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Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

Publié le lundi 12 février 2024 à 23h06min

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Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

Une dizaine de jours après la « décision souveraine » des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), Burkina, Mali et Niger, de se retirer de la CEDEAO, le gouvernement burkinabè, avec à sa tête le Premier ministre, a rencontré, ce lundi 12 février 2024 à Ouagadougou, les acteurs du secteur privé pour échanger autour du sujet.

Selon le ministre de tutelle, le ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Poda, une telle décision de retrait de la CEDEAO est assortie d’implications ; d’où l’intérêt de cette rencontre qui vise donc à faire en sorte qu’ensemble, l’on puisse faire face à la situation. « Oui, le Burkina Faso a décidé de prendre en main son destin, en toute responsabilité, du fait que la CEDEAO s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et s’est transformée en instrument de menace contre les pays qui l’ont fondée », a justifié le ministre Poda, pour qui, l’idée du retrait a été bien nourrie par la volonté de défense des intérêts du peuple et le secteur privé n’est pas en reste dans ce nouvel élan voulu par le gouvernement.

Vue de présidents d’institution et de ministres à la rencontre.

« Ce retrait nous offre d’immenses possibilités de mener des négociations et de signer des accords commerciaux avec des partenaires de choix, sans que le Burkina Faso ne soit obligé de s’aligner sur la position de la CEDEAO. Ainsi, le pays aura l’avantage de renégocier des accords multilatéraux et bilatéraux en phase avec les aspirations profondes du peuple burkinabè en termes de souveraineté chèrement reconquise. En outre, cette décision de retrait va induire l’élargissement de taxes à l’importation aux produits originaires des pays de la CEDEAO avec lesquels, il n’y aurait pas d’accords spécifiques. Toute chose qui améliorerait substantiellement l’assiette fiscale. (…). Ce retrait va davantage dynamiser les échanges intra-communautaires par la création de commerces intégrés. Ces échanges seront amplifiés par le fait que ces pays sont des partenaires naturels. Enfin, il est à relever que le Burkina Faso bénéficie toujours d’une position géographique centrale unique au cœur de l’Afrique de l’Ouest, en offrant plusieurs avantages stratégiques sur le plan commercial. Aussi, en tant que pays membre de l’UEMOA, il continue de bénéficier des avantages d’accès au marché commun de cet espace », a présenté le ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Poda.
Selon le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla, l’essentiel du commerce du Burkina se fait dans la zone extra-africaine et avec les pays de l’UEMOA. « L’obstacle est matière à action, nous sommes sur cette dynamique », a-t-il paraphrasé, pour dire que cette situation est une aubaine pour le secteur privé également.

Le ministre Serge Poda (micro) avec à sa droite, Mahamadi Savadogo et à sa gauche, le président du patronat burkinabè, Idrissa Nassa.

« La période pendant laquelle il y a eu le plus de mouvements des populations, plus de libre circulation, c’est avant la création de la CEDEAO. La plupart des Burkinabè qui sont établis au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Mali y sont allés avant la création de la CEDEAO. Je rappelle que depuis le 9 mars 1960, avant donc la création de la CEDEAO, il existe entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, une convention relative aux conditions d’engagement et d’emploi des travailleurs burkinabè en Côte d’Ivoire. De même existe-t-il des conventions bilatérales avec d’autres pays dans plusieurs domaines. Le retrait de la CEDEAO va donc nous permettre de nous réorganiser en fonction de nos intérêts et de signer des accords bilatéraux avec ceux que nous voulons, dans divers domaines en fonction des intérêts réciproques. Et ce, de manière indépendante, et sans l’immixtion de quelle que puissance que ce soit. Rien n’empêche donc, de renouveler ou d’adapter en cas de besoin, nos relations avec chaque Etat membre de ce qui reste de la CEDEAO. Mais plus jamais, personne ne pourra encore instrumentaliser une institution, nous imposer ou nous faire subir quoi que ce soit. Notre retrait de la CEDEAO n’est orienté contre personne, contre aucune institution, contre aucun Etat. Il vise à assumer notre souveraineté et à assurer la sécurité et la prospérité des populations de notre espace. Toutefois, nous saurons répondre aux provocations, d’où qu’elles viennent. La patrie ou la mort, nous vaincrons ! », a expliqué le Premier ministre, Dr Kyelem de Tambèla, rassurant en outre ses interlocuteurs que le gouvernement travaillera toujours en étroite collaboration avec le secteur privé, moteur de l’économie et source d’emplois.

Le Premier ministre a exhorté à suivre la dynamique

Des explications qui ont, visiblement, comblé les questionnements des acteurs du privé. « D’ores et déjà, je voudrais annoncer notre adhésion totale aux idéaux de la souveraineté économique et du développement endogène. Sans réserve, et sans calcul aucun, nous avons soutenu toutes les initiatives lancées pour la consolidation de la résilience économique dans ce contexte de crise multidimensionnelle imposée à notre pays par les forces obscurantistes. Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque », a porté le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo.

Mahamadi Savadogo a profité de la tribune pour saluer l’engagement des forces combattantes dans la reconquête du territoire national.

« Cependant, notre ardent désir commun de saisir ce tournant décisif de l’histoire pour bâtir ensemble de nouvelles perspectives pour notre pays, nous incite à soumettre à votre haute attention, quelques propositions. Il s’agit de mettre en place une stratégie nationale de promotion des investissements privés nationaux dans des secteurs stratégiques ; associer intimément le secteur privé national dans la reconfiguration de notre cadre de coopération avec les pays membres de l’AES. Nous proposons également que les branches d’activités économiques qui pourraient enregistrer des effets indésirables de cette décision bénéficient d’un plan de résilience et de redéfinition de leur modèle économique. Nous n’oublions pas aussi les petits commerçants transfrontaliers et surtout les femmes qui tirent l’essentiel de leurs revenus de commerces avec les pays voisins », a plaidé M. Savadogo.

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 février à 17:19, par Lexys En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    On est en train de trop se mentir dans ce pays là. Il faut être honnête et se dire la vérité. Toutes les conventions que nous ambitionnons de signer de façon bilatérale avec les autres pays de la CEDEAO ne seront possibles que si elles sont compatibles avec les règles de la CEDEAO, lesquelles règles s’imposent à ces pays. Autrement dit, aucune des conventions que nous allons signer ne pourrait être plus bénéfique que ce que nous avions avant avec ces pays. Ensuite, il faut parier que la CEDEAO ne s’inscrive pas dans une logique de représailles pour ne pas faciliter les négociations à venir, vu notre attitude bélliqueuse avec la CEDEAO elle-même d’abord mais aussi avec les autres pays voisins ensuite. Wait and see

    • Le 13 février à 10:23, par Patriota En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

      Quant je vous lis cher Internaute, je me convaincs de confirmer que l’Africian est le plus grand pessimiste au monde. Il ne croit jamais qu’il a du potentiel en lui et que sans l’autre il peut aussi s’en sortir. Les même qui ont prédit le chaos quant il a été demandé à l’armée française de se retirer du Burkina ce sont les même qui prédisent aujourd’hui que rien n’ira après cette sortie de la CEDEAO. Ce sont les même qui critiqueront aussi quant l’AES sortira du FCFA.
      Pourtant il faut tout prendre en opportunités. Il suffit juste des réformes et un accompagnement de l’Etat pour favoriser l’investissement de ces hommes d’affaires dans leur propre pays. Cela va réduire considérablement nos importations. Pour y arriver il faut bien sûre travailler dur et c’est le prix a payer pour sa souveraineté.

  • Le 12 février à 17:20, par Article 37 En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    En attendant, est-ce le rapport d’audit de la chambre de commerce est disponible.
    A cette rencontre aucune voix dissonante, seul le patronat a émis des inquiétudes en demandant de reassure le monde des affaires que le Burkina demure dans l’UEMOA.

    Personne n’a critiqué la démarche. Il fallait concerter le monde des affaires avant de plonger dans la recherche de solution après la sortie de le CEDEAO.

    Là où il faut craindre, c’est la prise de décision par un régime jugé de transmission qui engage tous les burkinabè sans aucun recours référendaire.

    Wait and see.

  • Le 12 février à 17:33, par Loglog En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Ha haaa... Ces hommes d’affaires ont vu passer du monde politique et militaire devant eux. Ils savent que cette aventure est périlleuse et la plupart à pris des mesures depuis sous Damiba. Ils ont investi en RCI où eu TOGO. Ils sont bien sages et malins. Ils savent le prix payer pour accéder à ce niveau. Loin de la facilité que donne le Kalach sous nos tropiques. Ils vont dire oui oui.. mais personne ne croit en cette bêtise. Quel homme d’affaire applaudirai que l’on lui complique la circulation de ses biens et de ses fiances, qu’on lui réduise son espace commercial et etc ? Il faut être con pour penser en 2023 que pour une poignée d’ivresse de pseudo souveraineté hérité d’une colonisation (aucun burkinabè ni Voltaïque n’a participer à la tracée de nos frontières), on sacrifie autant d’avantages économiques construit par nos devancier dans le temps avec tant d’effort. C’est simplement terrible qu’ont ait des hommes d’une vue si étroite qui décident contre le pays.

  • Le 12 février à 17:49, par JP En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Visiblement, les acteurs du secteur privé ont un sourire jaune ! Ils savent qu’à court terme, les affaires vont en pâtir. Qui va venir investir ou nouer des partenariats avec autant d’incertitudes ? Bref, des phrases de politesse de circonstances à l’endroit de l’exécutif alors qu’ils pensent tous que la situation sera très compliquée sur le plan de leur business. Que dire du Mali qui arrive à peine à fournir 4 heures par jour d’électricité pour faire tourner leur économie ? Prions seulement pour que le Burkina ne tombe dans une telle situation critique ! Personne ne va broncher pour dire qu’il n’est pas d’accord au risque d’être enlevé manu militari sans respect des droits de l’homme ! c’est à peine s’ils ont osés faire quelques propositions !

  • Le 12 février à 18:06, par HUG En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Les.mêmes depuis blaise compaoré..... N embarquez pas les gens dans votre aventure risquée.Ce sont les.mêmes.qui.denigrent la.cedeao et adulent l uemoa.Je pose la.question à ces gens.Qui a.sanctionnê financièrement le.mali et le.niger ?/Quand la peopagande tu nous tiens. Partez en juillet 2024 et le nouveau ppuvpir vizndra balayer votre idée de sortie de la cedeao.De grace ne parlez pas au nom.du peuple.car je ne reconnais pas dans cette aventure des. Putschistes.

  • Le 12 février à 18:23, par HUG En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Les.mêmes depuis blaise compaoré..... N embarquez pas les gens dans votre aventure risquée.Ce sont les.mêmes.qui.denigrent la.cedeao et adulent l uemoa.Je pose la.question à ces gens.Qui a.sanctionnê financièrement le.mali et le.niger ?/Quand la peopagande tu nous tiens. Partez en juillet 2024 et le nouveau ppuvpir vizndra balayer votre idée de sortie de la cedeao.De grace ne parlez pas au nom.du peuple.car je ne reconnais pas dans cette aventure des. Putschistes.

  • Le 12 février à 18:34, par Aol En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Chacun parle pour ne pas qu’on regarder dans ces affaires louches. C’est ça qui va nous chauffer tous dans ce pays .

  • Le 12 février à 22:07, par Sacksida En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    De toute facon, nous reiterons que le regime actuel de Transition venu pour lutter efficacement contre le Terrorisme et le Grand Banditisme desastreux n’a aucune Legitimite, ni Democratique, ni Politique conforme aux Aspirations Profondes des Masses Populaires Burkinabe. Si ce n’est la Defense de leurs Interets Personnels egoistes et Egocentrique dans des Crises Multiformes Graves et dont la Solution Pertinente pouvait se Negocier et Discuter avec la CEDEAO dont le Burkina Faso est membres createur de cette Organisation Regionale Africaine. Si le Peuple Burkinabe est oblige d’accepter depuis janvier 2022, ce regime Inconsequent et Incompetent violant les principes de Transparence, de Democratie et de tous les Valeurs Positives de l’integrite et de bon sens de Notre Constitution qui est retablie, c’est bien sur a cause du Terrorisme et du Grand Banditisme Desastreux. Comme dit l’adage : Chaque Peuple merite les Dirigeants et les Consequences y afferentes. Comme dit la CEDEAO les raisons Falacieuses Avancees ne sont que des poudres aux yeux des Citoyens Burkinabe ou des Populations. Dans un Monde Globalise et Interdependant, comment peut on avec des legeretes prendre une telle decision harsardeuses dans une question donnee strategique ? Sans aucun Bilan de la gouvernance Desastreuses de cette Transition actuelle par rapport a la Charte de Transition et se permettre des sauts improvises pour sortir d’une Organisation que vous n’avez nullement creer ; et vous revez debout que des Pays Ouest Africains de la Cotiere vous rejoignent dans la Fameuse AES ? Vous etes dans le deni des realites concretes de la sous regions. Mais Ibrahim Traore et son regime MPSR 2 et ses Larbins manipules doivent savoir que en juillet prochain, vous n’avez plus aucun motif d’etre a la tete de l’Etat Burkinabe sans une evaluation des 22 mois de Gouvernance actuelle par des Assises Nationales Patriotiques et tirer les Consequences et projections sur toutes les questions Nationales. En tout etat de cause, meme dans une famille, l’absolutisme n’a jamais developper des idees Positives et Societales, n’en Parlons pas des Affaires Publiques de l’Etat. Le Dictature Neocoloniale de Droite ou de Gauche, conduit toujours a la desagregation Politique, Sociale et Economiques reccurents. Salut

  • Le 12 février à 22:17, par Renault HÉLIE En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Quelle hypocrisie !
    Mais c’est normal, c’est leur job d’éviter la foudre des puissants sur leur précieux capital.
    Pendant qu’ils font des courbettes, des salamalecs, des prosternations et d’élégantes révérences aux puissants du moment, les comptes en banque à Abidjan, Lomé ou Lagos sont pleins à craquer, en CFA, en devises fortes ou même en or.
    Bien entendu, une bonne partie du matériel est immatriculé sous drapeau étranger, ou bien à l’abri, quitte à utiliser des locations fictives.
    Tiens, qui se rappelle encore des dizaines de camions de Kanazoé qui avaient filé sous Sankara au Ghana, au Togo, etc. ? Les camions burkinabè grouillaient dans les états côtiers comme des souris sur du mil renversé...

  • Le 12 février à 22:39, par ZEUS En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Ministre Poda :
    "En outre, cette décision de retrait va induire l’élargissement de taxes à l’importation aux produits originaires des pays de la CEDEAO avec lesquels, il n’y aurait pas d’accords spécifiques. Toute chose qui améliorerait substantiellement l’assiette fiscale. (…)"
    Premier Ministre :
    "Selon le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla, l’essentiel du commerce du Burkina se fait dans la zone extra-africaine et avec les pays de l’UEMOA."
    Les deux ne vont clairement pas dans le même sens !
    En plus de ce que l’intervenant LogLog a dit plus haut, il faut croire que n’est pas milliardaire ou homme d’affaire qui veut !
    Même si certains d’entre eux se nourrissent de corruption comme on pense, il faut croire qu’ils sont futés, qu’ils sont milliardaires !
    Ils en ont vu des vertes et des pas mures passer déjà...il faut juste se mettre à l’abri un moment et attendre !
    Les Wagnans Wagyignans ne se gêneraient pas de se faire un milliardaire...ça serait même du niveau de l’extase pour eux...ils sont prêts à s’offrir n’importe lequel en plus. Alors, il faut donc savoir rester coi pour le moment ! Appollinaire Compaore doit bien être content d’avoir involontairement refilé une patate chaude a son cadet Nassa.
    Ce qui m’étonne encore plus, c’est qu’on puisse parler de créer ouvertement sa monnaie surtout à Ouaga et à Niamey : vous remarquerez que le Mali a vite fait d’annoncer qu’elle ne quitterait pas l’UEMOA, lui qui est le seul à avoir une expérience pratique de la gestion d’une monnaie nationale !
    De même qu’on n’annonce pas une dévaluation sur les toits, il est aussi hasardeux d’annoncer son départ d’un système monétaire stable (peut-être pas bénéfique et tout ce qu’on veut, mais stable).
    A trop mettre en relief se forces, on finit par se croire invincible ou à se mentir parfois par induction : les pays de l’AES auraient donc tout le loisir de prendre l’initiation mais pas les autres ? J’ose espérer que tous les scenarii sont sur la table aujourd’hui ? Et si finalement le reste de l’UEMOA annonçait sa sortie de l’UEMOA et de la zone CFA telle qu’on la connait ? Quand on veut s’offrir un kedjenou d’éléphant, la sagesse veut d’abord de reconnaitre la dureté de sa peau et de s’y préparer !

  • Le 13 février à 00:59, par Bon En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Je suis sidéré ! Ainsi tous ceux qui se sont exprimés auparavant sont des intellectuels ! C’est à dire des gens qui sont censés réfléchir avant d’écrire des bêtises ! Comment pouvez-vous penser que les choses sont soit noires soit blanches ? En réalité dans la CDEAO, les pays de l’AES servent essentiellement de débouchés aux industries installées sur la côte. Ce sont ces pays qui attirent les plus gros investissements et nos pays leurs servent de débouchés. Personne ne croit que la sortie sera facile, mais les ÉTATS ne sont pas mesquins comme vous, ils ont des intérêts à défendre. Chacun peut soit coopérer, soit organiser des représailles. Supposons que les autres pays refusent de signer des accords, il suffit simplement de refuser le survol de l’AES pour que le transport aérien dans l’Afrique entière connaisse une crise. Demandez au bouffon de Cotonou dont le port est pratiquement à l’arrêt. La coopération entre éventuellement la CEDEAO et l’AES n’est pas un CHOIX, c’est un IMPÉRATIF économique et social. Dans les années 80 des économistes comme SAMIR AMIN, ADEDEDJI ADEBAYO ou des savants comme CHEIKH ANTA DIOP prédisaient que l’intégration par les MARCHÉS comme pratiquer par la CDEAO freine le développement, alors que l’intégration par la PRODUCTION aurait permis une INDUSTRIALISATION rapide de nos pays. Malheureusement la chute du mur de Berlin a imposé le modèle de la CEE. Aujourd’hui l’Europe s’est fortement des industrialisée par rapport à la fin du 20eme siècle. Dans tous les cas la CDEAO a besoin de mutations et la crise actuelle ouvrira les yeux à tous. C’est vrai que les plus riches et les élites en Afrique n’ont jamais parié sur le développement du continent, mais dans la crise systémique que les BRICS tentent de créer actuellement, il y’a des choix et des actions qui peuvent s’avérer très bénéfiques pour ceux qui anticipent correctement et nous avons intérêt à ne pas nous satisfaire de notre misère actuelle. Franchement nous n’avons rien à PERDRE comme cinquième roue 🛞 du carrosse CDEAO.

  • Le 13 février à 05:28, par Article 37 En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Alors que nous nous attendions à une transition pour juguler la crise sécuritaire, nous somme finalement tombé sur un agenda caché. Fédération Mali Burkina Niger se découvrent solidaire après les indépendances pour fédérer leurs efforts dans le cadre de régimes de transitions.
    Nous retiendrons que, force de ne pas vouloir limiter les transitions, les hommes en armes ont définitvement tourné le dos vers le système démocratique. Si la démocratie n’est pas la meilleure forme de gouvernance, est-ce les régimes militaires sont la solution.
    Voici la nomenclature du désordre qui va s’installer :

    1. Il n’aura pas d’élection dans l’AES

    2. Les pays de l’AES vont quitter l’UEMOA et le franc CFA

    3. Les pays de l’AES vont quitter la BCEAO, la BRVM, l’OHADA,

    4. Les pays vont maintenir les militaires au pouvoir avec des constitutions en révision permanente

    5. Les pays de l’espace CEDEAO et UEMO appliqueront leur règlementation les plus sévères, les impôts et taxes intérieurs deviendront le refuge

    6. Les pays de la CEDEAO ne permettront plus une libre circulation
    des personnes et des biens dans leur espace

    7. Les grandes entreprises (champions nationaux) risquent de se relocaliser vers des pays à fort potentiel économique

    8. La crise diplomatique avec le bloc occidental va s’intensifier

    9. Le musèlement de la presse et des intellectuels va être constante

    10. Les ressources des états iront dans les armes et la défense jusqu’à ce que les autres secteurs en patissent

    11. Les populations finiront par demander des comptes.

    12. Il n’y aura personne pour contredire les militaires, jusqu’à ce que le système atteigne ses limites du tout militaire.

    13. Que deviendra le dialogue social ? Les syndicats finiront par s’exprimer.

    Un jour, Salif DIALLO avait interpelé les députés en leur disant de prendre de bonnes décisions pour que leur fuite ne soit pire que celle de Blaise COMPAORE. A bon entendeur, salut.

    • Le 13 février à 15:36, par Kladjou En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

      Mon cher ami
      Evitez de racontez des inepties sur des sujets que vous ne connaissez pas.
      Vous disques qu’ils n’y aura pas d’élection ; ce sont des incantations qui relèvent de votre propre imaginaire. Ce qui est claire c’est pas d’élection sans sécurité, c’est une évidence et du bons sens.
      Ensuite vous vous mettez à égrainer un chapelet d’inepties juste dans pour faire peur. Ce que vous semblez ignorer (peut être à dessein) c’est que lorsque la ZLECAF entrera en vigueur (bientôt) la CEDEAO n’aura plus de valeur ajoutée.
      De plus, vous dites : "Les pays de l’espace CEDEAO et UEMO appliqueront leur règlementation les plus sévères, les impôts et taxes intérieurs deviendront le refuge". Cela montre votre niveau d’ignorance des rapport entre les Etats. Personnes n’investit dans un port sans chercher le retour sur investissement. De plus les économies entre Etats sont inter-dependantes.
      Pour votre gouverne, les nigériens se sont détournés du port de Cotonou qui a appliqué les sanctions de la CEDEAO qui est aujourd’hui quasi fermé et le Togo leur a ouvert son port et baisser les frais portuaires pour leur permettre de compenser la distance Lomé -Niamey par rapport Cotonou-Niamey.
      Vous savez la jeunesse burkinabè a dépassé ce comportement de Nègre de maison et est prête à assumer les conséquences des décisions courageuses prises pour un nouveau départ. Quand on ne peut changer de l’intérieur un système on sors hors du système. Nous donnons rendez-vous à tous ces prophètes de l’apocalypses qui trompètent à longueur de journée le malheur et les conséquences de la sortie des pays de l’AES de de la CEDEAO. Qui vivra verra !

  • Le 13 février à 07:50, par Sacksida En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Internaute 9 Renault Helie il faut surtout savoir que pendant la Revolution Democratique d’Aout avec Thomas Sankara, l’essentiel des Marches Publics de construction des voies etaient attribues a l’entreprise Oumarou Kanazoue du fait des choix consequents de la Preference Nationale et donc l’entreprise Kanazoue a prospere grace a la Revolution et d’ailleurs il ne manquait pas de le dire publiquement et la Rigueur dans l’execution des travaux titanesques, sinon les Tribunaux Populaires de la Revolution etait la pour traiter des mauvaises pratiques. Que Kanazoue soit au Ghana de Jerry Rawlings est tout a fait normal car le Burkina Faso Revolutionaire et le Ghana Revolutionaire : Same is Fighting" car s’etait le mot d’ordre a tous les niveaux et donc il faut faire des nuances pour ne pas raconter toujours des choses peremptoires et inexactes. En tout etat de cause, l’espace UEMOA et la CEDEAO sont tres Importants pour nos Operateurs Economiques Burkinabe et Guest Africains ; et cela doit amener la Transition Actuelle a etre Pragmatique et discuter avec nos organisations sous Regionale Africaine et au dela car seulement l’Unite reellement des Peuples Africains Concernes serait la voie Incontournable pour le decollage reel de nos Pays. Salut

  • Le 13 février à 08:00, par J.E. Sonde En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Cette décision de retrait va induire l’élargissement de taxes à l’importation aux produits originaires des pays de la CEDEAO avec lesquels, il n’y aurait pas d’accords spécifiques. Toute chose qui améliorerait substantiellement l’assiette fiscale.
    >> Quel sera alors l’impact pour le consommateur burkinabè ?

    Le Burkina Faso bénéficie toujours d’une position géographique centrale unique au cœur de l’Afrique de l’Ouest.
    >> Effectivement, tellement enclavé qu’il dépends largement des pays côtiers voisins membres de la CEDEAO pour ses activités d’import - export. Le pays sera-t-il vraiment gagnant s’il doit renégocier tous ses accords de commerce avec les pays voisins ? Rien n’est moins certain !

    Lorsqu’on peut être enlevé à tout moment pour aller faire un petit tour sur le front, il vaut en effet mieux tourner la langue 7 fois dans sa bouche avant de parler. Les entrepreneurs privés pensent-ils vraiment ce qui a été dit lors de cette conférence ?

  • Le 13 février à 08:54, par Alpha2025 En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    En pratique, les hommes d’affaires ne peuvent pas dire autre chose. La décision est politique. Elle est déjà prise et elle est irréversible. Ils prennent tout de même le soin de dire aux autorités de les associer pour les négociations post-sortie. Il est clair que s’ils avaient été consultés avant, ils n’auraient pas avalisé cette sortie de la CEDEAO. À nos autorités de comprendre et d’accepter qu’on ne conduit pas un pays comme un régiment d’infanterie.

  • Le 13 février à 09:05, par Rico En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Ministre Poda :
    "En outre, cette décision de retrait va induire l’élargissement de taxes à l’importation aux produits originaires des pays de la CEDEAO avec lesquels, il n’y aurait pas d’accords spécifiques. Toute chose qui améliorerait substantiellement l’assiette fiscale. (…)"
    Moi : Monsieur le ministre, ces taxes dont vous parlez, qui les supporte ? C’est bien le consommateur final que nous sommes, n’est ce pas ?

    Malgré les problèmes qu’on pourra reprocher à la CEDEAO, reconnaissons que quelque chose est aussi fait. Elle est par essence une organisation de promotion économique et de libre circulation de biens.
    Pour finir, une décision est prise, assumons nous et rien d’autre à dire !

  • Le 13 février à 11:00, par LUI En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    En tout cas ;on sent de la gène dans les propos des opérateurs economiques.On attend de voir la suite.Ce qui est regrettable c’est la posture défaitiste de l’ AES.Le panafricanisme voudrait qu’il se battent pour faire changer les choses en interne UEMOA,CEDEOA, UA ou même à l’ONU.Si la source de division ou d’émiettement de nos organisations sous régionales doit doit être portée par des révolutionnaires dites nous que nous avons du chemin à faire.

  • Le 13 février à 12:14, par Passakziri En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Secteur privé du Burkina , tu produits quoi exactement ? Si ta participation se limite à aller à Dubai ou Shangai acheter des marchandises pour emmener au Burkina, alors tu es peut-être riche mais tu es moins utile que mon oncle Gambila qui produit du mil au village. Si ton rôle se limite à spéculer avec des crédits auxtaux d’intérêtes faramineux aux dépens des pauvres travailleurs , là aussi , ton utilité c’est quoi ? Tu entasses les dix francs dix francs des pauvres e e rejouis d’être milliardaire, mais tu n’es pas utile au pays parce que tes pratiques éttouffent l’entrepreunariat.
    La meilleur participation du secteur privé burkinabè essentiellement composé de commercants importateurs et beaucoup de délinquants fiscaux, c’est de lutter contre ceux d’entre eux qui sont des barrons de la drogue et d’autres trafics illicites ( armes, explosifs, médicaments prohibés etc :) Cerains se gonflent parce qu’ils ont l’argent , mais si on foullait leurs dépôts et magasins, ils risquent de fuir le pays en plein midi d’un vendredi.

    Passakziri

  • Le 13 février à 12:15, par Miyieba Joseph LOMPO En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Thomas Sankara disait qu’il suffit juste qu’il interdise les mèches pour être renversé par la population. Quand je lis certaines personnes dans ce forum je me rends compte que notre mal est vraiment très profond. La majorité de l’élite qui aurait pu penser et trouver des solutions pour faire sortir nos pays de ces misères économiques et morales ont été endoctrinées décervelée installée et enracinée dans un confort démoniaque. Ils ne sont même pas conscient que toutes ces organisations nous ont piégé surtout nous les pays enclavés. Ces organisations ont été créées par des leaders honnêtes et avec des visions nobles. Elles comportent beaucoup de failles et nos ennemis ont bien utilisées ces failles. Aujourd’hui il suffit qu’une multinationale europeenne, chinoise,russe etc. s’installent dans un pays sur les cotes qui a tous les avantages pour son activité et elle peut envahir et nourrir toute la région. Mais a qui profite ce système ? Pire, même dans ce pays sur les cotes, elle ne fait que 20% du processus de fabrication mais peut bénéficier de tous les avantages de la libre circulation. Les autres pays ne font que consommer et nous ne sommes qu’au debut de cette arnaque. Les pays de l’AES jouent leur survie. Les victimes sont nos populations et non ces eiltes aujourd’hui qui migrent vers ces pays ou qui sont deux residences et plusieurs nationalités. Ils ont beaucoup investi et non dans leur propres et il suffit d’un petit problème pour qu’ils fuient aller dans leur residences dans les cotes. Donc, de grace si nous ne pouvons rien produire comme reflexion pour trouver des solutions aux profits de nos poupulations, arretons de leur faire peur. La situation actuelle n’est que la meilleure solution durable pour eux et pour nos enfants. Eux, ils n’ont aucun moyens de fuir parce que les pays de la CEDEAO leur etaient deja inaccessible meme bien avant cette sortie.

  • Le 13 février à 12:37, par L’économiste en herbe optimiste et patriote En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Pour vos analyses, voici ce que le Burkina importe de ces 5 pays de la CEDEAO en 2020, 2021 et 2022. En 2022, la part des importations du BF en provenance du Nigéria, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin est de 1 125 104 milliers de dollars USD soit SEULEMENT 20 % en gros de toutes les importations burkinabè qui se chiffraient en 2022 à 5 631 816 de dollars USD
    2020 2021 2022
    Nigéria 9 701 14 980 22 606
    CI 342 053 398 374 595 004
    Ghana 264 260 276 728 307 945
    Togo 141 830 131 233 197 079
    Bénin 23 568 10 321 2 470
    Total Import 1 125 104
    Taux 19,98%

    Pour les exportations, le Burkina exportait vers ces 5 pays 263383 milliers de dollars USD soit SEULEMENT 5,79 % de l’ensemble de ses exportations vers l’extérieur.

    On peut donc déduire que le Burkina dépend peu de ces 5 pays qui constituent la majeure partie des pays de la CEDEAO autres que l’AES. Il peut donc claquer la porte à la CEDEAO sans problème.

    Là où il y a risque, c’est pour les opérateurs économiques qui ont investi à l’étranger comme Coris Bank et le Groupe EBOMAF qui ont beaucoup de sous à l’étranger (Côte d’Ivoire, Togo, ...). Elles contribuent beaucoup produit intérieur brut par le rapatriement de leurs profits. Leurs profits vont probablement baissé à cause des mesures internes d’exclusion de nos économies à travers des taxes scélérates à venir de ces pays sur les profits de ces entreprises florissantes. Mais cela ne perturbera pas ces entreprises déjà robustes et qui s’imposent aux économies de ces pays.

    En avant pour l’AES.

    • Le 13 février à 18:54, par Renault HÉLIE En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

      @L’économiste en herbe optimiste et patriote
      Messire « L’économiste en herbe optimiste et patriote », vous faites des calculs mirifiques, on aimerait connaître vos sources, mais vous oubliez des points importants :
      - L’énormité du secteur informel au BF et dans les pays voisins. Cela m’étonnerait grandement que vous soyez en possession de statistiques fiables sur les échanges informels entre le BF et la RCI, ou entre le BF et le Ghana, vous savez très bien que c’est très important.
      - Vous citez des exportations hors-CEDEAO en oubliant qu’elles passent presque forcément par les pays voisins de la CEDEAO,
      - Rares sont les exports burkinabè qui soient rentables par avion. Croyez-vous que le BF vendra des milliers de vaches par avions vers la Russie ? Donc, tout ça passe par des ports atteints par le train ou la route.
      - Quel pays va acheter de la viande burkinabè ? Le Nicaragua ? La Biélorussie ? Certainement pas ! Le seul débouché de la viande burkinabè est dans la CEDEAO.
      - Les échanges hors-CEDEAO se font essentiellement vers des pays dits « impérialistes ou valets de l’impérialisme ». Je ne sache pas que le BF exporte beaucoup de cajou, de mangue séchées, de mil ou de karité vers la Corée du Nord ni le Venezuela.

  • Le 13 février à 12:49, par le juste En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    J’ai investi jusque la des sommes importantes pour le développement de mon pays du faite que le fcfa est une monnaie stable bien qu’elle a eté devaluée une fois de 50 %. Tous les projets que le gouvernement inaugurent a ete elabore par le président Kabore. Nous pourrons dans quelques années, voir les résultats de ce regime militaire. Il faudra que je reflechisse a faire sortir mon capital du pays pour ne pas etre surpris. Les juifs ont ete massacrés par le regime nazi parcequ’ils ont ete surpris par cette machinerie d’instinctions humaines qui a éte mis par les fachischtes. Je compte retirer mon capital de nos banques pour ne pas etre surpris un jour et me retrouver avec des billets de banque de l’AES mais sans valeur.

  • Le 13 février à 13:03, par HUG En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Internaute Bon vous citez Samir Amin sans connaitre sa pensée.Samir Amin n estvpas tendre avec nos dirigeants qui pourtant ne se remettent pas.en cause. J allais applaudir les putschistes si ces derrniers disent d arréter de cultiver le.coton.pour les.cultures vivrières.Mais.non, ils.ne diront jamais cela.Samir Amin a dit que les capitalistes des pays developpés exploitent ceux des pays pauvres qui a leur tour n ont que leur force de travail à exploiter.ici on a.augmenté certains fonds de la presidence à 70%oui ou non.Laisse.Samir Amin se reposer en paix.

  • Le 13 février à 13:06, par Zadi-bagnon En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Blablabla. Encore de la poudre aux yeux. Pensez-vous que les autres pays restants de la CEDEAO vont facilement accepter notre comportement irresponsable et belliqueux.Quelle mouche qui a piqué Ibrahim Traoré et son Premier ministre. Plusieurs personnes se sont exprimées concernant le retrait de la CEDEAO et la création des pays de l’AES. Le peuple n’a pas été consulté, le pouvoir actuel est un gouvernement de transition. Il n’a aucune légitimité de prendre des décisions aussi importantes pour le peuple. Personne ne veut de leur machin. Les voies doivent s’élever pour dire non car cela va conduire le Burkina dans le mur. Pire ils veulent sortir du FCFA et créer une monnaie commune. Le Mali en sait quelque chose. Occupez-vous a ramenér la sécurité au Burkina. Vous avez pris le pouvoir pour ça pas autre chose.

  • Le 13 février à 13:52, par Bob En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    @Article 37 en vous lisant on croirait que vous êtes doté de double vue qui vous permet de voir notre avenir, alors qu’en réalité vous partez du postulat que tout est immobile, ceteris paribus. Il y’a actuellement un affrontement qui se dessine entre 2 blocs, le bloc OCCIDENTAL unipolaire dominé par les USA 🇺🇸 et le monde multipolaire prôné par les BRICS. Personne ne peut présager de l’issue de la compétition, mais ce qui est certain c’est que la CDEAO est sans nuance du côté Occidental, alors que l’AES a encore toutes les options devant elle. Elle peut se rapprocher de l’Occident, être du côté des BRICS ou faire un mélange, et c’est une possibilité de changer véritablement de paradigme. Si les anticipations de l’AES sont bonnes elle bénéficiera plus des opportunités que l’éventuelle configuration du monde de demain offrira, ce qui bat en brèche la litanie des malheurs que vous nous prédisez. A l’origine la CDEAO était en concurrence avec la CEAO parce que la CÔTE d’IVOIRE 🇨🇮 était ennemie du NIGERIA pendant la guerre du BIAFRA. C’est après la conférence de La Beaule et la dévaluation que les choses ont changé. L’appartenance à la CDEAO est mutuellement profitable aux pays, mais plus aux pays ayant un parc industriel plus important. D’ailleurs je commerce entre les pays de la CDEAO n’atteint même pas 10% des échanges totaux. Les hommes d’affaires burkinabé réalisent plus de 80% de leurs activités hors CDEAO, raison pour laquelle ils acceptent le retrait actuel qui ne change pas fondamentalement leur situation. Mieux avec ce retrait, les nouvelles taxes de douane ameliorera la situation des industries dans la nouvelle zone à condition que les hommes d’affaires saisissent les nouvelles opportunités ainsi créées.

  • Le 13 février à 15:48, par Bon En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    @HUG vous êtes bien presomptueux ! J’ai été étudiant de Makhtar DIOUF qui était un disciple de Samir AMIN et nous assistions aux conférences que ce dernier donnait, ce qui est anecdotique. Mais je me rends compte que vous ne savez même pas ce que c’est qu’une citation. Je ne CITE pas Samir Amin, mais je fais référence à ses travaux , nuance. On n’est pas dans une discussion sur la pensée de X ou Y mais nous parlons de la rencontre de Tambela et des acteurs économiques burkinabé. Quand à votre tentative maladroite de résumer la pensée de Samir AMIN, j’ai peur qu’il se retourne dans sa tombe. Même une personne très intelligente et experte dans la pensée économique ne pourrait pas résumer la pensée du maître en 2 phrases bancales comme vous le faites. Contentez-vous de lieux communs et de ragots de maquis comme vous avez l’habitude et laissez la pensée économique aux experts.

  • Le 13 février à 23:18, par Nana Thiombiano Coulibaly En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Que Dieu fasse grâce encore et toujours Amen.
    Que Dieu purifie le coeur et les motivations des uns et des autres. Ce qui est sûr Dieu peut punir son peuple mais ne l’abandonne jamais. IL fait donc concourir toue chose au bien de ceux qui espèrent en Lui. Dieu connait tout et nous gardons notre foi en Lui pour nous protéger contre tout mal pour la seule de Son Saint Nom Amen.
    Pour ce que je sais les opérateurs économiques aiment l’argent et le cherche par tous les moyens. Or Dieu a dit que l’argent est un mauvais maitre.
    Les autorités aussi cherchent à en faire des allies et c’est dangereux. Le peuple seul vous suffit si vous êtes sincères car vous aurez Dieu avec vous. Si vous êtes au pouvoir parce que Dieu le veut ou le permet. Toutefois si vous trahissez le peuple vous allez partir comme tous les autres au moment où vous l’attendez le moins.
    Que Dieu vous guide dans toutes les décisions que vous prenez pour surmonter toutes les épreuves possibles et soyez sûres que le peuple burkinabe est très très résilient.
    Ces opérateurs vont toujours s’adapter tant qu’ils gagnent de l’argent car c’est leurs raisons d’exister. Ils sont sans état d’âme pour avoir encore et toujours l’argent.
    Préparez le peuple et cela suffit.
    Ce qui est sûre toute rupture est difficile mais l’issu dépend de votre sincérité. La majorité du peuple vous soutient. Sachez que c’est Dieu qui a tout crée mais tout le monde ne l’aime pas et certains même le combattent vainement.
    Dites toujours la vérité ne cachez pas vos faiblesses et soyez ouvertes aux critiques et prenez en compte ce qui vous permet de vous améliorer car vous n’êtes que des humains donc perfectibles. Il faut toujours écouter le peuple car son rôle et dirriger aussi car c’est aussi votre rôle.
    Le Burkina Faso n’est pas pas une caserne mais un grand village organisé où chacun sa place pour contribuer au développement et à la protection de notre communauté si diverse et si belle et résiliente.
    Que Dieu fasse grace encore et toujours Amen et continue de bénir notre cher Faso

  • Le 14 février à 07:11, par HUG En réponse à : Burkina / Retrait de la CEDEAO : « Le soutien du secteur privé est acquis, son engagement à vos côtés est sans équivoque » (le président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, au gouvernement)

    Internaute Bon ç a depend comment vous avez etudiez.C est te dire encore que Samir amin n accuse pas les occidentaux comme tes putschistes. Moi.HUG j ai aussi etudié Samir Amir dans une.université prestigieuse dont je fais taire le.nom car HUG est humble.Je te dis encore laisse l egyptien chercheur Samir Amin se reposer en paix car ce sont les soi disant intellectuels.comme toi qui essaie de tordre le cpu de l histoire jusque pour des interets egoistes.

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