Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Au pas de course, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a visité ce 17 mai 2013 à Ouagadougou, des chantiers lancés il y a quelques mois. Du site de logements sociaux à Bassinko au canal de drainage d’eau au niveau du parc Bangr- Wéogo en passant par l’hôtel administratif du Centre, le Chef du gouvernement a constaté de visu l’évolution des travaux et échangé avec les responsables des entreprises qui s’activent à la réalisation d’infrastructures attendues à bref délai.
A Bassinko « où de nombreuses villas sont en construction pour les citoyens », Luc Adolphe Tiao note que pour la première tranche des 1500 logements lancée l’année dernière, « on peut dire grosso modo qu’on est autour de 80% de villas achevées ».
Toujours à Bassinko, le gouvernement prévoit, à en croire Luc Adolphe Tiao, « de réaliser à l’horizon 2017 près de 15 000 logements ».
En attendant, la disponibilité des villas déjà achevées se trouve bloquée par l’ONEA et la SONABEL qui ne sont pas encore prêts pour la viabilisation du site. « On ne peut pas mettre ces logements à la disposition des demandeurs, s’il n’ont a pas l’eau et l’électricité », précise le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, Yacouba Barry. Pour lever ce blocus, le Premier confie avoir « donné des instructions pour qu’on puisse accélérer les travaux de viabilisation ».
Après Bassinko, cap sur le chantier de l’hôtel administratif du Centre où « le niveau des travaux est satisfaisant ». Autre appréciation du Premier ministre, « la structure des bâtiments est vraiment très bien ».
En rappel, la pose de la première pierre de l’hôtel administratif du Centre est intervenue le 31 octobre 2011. Il coûtera au total, 11 253 193 350 FCFA.
Constitué de trois bâtiments R+5 avec sous-sol, il « va dégager à peu près 540 bureaux au profit de 9 cabinets ministériels, une salle de conférence, un cafétéria, un bâtiment pour les archives », a précisé le ministre Yacouba Barry.
A ce jour, et aux dires du chef de la mission de contrôle de CINCAT international Moussa Koanda visiblement serein, le chantier est à 60% d’exécution des gros œuvres. La construction physique du bâtiment doit finir en juillet pour laisser place aux équipements techniques, a indiqué l’Ingénieur Koanda qui a aussi précisé, « nous avons donné l’assurance au Premier ministre que nous allons respecter le délai du 1er semestre 2014 » pour la remise des clefs de l’hôtel.
Lancés en 2011, les travaux entrant dans le cadre de la première phase d’élargissement des capacités de drainage du canal du parc Bangr-wéogo sont aujourd’hui à terme. Et c’est ce qui a permis, relève Luc Adolphe Tiao « que les Ouagalais n’ont pas trop senti les inondations l’année dernière ; les eaux ayant été bien drainées grâce aux canalisations faites à l’intérieur et à l’extérieur du parc ».
Dans le cadre de ce projet en effet, « des châteaux d’eau, des caniveaux, des aires de repos tout au long du canal » ont été réalisés, à en croire Moctar Mandat, administrateur général de l’entreprise COGEB chargée d’exécuter les travaux.
Après cette première phase réussie, « nous bénéficions de l’accompagnement de la BOAD (Banque ouest africaine de développement) pour une seconde phase ; et cette phase va consister, à l’intérieur du parc, surtout à protéger les berges ; et à l’extérieur, il s’agira de faire des revêtements bétonnés de plus de 2 km ; ce qui va permettre l’accélération de l’évacuation des eaux », annonce le Chef du gouvernement.
Bénéficier d’un logement social à Bassinko
Les villas du site de Bassinko sont construites sur des parcelles de 200 à 250 m², à en croire le ministre Yacouba Barry .
Et suivant les types de villa F2 à F3, on va de 5 500 000 FCFA à 7 500 000 FCFA. Pour les salariés, ce sont ceux qui ont un « revenu mensuel compris entre 50 000 FCFA et 160 000 FCFA » qui peuvent bien y prétendre.
Relativement à la méthode d’attribution effective, le ministre Barry explique : « nous allons sur la base d’un tirage au sort de ceux qui sont dans la base de données parce qu’ayant souscrit au programme. Le tiré approche la banque de l’habitat, il signe la convention, et rentre en possession de sa maison ».
Nos entreprises de travaux publics doivent redoubler d’effort
Pour la réalisation de grands travaux publics, il faut des entreprises non seulement dotées de capacités multidimensionnelles avérées, mais aussi respectueuses des délais contractuels.
A l’issue de ses échanges avec les responsables des entreprises qui exécutent les travaux sur les chantiers visités, le Premier ministre dit noter que « le vrai problème au Burkina, c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le plus souvent, nos entreprises évoquent des difficultés financières et matérielles. Sur le chantier de l’hôtel administratif du Centre, c’est un problème d’une autre nature qui existe. En effet, le manque de personnels qualifiés en nombre suffisant constitue un handicap à l’exécution rapide des travaux. Des ouvriers qualifiés, on en cherche sur ce chantier.
En tout cas, le chef de la mission de contrôle du chantier, Moussa Koanda apparemment soucieux d’apporter la preuve que nos entreprises nationales sont aussi capables, « lance un appel à tous les ouvriers qualifiés qu’il y a de l’emploi au niveau de l’hôtel administratif du Centre et qu’ils peuvent prendre contact avec les entreprises pour nous permettre d’atteindre notre objectif ».
Fulbert Paré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 19 mai 2013 à 20:01, par enerve a la fin ! En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
le vrai Probleme, vous donnez les marchés a des incompetents, et en plus vous attendez des ristournes de leurs parts. arretez vos discours là.
Le 20 mai 2013 à 21:55, par Ducap En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le vrai problème est que vous attribuez des marches à des responsables d’entreprise sans niveau et près à vous supporter.il y a combien d’entreprises dont les premiers responsables sont bien formés voir des ingénieurs pleins.arreter vos discours et donner la place aux jeunes diplômés faire leur preuve.
Pour répondre au premier ministre je lui dirai que la technique en BTP est universelle .donc ne dite plus qu’on n’a pas d’entreprise à la hauteur
2. Le 19 mai 2013 à 20:02, par Bila En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Pauvre Burkina ! Les entreprises ont-ils rempli des cahiers de charges avant d’obtenir ces marches ? Qui s’est assurer de la disponibilite des competences techniques et humaines avant la realization du projet ? Combien de techniciens sont actuellement au chomage a Ouaga ? Quid de l’emergeance...
3. Le 19 mai 2013 à 20:11, par Marck En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
C’est vrai ce qu’il dit le premier ministre. Mais ils ne font pas améliorer les choses lorsqu’ils donnent non plus les marchés aux amis et à la famille. Si non je pense aussi que ce n’est pas interdit de donner certains marchés d’envergure aux entreprises étrangères.
4. Le 19 mai 2013 à 20:19, par Sans Parti pris En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Bonsoir ;
Une question
La suite de l’aménagement du Canal de Bangr Wéogo prévoit-il un prolongement du canal lui même au delà de la limite actuelle où sont arrêté les travaux ou est ce seulement le renforcement de ce qui est est fait (bentonner seulement le fond de la partie actuellement aménagée) ?
Les habitants des quartiers situé en aval de la partie actuellement aménagée ont besoins de la réponse à cette question, si selon Son Excellence M. le PM, l’aménagement actuel a permis de reduire les inondations dans la "ville", il a aussi augmenter le risque d’inondation pour ceux qui se trouve après la partie aménagée (qartier Ouid toguin et au delà).
Dans l’espoir d’avoir une réponse claire à cette question, recevez mes salutations distinguées.
5. Le 19 mai 2013 à 20:52, par Pomme En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Je suis d’avis avec le premier ministre. Dans un tel cas, mettez en place les structures et ouvrez les chantiers à la concurrence. S’il y a des entrepreneurs étrangers qui sont meilleurs, on les prend. Il y en a vraiment marre d’encourager la médiocrité. Le patriotisme est une chose mais au nom de cela, on ne peut encourager la médiocrité. Quand je vois parfois comme les immeubles sont construits avec des mesures de sécurité à la limite du désirable.
6. Le 19 mai 2013 à 20:57, par McArthur de Montréal En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Pour une fois, je conviens avec LAT qu’au Burkina Faso, nous n’avons pas d’entreprises performantes, mais à qui la faute ? La faute à ce gouvernement corrompu dont lui LAT n’est que le pantin. Blaise et sa famille ont accaparé tous les secteurs économiques et s’octroient les marchés publics à coût de milliards. Des entreprises performantes comme celles de OK ont perdu du terrain à cause de cette politique déloyale, qui bradent nos ressources en attribuant des marchés de gré à gré à la belle famille. La route de Gounghin et les travaux de la ZACA sont des preuves palpables.
Le 19 mai 2013 à 21:28, par Jamanatigui En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
En tout cas tant qu’on pourra glisser de la vente des peaux et cuire, des moustiquaires aux BTP il ne faut point s’attendre à l’excellence.
A quoi ça sert d’acquerir des gros engins quand on est pas sûr d’obtenir à même de rentabiliser ses investissemnts ?
Le 19 mai 2013 à 22:31, par McArthur de Montréal En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Jamanatigui, au Faso, on peut facilement glisser des cuirs et peaux, à l’immobilier, aux moustiquaires et aux BTP, en passant par l’agro-business, tant qu’on est ou proche de la famille présidentielle. Depuis une dizaine d’années, on a constaté une détérioration des performances dans l’exécution des marchés publics au Burkina Faso. Non seulement les délais d’exécution ne sont pas respectés et en plus la qualité des livraisons est sacrifiée sous l’autel de la boulimie d’un régime pourri et incompétent.
Le 20 mai 2013 à 11:12, par Sidpasata - Veritas En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Je partage le point de vue de McArthur de Montréal. Cette situation est due à la politisation à outrance de toute activité économique au Burkina. Tout ce qui a un poids économique dans ce pays est, ciblé par la corruption des politiques : sollicité, mobilisé, enrôlé, embrigadé, politisé et accaparé par des partis (pour ne pas dire le seul parti au pouvoir). C’est ainsi que les entreprises qui avaient une certaine performance ont été ruinée. Il y a une époque pas si loin de nous, quand on disait Technibois, Fadoul, OK, cela correspondait à quelque chose de valable. L’entreprise OK avait déjà la capacité d’aller prendre des marchés dans les pays voisins ! Mais voyez-vous ! Ne s’est-elle pas clochardisée comme toutes les autres dès lors qu’elle s’est politisée comme les autres ! Elles sont devenues l’ombre d’elles-mêmes : On a pas voulu aider ces grandes entreprises alors en expansion à se développer pour devenir des multinationales. On les a obligé, par cupidité, à se mêler de la politique politicienne qui les a inévitablement ruinées , car la règle du marché n’aime pas les partis-pris politiques .......................... Un exemple, aux élections municipales et législatives dernières, un chef d’entreprise à Ouagadougou a confié battre campagne et militer ostensiblement pour le parti au pouvoir afin de sauver les activités et les intérêts de l’entreprise, alors que dans le secret de l’isoloir, il votera pour d’autres partis. ----------------- Voilà comment des entreprises sont incitées à la médiocrité au lieu de cultiver l’excellence qu’imposerait une libre concurrence loyale. ............... Le premier ministre peut se lamenter tant qu’il voudra, il faudra se faire à l’idée que l’émergence n’adviendra pas à coup d’invocations : il faut y travailler réellement, consciencieusement.
7. Le 19 mai 2013 à 20:59 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le grand probleme au burkina concernant le monde des affaires, c’est que l’esprit de partenariat n’est pas encore bien ancre dans notre systeme suite a un deficit de confiance. Il faut que les operateurs economiques arrivent a s’associer pour mettre en place des entreprises beaucoup plus grandes et perfomantes
8. Le 19 mai 2013 à 21:07, par LE CANADIEN En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
J’arrive bientot avec de grand promoteur canadien dans le domaine de la construction et des mines qui font deja d’énorme projet ici donc Luc a bientot
Le 20 mai 2013 à 07:05 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le canadien. Donc tu as fait des études tres poussée pour etre esclave des autres et les permetre de profiter du burkina. à te lire, tu sembles etre fiere de cela ! Pourquoi toi même tu n ouvres pas ta boite ? t as pas les competences ?
Le 20 mai 2013 à 12:15, par somketa En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
mon cher ami le canadien, tu fera mieu d’atendre 2016 pour tes projets, sinon ton entrepriz aura pour nom "mort né"
9. Le 19 mai 2013 à 21:08, par Jamanatigui En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Merci pour tous ces efforts du gouvernement pour faire du Faso un Etat emergé en 2015.
Mais je pense qu’en matière de longement le gouvernement ferait mieux de mettre l’accent sur les logements collectifs, à savoir des immeubles à niveau. Il faut eviter d’entretenir dans la mentalité des Burkinabé qu’une famille = Une parcelle. C’est une erreur monumentale d’encourger une telle politique. Je pense sincèrement que pour les logements sociaux, si on construisait des batiments à hauteurs, on pouvait multiplier le nombre des menanges par 20 au moins sur le même site.
Le 20 mai 2013 à 10:10, par Kelgui-ka En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Je suis parfaitement d’accord avec vous Jamanatigui, pour les logements il faut songer à faut repenser à construire les HLM. Pour preuve,ceux qui vivent dans les les immeubles construits par la SOCOGIB au moment de révolution ne regrettent pas aujourd’hui...Le mieux c’est souvent de demander l’avis de la population par vote et petit à petit on s’en sortira...C’est ça la démocratie.
Le 20 mai 2013 à 18:49 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
A mon avis le collectif, style appartement, est une solution parmi d’autres. Le semi-collectif peut être expérimenté en impliquant les futurs habitants dans la programmation de ce type de logement pour répondre au mieux aux besoins d’espace des familles.
10. Le 19 mai 2013 à 22:03, par Vigilance En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le vrai problème cest la corruption. Vous octoyez le marché a des entreprise par affinité laissant les plus sérieuses qui sont obligé un jour de fermé boutique.
J’en veux pour preuve, cette entreprise qui a réalisé la route rond point patte doigt-pissy( cimetière de gounghin) sans jamais bloquer totalement la circulation tandis qu’une autre s’est bounkariser pour bâcler la route CBC poste de police bobo.
Et puis, je pense que ce terrain est très glissant pour un simple 1er ministre face a FC et autre ténor du CDP.
11. Le 20 mai 2013 à 00:40, par sans doute En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Juste pour dire à monsieur le ministre que la competance ça se crée il faut juste qu’on forme des personnes pour faire le travail et les laisser travailler librement
12. Le 20 mai 2013 à 05:56, par Malick En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Monsieur Tiao croit que les "vraies entreprises performantes" sont nées ainsi ? Là où elles existent, il y a eu une vision politique de promotion de l’entreprise.
Commencez par donner les marchés publiques aux entreprises qui les mérites.
Certains sont sont convaincus de toujours avoir des marchés malgré la médiocrité avec laquelle on ils les exécutent : Tan Aliz est une preuve.
De la saine compétition née l’excellence. Soyez justes, nous aurons des entreprises compétitives.
13. Le 20 mai 2013 à 06:31, par eleve En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
monsieur le PM ces entreprises pour la plupart appartiennent aux membres du gouvernement donc elles peuvent faire tout ce qu’elles veulent. aussi n’oubliez pas les 10% pardon 20% semble-t-il ! mr TIAO evitez de retourner l’arme contre vous meme.
14. Le 20 mai 2013 à 07:33 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
A qui la faute puisque vous octroyez les marchés à des incompétents. Vous parlez depuis 2 ans mais vous ne faites rien contre la corruption et les détournements car c’est cela le vrai problème et comme vous êtes dans le système de la compaoréose, vous ne pouvez pas mais faites semblant
15. Le 20 mai 2013 à 07:43 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Croire qu’en bétonnant à tout va, on évite les crues ou les inondations, c’est plutôt le contraire qui va se produire en accélérant le ruissellement de l’eau au lieu d’être ralenti et de s’infiltrer dans le sol.
16. Le 20 mai 2013 à 08:03 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Bonjour, je vous prie d’éclairer ma lanterne sur la manière dont il faut procéder pour s’inscrire dans la base de données afin d’être pris en compte lors des tirages. Merci de me répondre.
Le 20 mai 2013 à 18:49, par Politicien En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Fo suivre les infos...cela a été fait il ya plus de trois mois. L’information est passé partout. Il fallait souscrire soit à la Banque de l’habitat, soit à la CEGECI, soit dans les DR du MHU etc.
Dc attends la prochaine fois et ait l’oreille et les yeux ouverts !
17. Le 20 mai 2013 à 08:07, par @lpha 2012 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le problème posé par le premier ministre est réel et connu depuis lomgtemps. mais on n’a pas toujours eu le courage d’y apporter les vraies réponses. je prends un exemple : l’exécution des travaux d’aménagement de la RN1 par SACBA-TP à la sortie de Ouagadougou : la route a été bloquée pendant de longs mois. on n’a pas compris pourquoi il a fallu achever le pont sur le barrage de Boulmiougou avant d’achever le tronçon du CBC à Pissy. Et on ne dit rien sur cette entreprise à qui on a confié des travaux au delà de sa capacité. En même temps le groupement SOGEA-DTP exécutait les travaux de réfection sur le Boulevard de la Jeunesse. On ne parle pas de cestravaux peut-être parce que personne n’a été gêné ou dérangé pendant leur exécution. Le groupement mérite qu’on l’applaudisse à Grand Bruit. Comme quoi, le professionnalisme peut être contreproductif. mais c’est ça aussi le Burkina. Par ailleurs, je félicite le souci de l’ingénieur de CINCAT de vouloir prouver qu’il y a des entreprises capables au Burkina Il faudrait qu’il se demande pourquoi les entreprises attributaires des travaux des immeubles administratifs, qui pourtant ne sont jamais à cours de chantier, n’arrivent pas à former et maintenir un personnel de qualité. en même temps, pourquoi des entreprises dont le carnet de commandes est tout le temps renouvellé ne cherchent pas à mécaniser leurs méthodes afin d’être moins tributaires du personnel.
18. Le 20 mai 2013 à 08:08, par K. Yamyélé En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
’’Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité’’.
LAT, c’est complètement FAUX ! ! ! ! C’est parce que ceux qui attribuent les marchés exigent trop de pots de vin que les Entreprises font des travaux au rabais ! !
Si toi tu attribues un marché de 60 million et tu exiges à l’Entreprise de te donner 10 millions, que crois-tu qu’elle va faire ? Elle te donnera les 10 millions pour ne pas être en chômage et elle fera un travail de 50 millions en lieu et place d’un travail de 60 millions. Et c’est normal car ce n’est pas à elle de compléter les 10 millions que tu as bouffé ! !
Par Kôrô Yamyélé
Le 20 mai 2013 à 18:57, par vs En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
c’est trop facile de dire que nos entreprises ne sont pas compétentes surtout quand on est pas technico.
19. Le 20 mai 2013 à 08:18, par Le laic En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Et ce n’est que maintenant que vous vous en rendez compte. A comprendre que vous ne savez rien du pays que vous prétendez diriger. Sacré LAT !
20. Le 20 mai 2013 à 08:59, par Monoeil En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Excellence, au Burkina, nous avons bel et bien de grandes Entreprises et même très performantes, capables de réaliser des beaux travaux de qualité à grande échelle et dans le délai. Le véritable problème qui mine le secteur des bâtiments et des grands travaux et tant d’autres secteurs , que vous connaissez très bien , c’est la corruption , les pots de vins que les chefs d’entreprises sont tenus de verser à nos autorités sur les avances ou les acomptes perçus sur l’exécution des marchés. Avec quoi voulez vous qu’ils terminent les travaux ou qu’ils vous fassent des travaux de qualités , si plus de 40% du marché est distribué pour entretenir et maintenir le réseau. En plus de la corruption, il y a le retard dans les décaissements pour payer les entreprises, je suis désole Excellence, le problème ne réside pas dans l’incompétence de nos entreprises, continuez à vous moquer du peuple et à rire du peuple, rira bien qui rira le dernier. Je suis déçu du système et même même très déçu, apparemment la crise de 2011 n’a pas servi de leçons, les leçons tunisiennes, égyptiennes, libyennes etc n’ont pas été bien assimilées. Je pleure , en même temps pour mon Président Comparé qui est pris au piège par un système que lui même a fait et qu’il ne contrôle plus .
21. Le 20 mai 2013 à 09:03, par machiavelus En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Non Monsieur le premier des ministres. Créer des entreprises performantes est une responsabilité qui incombent aussi au gouvernement. Le secteur est très flou et il n’y a plus de frontière entre POLITIQUE et ECONOMIE dans notre cher pays. Cela signifie que si tu ne fais pas de la politique quelque soit tes compétences et ton talent d’entrepreneur tu ne peux évoluer et ton entreprise finit par mourir de sa belle mort faute de marché. Comment s’améliorer et grandir ? Le système des marchés pose des problèmes de fond (équitabilité - transparence - financement des entreprises - etc.)
Non Monsieur le premier des ministres. Il serait souhaitable de discuter avec les vrais acteur du secteur du BTP. Ceux qui ont créé leur entreprise sans parapluie. Ils vous diront la VERITE des choses si je pars de l’hypothèse que autour de vous, l’on ne vous dit pas les choses.
22. Le 20 mai 2013 à 09:36, par Steph En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Bonjour Monsieur le Premier Ministre
Il est bien de se soucier de la viabilisation des zones comme Bassinko.
Mais savez vous que dans les quartiers périphérique de Ouaga (certain lotissement de 5 a 10 ans n’ont pas d’électricité (Exemple Nioko I) on n’a invsetit dans des villa de Type F2 ; F3 ; F4 ETC . On n’a meme plus d’espoir car la SONABEL, le dos au mur ne fait que Mentir et faire des promesses qu’elle ne tient jamais. Comment nos enfants peuvent étudier la nuit....???
Il faut que la SONABEL Communique sur ces Cas et surtout envisage un programme d’électrification de ces zones. il faudrait par la suite respecter ce programme.
23. Le 20 mai 2013 à 09:48, par cequejenpense En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Pour ce qui est de la qualite de nos entreprises BTP je pense que bcp sont des commercants sans un bon niveau en travaux publics voire aucun niveau pour certain. Ceux qui ont la chance d’etre des ingerieurs de haut niveau vendent leur service aux grosses boites qui reconnaissent leur valeur. Les entrepreneurs "commercants" ne sont pas toujours pret a payer un salaire mensuel de plus d’un million a un ingenieur. En meme temps, ils ne sont pas prets a recruter des ouvriers qualifies parce que "ca coute cher".
Les quelques ingenieurs qui creent leur entreprises sont confronte a la corruption et le cousinage dans l’octroi des marches publics.
Enfin, le probleme financier est lie a une seule partie : l’Etat. Oui, l’Etat burkinabe est un mauvaix payeur. Les entrepreneurs vous diront pas le contraire. Donc, lorsque vous executez les travaux d’un mauvaix payeur, les banques ne veulent pas prendre d’engagement trop important. L’entrepreneur, lui meme etant conscient de ce fait, n’investira pas toute sa fortune dans un marche public et attendre des annees pour recuperer son argent.
24. Le 20 mai 2013 à 10:27, par MOI En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
L’autre vrai problème est qu’au BURKINA nous n’avons pas de dirigeants qui tiennent paroles. LAT, dites nous comment ces entreprises ont été choisies et soyez honnêtes, combien de francs avez vous reçu comme ristourne ? Vous partagez les marchés entre vous et vous vous plaignez après ; ce n’est pas bon.
25. Le 20 mai 2013 à 10:31, par AB En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Selon [Le Premier ministre dit noter que « le vrai problème au Burkina, c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».]
Mais comment ses entreprises sont retenues pour l’exécution des travaux , comment se fait les passages de marchés ..? A qui la faute ? A qui appartient ses entreprises ? ??????????????? Fait appel à des entreprises compétentes et répondant aux exigences de l’appel d’offre.
26. Le 20 mai 2013 à 10:38, par Femme de caserne En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Monsieur le premier et son ministre en charge de l’habitat ! pensez également aux travaux d’aménagement de la SONATUR extension ouaga 2000 qui trainent depuis. Allez-y constater de visu car les gens attendent depuis longtemps des années et le prix du matériel ne fait qu’augmenter. A ce rythme ne soyez pas étonnés que les gens ne restent les délais prescrits.
27. Le 20 mai 2013 à 11:18 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Excellence monsieur le PM avec tout le respect que je vous dois, je voudrais vous dire que vous connaissez comme tout autre burkinabe le soit disant ’’vrai’ probleme’’. Vous (tout le gouvernement) avez contribue a cultiver pres d’un quart de siecle durant cette mediocrite, vous octroyez des marches publics (les gres a gres) par affinite sans tenir compte de la competence et de la capacite de l’entrepreneur a realiser des travaux de qualite en plus vous exigez de ces derniers des ristournes en retour, alors ne faites pas semblant. La route de Bobo financer a cout de milliards a ete realisee par une entreprise internationale dont les competences sont internationalement reconnues mais quel a ete l’etat du bitume realise par cette entreprise ? Vous le savez mieux que nous. Mieux l’avenue 56 a ouagadougou en plein centre ville, que s’est-il passe ? Vous le savez tres bien egalement. IL ya encore bien d’autres cas. Les burkinabe savent ce qui se passent, ils savent egalement que malgre votre bonne volonte vous n’etes pas a mesure de changer grand chose car c’est plus fort que vous. Mais au moins ayez le courage de dire que c’est blanc quand c’est le cas, c’est tout ce que nous attendons de vous Excellence.
28. Le 20 mai 2013 à 11:43 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
pourquoi la limite du revenu est de 160000 seulement ?
29. Le 20 mai 2013 à 11:56, par belko En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Mr le PM, vous vous exprimez très MAL sinon au hasard ! Qui examine et attribue les marchés ? Vous voulez nous faire comprendre que du Président du Faso, jusqu’à la commission d’attribution des marchés c’est des nullards ! j’en doute. quand vous faites face aux journalistes restez vous meme, ne cherchez pas à jouer au "zorro" comme l’a dit l’autre.
30. Le 20 mai 2013 à 12:14, par Badpress En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
DJ LAT, le vrai pb du BF c’est que nous n’avons pas de premier compétent depuis le départ de Kadré Ouédroago.
Le 21 mai 2013 à 19:23 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Qu’a donc fait KADRE si ce n’est que servir "loyalement" les intérêts de son maître comme les autres ? Il est aussi comptable de la mal gouvernance et de notre misère actuelle.
31. Le 20 mai 2013 à 12:31, par le bon citoyen En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le problème de la médiocrité des entrepreneurs burkinabès ont pour cause plusieurs facteurs :
1) La corruption : chaque fonctionnaire faisant partie des commissions d’attribution de marché, devient milliardaire en quelques années. A force de vouloir s’enrichir, les critères techniques sont ignorés au profit de celui qui promet le plus le gros pourboire. Sinon comment comprendre qu’on donne les marchés à des gens qui n’ont pas du personnel compétent et du matériel nécessaire ?
2) Les marchés attribués à des entreprises prêtes noms : beaucoup d’entreprises aujourd’hui appartiennent à ceux qui sont chargés de sélectionner les entrepreneurs. Ce qui annule de fait la concurrence. On s’octroie les marchés sur la base de faux documents et on se retrouve à jongler pour bâcler le travail et en tirer le maximum de bénéfice. Il ne peut pas avoir un bon suivi, ceux qui sont chargé du suivi sont en même temps les exécutants.
3) La famille et amis présidentiels : ce groupe bénéficient des pressions et de la complicité des directeurs et ministres voulant garder leur poste pour s’accapare de tous les marchés et les exécuter à leur guise. Celui qui donne, celui qui contrôle, celui qui réceptionne ont tous peur d’avoir affaire à ce groupe. Conséquence, on ferme les yeux sur tout.
4) L’incapacité des bureaux d’étude : il y a aussi l’incapacité de nos bureaux d’étude de faire une bonne étude et de nous sortir des caractéristiques claires pour la réalisation des travaux. 80% des travaux sont susceptibles de subir des modifications parce qu’il se retrouve face à des imprévus du plan.
5) La gourmandise des entrepreneurs : il y a aussi la gourmandise des entrepreneurs qui veulent se payer des voitures de luxe et épouser 3 ou 4 femmes sur les bénéfices d’un seul chantier. Conséquences, on rogne sur les matières 1ères, sur le salaire des ouvriers, on emploie moins d’ouvrier ou de moindre qualité car on ne veut pas payer correctement etc….
Si nous voulons sortir de ce cercle, il faut simplement confier les études, les commissions d’attribution et les contrôles aux étrangers et vous verrez que nous aurons du bon boulot.
Le 20 mai 2013 à 13:36 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Continuer de reflechir Mr LAT !
Le vrai problème du Burkina, c’est pas les entreprises. Le poisson pourri par la tete. Donc le vrai problème du Burkina, c’est le Premier ministre fusible.
Le vrai vrai vrai problème du Burkina , c’est la famille COMPAORE et ALLIES.
Le BURKINA FASO n’est pas un ETAT, MAIS UN CLAN. Le reste n’est que vanité
32. Le 20 mai 2013 à 13:18, par Article 37 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Cest vrai. SAKBA BTP en fait parti.
Quand on octroi des marchés a des amis on arrive a des situations comme celleci.
Le premier ministre qui ne soutient pas les entreprises du Burkina doit demisionner. Il a lui même mis sa tête a pris.
33. Le 20 mai 2013 à 13:54, par oumou En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Il faut se méfier de ce que raconte le 1er ministre et l’un des ministres de ce même 1er ministre. pour les logements sociaux par exemple les choses ne trainent pas à cause de l’Onea et de la Sonabel mais tout simplement parce qu’il des deals qui se trament pour remettre ces maisons aux nouveaux riches et à leurs amis . Il y a des bruits sur clôture de la liste des attributaires alors qu’on nous parle de tirage au sort. De toute façon on vérifiera tout ça tout ou tard.
34. Le 20 mai 2013 à 14:36, par ACTIVISTE En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Un climat des affaires verrouillé en faveur des entrepreneurs à la solde des hommes politiques. Les campagnes sont financées par des PDG de sociétés qui n’hésitent pas à appeler à voter pour tel ou tel candidat. Après les élections on ne peut s’étonner alors de voir des marchés attribués à ces mêmes « grands ». Conséquence : PLUS DE 3/5 DES MARCHÉS sont généralement NON ACHEVÉS ou exécutés sur des délais deux ou trois fois plus longs que prévus, ou encore qualitativement très insatisfaisants. Ces tristes réalités sont souvent divulguées des bouches des hommes politiques eux-mêmes (exemple : propos de l’actuel premier ministre le 22 octobre 2012). Les preuves les plus palpables de la politisation du climat des affaires au Burkina sont la création de multiples associations de soutien à des hommes politiques et à leur famille, dont les responsables des grandes entreprises (banques, sociétés de travaux publics, industries, commerce, …) sont les grands animateurs et bailleurs.
35. Le 20 mai 2013 à 14:54, par Femme de caserne En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Ma sœur Oumou ! merci de nous souffler ça déjà. On les attend cette fois-ci. Si ça se passe dans la transparence, tant mieux.Dans le cas contraire on portera le même pantalon car nos maris sont aux aguets.
Le 20 mai 2013 à 16:16 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
un autre vrai problème, le senat
un groupe de corrompus dans un groupe de corrompus
36. Le 20 mai 2013 à 15:04, par PRINCE En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Monsieur le 1er ministre ! moi je souhaiterai que pour les logements sociaux, que le tirage au sort se fasse en direct à la RTB et que des souscripteurs pris au hasard soit associés maintenant, du début jusqu’à la fin de l’opération. Merci de prendre cette suggestion en compte.
37. Le 20 mai 2013 à 15:18, par Le Guide En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Luc donc vous savez que nous n’avons pas d’entreprises compétentes et compétitives et malgré tout, vous leur donner de gros marchés ; pourquoi alors ? C’est grave ça.
38. Le 20 mai 2013 à 15:33 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas un gouvernement compétent et capable de prendre ses responsabilités face aux conflits d’intérêt et aux collusions dans les marchés publics.
39. Le 20 mai 2013 à 15:50, par KAV En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Est ce Mr le Premier Ministre s’est soucié de savoir combien les techniciens et les ouvriers percçoivent comme salaires sur ces chantiers ? Rien que sur ce volet, il comprendra un certain nombre de choses
40. Le 20 mai 2013 à 16:10, par Osro En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Cher Journaliste !
Veuillez retenir qu’on ne dit pas un cafétéria mais plutôt une cafétéria !
Merci
41. Le 20 mai 2013 à 16:56 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Quand je regarde la 1ère photo de l’immeuble en construction, je ne suis guère rassuré. Cela me fait plus penser à un chantier de tâcheron que d’une entreprise de BTP où on bricole et caracole. Je ne comprends toujours pas que ces professionnels au Burkina utilisent des perches d’eucalyptus pour étayer alors qu’ils devraient investir dans du matériel pour cela. Idem pour les coffrages qui peuvent être réutilisé. Quand je vois un chantier ici, je suis horrifié par les quantités de bois consommés dans un pays en voie de désertification. Le respect de la sécurité sur les chantiers est un véritable problème. Pas un échafaudage digne de ce nom avec filet de sécurité pour les ouvriers. Combien tombent et restent paralyser à vie s’ils ne meurent pas sur le coup ?
Si l’ONEA et la SONABEL n’ont pas encore viabilisés, il y a un sérieux problème de coordination de la part du ministère concerné. Visiblement, ce ministre se réveille tardivement. Cela me rappelle la rénovation de l’aéroport qui a duré 3 fois plus longtemps que prévu pour une enveloppe financière qui a été multiplié par 4. C’est cela aussi l’émergence dans ce pays où on bricole en permanence à tous les niveaux en commençant par la tête qui montre le mauvais exemple depuis des décennies
42. Le 20 mai 2013 à 18:12, par article 37 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Le premier ministre qui est venu mettre Guiro aux arrêts. Guiro est dehors.
Premier ministre qui est toujours sur des chantiers difficiles à boucler : premier ministre qui a octroyé des marchés à des entreprises incompétentes.
Premier ministre qui crie au voleur : premier ministre qui veux une chose et son contraire.
Premier ministre déphasé avec la volonté du peuple.
Premier ministre arrivé à la suite de mutinerie.
Premier ministre qui doit assumer les mauvaises décisions de son PF.
Premier ministre à virer pour que le PF finisse son mandat à controverse.
Partir ou rester, cette fois Blaise devra comprendre que si c’est encore lui, cette fois c’est un non, les yeux dans les yeux.
43. Le 20 mai 2013 à 18:22, par article 37 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Je suis sûr que ce PM est capable d’appelr Paret ou Guiro au gouvernement, pour défier les Burkinabès. Lui qui a fait racheter les créances de Brafaso et refuse la transparence. Combien votre gouvernement a-t-il injecter en argent public dans cette société ?
Un état entrepreneur qui investit dans des actifs toxiques, son premier ministre lui même malgré le fait qu’il n’y de vrai entrepreneur lui même a défendu BRAFASO.
je prends le premier ministre au mot. Ce premier ministre doit en tirer les conséquences.
44. Le 20 mai 2013 à 18:22, par article 37 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Depuis quand le gouvernement a respecté ses engagements ?
Corruption c’est lui qui ne fait rien.
Vie chère, c’est lui donne des monopoles.
Il y a une rumeur qui court sur la disparition de l’eau Laffi, elle semble se fonder. On veut nous faire boire une autre eau dont je ne connais pas le nom.
La promesse du présent gouvernement est de protéger les entreprises mafieuses.
45. Le 20 mai 2013 à 19:56 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Ces un probleme general en afrique.... voila pourquoi certain pays petrolier africain font recours au chinois pour les grandes infrastructure.. Va falloir creer plus d’ecole de genie civile et baisser le taux de scolarite qui es exorbitant,,
46. Le 20 mai 2013 à 20:35, par Mouss-bill En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Mais a qui la faute ?Quand vous distribuez des marchés sans appel d’offre c’est evident qui n’importe qui montera son entrepise en un jour et sans compétence reelle pour l’avoir
47. Le 20 mai 2013 à 20:36, par charlot En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Foutaises !!!!Que le PM même se déplace sur les chantiers revient aussi à dire que ses collaborateurs ne sont pas crédibles. Si chacun faisait son travail, vous verrez que les entreprises du Burkina feraient du bon travail. Mais non, chacun va se présenter et faire connaissance avec l’entrepreneur le contraignant ainsi à des magouilles !!!!
48. Le 20 mai 2013 à 21:10 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Mon cher 1er Ministre si vraiment vous avez reflechi pour cette declaration c’est très bien. Seulement si vous faite un effort pour pousser plus loin votre reflexion vous allez vous allez vous meme conclure sans vous rendre compte que le veritable probleme au burkina est unique : Ah Oui la mauvaise gouvernance. Comprenez cette logique : Entreprise incompetente renvoi à la mauvaise procedure dans l’attribution des marché qui renvoi à la corruption et si la corruption et l’enrichissement illicite restent impunis comme le cas Guiro on peut comprendre qu’il est tout a fait normale en partant de la corruption on ne peut aboutir que sur des travaux mal executés par des entreprises incompetentes. Qui est responsable ??????????? Ce qui serai etonnant et difficile à comprendre c’est le contraire : Si on suppose que les travaux s’executent normalement = procedure normale dans l’attribution = Sans corruption. Or le cas Guiro suppose le contraire. Quelle conclusion peut-on tirer alors ??????????????????????
49. Le 21 mai 2013 à 11:20 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
ici le vrai problème c’est le Premier ministre lui même.
Le 21 mai 2013 à 15:27 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Très déçu par ce PM. Moi, qui croyais qu’il ferait la différence. Mais que nani. Il n’est pas libre de ses décisions à cause de l’argent et. Mais sachez PM que seule la "vérité vous rendra libre" Jn 8,31-32.
50. Le 21 mai 2013 à 12:48, par L’indécis En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
« le vrai problème au Burkina, c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ». aveu d’impuissance ou cri de cœur du P.M ? ça donne matière à réfléchir et ça explique beaucoup de choses. Si nous n’avons pas d’entreprises performantes et nous continuons de les confier les marchés, alors on ne peut que s’attendre à ce désordre et des marchés mal faits, livrés toujours en retard,etc.
51. Le 21 mai 2013 à 13:20, par zopa En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Je ne suis pas d’accord avec le PM.
Le vrai problème au Burkina, c’est que les entreprises cassent les prix pour avoir du boulot. (sauf bien sûr celles qui bénéficient de gros marchés de gré à gré ; ce qui est d’ailleurs contraire aux textes en vigueur). Elle se trouvent par la suite incapables d’embaucher du personnel qualifié. On travaille donc en famille (neveu, cousin, frère) au détriment de la qualité technique des travaux. Bien sûr, le délai c’est le dernier de leurs soucis ; les pénalités de retard ne sont jamais appliquées au Burkina ; qui est fou ?
L’état est en partie responsable à cause des multiples retards de paiement.
52. Le 21 mai 2013 à 16:12, par Faso de nous tous En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
« Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ». Foutaise !!!
Il ya de vraies entreprises performantes, capables de réaliser même des gratte-ciel au Burkina ici. Des entreprises et des techniciens capables même de faire de nous un pays côtier. Le tout est dans la volonté politique. Vous avez tellement mis des entreprises à genou au Burkina parce que vous ne les payez jamais. A dessein, je suis sûr. Juste pour pouvoir importer des entreprises avec lesquelles vous partagez le butin de "vos appels d’offre". Le Burkina est un monstre que mange ses propres enfants.
53. Le 21 mai 2013 à 17:10 En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
ha ban oui biensur. Non mais allo quoi ?? C’est normal si vous donnez les marchés à des incompétants c’est normal que rien n’avance... J’ai vraiment envie de rentrer vivre au pays par ce qu’on n’est jamais mieu que chez soi mais je redoute aussi ce moment à cause de la façon dont les choses fonctionnent. Comme je n’ai ni bras ni pied long je crois que je vais rester bosser encore et économiser. Quand j’aurai le derrière bien soudé je vais rentrer aumoins avec les sous je pourrai investir par ce qu’au faso y a 3 cas : 1. soit ta les relations (et ca va de soi ta largent) tu es sauvé !2. soit tu as l’argent et tu es sauvé ! 3. soit tu n’as rien et tu es foutu !!!!
Le 21 mai 2013 à 19:36, par beogo néré En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
Bonsoir Mr le Premier Ministre. Avec tout le respect que je vous doit, je crois bien que certaines entreprises sont compétentes au BF. Le problème dont vous évoquiez résident au niveau des attributions des marchés à des entreprises soient disantes moins chers, mieux disante, etc. Croyez vous que vous pouviez construire des entreprises compétitives capables d’absorber le chômage si l’entreprise elle même n’arrive pas à s’en sortir de ces dettes après exécutions des marchés. Je ne crois pas. Aviez vous posé la question pourquoi les entreprises chargées de réaliser les logements sociaux peinent à finaliser les travaux. C’est tout simplement parce que les prix attribués ne peuvent pas permettre aux entreprises de finaliser les travaux et certains entrepreneurs sont obligés d’attendre soit des paiements d’autres chantiers pour injectés sur ces chantiers ou vendre du matériel pour achever les travaux. Quels banquiers qui continuera à financer des travaux à pertes ? Monsieur le premier Ministre, demander aux divisions fiscales, aux banques l’état financier de toutes les entreprises ayant intervenues dans les logements sociaux et vous vous en rendiez compte de la réalité. Pour construire des entreprises compétitives, je crois qu’il faut revoir le système d’attribution de vos marchés en bannissant la moins disance, le mieux disant et tous les termes tendant à cela. J’avoue que le meilleur système d’attribution que nous avons eu dans ce pays c’était celui de 1991où les entreprises subissaient des notations et le système de double enveloppe d’où une meilleure transparence. Seules les entreprises ayant obtenue le minimum de points demandés se voyaient leurs enveloppes financières ouvertes en publique. En ce moment, une entreprise peut être moins disante et n’est pas être attributaire de ce marché. Monsieur le premier, dans les autres pays l’attribution des marchés relèves de qui ? des financiers ou des techniciens ? Chez nous au Burkina ce sont les Financiers qui gèrent ce volet alors qu’ailleurs c’est les techniciens compétents qui font des attributions des marchés leurs affaires. Pendant les réceptions des travaux qui est le Président de la commission de réception ? Encore un financier. Monsieur le Premier Ministre, je vous conseille de revoir l’ensemble de vos textes dans ce sens de pour pouvoir construire des entreprises compétitives capables d’absorber le chômage des jeunes en leur offrant un emploi pérrein, paient régulièrement leurs impôts et nous offrent des travaux de qualités.
54. Le 22 septembre 2013 à 17:16, par Rimpa En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
je pense plutôt que le problème du Burkina est que ses dirigeants ne savent pas qui mettre à la place qu’il faut et qui responsabiliser de manière objective. qu’ils arrêtent de nous embrouiller avec leur gros français. Au lieu de continuer à octroyer les marchés à ces "entreprises sans performances, incapables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité" mettez les jeunes à l’épreuve. De même qu’est-ce qui est fait pour remédier à cela ? Et pourquoi ce sont toujours les mêmes qu’on voit sur le terrain tout en sachant qu’ils ne réalisent pas des travaux de qualité ? C’est facile quand il s’agit de culpabiliser et de déprécier les autres !!!! Et vous même ?
55. Le 22 septembre 2013 à 17:22, par Rimpa En réponse à : Luc Adolphe Tiao : « Le vrai problème au Burkina c’est que nous n’avons pas de vraies entreprises performantes, capables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité ».
je pense plutôt que le problème du Burkina est que ses dirigeants ne savent pas qui mettre à la place qu’il faut et qui responsabiliser de manière objective. qu’ils arrêtent de nous embrouiller avec leur gros français. Au lieu de continuer à octroyer les marchés à ces "entreprises sans performances, incapables de réaliser des travaux de grande échelle et de grande qualité" mettez les jeunes à l’épreuve. De même qu’est-ce qui est fait pour remédier à cela ? Et pourquoi ce sont toujours les mêmes qu’on voit sur le terrain tout en sachant qu’ils ne réalisent pas des travaux de qualité ? C’est facile quand il s’agit de culpabiliser et de déprécier les autres !!!! Et vous même ?