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Autorités coutumières, décentralisation et politique : Le point de vue du Larlé Naba Tigré

Publié le vendredi 28 avril 2006 à 07h50min

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Larlé Naaba Tigré

A l’issue du meeting CDP organisé le 20 avril dernier au palais du Larlé Naba, nous avons approché le dignitaire pour recueillir son point de vue sur le rôle de la chefferie coutumière dans le processus de décentralisation, la politique et surtout dans la communalisation intégrale.

« Vous me posez là une question capitale. Vous savez que les chefs coutumiers dans le dispositif constitutionnel sont des citoyens comme tous les autres. Donc, ils n’ont pas de place particulière en tant que tel. Ce sont des citoyens qui apprécient le processus de communalisation intégrale comme tous les autres citoyens. Ils doivent aussi participer au processus dans les villes comme dans les départements afin d’assurer un développement à la base. Comme vous le savez, on ne peut aller au développement durable tant que la décentralisation, la gestion locale et la participation des citoyens à la base ne seront pas une réalité.

En tant que citoyen, j’apprécie l’engagement, le courage des autorités burkinabè d’aller à cette communalisation intégrale.

Quant au débat sur la chefferie traditionnelle et la politique, je dirais qu’il n’est pas loisible pour moi de donner mon opinion étant donné que je suis ministre du Moro-Naba, c’est la hiérarchie qui peut donner un point de vue. Vous savez au Burkina, la chefferie est bien organisée. Il y a les rois, le chef supérieur Bobo, l’Emir du Liptako, le Moro-Naba, les rois de Fada, du Yatenga, le Tenkodogo, le Boussouma plus les deux dont j’ai fait cas qui sont membres du Conseil supérieur de la chefferie traditionnelle et coutumière. Quand eux, vont donner leur lecture de la question, c’est en ce moment que nous aurons un mot à dire.

Nous, nous ne sommes que leur porte-parole.
C’est dire que pour le moment, je ne peux pas donner mon point de vue personnel sur la question ».

Propos recueillis par Idrissa BIRBA

L’Opinion

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