école.

    On a pas besoin d’être président pour être patriote et sensible aux besoins de son pays.

    Bonne journée

  • Le 10 novembre 2010 à 17:09, par Kôrô Yamyélé En réponse à : François Kaboré à Gourcy, Rambo et Ouahigouya

    Tout le monde cri ‘’Emploi, Emploi’’ ou encore ‘Gouvernement’’ Gouvernement’’ ! !

    Est-ce que les gens veulent travailler ? C’est très facile d’accuser le Gouvernement, mais les jeunes veulent de l’argent avec un travail facile, ce qui n’existe pas. Ils aiment le thé, le parfum et les habits ‘’Yougou-yougou’’ bien repassés. Ils veulent chaque soir crâner dans les maquis.

    Tous sont entassés dans Ouagadougou à ne rien faire !

    On les voit dans les maquis, aussi arrogants, vantards, menteurs qu’impolis. Ils boivent le Guin, Pastis, Eperon frelatés jusqu’à oublier pères et mères.

    De véritables parasites qui croient que le Gouvernement doit leur payer même le slip et les aider à le porter.

    Nous autres, nous sommes en campagne, mais :

    - Nous y avons la bière fraîche dans nos frigos à gaz qui sont chez nous à domicile,
    - Nous captons les chaînes de TV internationales grâce à nos antennes paraboliques,
    - Nous nous connectons plus facilement sur internet avec un haut débit plus que beaucoup de gens dans Ouagadougou là-bas,
    - Nous avons l’électricité 24h/24 avec nos panneaux solaires, et nos ordinateurs fonctionnent bien ainsi nos climatiseurs,
    - Nous avons tous les 3 réseaux téléphoniques du Burkina en plus de l’ONATEL avec ses lignes fixes,
    - Nous dormons dans des villas bien faites qui trônent majestueusement dans les arbres de la brousse,
    - Si nous voulons, nous dormons à la belle étoile car il n’y a pas des voleurs comme à Ouaga. C’est la souffrance qui amène à voler, or nous on ne souffre pas en campagne,
    - Nous avons de l’eau potable grâce à nos forages,
    - Nous nous lavons sous une douche comme si c’était à Ouagadougou, grâce à nos châteaux alimentés par nos forages grâce à des pompes qui fonctionnent 24h/24,
    - Nous faisons nos besoins, non pas en brousse, mais dans des toilettes, exactement comme si nous étions logés dans un hôtel à Ouagadougou,
    - Nous avons du lait frais chaque matin que nous fournissent nos bovins,
    - Nous avons plein de volailles et d’œufs et si nous le voulons, chaque matin nous déjeunons avec des omelettes bien faites,
    - Nous mangeons le riz que nous cultivons dans les bas-fonds,
    - Nous consommons très peu de produis chimiques ici et nous sommes mieux en bonne santé que vous autres ouagalais. Par exemple, si o parle de lutte, moi je peux terrasser beaucoup d’entre vous, affaiblis que vous êtes,
    - Nos femmes utilisent des cuisinières à gaz pour nous faires nos repas copieux et pantagruéliques ici en brousse,
    - Nous respirons l’air frais naturel, pas de l’aire chargé de poussière et de fumée comme vous les ouagalais souffreteux, toujours plaignards,
    - Etc.

    Ici en campagne, nous dépensons moins et nous économisons plus que vous les ouagalais. Dès que votre bouteille de gaz commence à être légère, vous paniquez déjà à l’idée de devoir chercher 4.000 FCFA pour recharger (c’est bien 4.000 FCFA la bouteille de 12 Kg à Ouagadougou ?).

    A la fin du mois, c’est toute une gymnastique pour que vous couvrez vos charges, endettés que vous êtes !

    Vous ne payez jamais la bière à quelqu’un qui vient là-bas à Ouaga, et en plus si vous venez chez nous en campagne, vous ne payez pas non plus la bière. Ce sont nous qui vous achetons la bière si nous venons à Ouagadougou pour régler nos affaires.

    Vous les ouagalais, vous vous trahissez, vous vous calomniez pour des strapontins. Vous fuyez les dépenses car vous êtes fauchés.

    Moi par exemple, si je dois venir à Ouaga, c’est un grand jour parce que c’est la capitale. La veille, je lave bien ma voiture, je fais le plein de gasoil, je la chauffe bien. Je fais le point avec ma famille sur ce que je dois ramener pour chacun individuellement, et pour la famille. Le lendemain, je démarre.

    Vous les ouagalais, vous nous servez de guides quand nous venons à Ouaga car vous connaissez tous les trous à rat de la ville !

    Une fois arrivé, je règle vite ce qui m’a amené, et je rends visite aux vieux et vieilles. C’est ensuite que je cherche à voir quelques connaissances ouagalais, éternels fauchés et désargentés, toujours plaignards.

    Mais dès que je sens que le volume de ma poche commence à diminuer, je trace sans même leur dire aurevoir.

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 10 novembre 2010 à 19:19 En réponse à : François Kaboré à Gourcy, Rambo et Ouahigouya

      Et tu crois qu’il suffit de ramasser son balluchon courir allé s’installer en campagne pour vivre la belle vie comme tu le décrit ? Certains qui sont en campagne cour vers la ville pour chercher le minimum vital car après les travaux champêtre il n’y a plus aucune activité pour leur procurer un revenu.
      Koro Yamyélé, je crois que tu regardes trop la télé.
      toi tu as peut-être la chance d’être dans un projet ou organisme qui a une représentation en province et qui te paie à des centaines de milles. Dit toi que si tous avait la même chance que toi, les grandes villes seront délaissés au profit des provinces.
      Combien en campagne ont le luxe de possédé un frigo, un climatiseur... chez soi ?
      renseigne toi comment les jeunes diplômés se battent sur la place du marché de l’emploi ?
      c’est vrai que certains cherchent le gain facile mais la plus part se battent corps et âmes pour trouver leur pitance quotidienne. Alors du respect pour eux.
      Biola

  • Le 10 novembre 2010 à 23:13, par N’dabi En réponse à : François Kaboré à Gourcy, Rambo et Ouahigouya

    En voici un qui veut faire Paris en un seul jour !
    Pourquoi ne pas aider de ses propres moyens ce secteur à construire ne serais-je q’une école en banco amélioré ?
    Si ce Monsieur attend d’être à kosyam pour avoir les moyen de reconstruire de salles de classe, on comprend aisément que cet homme veut juste se servir du pouvoir comme tremplin pour accéder à la richesse.

  • Le 11 novembre 2010 à 15:39, par Hamane En réponse à : François Kaboré à Gourcy, Rambo et Ouahigouya

    les candidats doivent seulement responsabilisé les populations. il faut dire, construisez l’école, le dispensaire et l’état envoie les agents. la revolution de 1983-1987 a beaucoup fait cela. il faut que nos populations apprennent que l’Etat c’est d’abord eux. où est passé cet engagement, cette volonté communautaire pour les travaux d’intérêts communs. Sous la revolution des villages ont construit des écoles, des dispensaire des PSP, etc. et l’Etat a envoyé les ressources humaines. on ne pourra jamais être un pays émergent tant que les gens attendront tout et tout de l’Etat. un Etat généreux n’existe nul part. l’ETat est plus pauvre que Dieu. mais Dieu lui même n’aide personne si tu ne t’aide toi même. donc n’attendons pas de l’aide de l’état sans nous aider nous mêmes. mais toutes ces promesses c’est la faute du Blaiso et de ceux qui l’imitent. le Blaiso n’est pas éloquant, il ne peut rien critiquer, en 23 ans il sait que ce qui lui reste à faire en 5 ans est plus que ce qu’il a fait en 23 ans dont il promo le goudron par-ci, l’université par là, etc. professeurs titulaire en démagogie il l’est. médailler d’or en promesse il l’est. champion toute catégorie en promesse non tenue, il l’est. il bat le record en matière de promesse non réalisé au Burkina Faso.

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