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Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

Publié le vendredi 6 mars 2009 à 01h31min

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A l’issue du dîner offert, le mercredi 4 mars, aux festivaliers par le couple présidentiel à leur résidence, le délégué général du FESPACO, Michel Ouédraogo, à trois jours de la clôture de cette édition, dresse le bilan à mi-parcours.

Sidwaya (S.) : Quel bilan à mi-parcours faites-vous de cette XXIe édition ?

Michel Ouédraogo (M.O). : En tant qu’organisateur, il ne faut pas se presser pour faire un bilan à mi-parcours. Nous observons qu’il y a une forte mobilisation, de nombreux visiteurs sont venus célébrer avec nous les 40 ans du Festival.
Nous devons persévérer dans le travail que nous abattons déjà et puis attendre le soir du 07 mars pour tirer les conclusions de cette XXIe édition. Mais je peux déjà dire

que tout n’est pas parfait, c’est un travail humain. Nous ferons en sorte que le temps qui reste à faire, nous puissions rattraper les lacunes pour que les uns et les autres sachent que nous avons eu la volonté de bien faire.

S. : Y a-t-il des griefs qui vous ont été faits par les festivaliers ?

M.O. : C’est tout à fait normal. Il faut qu’il y ait des griefs, des lacunes comme toute œuvre humaine. Nous ne pensons pas être parfait mais nous pensons être disponible.
Notre disponibilité et notre engagement à faire en sorte que l’organisation soit parfaite ont été reconnus.

Mais il faut reconnaître qu’il y a des éléments qu’on ne peut pas maîtriser. Ce sont des leçons que nous devons tirer pour qu’aux prochaines éditions nous puissions être prêts et réduire si possible les limites constatées. Globalement, il y a une satisfaction générale, mais cela ne doit pas nous faire dormir sur nos lauriers. Nous devons progresser et travailler de plus en plus pour que l’organisation soit maîtrisée.

Le FESPACO a 40 ans et à cet âge, nous devons travailler pour ne plus faire les erreurs d’il y a un ou deux ans du Festival. Ce sera difficile, mais nous allons travailler avec des jeunes compétents, engagés, qui ont un respect pour le Festival et qui souhaitent effectivement une véritable promotion de ce Festival.

Propos recueillis par Sié Simplice HIEN

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 6 mars 2009 à 09:33, par ZORRO En réponse à : Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

    C’est un travail humain,tout ne peut pas parfait !

    après 40 de vie, je crois que c’est trop facile de lancer cette formule. Il ya des erreurs qui ne sont plus admissibles.

    tenez : le ciné Burkina a programmé "coeur de lion" de Boubacar Diallo pour hier jeudi 18h30.Je suis allé prendre mon tiket à 15h, question de ne par râter ce film dont Lefaso.net a parlé.

    j’arrive au ciné à 17h54. je m’aligne jusqu’à 19h07 pour m’entendre dire que la salle est pleine. Il y avait près de 100 à 150 personnes qui avaient leurs tikets mais qui ne pouvaient pas avoir accès à la salle.

    J’ai bien essayé de me faire rembourser comme beaucoup de gens, mais les guichets étaient fermés.

    Après 40 ans d’expérience,cela est inadmissible ! on connaît la capacité du Ciné Burkina et je ne comprends pas qu’on vende autant de tikets tout en sachant pertinemment que les gens ne pourront pas voir le film. Il est bien évident que l’excuse tirée des badges ne tient pas la route.

    Que dire des retards constatés dans la projection des films ? pour le cas d’hier, le film avait environ 1h de retard.

    Si l’on ne prend garde,la désaffection du public pour ce festival viendra de telles situations.

    Si nous ne voulons plus de notre FESPACO, donnons-le à un autre pays. Mais si nous tenons à notre Festival, faisons preuve de plus de professionnalisme !

    • Le 6 mars 2009 à 14:34, par NEO En réponse à : Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

      Je pense qu’il on omis de vous dire que le nombre d’entrée dépendra du nombre de gens qui on des badges à l’intérieur et que payer un ticket ne garanti pas qu’on pourra y rentrer.

      Que faire. N’oublie pas que ya des gens qui payent très chère leur carte pour pouvoir accéder comme ils le veulent aux salles. Admettons qu’il y ai 500 cartes de ce genres et que le ciné ne peut accueillir que 200 places et que 300 de ceux qui ont des cartes veulent y rentrer. Il y aura déja un problème déjà pour ceux (pour les 100) qui ont des cartes. N’en parlons pas ceux qui ont des tickets.

      Le problème est donc le même pour ceux qui ont des cartes et même pire a il ont paye chère (je connais pas le pris mais au moins 50 000). Ces monsieurs seront encore plus fumé que toi. Que faire

      Donc mon frère si tu tiens tant au film faut te pointer très tôt même si c’est pour faire 2h d’attente pour suivre 1h30 de film.

      • Le 7 mars 2009 à 03:09, par wend waoga En réponse à : Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

        Je crois que c’est un faux problème,les histoires de gens qui ont des cartes !On n’arretera jamais de le mentionner,le FESPACO a 40 ans.On ne peut pas me convaincre de jeter mes 800fr ou mes 1000fr par la fenetre,alors qu’après 40 ans d’expérience on n’a meme pas été capable,compte tenu des nombreux spectateurs,de mentionner sur les cartes d’abonnement et les badges,qu’il faut appeler à l’avance et réserver une place dans la salle où passe un film de son choix !Quand-meme !on n’a pas besoin d’une expérience de mille ans pour savoir cela !Si les abonnés appelaient pour réserver des places,ils sauraient combien il en reste et par conséquent,combien de billets ils peuvent se permettre de vendre !A-t-on besoin d’aller chercher un assistant en Europe pour nous apprendre cela ? On met ses propres tarres au compte de l’humain pour se faire la conscience tranquille,oui !

      • Le 7 mars 2009 à 21:39, par fasonaute En réponse à : Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

        Faut lutter pour suivre un film .c’est ça l’ambiance du festival et qui rend la chose intéressante.

  • Le 6 mars 2009 à 13:39, par A’ nakonda En réponse à : Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

    je sui parfaitement d’ accord avec toi mon frere. J’ avoue qu’ aprés avoir lu toutes les erreurs qui ont court dans ce 40 ièm FESPACO, j’ ai peur pour son avenir

    • Le 6 mars 2009 à 23:03, par libre En réponse à : Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

      Pardon les amis. C’est vrai encore de l’amateurisme. C’est trés facile de se justifier devant des erreurs stratégiques. ça aussi c’est humain. Il y a beaucoup à dire sur cette édition avec la nouvelle équipe qui tient d’ailleurs un double discours : celui de consolider les acquis de 40 ans et celui de donner une nouvelle orientation avec cette fameuse vision 21. Monsieur pour les questions de place, je pense que le Fespaco gagnerais à s’inspirer des bonnes pratiques dans d’autres festivals. Par exemple utiliser les nouvelles technologie de la communication pour reserver sa place pour un film 24H avant. Je l’ai expériementé au Festival IDFA à Amsterdam au Pays Bas. Même ceux qui ont le pass doivent s’inscrire 24 heure avant. Cela permet d’éviter de survente de tickets et même d’anticiper pour que les horaires soient respectés. Rien de plus écoeurant dans un festival qu’un programme qui n’est pas suivi à la lette.
      Monsieur qui a perdu de l’argent, faites valoir votre droit et reclamer le remboursement de votre ticket. Imaginer effectivement que vous ètiez une centaine à être floués par l’inorganisation du Fespaco. Petit calcul à 1000 Fr le ticket = 100.000 Fr. Avec la vie chère ça peut aider le Conagess ou le Pam. C’est même votre devoir de reclamer votre argent,, sinon ce serait pareil même aprés 50 ans de fespaco.
      Vive le Fespaco, mais abats ces tantonnements d’une jeunesse trop politisée.

      PS : Pardon ne censure pas cher administrateur.

    • Le 6 mars 2009 à 23:47 En réponse à : Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

      Si on estime que tous ceux qui ont les badges peuvent acceder aux films come ils le veulent, il faut aussi assortir le paiement du badeg de la condition qu’ ils confirment leur participation a tel ou telle salle 24 a l’ avanace car ceux qui paient leur ticket au guichetont paye aussi et ont autant droit a jouir du film pr lequel ils ont paye. C’est inacceptable de payer un ticket pour ne pas pouvoir acceder a la salle. C’est de l’ arnaque de mon temps et de mon argent. Mon frere, il n’ y a qu’ au Faso ou de telles choses peuvent se passer et je m’aligne avec toi pour dire que ca manque de professionnalisme. On n’a pas besoin d’ orgnaiser 10 fois le FESPACO pour savoir que le nombre de places disponibles devrait etre proportionnel au nbre de tickets vendus. N’exagerons rien.

  • Le 6 mars 2009 à 21:34, par yawoto En réponse à : Michel Ouédraogo, DG du FESPACO : “ C’est un travail humain, tout n’est pas parfait”

    s’il n’y avait que ça !!!!! j’ai dû reprendre ma route pour repartir de là où je venais !!! une semaine de file et d’attente pour obtenir un badge c’est trop. Je n’ai pas été seul dans le cas. Vive le fespaco.

    Yawoto....

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