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Burkina Faso : Le directeur général du Groupe UBA, Oliver Alawuba, rencontre les autorités du pays

Publié le dimanche 18 février 2024 à 17h30min

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Burkina Faso : Le directeur général du Groupe UBA, Oliver Alawuba, rencontre les autorités du pays

Le directeur général du Groupe UBA (United Bank for Africa), Oliver Alawuba, a effectué une série de rencontres stratégiques avec les autorités burkinabè, le jeudi 15 février 2024 à Ouagadougou. Après avoir échangé avec le chef du gouvernement et le ministre des Finances, le directeur général a rencontré le personnel de UBA Burkina.

Dans un esprit de solidarité mais aussi de relance économique du Burkina Faso, Oliver Alawuba s’est entretenu avec le Premier ministre Apollinaire Kyélèm de Tambela au sein de la Primature, puis avec le ministre des Finances, Aboubakar Nacanabo, dans les locaux du ministère. L’objectif a été, selon le directeur général du Groupe UBA, de présenter ses condoléances au gouvernement face aux pertes en vies humaines causées par le terrorisme. Aussi, il a été question de féliciter les autorités pour les efforts consentis en vue de restaurer la paix au pays des hommes intègres.

« Il y a une nette amélioration de la sécurité au Burkina Faso grâce au travail qu’abat le gouvernement de la transition. Et nous les félicitons de ce fait. Car c’est ce qui permet à UBA Burkina de pouvoir travailler dans de bonnes conditions », a souligné Oliver Alawuba.

Le Premier ministre Apollinaire Kyélèm de Tambela et la délégation du Groupe UBA

Cette rencontre avec le chef du gouvernement est l’expression de l’engagement de la banque à jouer un rôle catalyseur dans l’économie nationale, tout en renforçant ses liens avec les autorités locales.

C’est aussi dans ce sens que le ministre des Finances, Aboubakar Nacanabo, a accueilli M. Alawuba pour des discussions approfondies sur les perspectives économiques du pays et les moyens par lesquels le Groupe UBA peut contribuer à soutenir la stabilité financière et promouvoir l’inclusion financière à travers la nation.

Cette réunion a mis en lumière l’importance du partenariat entre le secteur financier privé et le gouvernement, pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie des citoyens.

L’au revoir du ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, au directeur général du Groupe UBA, Oliver Alawuba

Un fructueux temps d’échanges avec le personnel

Conscient de l’importance de son équipe locale, Oliver Alawuba s’est aussi entretenu avec le personnel de UBA Burkina. Cette rencontre a été l’occasion pour le directeur général de partager sa vision stratégique pour l’avenir de la banque et d’écouter les préoccupations ainsi que les propositions faites par ses collaborateurs.

Depuis plusieurs années, UBA Burkina fait des profits. Ce qui lui permet de reverser des bonus à l’ensemble du personnel. Dans un contexte où la compétition sur le marché financier est intense, ces bonus démontrent la capacité de UBA Burkina à maintenir une croissance durable et à générer des résultats solides, tout en veillant au bien-être financier de son personnel.

La rencontre d’Oliver Alawuba avec le personnel de UBA Burkina

Cela représente aussi une reconnaissance tangible du dévouement et des performances exceptionnelles de l’équipe, témoignant l’engagement continu de la direction à récompenser et valoriser les efforts de ses collaborateurs.

Le couronnement des fidèles agents

Au cours de la rencontre avec le personnel, des attestations de mérite ont été remises à une trentaine d’agents de UBA Burkina, qui cumulent entre 25 et 30 ans de service au sein de la banque. Le directeur général, Oliver Alawuba, a tenu à saluer leur engagement indéfectible envers l’entreprise et à les récompenser pour leur contribution précieuse à son succès continu.

La reconnaissance des vétérans de UBA Burkina

Chaque récipiendaire a reçu 1 000 dollars, soit 610 000 F CFA, comme récompense financière. Ce geste est une pure tradition de la maison, qui gratifie tout agent capitalisant au moins dix années de service. Cette initiative souligne l’importance accordée par la direction à la fidélité et à la loyauté des employés, tout en renforçant le lien de confiance et de reconnaissance entre l’entreprise et son personnel.

En valorisant ainsi l’ancienneté et l’expérience des employés, Oliver Alawuba démontre sa vision de créer un environnement de travail inclusif et gratifiant, où chacun se sent reconnu et apprécié pour sa contribution. Cette démarche reflète également la volonté de UBA Burkina de promouvoir une culture d’entreprise axée sur le respect, la valorisation du capital humain et le développement professionnel continu de ses employés.

Hamed NANÉMA
Lefaso.net
Crédits photos : Bonaventure Paré

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Vos commentaires

  • Le 18 février à 09:54, par LE FORGERON En réponse à : Burkina Faso : Le directeur général du Groupe UBA, Oliver Alawuba, rencontre les autorités du pays

    Bonjour,

    C’est bien d’engranger des bonus mais comment ces bonus sont engrangés ?
    Nous pensons que toutes les banques du Burkina pillent les citoyens car les taux d’intérêts des prêts sont élevés par rapport aux taux d’intérêts appliqués par les banques des pays développés comme les Etats Unis, la France, l’Allemagne,... Pour les prêts ordinaires les taux d’intérêt TTC appliqués par nos banques varient en général entre 8,20% TTC et 11, 80%TTC. Pour le prêt scolaire le taux d’intérêts TTC pouvait même atteindre 12,98%. L’Etat doit demander aux banques de revoir les taux d’intérêts à la baisse (ex:5% TTC) car nous pensons que ces taux d’intérêts élevés ne permettent pas aux citoyens burkinabè de s’en sortir de la misère.

    Au niveau de petites entreprises, les banques doivent adapter un taux d’intérêts de 5% TTC avec des périodes différées de remboursement pour certaines activités comme l’agriculture et l’élevage.

    En conclusion les banques peuvent baiser les taux d’intérêts des prêts ordinaires et scolaires pour soulager la souffrance de la population burkinabè. Et aussi baisser le taux d’intérêts pour les petites entreprises car les jeunes veulent bien entreprendre mais les garanties et les taux d’intérêts trop élevés de prêts ne favorisent pas les pauvres citoyens. Cela entraine la disparition des jeunes entreprises créées généralement par les jeunes ingénieurs en agriculture ou en élevage.

    Malheureusement, nos banques sont gouvernées généralement par l’impérialisme et ses valets locaux car la BCEAO qui règlemente nos banques même l’est.

    D’où notre sortie de la BCEAO est nécessaire pour notre développement.

    La patrie ou la mort, nous vaincrons !!!!!!!!!!!!!

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