Présidentielles ivoirienne, guinéenne et burkinabè : Blaise Compaoré entre trois feux
Le mois d’octobre sera, sans doute, l’un des plus stressants pour le président burkinabè Blaise Compaoré. Candidat à sa propre succession pour la présidentielle prévue au Burkina Faso pour le 21 novembre prochain, il n’a pas seulement le cœur à sa seule basse cour politique. Engagé qu’il est dans la résolution de la crise ivoirienne, il devra avoir l’œil et l’oreille à Abidjan le 31 octobre, le jour même où s’ouvre la campagne électorale dans son propre pays. Si les choses semblent se dérouler jusque-là sans heurts sur les bords de la lagune Ebrié, tout le monde croise les doigts pour que la même sérénité relative soit maintenue le jour du scrutin, et surtout après.
Une semaine avant, Blaise Compaoré sera également sur la sellette puisque c’est ce jour, en principe, que les Guinéens retourneront aux urnes pour le deuxième tour d’une élection présidentielle dont on a toujours du mal à voir le bout du tunnel. Le moins que l’on puisse dire dans ce processus, c’est que plus on avance, plus les obstacles se multiplient et plus les nuages qui s’amoncellent sont périlleux pour la paix.
Théoriquement, le candidat-président du Burkina n’a pas de souci à se faire pour sa réélection. Il est le super favori d’un scrutin qui soulève tout de même, quelques préoccupations. D’abord, les Burkinabè se sont peu donné la peine de s’inscrire sur les listes électorales et la majorité de ceux qui l’ont fait ne sont pas sûrs de voter parce qu’ils n’auraient pas la nouvelle carte d’identité nécessaire pour entrer en possession de leurs cartes d’électeur. Conséquences, des risques d’exclusion d’électeurs potentiels planent sur l’élection présidentielle du 21 novembre 2010. Un troisième feu qui pourrait bien se préparer pour Blaise Compaoré.
BARK BIIGA
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 18 octobre 2010 à 09:56, par norbert En réponse à : Présidentielles ivoirienne, guinéenne et burkinabè : Blaise Compaoré entre trois feux
mr le president n oubliez pas aussi qu a l hopital de bobo dioulasso tout a vieilli , il faut un autre hopital , n oubliez pas qu au burkina il y beaucoup de probleme a resoudre,rien ne va au burkina
Le 24 octobre 2010 à 19:45, par kaboré Ismaël En réponse à : Réfléchissons un peu
On a l’habitude d’accuser nos dirigeants africains sans chercher à savoir pourquoi ils agissent de telle sorte ou du moins regardent tout en gardant la bouche fermée.Devrons nous mépriser un arbre parce qu’il laisse des feuilles mortes nous tomber dessus sans chercher à savoir pourquoi il le fait ?Allons nous faire mieux à leur place quand nous y serons ?