Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Dans un article paru sur Lefaso.net, M. Judicaël Aymar COMPAORE, militant connu du CDP France qui n’en pipe toutefois pas mot, proclame sa burkinabité et dénonce ce qu’il appelle, une exclusion illégale de la diaspora des élections 2015 de sortie de crise. Dans les lignes qui suivent nous lui faisons observer que c’est son parti le CDP qui n’a rien fait pour opérationnaliser le vote des burkinabè de l’étranger et de ce fait, il est difficile de se prévaloir de sa propre turpitude.
1. Trop jeune mais déjà caisse de résonance
L’honnêteté aurait voulu que vous précisiez votre affiliation au CDP France et que c’est à ce titre que vous êtes devenu comme d’autres, délégué CSBE. Cela aurait permis aux lecteurs, en toute bonne foi, de savoir de quoi il en retourne vraiment, et de comprendre que vos vociférations sont orientées et téléguidés par des intérêts partisans, d’un parti en déconfiture qui, ayant perdu la bataille à l’intérieur, espère engager la reconquête depuis l’extérieur avec l’armada des nouveaux réfugiés en terre française. Visiblement la sérénité n’est plus de mise avec cette perspective du vote de la diaspora qui s’éloigne. Avec l’énergie du désespoir vous prêchez dans le désert du Kalahari puisque sur ce point le débat est clos : la diaspora ne votera pas en 2015 !
2- Savez-vous que nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ?
Comme d’autres, vous nous baratinez avec l’exemple du Mali qui, même dans la crise a pu faire voter sa diaspora. Il vous plaira de noter que le droit de vote de la diaspora malienne a été reconnu et acté depuis 1991 et que ces derniers ont toujours voté sans discontinuer depuis 1992, ce qui signifie que le mécanisme du vote des maliens de l’étranger a été bien rodé. La mécanique ainsi que les structures étant là, rien n’empêchait que la diaspora malienne revota en 2013. Mais qu’en est-il du Burkina et qu’a fait le régime de la 4ème République depuis 1991 ? Il faut bien reconnaître que si les burkinabè de l’étranger n’ont pu voter jusque-là, c’est grâce à la turpitude de votre CDP. Vous êtes donc mal placé pour crier maintenant au loup.
Vous donnez l’impression que c’est subitement que la diaspora burkinabè a vu son droit de vote bafoué. Le régime des Compaoré (Blaise et François) aurait pu permettre à la diaspora de voter depuis 1991 ; il n’en a rien été. Ce droit a été bafoué par votre régime, et votre parti est comptable du fait qu’il aura fallu attendre 2009 pour voir ce droit de vote reconnu dans la loi électorale. Bien que acté depuis 2009 il ne vous a pas échappé qu’il y a eu la présidentielle 2010, puis les législatives de 2012 sans vote de la diaspora. J’imagine qu’à l’époque vous étiez aussi burkinabè, mais vous n’avez pas daigné broncher. Des démembrements même de la CENI ont été mis en place une première fois. A Paris cela s’est passé en septembre 2009 sous la supervision de Jean Yado TOE, alors chef de délégation accompagné de Mme Agnès Compaoré Sanou http://www.lefaso.net/spip.php?article33714 . Mais il faut reconnaitre que le processus à l’époque a échappé au CDP et la CEIAm paraissait crédible, mais pour autant le vote n’a pas pu avoir lieu en 2010. Il fallut, en 2013, remettre en place une seconde fois de nouvelles CENI d’ambassades et de consulats. Vous avez caporalisé le processus, vous adjugeant bien souvent les postes dévolus à la société civile. C’est sans doute ce qui explique que vous tenez tant maintenant à l’opérationnalisation du vote des burkinabè de l’étranger. Ce que vous n’avez pu réaliser en temps de paix ou de pseudo-stabilité, comment voulez-vous qu’un gouvernement de transition le fasse pour une sortie de crise et en si peu de temps ? Et quand vous parlez d’illégalité de l’exclusion de la diaspora, tenez pour dit que la présente exclusion n’est pas plus grave que les précédentes orchestrées par le régime déchu dont vous êtes visiblement un des porte-paroles.
3. L’importance de l’enjeu commande que le premier vote de la diaspora soit un processus maîtrisé
Vous faites bien de dire que près d’un burkinabè sur 2 vit à l’étranger et que de ce fait, la diaspora burkinabè représente un corps électoral quasiment équivalent à l’interne. C’est bien ce qui oblige à ne pas agir dans la précipitation car cela n’autorise aucune erreur dans la conduite du processus quand on sait qu’il peut peser sur les résultats de l’élection. Au lieu de déblatérer dans le vide, je vous invite à voir le corps électoral et le poids de la diaspora dans les autres pays pour comprendre que les enjeux ne sont pas les mêmes. Selon des sources du Ministère malien de l’administration territoriale, lors des consultations électorales de 2007, les inscrits de la diaspora représentaient seulement 617 161 (dont 366 600 en Côte d’Ivoire), alors que le corps électoral interne lui faisait 6 267 363. Lors des élections de 2013, ils n’ont finalement été que 265 151 inscrits (dont 100 499 en Côte d’Ivoire), contre 6 564 545 pour les maliens de l’intérieur.
Ceci prouve déjà que les enjeux ne sont pas les mêmes puisque pour le Burkina, près de la moitié du corps électoral total serait de la diaspora et de ce chiffre, près de 80% de cette diaspora se trouve dans un pays où un des acteurs de cette crise, Blaise lui-même, se trouve réfugié, et dispose du réseau nécessaire pour y caporaliser les élections. Par ailleurs, seuls les grands partis et candidats disposent de ressources pour battre campagne à l’étranger. La preuve, peu de partis ont des représentations hors du pays. Le principe de l’égalité des candidats se trouverait ainsi rompu.
Vous avez déjà plongé ce pays dans la crise en défendant la modification de l’article 37. Vous ne devez pas douter que nous ne vous laisserons pas le plonger dans une nouvelle crise qui résulterait d’une contestation post-électorale du vote de la diaspora. Et en faisant ce choix, les autorités de la transition et les acteurs politiques ont bien compris que mieux vaut prévenir que guérir. Au regard de tout ce qui précède, je vous invite vivement à venir vous faire enrôler au pays et à y faire valoir votre droit de vote. Ceci sera la preuve que vous y accordez une grande importance.
@Sidpawalemda H. OUEDRAOGO
Vos commentaires
1. Le 31 janvier 2015 à 16:15, par wedaga En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Bien dit, mon frère. Le Burkina n’est pas seulement la dynastie des Compaoré.
Mais à Monsieur le rédacteur : votre expression burkinabité a quel sens ? Le burkinabè ne peut être traduit en français, c’est pourquoi la proposition de Senghor (Burkinais ) a été rejetée. Ne nous laissons pas coloniser définitivement au point même de perdre tout notre héritage culturel. Merci
2. Le 31 janvier 2015 à 16:19, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Bien dit mr Ouédraogo mais comme on le dit souvent,peut-on réveiller quelqu un qui dort les yeux ouverts ? La réponse est évidemment NON et NON,mauvaise foi oblige.
3. Le 31 janvier 2015 à 16:26, par BOKA En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Nemo auditur !!etre a l’étranger est un crime alors !
4. Le 31 janvier 2015 à 16:43, par Le peuple debout En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Awnitchéé. Toi au moins tu es un digne fils du Faso. Tout ceux de la diaspora qui veulent coute que coute le vote de la diaspora sont de mauvaise foi. Merci encore pour tes arguments très convainquant. Que Dieu benisse le Faso
5. Le 31 janvier 2015 à 16:47, par c En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Ah oui ! Bravo pour pour Mr Sidpawalemda. A présent, voilà qui est clair pour tous ceux qui s’attendaient encore, à vouloir faire de nous les pigeons de cette brumeuse opération. Donc à bon entendeur salut, et qu’on ne vous y reprenne plus.
6. Le 31 janvier 2015 à 16:50, par sony aliber En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
HEIN !!!!! TOI ?ARRETE UN PEU DE NOUS EMMERDER SVP ???A TA PLACE JE ME TAIRAIS POUR UN BOUT DE TEMPS CAR AVEC CE PATRONYME (((COMPAORE)))TU TE SENS DIRECTEMENT COMPLICE COUPABLE DES CRIMES DES 27 ANS DE REGNE DE TON FRERE SANGUINAIRE DICTATEUR BLAISE ///ALORS TAISEZ VOUS UN PEU POUR PERMETTRE AU PEUPLE BURKINABE DE PENSER CES PLAIES POUR RECONSTRUIRE LE PAYS ???TOUT LE MONDE EST BURKINABE //TOI TU ES JUSTE DE LA FAMILLE DE BLAISE ///ALORS CACHE TOI LOIN LOIN ?????TON INTERVENTION EST NULLE ///CAR TU PENSES S ?EXPRIMER AU NOM DE LA DIASPORA MAIS HELAS TU AS TOUT FAUX //NOUS PREFERONS NE PAS VOTER POUR CETTE FOIS CI //JUSTE POUR QUE LES NOUVELLES AUTORITES SE REORGANISENT ET NOUS LE PROMETTRE LA PROCHAINE FOIS ///DANS DE BONNES CONDITIONS ////C ?EST LA FAUTE AU CDP/ADF/RDA DE BLAISE TON FRERE ?????
7. Le 31 janvier 2015 à 17:16, par matyp & K’Emp En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Tranquille ! Je ne pourrai pas faire mieux, merci pour le texte.
8. Le 31 janvier 2015 à 17:53, par KING En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Bien dit.
Et toi, tu es du MPP ?
9. Le 31 janvier 2015 à 18:34, par la gloire En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Bien dit mon frère. Il fait partie de ceux qui veulent voir l’échec du Burkina Faso.
Et après, ils diront que sans Blaise Compaoré, rien ne peut fonctionner.
Merci de reveiller un dormeur.
10. Le 31 janvier 2015 à 20:07, par ORAN En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Bien dit ! Merci de lui clouer le bec à ce M. Dr Compaoré. On ignorait qu’il bossait pour le CDP mais on s’en doutait. Il pourra soigner en urgence Blaise et François en France.
11. Le 31 janvier 2015 à 21:57, par podrbem En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
très belle reponse.
12. Le 1er février 2015 à 01:30, par Nessida En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Mr Ouédraogo, vous n’êtes pas assez futé pour comprendre que les carences de nos politiques (opposition et parti au pouvoir) à ne pas pouvoir mobiliser les burkinabé de l’intérieur (environ 1 million de votants sur près de 15 millions) ne doivent pas justifier la VIOLATION de la constitution et de la charte !
Après la forfaiture de Blaise nous assistons à la forfaiture de Michel (tous sur la constitution).
Tout comme on le dit "La violence engendre la violence" et je dirais aussi : "La forfaiture entrîne la forfaiture".
Il est grand temps de mettre fin à toute forme de forfaiture sur la CONSTITUTION !!!
13. Le 1er février 2015 à 13:02 En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Votre introduction, M. Ouedraogo, est pertinente. Mais la logiqu voudrait que vous restiez cohérent avec vos propos en vous présentant mieux afin de nous permettre de savoir pour qui vous roulez et, "en toute bonne foi, de savoir de quoi il en retourne vraiment, et de comprendre que vos vociférations sont orientées et téléguidés par des intérêts partisans" dont on ignore pour le moment les origines.
14. Le 1er février 2015 à 13:52, par Nessida En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Mr Ouédraogo, vous n’êtes pas assez futé pour comprendre que les carences de nos politiques (opposition et parti au pouvoir) à ne pas pouvoir mobiliser les burkinabé de l’intérieur (environ 1 million de votants sur près de 15 millions) ne doivent pas justifier la VIOLATION de la constitution et de la charte !
Après la forfaiture de Blaise nous assistons à la forfaiture de Michel (tous sur la constitution).
Tout comme on le dit "La violence engendre la violence" et je dirais aussi : "La forfaiture engendre la forfaiture".
Il est grand temps de mettre fin à toute forme de forfaiture sur la CONSTITUTION !!!
La transition doit jouer un rôle de RECTIFICATION et non s’appuyer sur de mauvais exemples du passé !
15. Le 1er février 2015 à 18:38, par Fadh En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Bien dit mon frère. Le temps ne nous permet pas de prendre ce risque. Je suis burkinabè vivant à l’extérieur et je pense qu’il serait sage de patienter jusqu’aux élections de 2020 pour faire valoir notre droit civique. A l’impossible nul n’est tenu dit-on. Les enjeux sont tels qu’il serait hasardeux de se lancer dans cette aventure dont l’issue est incertaine. Que Dieu protège notre chère patrie. Amen
16. Le 1er février 2015 à 20:08, par Lass En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Chers compatriotes vivant à l’étranger, celui qui veut vraiment voter prends son vol ou son car pour venir voter au Faso. Il n’y aura pas de vote à l’étranger un point c’est tout. Celui qui veut exprimer son droit de vote, qu’il rentre au Burkina.
17. Le 2 février 2015 à 08:50 En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Belle réponse. La seule chose qui me fait peur pour ce pays, c’est la malhonnêteté de certains politiciens qu ne regrettent qu’une seule chose : la perte de leur pain.
18. Le 2 février 2015 à 08:55, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Par Kôrô Yamyélé
19. Le 2 février 2015 à 12:58, par MOI LE PATRIOTE PARFAIT En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Merci Mr OUEDRAOGO ! Il me semble qu’après votre écrit toute réflexion contraire tendant à vouloir faire voter la Diaspora serait nulle et de nulle effet. Ou du moins ce serait de la diversion politique pour animer la galerie. Vous avez couronné le débat avec les exemples bien pris et qui mettent à nus les plans sournois des sous marins qui veulent que le Faso face sa crise poste électorale afin de crier partout que sans Blaise le pays est foutu.Gouverner revenant à prévoir cela n’arrivera pas au Faso. Encore une fois que tout Burkinabè, Diaspo ou de l’intérieur s’engage dans une voie avec issue heureuse pour le Burkina, notre chère patrie. Que tous ceux qui aiment vraiment la paix dans ce pays arrêtent de tenir des propos incendiaires qui incitent à l’intolérance et à la violence dans ce pays.
20. Le 2 février 2015 à 13:00, par MOI LE PATRIOTE PARFAIT En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Merci Mr OUEDRAOGO ! Il me semble qu’après votre écrit toute réflexion contraire tendant à vouloir faire voter la Diaspora serait nulle et de nulle effet. Ou du moins ce serait de la diversion politique pour animer la galerie. Vous avez couronné le débat avec les exemples bien pris et qui mettent à nus les plans sournois des sous marins qui veulent que le Faso face sa crise poste électorale afin de crier partout que sans Blaise le pays est foutu.Gouverner revenant à prévoir cela n’arrivera pas au Faso. Encore une fois que tout Burkinabè, Diaspo ou de l’intérieur s’engage dans une voie avec issue heureuse pour le Burkina, notre chère patrie. Que tous ceux qui aiment vraiment la paix dans ce pays arrêtent de tenir des propos incendiaires qui incitent à l’intolérance et à la violence dans ce pays.
21. Le 2 février 2015 à 16:03, par BF En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Ne vous pressez pas le CNT va échouer si ce n’est déjà fait
22. Le 2 février 2015 à 16:45, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Merci Mr Sidpawalemda H. OUEDRAOGO et soyez béni Bravo à vous
23. Le 2 février 2015 à 17:36, par Shalom En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
Nemo auditur propriam turpitudinem allegans
24. Le 2 février 2015 à 18:59, par Djouroumou En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
@ Kôrô Yam Yélé ! Donc ainsi comme le gouvernement a donné des bourses à des gens pour aller étudier à l’extérieur on doit la leur arracher sous pretexte qu’ils sont pour le vote des Burkinabè à l’étranger en Octobre 2015. En ayant, un discours contraire à celui de la "majorité", il deviennent ainsi les ennemis du Burkina Faso. Sache que les bourses que l’Etat donne ne se mendient pas, ça se mérite comme le salaire du fonctionnaire. Combien de fonctionnaire de l’Etat burkinabè se distingue de par leur appartenance politique, donc de par leur vision de la gestion de la chose publique. Ils sont nombreux à l’extérieur grace à leur propres moyens ou par le biais de bourse octroyé par des institutions. Et comme tu connais très le pays, tu n’es pas sans ignoré comment les bourses s’octroyent, surtout que tu as déjà abordé la question. Pour finir je te dirai les Burkinabè qui sont en Côte d’Ivoire n’y sont pas grace l’Etat burkinabè qui a envoyé les Burkinabè en Côte d’Ivoire, ni grace à l’ancien régime, c’est à dire Blaise dont les gens utilisent la présence dans pays pour justifier le repport du vote des Burkinabè de l’étranger. Je comprends maintenant pourquoi mon pays souffre, il suffit qu’on ait une opinion contraire pour devenir ennemi. Amicalement Djouroumou
25. Le 5 février 2015 à 21:18 En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
@ Kôrô YAMYELE, je crois que tu as encore pris ta dose de tchapalo ou de bangui chaud. Tu crois que tous ceux qui sont à l’extérieur sont de connivence avec le régime déchu ? C’est vraiment réducteur. Il y a des gens qui ont quitté le pays à pied, sont passés par le Niger, sont arrivés en Libye, puis la Grèce, puis Paris. Ils sont aujourd’hui devenus français, mais ont conservé leur amour pour leur patrie. Et toi, kôrô yamyélé, tu viens bassement soutenir qu’il y a enquête des renseignements généraux ? Nous de la diaspora, patriote, citoyens burkinabè emmerdons tes renseignements généraux et surtout revendiquons avec force le droit de vote qui est inscrit dans la Constitution de notre pays. Nous sommes même prêts à prendre les armes et à utiliser tous moyens pour combattre des gens comme vous Kôrô yamyélé qui nous dénient le droit fondamental civique de vote. Les rebelles ivoiriens, parce que GBAGBO le boulanger avait institué l’ivoirité ont pris les armes et ont restauré la République en RCI. Donc le kôrô doit faire attention à ses interventions sur le net sous peine de se voir rétamer par ses dôgô plus intelligents et plus méritants qui ne réclament que leurs droits élémentaires de vote. N’oubliez pas que majoritairement, les bourses octroyées l’ont été au mérite puisque ce sont les meilleurs qui ont été sélectionnés en tout cas en ce qui concerne mon cas. Allez vous-en Kôrô yamyélé dit la petitesse et la basesse sur le net. Souvent, vos interventions ne méritent pas d’être lues ou de réponses. Vous êtes encore obligé de présenter vos excuses aux citoyens burkinabè honnêtes comme moi. Merde à vous kôrô Yamyélé de merde ; pour toutes vos interventions louphoques sous l’effet du "naaba Ram". Nous, honnêtes citoyens de la diaspora en avons maintenant marre d’être stigmatisés à cause d’un dictateur déchu. C’est la double peines ou quoi ? Merde au kôrô yamyélé de merde. Le Citoyen.
26. Le 11 février 2015 à 14:52, par Matador En réponse à : Réponse à Wendyam Judicaël Aymar COMPAORE : Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
MPPiste tais toi. On te connait