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Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

Publié le mercredi 5 février 2014 à 03h44min

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Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

A la quantité d’arguments ad hominem que déclenchent mes analyses dans la médiasphère africaine, je mesure paradoxalement leur force de questionnement intellectuel. Une pensée vigoureuse déstabilise toujours les certitudes paresseuses. Et il n’appartient surtout pas au penseur radical de se soumettre aux oukases de la foule, dont Nietzsche disait à bon droit : « La foule, c’est la canaille. Elle ne pense pas. »

J’ai donc établi, avec une clarté d’eau de roche dans ma précédente tribune[1] sur le Burkina Faso que ceux qui ont peur des consultations référendaires paniquent en fait parce qu’ils se savent insuffisamment populaires. On a hélas pris la trop mauvaise habitude, sous les tropiques, de considérer que les pouvoirs en place ont vocation à flageller les oppositions politiques comme ces dernières auraient essentiellement vocation à fragiliser et à renverser les pouvoirs établis.

Les traces physiques et psychologiques de la colonialité et du despotisme pseudo-démocratique africains peuvent certes, expliquer en partie cette approche suspicieuse du champ politique. Mais, cette lecture manichéenne de la politique ne rate-t-elle pas l’essentiel de l’esprit démocratique moderne ? On devrait s’exercer à se poser toutes les bonnes questions, et non se contenter uniquement de celles qui nous plaisent. Point d’intelligence politique sans effort de dépaysement, sans l’inconfort d’une prise en compte du point de vue qui nous arrange le moins.

Et si la démocratie était avant tout le régime qui fait de la paix juste, du dialogue, de la négociation et du respect de la souveraineté populaire, les clés de voûte d’une coexistence pacifique et prospère des personnes humaines rassemblées dans un Etat ?

Et si la démocratie, loin d’être un exercice de pugilat ou la guerre se poursuivrait par d’autres moyens, n’était rien d’autre, comme le suggérait Raymond Aron, qu’un système politique organisant pacifiquement la concurrence des partis et des individus en vue d’exercer le pouvoir dans une entente bien assurée de l’intérêt général de la collectivité humaine concernée ?

Le baroud d’honneur engagé le 18 janvier 2014 par l’opposition burkinabè pour tenter d’imposer au pouvoir du CDP la renonciation aux projets d’installation du Sénat ou de révision de l’article 37 de la constitution nous donne en réalité l’occasion de réinterroger cette essence supérieure de la démocratie. Cela est nécessairement en jeu, quand l’opposition prétend être le peuple, et quand de son côté, le pouvoir campe sur son droit constitutionnel de consulter tout le peuple, et non la seule opposition politique, sur des sujets majeurs pour la Nation.

Il s’agit pour nous, à la suite de notre précédente analyse, qui reconstituait le contexte de la manifestation du 18 janvier 2014, de nous interroger à présent sur le point de vue du pouvoir et les hypothèses que ce point de vue permet de voir se profiler à l’horizon. D’où nos questions : 1) Quelle lecture le pouvoir burkinabè fait-il de l’attitude de son opposition politique ? 2) De quels lendemains possibles la situation burkinabè actuelle semble-t-elle grosse de promesses ?

La lecture que le pouvoir burkinabè a faite de la mobilisation de l’opposition le 18 janvier 2014 a positivement surpris plus d’un habitué des gestes régaliens des pouvoirs africains. En maints cas, le pouvoir africain se braque lorsque l’opposition en appelle au témoignage de la rue contre lui. Soupçonnant systématiquement les opposants d’avoir quelque projet insurrectionnel, de manipuler dans l’ombre les ressentiments populaires pour surprendre le pouvoir dans un moment de faiblesse, le pouvoir africain montre alors ses muscles, menace, la bave aux lèvres, de sévir vertement contre les imposteurs.

Or qu’a-t-on vu à Ouagadougou le 18 janvier 2014 ? Des autorités suffisamment sereines pour mettre la police et la gendarmerie au service de la sécurité des manifestants, de leur encadrement idoine et de l’évitement des débordements volontaires comme involontaires. On a vu, à travers le communiqué du porte-parole du gouvernement, M. Alain Traoré, le pouvoir CDP du président Compaoré considérer que le bon déroulement de la journée de mobilisation de l’opposition ne consacrait ni la victoire du pouvoir sur l’opposition, ni la victoire de l’opposition sur le pouvoir, mais « le triomphe de la démocratie burkinabè ». Comment comprendre cette double détente du pouvoir CDP ?

Une fausse lecture de la situation consisterait à clamer la thèse de la reculade du pouvoir, comme si une manifestation de l’opposition suffisait à exprimer la voix du peuple souverain du Faso. Ce n’est pas, loin de là, par peur que le pouvoir a concédé ces mots honorables au système politique dont il assure l’émergence. Parler de peur du pouvoir ici, ce n’est rien d’autre que s’exercer dans l’art ambigu de s’effrayer tout seul. Pourquoi, me diriez-vous ?

En termes stratégiques de rapports de forces dans la capitale burkinabè, tous ceux qui savent un tant soit peu la maîtrise de l’appareil sécuritaire qui est celle du Président-Ministre de la Défense, S.E. Blaise Compaoré, n’auront aucune peine à comprendre que la sécurité de tous était bel et bien garantie ce samedi 18 janvier 2014, qui plus est aux lendemains des vœux vibrants de l’armée burkinabè à son ministre de tutelle et chef suprême.

Mieux encore, sur le plan purement civil, la réplique du parti au pouvoir, le CDP, annonce des mobilisations populaires de nature à donner tout le poids démographique nécessaire à la volonté de stabilité, de paix et de concorde exprimée par une vision pacifique et responsable de la transition politique burkinabè à venir. Qu’est-ce à dire ?

Le Front Républicain, rassemblé autour du CDP, sous la férule du Secrétaire Exécutif Assimi Kouanda, a manifestement tenu à asséner par sa mise en branle la preuve concrète de l’ancrage populaire indéniable du locataire du palais de Kosyam. Il y a fort à parier que les jours à venir verront les rues du pays bariolées par d’immenses foules déterminées à donner le change à l’opposition, afin de lui montrer, une fois de plus, par le nombre notamment, qu’elle a tout à fait raison de redouter les conséquences logiques d’un référendum populaire sur l’article 37 de la constitution…

Une seconde lecture tout aussi fausse de l’attitude du pouvoir burkinabè envers la manifestation du 18 janvier 2014 consisterait à y voir comme une légitimation des revendications de l’opposition. On estimerait alors qu’en saluant le sens des responsabilités du CFOP et de ses troupes, le régime Compaoré aurait pris acte du basculement de la volonté populaire vers le camp de ses adversaires déterminés. Cinglante méprise ! Il faudrait, pour la gouverne de ceux qui ne lisent que trop difficilement entre les lignes, comprendre dans toute sa profondeur pesante, l’autre formule employée par le porte-parole du gouvernement burkinabè, Alain Traoré .

En démocratie, a-t-il dit en substance, pour clore son propos, l’ultime arbitre, « c’est l’urne ». La cible du pouvoir burkinabè s’est alors précisée dans ce discours cisaillé avec une orfèvrerie de chirurgien des âmes. « L’urne », c’est la voix du peuple, souverainement exprimée dans le cadre constitutionnel idoine. « L’urne », c’est le réceptacle, non pas des youyous d’une foule qui croit parfois se multiplier en multipliant ses cris, mais de l’expression réelle du peuple burkinabè réel, convoqué face à sa conscience et devant l’Histoire. Qui doutera qu’un pouvoir qui fait confiance à son peuple le consulte nécessairement au lieu de se contenter de la prétention de certaines parties du peuple à être tout le peuple ? Seuls les populistes africains, habitués à l’unanimisme désuet, se risqueront encore à chercher la petite bête à la loi.

La thèse officielle du triomphe de la démocratie burkinabè le 18 janvier 2014, une fois débarrassée de ces deux premières hypothèses boiteuses, s’éclaircit alors comme l’eau de roche.

Le triomphe de la démocratie est le maintien de la force au droit, de la force à la loi juste, appliquée dans les limites de ses propres prévenances. C’est précisément cette loi, quoiqu’en disent les plus savantes arguties juridiques, qui autorise, au Burkina Faso, le président à consulter le peuple, en cas de projet de révision de l’article 37 de la constitution, entre autres. Le triomphe de la démocratie burkinabè, c’est le maintien d’une écoute active du pouvoir envers l’opposition et vice-versa, dans la perspective d’une sortie de tous par le haut du différend politique normal qui préside à la relation pouvoir/opposition.

Le triomphe de la démocratie burkinabè, loin d’être un signe de faiblesse, est l’affirmation de la supériorité de l’intérêt général du Burkina Faso sur les divergences passagères ou mêmes durables entre ses camps politiques. Conséquence ? Les hordes colériques et haineuses rassemblées dans les réseaux sociaux, parsemées à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire du Burkina Faso, ne pourront donc surtout pas se substituer à la souveraineté populaire.

Les ivoiritaires pro-Gbagbo, résolument à la rescousse inespérée du nouveau discours burkinitaire incarné par l’extrême-gauche et l’extrême-droite burkinabè, devront aller se faire voir ailleurs. L’opposition burkinabè et ses alliés devront assumer pleinement les maximes de l’éthique de la responsabilité. Il leur faudra contribuer, du mieux qu’ils peuvent, à forger l’opinion des électeurs, car l’urne et l’urne seule dit et dira qui a le droit de parler au nom du peuple en démocratie.

En constatant donc que l’opposition exprimait son dissentiment dans le respect du cadre légal et légitime de l’Etat de droit, le pouvoir ne pouvait que saluer cette vitalité tempérée par la conscience de la loi, et considérer que l’opposition, par ses manifestations, se prépare in fine à l’éventualité référendaire en mobilisant ceux des citoyens qui croient en elle, dans l’optique d’un vote négatif contre l’option qui sera finalement retenue par la majorité au pouvoir. Pour le dire autrement, le pouvoir a félicité la bonne tenue de la marche et du meeting de l’opposition, parce que celle-ci joue parfaitement le jeu de la loi, en préparant, par-delà les slogans jusqu’au-boutistes et la relative grossièreté d’une terminologie du caleçon choisie par le CFOP, une partie du peuple à exprimer bientôt dans l’urne son désaccord avec le pouvoir. N’est-ce pas dès lors à qui mobilisera le mieux qu’appartiendra le mot de la fin ? L’émergence du Front Républicain en fin de semaine passée ne s’y est pas trompée, comme réponse du berger à la bergère.

Mais allons plus loin. Que faire si finalement l’urne s’avère, après qu’elle ait pourtant parlé pour le pouvoir ou pour l’opposition, tellement clivante qu’elle instaure une logique de couteaux tirés entre la majorité et la minorité politiques à venir ? J’ai lu avec un vif intérêt la tribune patiente de Madame Juliette Bonkoungou, véritable réserve de sagesse au cœur de la classe politique burkinabè qu’elle honore. Elle en appelait à un sursaut de transcendance morale, ses frères et sœurs burkinabè de la majorité et de l’opposition, afin que les fondements féconds mais encore fragiles du jeune Etat burkinabè ne soient surtout point sacrifiés aux logiques narcissiques que la course pour le pouvoir suscite inévitablement dans les âmes humaines parfois auparavant réputées exemplaires.

Le dialogue, quoiqu’on en dise, sous les modalités de la négociation et du compromis, doit nécessairement anticiper sur les écueils et recueillir les difficultés irrésolues par les voies de droit classiques. En amont comme en aval du processus, la classe politique burkinabè doit regarder la dévastation ouest-africaine environnante et se ressaisir afin que ce qui unit ce grand peuple ne soit pas sacrifié pour ce qui le divise. Telle est la voie de la sagesse, qui ne devrait cependant pas occulter les vérités qui s’imposent comme présupposés indéniables dans le processus burkinabè actuel.

Quelles sont-elles, ces vérités qui découlent d’une saine analyse de la posture légitime du pouvoir burkinabè actuel ? Je les énoncerai pour ma part en guise de conclusion à la présente tribune.

Sur la question l’alternance. Le CFOP Diabré et les principaux démissionnaires du CDP sont incontestablement l’œuvre du Président Compaoré. Ils ont été créés et bâtis par le leadership de Blaise Compaoré. Quelles valeurs vont-ils enseigner à la jeunesse burkinabé ? Mordre par opportunisme la main qui vous a donné à manger ? La jeunesse burkinabé aurait plus à gagner dans une alternative politique et idéologique, que dans un passage du témoin à de très pâles copies du chef de l’Etat. L’alternance, dans ce type de circonstances, est bien souvent la porte ouverte à l’aventurisme politique. Un renouvellement qualitatif des effectifs politiques du pays semblent du reste s’esquisser dans la relève à 80% des postes de cadres au sein du CDP en phase de consolidation dynamique sous la coordination du ministre d’Etat Assimi Kouanda.

Sur la présidence Compaoré. On ne peut jeter du revers de la main les acquis de la présidence Compaoré. C’est sous son magistère que le Burkina Faso, au triple plan économique, socioculturel et politique, a atteint son rayonnement majeur reconnu aujourd’hui par le monde entier. Croire dès lors qu’on importera au Burkina Faso les recettes du Printemps arabe, c’est commettre un anachronisme politique absolu. Les peuples arabes sont-ils aujourd’hui à l’abri du militarisme et du fondamentalisme ?

Non seulement, on goûte encore les fruits amers du printemps arabe en Egypte, en Lybie et en Tunisie, mais il y a fort à parier en ce qui concerne le Burkina Faso que ce sont les libertés promues par le président Compaoré que certains sont tentés d’utiliser abusivement aujourd’hui contre lui-même. Quel nom cela a-t-il ? L’ingratitude. Car quand un homme donne le meilleur de lui-même pour une génération, c’est avec retenue et dignité qu’on salue son œuvre et prépare sa retraite. Qui plus est, un homme qui a offert toute leur carrière politique à bien de ceux qui le tancent publiquement aujourd’hui, aurait mérité que ceux d’entre eux qui se sentent frustrés se retirent humblement dans leurs maisons de villégiature avec la dignité d’un Jospin. N’est-ce pas ce qu’auraient dû faire les Roch Christian Kaboré, Simon Compaoré ou Salif Diallo ? Leur honneur en aurait été incontestablement sauf, ce me semble.

L’arme du dialogue est incontournable. Car contrairement à ce que peuvent penser ceux qui s’acharnent à flétrir l’initiative de solidarité de l’élite politique ivoirienne envers l’union fraternelle dans la majorité burkinabè, c’est par le compromis et de longues négociations que la Côte d’Ivoire a progressivement reconquis son espérance démocratique. Lomé, Marcoussis, Accra, Prétoria, Ouaga, tels furent les passages obligés de la reconstruction ivoirienne. C’est l’arme du dialogue qui aura fini par redresser en réalité la Côte d’Ivoire, la guerre occupant à peine trois mois parmi les dix ans du séjour de Laurent Gbagbo au pouvoir. Le Burkina Faso, Etat économiquement encore plus vulnérable que la Côte d’Ivoire peut-il s’offrir le luxe d’une confrontation fratricide ? Ce serait un terrible hommage à la déraison publique.

Et c’est contre cette déraison publique qu’a voulu oeuvrer le Chef du Parlement Ivoirien, Guillaume Soro, mandaté par le Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, S.E. Alassane Ouattara, pour encourager ses voisins burkinabè au compromis, au dialogue et à l’harmonie autour des buts suprêmes de leur communauté destinale. Mieux encore, ceux qui n’ont pas pu comprendre qu’ancré dans les valeurs de la tradition de loyauté transmise par l’éthique humaniste Sénoufo, l’Honorable Guillaume Soro ait avoué son affection légitime pour le Président du Faso, S.E. Blaise Compaoré, oui, ceux-là, ne comprendront pas non plus qu’il ne saurait y avoir de véritable dialogue politique dans la félonie, le mensonge et la roublardise. Pourtant, plus que jamais, les peuples africains éveillés méritent absolument d’avoir à leur tête, contre vents et marées, des archontes du Devoir, habités par le souci de transmettre le meilleur d’eux-mêmes aux générations futures…

Franklin Nyamsi
Agrégé de philosophie, Paris, France

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Vos commentaires

  • Le 4 février 2014 à 12:21, par Koumbem Tipousga En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Monsieur le philosophe, il faut continuer de theser, nous avançons.

    Pas le temps de lire de la gymnastique intellectuelle qui ne va rien apporter à notre peuple. Tu ne peux quand même pas dormir à Paris où je ne sais où avec le froid glacial et être plus lucide sur la situation du Burkina que nous. Merci pour la consultation. Prends ton argent car c’est l’opportunité qui t’est offerte pour monnayer ton agrégation.

  • Le 4 février 2014 à 12:24, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    - FRANKLIN, le repas est fini ! Eh oui ! La gammelle du Président Blaise même commence à être vide. Donc ne perd pas ton temps en théorisant inutilement. Soit plus concret en allant cultiver un champ et tu récolteras.

    - Vous voyez ? La situation nationale fait sortir de l’ombre tous les théoriciens et autres juristes du dimanche pour nous polluer le débat ici !

    On doit même modifier la Constitution et inclure un article concernant tous ces théoriciens du dimanche pour que la prochaine fois, ils nous collent la paix !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 4 février 2014 à 12:36, par KingBaabu En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Mr NYAMSI, vous êtes agrégé de l’enseignement secondaire ou agrégé des universités ? Nous continuerons le débat mais auparavant, veuillez répondre svp à cette question préliminaire. Merci.

  • Le 4 février 2014 à 12:37, par Yanek En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Agrégé de Philo ! mon œil. Que de la minabilité pour induire le chef de l’état dans l’erreur et le pousser à sortir par la petite fenêtre. Avec toute ses loupes, vous n’alignez que les grands mots pour ne rien dire. les vrais burkinabés sont ceux qui n’ont pas fuit le pays. Je vous dit quelque chose terre à terre : quand le chef de l’état parlait de referendum, c’était quand il ignorait que la machine à fraude électorale allait changer de main. mais aujourd’hui il a changé de référentiel, pendant que vous autres continuez de dormir dans vos analyses bidons. Webmaster, si tu aime ton pays laisse passer ce commentaire

  • Le 4 février 2014 à 12:42 En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    franchement qu’est ce que ce monsieur nous veut ???

  • Le 4 février 2014 à 12:42, par Freeman En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Cher monsieur arrêtez de nous distraire. Le problème actuel du Burkina c’est le respect de la constitution et notemment son article 37 ; c’est tout. Pas besoin de philosopher là dessus Et puis votre contribution qui n’a été solliciter par personne ne nous intéresse pas. Circulez monsieur y’a rien à voire. Et puis merde !

  • Le 4 février 2014 à 12:48 En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Monsieur le philosophe, occupez vous de philosopher ce que vous voulez en France mais ne faites pas semblant de donner des leçons sur la démocratie à la sauce aigre de Compaoré comme si on était dans le meilleur des mondes au pays des hommes intègres (il n’en reste plus beaucoup d’ailleurs car le sport national est de s’enrichir le plus vite possible par tous les moyens). Bref, 28 ans de règne sans partage, avec la mauvaise gouvernance à des niveaux records, une bonne moitié de la population qui vit en dessous de la pauvreté, pour ne pas dire dans la misère, il n’y a pas de quoi se réjouir. Quand une petite poignée de burkinabè se découpe le gâteau à coup de dizaine de milliards et se construise des châteaux à Ouaga 2000 et pille les richesses du sous sol burkinabè ; Quand les marchés de l’état sont mal exécutés, sont surfacturés, quand la justice existe que pour le pauvre et que l’impunité règne pour nos nouveaux riches dont leur richesse est liée à des trafics, corruption, détournement, enrichissement illicite et autres, etc. Que dire dans les villages sans eau potable, pas assez d’écoles, pas assez de dispensaire, pas assez... Bref, quoi que vous disiez, votre argumentaire ne tient pas car une véritable démocratie passe par l’alternance c’est à dire le changement régulier de celui qui préside aux destinées du pays.

    • Le 5 février 2014 à 04:22, par Tito En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

      Oui mais paradoxal ! Les villas de ouaga 2000 appartiennent aussi à ceux qui ont démissionné et qui disent défendre vaillamment la cause du peuple. Parmi eux d’ailleurs, certains ont même d’énormes biens immobiliers à Dakar, Paris, Atlanta, Dubaï et autres. C’est connu ! Alors, il y a lieu de savoir être conséquent et faire la part des choses. Sinon, ce serait comme encenser une hyène déguisée qui veut se faire berger. Dommage ! La malhonnêteté intellectuelle et la mauvaise foi prennent des galons dans ce pays.

  • Le 4 février 2014 à 12:49, par homme intègre En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Mon cher ami, le décor que tu présente de ta tribune trahi réellement sa "pseudo-intellectualité". Si le savoir se trouve incontestablement dans les livres, il se trouve fondamentalement dans la substance grise de l’homme, et les livres ne pourront point transformer un mandiant en intellectuel. Moi personnellement , je ne t’en veux pas et je n’aurais pas du poster ce commentaire parce qu’on a coutume de dire chez nous que l’on répond l’imbécile par le silence. J’en veux plutôt à ces burkinabès indignes de se reclammer du pays des hommes intégres, qui par leur alliance avec des personnes sans valeurs morales, permettent à des individus de ta nature de l’inviter à un débat dont tu ignores totalement le contexte. Je ne t’en veux pas parce que tu ne connais pas le peuple burkinabè, l’homme burkinabè, sinon tu comprendrais très vite qu’avec tes soi-disant diplômes acquises je ne sais comment, tu n’as rien à apprendre au plus illettré des burkinabès.

  • Le 4 février 2014 à 12:52 En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    La manifestation s’est passée dans le calme le 18 janvier autant par la discipline des organisateurs et des marcheurs que parce que le pouvoir en place a peur du moindre dérapage. Si c’était il y a quelques années avec leur force et arrogance, le pouvoir en place aurait payé des casseurs pour faire du vandalisme et aurait arrêté des manifestants. Mais, depuis la crise de 2011, le pouvoir en place sait au moins que le moindre problème d’abus de pouvoir, ou d’atteinte aux droits de l’homme dans ce pays pourrait sonner la fin de ce régime.

  • Le 4 février 2014 à 12:57, par Tampaalga Chrysostome En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Cher prof Franklin, merci de votre travail de fond, pour débarrasser l’opinion de ses fausses conceptions sur l’évolution actuelle de la démocratie burkinabè. Vous montrez que la force doit rester au dialogue et à la loi. Vous montrez que l’ingratitude ne saurait faire des opposants actuels, de dignes successeurs à notre PF Blaise Compaoré. Il n’y a pas mieux à dire. Chapeau bas !

  • Le 4 février 2014 à 13:02, par Zimbiiga Issoufou En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Monsieur Franklin Nyamsi, je suis franchement surpris de la profondeur de vos analyses. Mais, dites-moi, à cette allure-là, le PF ne devrait-il pas vraiment veiller à ce que la génération de rapaces qui vient de le trahir ne s’accapare surtout pas de son œuvre positive ? Dans ce cas, n’Est-ce pas à des jeunes, amoureux du travail bien fait, que l’avenir de ce pays, après le PF Compaoré, doit incomber ? Moi, je me pose franchement ces questions. Il faut vraiment que le PF prépare cette jeunesse lucide et responsable et la protège des vautours qui se disent aujourd’hui opposants après avoir craché dans la main qui les nourrit.

  • Le 4 février 2014 à 13:04, par Le bobolais En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Monsieur Franklin Nyamsi,

    J’en suis désolé mais vous êtes un prostitué intellectuel ! Vous savez très bien ce que vous gagnez en faisant de tels rapports. Un intellectuel de votre acabit aurait dû réfléchir par plusieurs fois avant de dire de telles sottises du genre « La foule, c’est la canaille. Elle ne pense pas. » Si vous pensiez vraiment vous auriez dû savoir toute l’aspiration de ce peuple fier et digne !!!

  • Le 4 février 2014 à 13:08, par Rama En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    J’invite mes frères et sœurs burkinabé a ne pas réagir a cet article. Ne laissons pas ces chasseurs de prime profiter de nos problèmes pour s’enrichir.
    Merci

  • Le 4 février 2014 à 13:11, par le citoyen En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    merci encore une fois de plus mon professeur, que Dieu continue a vous éclairer d’avantage pour éclairer également des gens qui croient naïvement ;que Dieu vous bénisse.

  • Le 4 février 2014 à 13:17, par Peter En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Je m’excuse d’entrée de jeu. Monsieur Nyamsi vous êtes africain de quel pays ? Ne pourriez-vous pas donner vos leçons à vos propres concitoyens et laisser les burkinabè faire leur bagarre entre eux ? Franchement, nous sommes fatigués de ces loubards des couloirs de nos présidences, qui parce qu’ils ont reçus quelques "feuilles", (le terme est bien burkinabè) s’autorisent à se mêler d’une bagarre qui les concerne de loin.
    Point deux. Monsieur, vous êtes métis. Cela me donne l’occasion. Pensez-vous que l’autre métis, le plus célèbre et le plus puissant, s’il venait aujourd’hui à appeler au référendum parce que sa Nation aurait trouvé en lui un Sauveur, il serait approuvé. La Philo ? c’est aussi la morale ! Socrate, a bu la cigüe, imperturbable. Flagorneur de tout bord, cela suffit !

  • Le 4 février 2014 à 13:18, par Mme Barro En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    comme tu fais parti de cette foule malfrant du CDP, tu es un canaille. tu ne pense pas. tout le peuple burkinabe est derriere l’opposition et tout ce qui sont contre l’article 37. Arrete de nous moraliser et d’insulter le peuple burkinabe. il ya toujours des problemes en Cote D’Ivoire, tu feras mieux d’aller resoudre au lieu de remplir des pages inutiles sur nos sites. Si toi meme qui te dis intellectue etais intelligent, tu allais arreter de nous ecrire. Il ya un proverbe mossi qui dit que chacun n’a qu’a manger l’haricot qui est devant lui.

  • Le 4 février 2014 à 13:29, par Paulus En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Madame Bonkoungou a dit que l’on ne fait pas la Paix seul ou avec ses amis.
    La question centrale est ceci et liée aux faits. Quand les Amis de BC appellent à manifester, ils n’ont nul besoin d’appeler à la paix, aux respect des consignes. Tandis que si l’opposition appelle à manifester elle doit inviter au respect de l’ordre. Qu’est-ce à dire ? Aujourd’hui si le Président appelle au respect de la Constitution, il n’a nul besoin d’un référendum. Et s’il respecte la Constitution, aucune feuille d’un arbre ne sera détachée de sa branche. Or s’il appelle au référendum c’est possible qu’un jeune par mécontentement brule un feu et soit percuté par l’usager adverse. Question. Si le Président du Faso respectait la Constitution quel sera le risque pour le Faso. Aucun ! C’est la seule question qui vaille ! Le Président aime son peuple, nous le supposons, nous le croyons. Son PM, a dit que rien ne se fera contre le peuple. Nous attendons ! Toutes les personnes qui appellent le PF, à laisser tomber sa consultation référendaire, ont pour souci de lui conserver sa stature d’homme pondéré, certes pas aimé par tous les burkinabè mais dont les mérites sont reconnus par la majorité des Burkinabè. Quitte à lui de gâcher l’estime que les uns et les autres ont pour lui ! Il sait, dans la solitude du pouvoir, que tous ses thuriféraires ne lui seront d’aucun secours au cas où...

  • Le 4 février 2014 à 13:38, par LE SAVANT ET LE POLITIQUE En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    L’"Agrégé de Philosophie" NANCY Franklin est de retour !
    On peut le remercier, lui Camerounais mais de surcroît intellectuel Africain vivant hors du Continent, pour tout l’intérêt qu’il porte sur la situation nationale transitoire Burkinabè.
    Ses analyses nous rappellent certains aspects de l’évolution politique nationale mes certaines limites qui n’y manquent pas, trouvent leurs réponses dans CET ARTICLE PUBLIE SUR lefaso.net en date du vendredi 31 janvier 2014 intitulé :

    "LE DISCOURS DE LA JEUNESSE DU CDP SERT-IL OU DESSERT-IL LE CDP ? QUELLE SORTIE HONORABLE POUR LE PRESIDENT COMPAORE ?
    Bonne lecture...

  • Le 4 février 2014 à 13:43, par MemoireVive En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Mr Franklin, j’ai peur de te trouver lâche ! Tu sais pourquoi ? Quand on suit ton raisonement, on constate que tu as BEAUCOUP APPRIS DEPUIS ta sortie (no.1) et que tu reconnais que la marche de l’opposition a été populaire, très populaire. Que tu tiennes coûte que coûte à accorder la paternité d’un tel succès à ton Blaise Compaoré au prétexte que son régime est démocrate, c’est encore malhonnête. Supposons, qu’à contrario, le régime eut instrumentalisé la police contre les manifestants, es-tu certain que l’on ne parlerait pas aujourd’hui du régime COMPAORE au passé ? C’est donc plutôt par SOUCI DE PRESERVER SON EXISTENCE-MEME QUE LE REGIME COMPAORE s’est abstenu de REAGIR BRUTALEMENT. Je te sais capable d’écrire et également de ruser, mais pour bien écrire et bien rusé IL FAUT AU PREALABLE MAITRISER L’EXISTANT sinon on pond un chiffon que pas même le "PARESSEUX" en réflexion ne prendra en compte.
    Alors, pour pouvoir rester dans ta logique, continue de croire que :
    1- C’est GRACE A COMPAORE que l’opposition RESPIRE
    2- C’est GRACE A FRANKLIN NYAMSI que les burkinabé réfléchisse
    3- Si un jour (toi-même tu commences à y croire) Blaise COMPAORE abandonne le pouvoir c’est grâce à COMPAORE.
    AVEC TES SORTIES No 1 et No 2 LE LECTEUR APPRECIERA LA GYMNASTIQUE INTELLECTUELLE, pour ne pas dire LA PIROUETTE LITTERAIRE, DONT TOI SEUL A LE SECRET, POUR APPELER "VERT" L’APRES-MIDI CE QUE TU AS APPELE "ROUGE" A L’AUBE. Félicitations tout de même, ce n’est pas le prof. TRAORE qui me contredirait que ta dernière version, sent moins de "vapeurs" que la première ; courage DONC !

  • Le 4 février 2014 à 13:54, par JBOna En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Waouw !!! Voilà ce que le Monsieur a écrit son son blog, le 3 février à 11H. Cela explique ses sorties.
    "Avec le Président Blaise Compaoré, celui qui n’apprend rien est définitivement à plaindre. Anecdotes, rappels historiques, analyses pointues, récits pleins d’humour, toute la gamme de la richesse du dialogue est mobilisée quand on passe des heures en compagnie de cette figure décisive de notre temps. J’y reviendrai amplement et rigoureusement dans mes prochaines tribunes.De longues conversations à bâtons rompus, que je n’oublierai jamais." J’espère qu’il n’oubliera de nous préciser le montant que contenait "le sac de Ziniaré".

  • Le 4 février 2014 à 15:26 En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Voyez-vous,quand je vois un article dont l’auteur est ce Monsieur,je ne prends même pas la peine de le lire.Rien de bon ne peut émaner de lui.

  • Le 4 février 2014 à 15:26 En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    "Qui plus est, un homme qui a offert toute leur carrière politique à bien de ceux qui le tancent publiquement aujourd’hui, aurait mérité que ceux d’entre eux qui se sentent frustrés se retirent humblement dans leurs maisons de villégiature avec la dignité d’un Jospin. N’est-ce pas ce qu’auraient dû faire les Roch Christian Kaboré, Simon Compaoré ou Salif Diallo ? Leur honneur en aurait été incontestablement sauf, ce me semble." Et, POURQUOI VOUS NE DEMANDEZ PAS LA MEME CHOSE A BLAISE APRES 28 ANS DE POUVOIR. ET, PUIS QUELLE EST CETTE MANIERE DE PENSER QUE L’ON DOIT ETRE REDEVABLE A VIE DE QUELQU’UN. Tout le monde est redevable. Ce n’est pas parce que je quitte mes parents à l’âge adulte que je suis un ingrat ou un indigne. Franchement, vous êtes un drôle de philosophe qui me semble, tord le cou même à la manière de philosopher d’un sujet à moins que vous pensez être encore au temps des monarchies absolues du temps du roi Louis XIV.

  • Le 4 février 2014 à 15:34, par Nafi Zida En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Merci Professeur pour ce beaux article, sincerement je percois dans vos phrases de l’amour pour notre tres chere patrie. Merci pour l’eveil de conscience que vous faites à travers toutes l’Afrique. Le veritable probleme au Burkina ici c’est que les gens font du suvisme moutonné, les leaders de l’opposition ont peur du referendum juste parce qu’il le savent aussi que tout le monde que Blaiso est tres populaire et remporterais le referendum paisiblement. Mais qu’ils le veulent ou pas le referendum aura bel et bien lieu n’en deplaise aux aigris. La democratie c’est l’opinion du peuple que domine. on ne peut pas se baser sur des declarations de qujelques individus qui pour la plupart ne vivent pas ici au burkina pour dire que le peuple ne veux pas de blaise, c’est absurde et nous ne l’accepterons pas. Le peuple se prononcera et la majorité l’emportera c’est tout.

  • Le 4 février 2014 à 15:47, par La vérité En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Voici quelqu’un qui veut rester à l’extérieur et mettre le feu dans sa mère. Laissez le c’est son droit d’étaler ses lacunes. Si les français réfléchissaient de la sorte, il n’allait pas rester là bas. J’ai honte de quelqu’un qui vit dans un pays démocratique et qui refuse la démocratie.

  • Le 4 février 2014 à 15:49, par LAURE En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    arretez de balayer à chaque fois d’un revers de la main les initiatives de paix, et de fustiger à chaque fois ceux qui reconnaissent à BLAISE un homme sage et dynamique. ceux qui sont arretés dans l’esprit avec des idées de guerres, qu’ils aillent du coté de la SYRIE, on aurait besoin d’eux là-bas.

    • Le 4 février 2014 à 16:33, par jojo En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

      Frankin, tu me traites de canaille ? toi même canaille. on ne peut pas parler de démocratie sans parler d’alternance politique. c’est l’essence même de la démocratie. Tu oses dire que l’opposition a peur d’un referendum car le oui va l’emporter. Tu es en déphasage avec les réalités du Burkina. Tu as vu la foule "canaille" du 18 ? avant d’avancer de tels propos incendiaires ? Rappelle : la constitution du Faso actuelle limite le nombre de mandats présidentiel à deux. Donc fin de mandat de Blaise en 2015 ; Blaise citoyen ordinaire comme moi, ne constituant pas un intérêt national pouvant permettre de modifier un article pour le satisfaire alors cher philosophe, tu feras mieux de lui demander de respecter la constitution. si non,si non,si non,si non ; Hummmmmmmmmm dè. Si tu as besoin des conseils appelle moi au 76080142.

    • Le 4 février 2014 à 22:49, par Par RESPECTONS-NOUS QUAND MEME En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

      Celui qui veut la guerre c’est bien toi et les autres autour de Blaise pour lui voler son << intégrité >>. Pourquoi lui, ne peut-il pas respecter la Constitution ? Quand le président à l’issue des élections s’est présenté au peuple et IL A PRETE SERMENT ET IL A JURE DE RESPECTER LA CONSTITUTION ET DE LA DEFENDRE. Pourquoi aujourd’hui il ballait du revers de la main toutes ces promesses, cette prestation de serment ? C’est de l’irresponsabilité. C’est du Tandjinisme çà. Lui-même n’avait-il pas dit à L’ ancien président TANDJA du NIGER quand ce dernier voulait << 3 ans de plus pour achever ses chantiers>> qu’il fonçait droit au mur ? Ce dernier n’avait fait que deux mandats de 5 ans ; mais Blaise combien de mandats il a faits ? 5 mandats : de 1987 à 1991 (5 ans), 2 mandats de 7 ans de 1991 à 2005 et 2 mandats de 5 ans de 2005 à 2015. Donc 28 ans de règne. Et chaque fois à l’échéance de chaque 2 mandats il faut tripatouiller la Constitution. Quand même ! Dans les ETATS démocratiques (que nous admirons et copions)aucun président ne peut dépasser le nombre de mandats prescrits par la Constitution. Quelque soit ce que vous êtes vous devez respecter la Constitution. Il y a toujours alternance que vous soyez très bon ou trop sucré vous devez céder la place à d’autres ; si nous regardons même ici dans la culture africaine ou du moins de l’homme intègre en général, le respect de la parole donnée est le fondement même de notre probité. Pour nous faire aimer et respecter, respectons-nous en respectant nos serments. Si nous savons donner des leçons aux autres pourquoi ne profitons nous pas de notre savoir ? Respectons nous quand même !

  • Le 4 février 2014 à 16:36, par Bisongo En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    pauvre philosophe ! il ne fo pa nous induire en erreur. là ou tu es ça se pass comme ça ? PARDON ! n’envenimer pa la situation. Laisser notre BLAISE partir tranquillement.

  • Le 4 février 2014 à 16:38 En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Il ne sert à rien de poser devant autant de livres. Pour dire quoi ? Tu es nul

  • Le 4 février 2014 à 22:45, par Tien Tigui En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Comme il a pris des feuilles avec le régime, il est bien obligé de pondre ses papiers en retour ! Il doit penser que résider au nord, qui plus est avec une agrégation de philosophe (j’aimerais pas être a la place des autres car il gâte leur nom. Est ce que son diplôme la a est homologué ?) ça suffirait pour nous eberluer. On voit bien qu’il n’a pas une idee claire de ce qu’il lui faut developer, mais hélas ... Faut pas trop aimer l’argent : c’est un mauvais conseiller. Foi de burkinabé fatigué du clanisme et de l’affairisme arrogants.

  • Le 5 février 2014 à 00:55, par Mang Biiga En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Quand j’ai vu la photo de l’auteur je savais que le contenu etait caca. En le regardant il me fait pitie. Peux-tu nous dire ou est Soro et quand est-ce reviendra t-il a Ouaga pour sa prochaine mediation ? Il faut passer un jour a Ouaga (avec Soro)et philosopher avec le peuple reel. On vous attend inpatiement pour un conference.

    Merci d’accepter -

    • Le 5 février 2014 à 11:35, par Lecteur En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

      S’il vous plaît, je lis régulièrement les internautes et je respecte chaque camp et sa position. Mais ce qui m’irrite souvent, ce sont les internautes des deux bords qui me prennent, et prennent globalement ceux qui les lisent pour des "Toto". Du respect pour ceux à qui vous êtes censés vous adresser, ils savent réfléchir. Votre long et beau texte, par ailleurs bien illustré et bien argumenté- je vous le concède-, dit exactement la même chose que les 3 lignes habituelles d’un forumiste appelé Ladji Adama.

  • Le 5 février 2014 à 10:38, par Le Sage. En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Pour qui vous prenez-vous ? Vous croyez que votre agrégation surtout en philosophie vous donne le droit et le grade d’imposer les injures et les pensées anarchiques de Nietch aux internautes surtout burkinabè. Votre manque d’humilité a irrémédiablement ôté à votre analyse partiale, partielle et partisane toute la crédibilité intellectuelle qui sied. Je recommande au fasonet de filtrer vos articles car vous ne rendez pas service à notre démocratie au Burkina. Lorsque Laurent Gbagbo imposait le supplice au peuple ivoirien, avions-nous soutenu qu’il devait se maintenir au pouvoir ? Drôle de philosophe, vous êtes. Le Sage.

  • Le 5 février 2014 à 12:09, par BAbelt En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    L’infatiguable philosophe Franklin Nyamsi ! Voilà un inconnu jusqu’à son nom qui dévient de plus en plus tristement célèbre !Honte à vous, monsieur, vous qui mettez votre intelligence au service des forts, vous vendez "votre philosophie" aux riches au detriment des faibles et des pauvres d’Afrique ! Vous n’êtes pas "philosophe" j’en doute fort sinon vous vous garderez de gaspiller l’heritage intellectuel et moral des pères de la philosophie au service de Guillaume Soro et de Blaise Compaoré et j’en passe ! Quand on est agrégé de philosophie en France on ne troque pas son honneur et son intelligence contre des mensonges grossiers poussant un chef d’Etat vers un déshonneur et un opprobe certains. Autrement Vous désagregez votre agrégation lamentablement !

  • Le 5 février 2014 à 12:37, par Doudou En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Monsieur le philosophe si c’est avec l’argent du peuple que tu as fais tes études il faut rembourser rapidement au trésor du Burkina comme le faisait Thomas Sankara quand on lui donnait de l’argent hors du pays . Depuis la mise à mort de Thomas Sankara, la corruption , la concussion, le mensonge et le dilatoire "démocratiques" sont devenus le jeu favori du système Blaise.Au résultat nous avons un Burkina bon dernier de la classe dans le monde malgré vos "referendisme" réactionnaires.Quand on assassinait Thomas Sankara on n’a pas demandé au peuple burkinabè s’il était d’accord ou pas. Qui a peur du referendum donc ? Êtes vous prêts à mettre la main dans la poche pour dilapider des milliards dans un referendum truqué ? pensez vous que Blaise est une question d’intérêt national pour mériter un referendum. descendez de vos nuages et rejoignez les champs désertiques du sahel pour cultiver votre jardin au Burkina

    • Le 5 février 2014 à 15:43, par Un paysan En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

      Très bien Doudou. Ce monsieur ferait bien d’imiter son homonyme Franklin Roosevelt et de déclencher un New Deal pour le Burkina..Que de baratin et de bla bla soi-disant philosophique, y’a un peu trop d’eau dans ton to , ça prend pas. Tu cherches la place ? Avec cette Agiographie de Blaise t’as des chances .Et puis de quel droit nous faire la leçon à nous les 80% de paysans de ce pays. Nous les cul-terreux incultes, sans école, sans dispensaire avec de vrais médecins, avec nos 170 pour 1000 de mortalité infantile. Tu sais monsieur l"autoproclamé "Sage et Philosophe" Viens donc touché un peu la daba et le pilon , puiser l’eau et te courber un peu vers cette pauvre terre dont tu ne connais même plus la couleur ni l’odeur. Tu es plus blanc que le blanc, plus colonialiste et pervers que le blanc.On n’en a que faire de tes discours qui sont d’ailleurs le copier-coller de vous tous, les cravatés et souliers vernis.

    • Le 5 février 2014 à 16:11, par panthéon En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

      Un célèbre philosophe dont je ne me souviens plus le nom disait :"Autrui si tu diffère de moi ; loin de me léser ; tu m’enrichis".
      (Je reconnais que je n ’étais pas très bon en philo à l’époque).
      Eh bien ;je crois que cette assertion ne soit pas tout le temps vérifiable.
      Professeur ; vous êtes en train de nous appauvrir avec vos dissertations incendiaires.
      Si vous vouez une haine viscérale pour le Président Camerounais c’est justement pour cette usure du pouvoir.
      Vous fanatisez le Président du Faso et souhaitez une fin honorable pour lui ; de grâce faites lui part de la même usure du pouvoir et demandez lui d’inscrire son nom dans le panthéon des héros Africains.

      Nous ; jeunes du Burkina voulons un passage à témoin générationnel.
      De grâce ; de grâce...

  • Le 6 février 2014 à 12:04, par la ravissante somé En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    A la lecture de votre article, Monsieur ,je tiens à vous signifier toute ma joie et ma fierté .En effet,votre production littéraire a capté mon attention pour deux raisons fondamentales à savoir la forme et le fond de l article en question.
    premièrement, c est à dire pour ce qui est de la forme de cet article,c est un véritable chef_d oeuvre littéraire que je viens de parcourir.Et je tiens à vous féliciter pour cela ! Véritable professeur Agrégé Africain !Et pour vous, l Afrique se doit d être fière.
    Quant au fond de l article c est là que les divergences apparaissent .Pour ma part,le canal consensuel reste l idéal pour notre nation dans la mesure ou nous avons deux blocs antagonistes forts et susceptibles de créer du désordre au FASO.Pour le meilleur du peuple Burkinabè ,il faudra suivre la voix tracée par l auteur de cet article qui fait preuve d objectivité et de maturité intellectuelle. En sommes,prônons le dialogue,la concertation et le FASO en bénéficiera.J opte pour la voix référendaire qui sera sans doute,celle de la majorité .Et par conséquent l obéissance au principe fondamental de la démocratie qui fait du peuple l entité prépondérante. je vous remercie !

  • Le 6 février 2014 à 21:54, par David sawadogo En réponse à : Grande leçon de sérénité démocratique burkinabè 2 :« La thèse officielle du triomphe de la démocratie »

    Cher Franklin,
    c’est avec plaisir que je t’ai lu sur Fasonet. Cela me rappelle nos débats de militants à Poitiers. J’ai eu souvent le même plaisir à lire ta production prolifique sur les questions politiques du continent sur la toile . Nous avions raison de penser que les frontières artificielles ne reflétaient pas la totalité de la réalité culturelle et politique de l’Afrique. Tes écrits courageux sur le pouvoir à vie de Paul Biya ont réjoui le panafricain que je suis. Ton patriotisme panafricain face aux différentes crises africaines aussi.

    J’adhère à ton idée d’un droit de regard de tout africain sur les problèmes socio-politiques survenant dans n’importe quel Etat du continent. C’est pourquoi, j’ai été interpellé par tes articles sur la « crise » au Burkina. Pour nous autres de la diaspora, penser les problèmes et les maux africains demeure la meilleure contribution à la construction d’une Afrique libre, digne et prospère.

    Je constate cependant à te lire, que tu es à fleur de peau dès que le débat achoppe sur ton ami Guillaume Soro. Je ne dénie pas le droit à intellectuel d’avoir des amitiés ou des affinités idéologiques avec des politiciens. Comme toi, j’exècre les intellectuels porte-flingue. Je ne puis donc t’accuser d’en être. Ce que font plusieurs de tes lecteurs sur Fasonet. Il est vrai qu’on peut parfois prêter le flanc à ces critiques, emporté qu’on est par la passion. Je te sais capable de faire la différence entre ce que l’on doit à un mentor politique et ce qu’on doit à la Raison.

    En aparté, j’aimerais que tu me dises quelle est la procédure que tu as suivie pour publier sur Fasonet. J’ai un article-réponse à tes écrits à proposer à la rédaction. Et ça fait 2 semaines que je netrouve pas comment le faire.

    Merci d’avance pour la procédure.

    Cordialement.

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