“Créé en 1983, le Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA) a 24 ans et est à sa XIIIe édition. Depuis sa création, le MICA a pu se tenir régulièrement dans le village du FESPACO et a permis la promotion d’un nombre considérable de films africains”. C’est en ces termes que la présidente du MICA, Suzanne Kourouma, a résumé le bilan de 24 ans d’existence du marché du film africain. 24 ans d’existence, mais aussi hélas, 24 d’efforts, de “bricolage” et de lutte pour la suivie. L’un des grands problèmes que vit le MICA est d’être sans domicile fixe.

En effet, rappelons que, depuis sa première édition, le MICA a été baladé entre le hall de l’hôtel Silmandé, la salle Dimanko de l’hôtel Indépendance et a pour refuge provisoire depuis 1993, le Centre culturel français Georges Méliès.

Le manque de site, selon la présidente, entrave gravement le MICA dans la réalisation de ses projets majeurs. Au nombre de ses projets, il faut compter la tenue annuelle du marché du film. Ce marché annuel permettait au MICA de “devenir et demeurer” l’une des plus importantes places marchandes du cinéma et de la télévision africains.

En attendant, le MICA, logé au CCF/GM, propose des services variés dont des stands promotionnels pour les œuvres et nouveaux matériels audiovisuels, des cabines de visionnage individuel pour découvrir les centaines de films présents.
Un vidéothèque et enfin un cyber café pour communiquer avec les autres festivaliers et le reste du monde.

Fernando GUETABAMBA

Sidwaya