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A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

Publié le lundi 25 avril 2011 à 22h56min

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Le nouveau gouvernement dirigé par Luc Adolphe Tiao est connu depuis le 21 avril dernier. Ce gouvernement "d’ouverture et resserré" est fort de 29 ministres. Qu’en pensent les Burkinabè ? C’est pour répondre à cette question que nous avons réalisé ce micro-trottoir auprès d’hommes politiques et d’acteurs de la société civile.

Hermann Yaméogo : "Je n’ai pas été consulté"

Quelle appréciation d’ensemble faites-vous du nouveau gouvernement ?

Je voudrais d’abord relever que le Premier ministre sortant, Tertius Zongo, se retrouve de fait sanctionné pour une crise nationale partie du Centre-Ouest, sa région d’origine. L’homme s’est efforcé, avec les moyens du bord, d’impulser des réformes.

Pour son Centre-Ouest, il a promu un dialogue inédit entre les filles et les fils de la région, les amenant à intégrer la réussite de la célébration du 51e anniversaire de l’indépendance à Koudougou comme un défi commun. Les circonstances de sa non-reconduction et l’incendie de sa résidence à Koudougou constituent une double peine imméritée, l’offrant comme le mouton du sacrifice de la crise nationale. J’en suis peiné pour lui.

Quant au nouveau gouvernement, que dire qui ne l’ait déjà été ? Les Burkinabè se sont sentis insultés. Après tout ce que le pays a vécu, après les propos du nouveau ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolet, sur la profondeur de la crise, on se serait attendu à un véritable commando anticrise dont la seule vue rassurerait sur la volonté de s’attaquer, sans délai et avec sérieux, aux causes de la disharmonie nationale. Alors que l’autorité de l’Etat est battue en brèche, que le niveau sécuritaire baisse à vue d’œil, nous restons dans le même tempo du système patrimonial, dans les mêmes suffisances et raideurs de gouvernance.

C’est à croire que le Pouvoir a complètement disjoncté et qu’à force d’autisme et de fuites en avant, il a fini par se prendre les pieds dans le tapis. Sinon, il sous-estimerait moins la colère des Burkinabè, il verrait mieux la gravité de cette désobéissance civile prônée jusqu’au sein de la Justice par des magistrats courageux, comme le Juge René Bagoro, qui, pour rétablir l’égalité devant la loi encore plus rompue après les manifestations des militaires, répliquent par l’impunité pour tous en déclarant la grève de l’application des peines !

S’attribuer le ministère de la Défense comme en régime d’exception au lieu des pleins pouvoirs ne permettra pas au chef de l’Etat de prendre la crise au collet, surtout que déjà, d’autres menaces se font jour. Ce sont d’abord les menaces de ces militaires à l’image et à la voix brouillées sur France 24, diffusées le jour même de Pâques [NDLR :

en effet, sur la chaîne de télévision France 24, est passée en boucle une interview de militaires qui disaient que s’ils n’ont pas satisfaction de leurs revendications d’ici la fin du mois, les manifestations reprendront] ; c’est ensuite l’appel à la manifestation du 30 avril pour le départ du président du Faso. Au train où vont les choses, on ne peut pas dire que la crise soit derrière nous.

Il y a plus de 3 ans que les Refondateurs avaient mis en garde Blaise Compaoré ! Ceci étant, je ne voudrais pas faire dans la prophétie du malheur : alors, je souhaite que ce gouvernement ait les inspirations salutaires pour fournir les signaux forts que le pays attend pour se réarmer moralement.

L’opinion, confortée par les propos du nouveau Premier ministre, parlait d’un gouvernement élargi à l’Opposition. Est-ce que votre parti, l’UNDD, a été consulté ? - Si oui, pourquoi aucun membre de votre formation ne fait partie de la nouvelle équipe gouvernementale ? - l’UNDD aurait fait des exigences sur la qualité et le nombre de portefeuilles ministériels. Si oui, sur quels postes ont porté ces exigences ?

Le Premier ministre a été comme recadré par le chef de l’Etat. Quant à notre parti, il n’a pas été consulté. Je ne pense d’ailleurs pas qu’il ait jamais été question qu’il le soit. Il ne faut pas oublier que dans la crise actuelle, c’est encore « Hermann la main noire » qui a été brandi comme le déstabilisateur, celui qui avait pour mission de mettre le pays à feu et à sang, en instrumentalisant, c’est pas peu dire, l’Armée ! L’UNDD n’a donc pas eu à formuler d’exigences ni sur la qualité ni sur le nombre des portefeuilles ministériels. Je me demande quel pourrait être le fin mot des bruits qui courent à ce sujet.

Cela dit, le parti a critiqué la dénomination de gouvernement d’ouverture, estimant que tant qu’à associer d’autres sensibilités pour la résolution de la crise, il eût mieux valu choisir l’appellation appropriée de gouvernement d’union nationale pour la refondation ou pour les réformes et ne pas donner à croire, avec celle d’ouverture, que les réformes se résumaient à un simple carton d’invitation au banquet gouvernemental.

Et avec vos confrères (TNB, Deutsch Welle, L’Evènement…), nous avons aussi souligné l’importance, avant la mise en place éventuelle de tout gouvernement de ce genre, de l’asseoir sur un contrat d’objectifs préalablement négocié, lié au diagnostic, au traitement de la crise comme à l’ouverture d’une transition comportant l’élection d’une Assemblée nationale constituante.


Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition : « C’est de la camelote »

Ce qu’il faut noter d’abord dans ce nouveau gouvernement, c’est le retour de Djibril Bassolet. Je me rappelle la période de 2000 où il était ministre de la Sécurité. Je me souviens qu’il a arrêté les militants du Collectif et qu’il nous avait jetés dans les locaux de la sûreté et les dirigeants avaient été proprement rasés. Je note également que le chef de l’Etat s’est octroyé le ministère de la Défense nationale aux côtés de son ami gendarme Djibril Bassolet.

On voit également d’autres hommes de tenue comme le colonel Yacouba Ouédraogo qui prend le portefeuille des Sports. C’est un pouvoir qui se militarise extrêmement et j’ai peur pour la remise en cause des libertés et des acquis démocratiques. Ça donne l’impression d’un gouvernement qui va dans le sens d’avoir des hommes forts et non des institutions fortes.

Je vois également qu’on a diminué le nombre de femmes, même si celle qui est entrée au département de la Promotion de la femme est une activiste de la société civile. Pendant qu’on prône l’égalité du genre, est-ce que ce nouveau gouvernement ne vient pas là démontrer que ce sont des mots ?

En tout état de cause, j’ai qualifié ce gouvernement de camelote qui ne peut véritablement pas répondre à la crise. Ce n’est pas un gouvernement qui est venu pour résoudre la crise. Et à mon avis, il ne faut pas détourner l’analyse sur le nombre des portefeuilles, il faut plutôt regarder l’avenir de ce pays. Blaise Compaoré aurait été élu avec 80% des suffrages et nous nous inquiétions de la suite chaotique pour la vie de notre pays. Les gens ne nous ont pas compris.

3 mois après, son gouvernement, qui était venu pour proposer un Burkina émergent, est passé par une crise sociale et politique. Je pense que le chef de l’Etat aurait dû tirer purement et simplement leçon des évènements de 98 à nos jours pour créer les conditions d’une transition démocratique. Mon parti l’UNIR/PS avait indiqué cette voie. Nous prônons le changement, l’alternance et nous souhaitons que Blaise Compaoré s’en aille. C’est la raison pour laquelle nous invitons les Burkinabè à un meeting de l’opposition le 30 avril prochain.


Emile Paré, président du Mouvement du peuple pour le socialisme/Parti fédéral (MPF/PF) : « C’est une équipe de consolidation de la crise »

"Lorsque monsieur Luc Tiao a été nommé Premier ministre, j’ai eu à dire qu’ici, il ne s’agit pas d’apprécier les qualités intrinsèques de l’homme mais qu’il s’agissait plutôt de voir qu’est-ce qu’il peut faire, qu’est-ce qu’il propose de faire. Seules, la nature du gouvernement, l’orientation politique, les missions qui lui sont assignées peuvent permettre de mieux juger. L’histoire m’a donné raison. Le gouvernement est sorti.

Pour nous, hommes politiques de l’opposition, c’est un gouvernement de continuité voire de resserrement autour du parti de la mouvance présidentielle. Ce n’est pas un gouvernement de rupture. Lorsque les gens voient le départ de beaucoup de ministres, qu’ils sachent que ce n’est pas le départ des individus qui compte mais c’est plutôt l’orientation politique qui est donnée. Le Premier ministre a parlé de gouvernement d’ouverture, lui seul est capable de nous dire qu’est-ce qu’on appelle gouvernement d’ouverture.

Il reconnaît qu’il y a une crise et qu’il faut un gouvernement de crise. Le Président du Faso lui-même reconnaît qu’il y a crise puisqu’il a eu à consulter des couches sociales quand bien même il aurait négligé l’opposition politique et les syndicats. Ces consultations révélaient quand même qu’il y a une crise sociopolitique grave, que le gouvernement devait être créé pour régler. S’il y a crise, notre position est très claire. Nous ne voyons pas de gouvernement de crise.

Pour moi, c’est un gouvernement de négation même de la crise c’est un gouvernement de prolongation de la crise, c’est un gouvernement de consolidation de la crise, puisque rien n’a changé du point de vue de l’orientation politique. Notre pays traverse une crise sociopolitique grave, il faut des assises nationales. Soit des assises convoquées par un gouvernement d’union nationale, soit des assises qui débouchent sur un gouvernement d’union nationale consensuellement accepté par l’ensemble des couches sociales.

On doit aller dans ce sens. D’un point de vue sociologique, on note que le gouvernement est bien renforcé en militaires avec 5 militaires puisque Blaise Compaoré prend lui-même la Défense nationale. On note également une très forte réduction du nombre des femmes. Tout cela est difficile à comprendre dans cette période de crise. Les différents pans de la société ne se retrouvent pas dans ce gouvernement qui est venu pourtant pour résoudre la crise. La crise est toujours là".


Adoua Maria-Goretti Blandine Dicko/Agaloué, député CDP : « C’est un gouvernement resserré en nombre et en ses hommes »

Je pense que, comme l’a dit le Premier ministre, c’est un gouvernement resserré en nombre d’abord et ensuite en ses hommes. Pour ma part, l’essentiel des ministres qui ont été nommés comprennent bien la tâche qui les attend et s’engagent, pour avoir accepté la mission qui leur est confiée, à ramener la confiance, la sérénité et à trouver des solutions aux problèmes qui sont posés à chacun dans le domaine qui le concerne, dans la mesure des capacités de notre budget. Mes attentes de ce nouveau gouvernement sont celles de tout Burkinabè, c’est-à-dire le sérieux au travail, l’écoute, l’engagement à réussir sa mission.


Pr Magloire Somé, SG du SYNADEC : "Le problème fondamental, c’est la justice sociale"

Nous sommes dans une situation de crise. Et le chef de l’Etat a cru bon de changer de gouvernement. C’est son droit mais aussi, c’est un devoir pour lui. Les manifestations ont fait comprendre qu’il y a un véritable problème de justice. Les syndicats peuvent marcher et user leurs souliers.

Mais quand des militaires tirent en l’air, on les reçoit le lendemain pour régler leurs problèmes. On a appris que les éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) sont passés à la caisse le lendemain de leurs manifestations. Il y a une justice de deux poids, deux mesures et c’est ça le problème fondamental. En plus, l’action gouvernementale n’est pas forte en matière de réduction de l’inégalité et l’éradication de la pauvreté.

Et en matière de recherche d’une réduction du coût de la vie, les gens ont l’impression que le gouvernement ne fait rien. Bien au contraire, il est composé d’une oligarchie de gens qui pensent que le ministère est une affaire privée et qu’ils sont inamovibles au regard de leur position dans le système. Au niveau donc du travail, on ne sentait pas que ça bougeait. Les populations étaient naturellement mécontentes vis-à-vis du gouvernement.

Le nouveau Premier ministre a dit qu’il mettra une nouvelle équipe sur la base de la compétence, de l’ouverture et de la gestion saine des ressources. Si on prend la question de l’ouverture, on a fait appel à trois personnes de la société civile, dont le Pr Albert Ouédraogo et Mme Boly. Aucun membre de l’opposition n’y figure. C’est une ouverture restreinte. Pour la question de la compétence, on ne peut juger de l’action des ministres que dans les faits. Quant à la gestion saine des ressources, on verra le PM en action car le précédent disait qu’il serait rigoureux mais on a vu qu’il était impuissant. On verra donc s’il a plus d’astuces pour assainir la gestion des deniers publics et réduire le train de vie de l’Etat.


Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP : "Peu importe la composition, pourvu qu’on trouve des solutions à la crise"

"Je n’ai pas de commentaire particulier à faire sur ce nouveau gouvernement. Ce que j’attends, c’est que l’équipe de Luc Adolphe Tiao puisse répondre aux attentes des populations au niveau de la société civile et des militaires. Le plus important est que des solutions soient trouvées aux manifestations. Que le gouvernement soit composé d’hommes et de femmes compétents et de technocrates, pourvu que la réponse à la crise soit trouvée".


Mahamoudou Fayama, président de l’ANEB : "Le PM fait du chantage"

La résolution de nos problèmes n’est pas liée à un changement de gouvernement. Quand on écoute le Premier ministre, on n’est pas optimiste puisqu’il met en avant la question de la paix. Il fait en réalité du chantage. Quand on veut la paix, on n’instaure pas une police à l’université et on n’entretient pas des milices. Dans tous les cas, on s’attend à ce que la nouvelle équipe trouve des réponses à nos préoccupations.


Sabine Ouédraogo/Compaoré (société civile Dori) : « Nous attendons énormément de ce gouvernement »

Le fait de changer de gouvernement est déjà positif. Dans la mesure où c’est un gouvernement issu d’une crise, les enjeux sont très grands et les défis à relever importants. Personnellement, j’appelle ce gouvernement à avoir une conscience aiguë. Ses membres doivent tout de suite se mettre à l’œuvre, d’autant plus que la tâche semble ardue et les trous à combler assez grands.

Le Burkina a besoin d’un changement profond, aussi souhaitons-nous que ces nouvelles têtes soient porteuses d’un nouvel esprit du vrai développement tant sur le plan communautaire qu’individuel. Il faut donc que ce gouvernement travaille à ce que tous les Burkinabè, où qu’ils soient, puissent jouir d’un minimum de bien-être.

J’ai beaucoup apprécié la nomination du nouveau ministre de la Promotion de la femme, Nestorine Sangaré, parce qu’elle est non seulement issue de la société civile et, la connaissant, je pense qu’elle fera énormément pour le bien-être de la femme, surtout celles des zones les plus reculées comme Falangountou ou Gorgadji. En résumé, nous attendons donc beaucoup de ce nouveau gouvernement et le Président doit changer son fusil d’épaule pour un avenir plus serein.


Seydou Zangré (Président de l’association des petits commerçants) : « J’espère que les commerçants seront très vite indemnisés »

A notre niveau, nous avons accueilli ce nouveau gouvernement avec satisfaction, vu que le nombre de postes ministériels a été révisé à la baisse. Cela est déjà bon signe. Etant donné que c’est un gouvernement qui est venu pour gérer une crise, nous pensons que nos préoccupations peuvent être prises en compte.

Notre ministre, Justin Koutaba, est parti et nous profitons de votre dictaphone pour lui rendre hommage. Celui qui l’a remplacé n’est pas un novice du domaine du secteur informel ; aussi nous espérons que les instances laissées par son prédécesseur seront diligemment traitées. Nous espérons également que les négociations pour l’indemnisation de nos camarades vandalisés vont aboutir au plus vite. Nous attendons de ce nouveau staff une prompte réaction et surtout qu’il travaille à réduire la cherté de la vie au Burkina, en baissant notamment les prix des produits de première nécessité ainsi que ceux des taxes et des tarifs douaniers.


William W. Ouédraogo (Président des petits commerçants au sein de la maison du peuple) : « C’est bien mais ce n’est pas arrivé ! »

Nous pensons que changer de gouvernement est bien, mais comme on le dit chez nous, « c’est bien mais ce n’est pas arrivé ! ». Nous aurions aimé que toutes les têtes soient renouvelées et que ce soit des jeunes qui prennent la relève, hélas cela n’est pas vraiment le cas. La vie au Faso est trop chère : le riz, le savon, l’essence sont tous à des prix trop élevés.

Nous attendons de ce gouvernement qu’il travaille à réduire les coûts de ces denrées de première nécessité. Il faut aussi penser à revoir la façon de faire de nos policiers afin que les déraillements entre eux et les élèves s’arrêtent, car c’est ce qui conduit le plus souvent aux grandes crises sociales.


Jérôme Boulou Nacro (Elève en 1re A4, Lycée Philippe- Zinda-Kaboré) : « Je suis sceptique »

Moi je suis un peu sceptique ; j’attends de voir ces nouveaux ministres à l’œuvre avant de me prononcer. Si le Président et son Premier ministre estiment qu’ils sont compétents, je peux à mon avis leur accorder le bénéfice du doute. Mais s’ils reviennent avec l’ancien système, ce sera un retour à la case départ.

Nous attendons de ce gouvernement un changement et le vrai ! Ils doivent travailler à ce que les crises qui ont engendré l’actuelle tension sociale ne se répètent plus. Pour cela, il leur faudra instaurer un système de dialogue franc entre la société civile et eux. Ce gouvernement doit être apte à dire non à l’impunité (surtout aux tueries de scolaires) et que la justice traite avec célérité les dossiers qui attendent encore dans les tiroirs. A propos de la mutinerie, c’est vraiment honteux ce qui s’est passé, il faut donc que le nouveau gouvernement veille à ce que cela ne se reproduise plus.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 25 avril 2011 à 23:15, par Tapsoba En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

    Pour une fois,je suis d accord avec Hermann sur Tertius.Il a été doublement puni .Il ne meritait pas cela.

    • Le 26 avril 2011 à 01:18 En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

      Je suis aussi d’accord avec l’analyse de hermann surtout sur, oui pour une fois

    • Le 26 avril 2011 à 09:25, par balmos En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

      vrmt ns dplorons ce qu’a subit Tertius,mais je prefere dire la verite aux oppoants que nous preferons un jeune etudiant ou un citoyen lamda au pouvoir qu’un de vous.Le vieux ARBA DIALLO vaut encore mieux que toi Herman et Benewende,vs nous prenez comme des nez perces ou qoi ?

  • Le 26 avril 2011 à 04:29, par Patenema Mathieu En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

    Bonne analyse des opposants.Me Hermann nous avait habitue’a` des choses de ce genre dans les annees 90 mais par la suite nous etions obliges de constater sa derive. Me Sankara est a` mon avis tres severe,mais c’est de bonne guerre quand je vois la ferocite’et l’acharnement avec lesquels les Republicains traitent Obama.C’EST LA DEMOCRATIE QUI GAGNE DANS TOUT CELA.La perseverance peut conduire au succes politique et quelquefois avec le concours de circonstances nous serons surpris qu’un de ces deux nous gouverne un jour. Evitons de les "demoniser".Observez un peu partout le parcours des dirigeants politiques (France,Bolivie,USA,Venezuela,Senegal,Guinee,Cote d’Ivoire)et vous conviendrez avec moi qu’il n’y a aucune logique.

  • Le 26 avril 2011 à 05:11, par L’Intègre En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

    Ni benewendé ni hermann ne seront ministre (encore pour hermann) ici au Faso.

    les gas, si vous voulez le pouvoir, je vous conseil de mobiliser et convaincre les Burkinabè qui ne se sont pas encore inscrit sur la liste electorale.

    Si cette opposition était crédible, tous ces Burkinabè allaient s’inscrire et voté. domage !!!!

    ‎"Celui qui crache en l’air doit s’attendre à recevoir des gouttes de salive en plein visage",c’est un proverbe africain,qu’on rappelle à tous ceux qui posent des actes sans en à mesurer les conséquences.

    Que Dieu benisse le Burkina, que Allah nous redonne la Vie

  • Le 26 avril 2011 à 05:12, par L’Intègre En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

    ‎"Celui qui crache en l’air doit s’attendre à recevoir des gouttes de salive en plein visage",c’est un proverbe africain,qu’on rappelle à tous ceux qui posent des actes sans en à mesurer les conséquences.

  • Le 26 avril 2011 à 07:36, par Père En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

    Tertius Zongo a été la chèvre sacrificielle de la crise. Il a payé un lourd tribu alors qu’il a été le seul dans les années post révolution à combattre la gabegie de l’Etat. Cependant, les hommes compétents et de bonnes volontés ne manquant pas, nous ne dirons pas que Tertius incarnait à lui seul le changement. Nous disons seulement, qu’il aurait pu quitter autrement le gouvernement que par la petite porte. Bon vent à lui. En homme pétrit de talent, nous ne doutons pas qu’il sera approché par des Institutions internationales dont les actions portent sur l’économie.

  • Le 26 avril 2011 à 11:04, par yamanuel En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

    je suis entièrement d’accord avec Hermann.Tertius a été sacrifier, espérons que Luc fera mieux sinon c’est mauvais pour ce pays.

  • Le 26 avril 2011 à 11:36, par ouedraogo arouna En réponse à : A propos de remaniement ministériel : Micro-trottoir

    me sakanra,tu ns fatigue,cosyam ne te resemble pas. Stp laise les gens tranquille,tu n aura jamais ,je dis jamais le depart de BLAISE, attend encore 5 ans a venir.profitteur,on te connait pour cela.Tu penses que tu peu gouverner le bf,le bf n est pas ton village spt cherche encore et reflechit bien.tu as quel relation pour gerer le bf ,c est pas un village me sankara mais plutot un grd pays.merci.

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