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Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

Publié le jeudi 15 février 2024 à 18h45min

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Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

L’évaluation du contrat d’objectif 2023 du ministre des Transports Roland Somda, s’est tenue ce jeudi 15 février 2024, à Ouagadougou depuis les locaux de la Primature. Les acquis tout comme les insuffisances enregistrés conduisent à un taux de réalisation global de 73,06% au 31 décembre 2023. Au regard des difficultés rencontrées par Air Burkina, le ministre a annoncé un avenir prometteur pour cette compagnie aérienne, grâce au processus de recapitalisation en cours.

Parmi les accomplissements majeurs, le ministre des Transports Roland Somda a souligné la rénovation de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso, désormais opérationnel 24 heures sur 24, ainsi que son processus de certification pratiquement finalisé. Cependant, malgré ces réussites, l’amélioration de la mobilité urbaine dans la ville de Sya reste un point d’attention. Roland Somda a annoncé le lancement prochain de certains projets, dont les financements ont déjà été sécurisés, dès le samedi 17 février.

Reconnaissant que le taux de réalisation aurait pu être plus élevé, le ministre des Transports a identifié plusieurs facteurs contribuant aux insuffisances. Parmi ceux-ci figurent entre autres la renonciation de certains partenaires à leurs engagements, notamment dans l’acquisition de nouveaux bus pour améliorer la mobilité urbaine. Néanmoins, il demeure optimiste quant aux perspectives.

Roland Somda a précisé : « C’est par exemple le cas pour l’aéroport de Donssin. Nous avions des objectifs à atteindre pour 2023, mais l’examen et l’état des lieux nous ont contraints à la nécessité de résilier la convention. Cet indicateur est donc à reconsidérer pour l’année 2024, et nous pensons pouvoir y parvenir ».

Quant aux difficultés rencontrées par Air Burkina, enlisée dans ses contrats antérieurs, le ministre a affirmé qu’un avenir prometteur se dessine à l’horizon pour cette compagnie aérienne grâce au processus de recapitalisation en cours.

En conclusion, l’évaluation du contrat d’objectif 2023 du ministre des Transports Roland Somda, révèle un bilan en demi-teinte. Si des réalisations significatives ont été accomplies, notamment dans le domaine aéroportuaire, des défis subsistent en matière de mobilité urbaine et de gestion des partenariats. Cependant, avec une vision optimiste tournée vers l’avenir, Roland Somda reste déterminé à surmonter ces obstacles et à poursuivre le développement du secteur des transports au Burkina Faso.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 février à 20:37, par naruto En réponse à : Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

    "Avenir prometeur pour air burkina", vraiment vague comme propos. ya jamais rien de concret. donnez nous des example sur vos objectifs

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  • Le 16 février à 07:25, par Bajazet En réponse à : Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

    Hi hi ! Voilà un article qui me fait bien rigoler.
    Cela s’appelle SE MOQUER DU MONDE !
    C’est facile de tirer des plans sur la comète quand on interdit plus ou moins les concurrents, plus ou moins menacés de se faire clouer au sol à Ouaga, Bobo, Niamey ou Bamako sous un quelconque prétexte aussi futile que dictatorial.
    il y a une position de monopole/duopole avec entente sur les prix sur les liliputiennes petites lignes intérieures à l’AES, et une attitude menaçante envers les compagnies étrangères significatives comme Air Ivoire et, pire, envers les compagnies européennes. Ces compagnies étrangères, même africaines, peuvent à tout moment voir leurs avions et même leurs passagers pris en otage par les pays de l’AES, considéré comme peu fiables et même agressifs. Par conséquent, les assurances vont infliger des prix astronomiques aux compagnies « normales » qui desserviraient les pays de l’Alliance MaBuNi (Mali-Burkina-Niger).


    J’ai consulté par Internet les prix.
    J’ai trouvé
    - l’aller-retour Ouaga-Bobo à partir de 80 000 CFA, pour une distance de 330km.
    - l’aller-retour Lyon-Barcelone à 50 000 CFA, pour une distance de 530km, avec des personnels espagnols au moins 5 fois plus chers que leurs collègues sahéliens.


    Il est clair qu’avec des prix énormes et peu de concurrence, Air Burkina peut rouler des épaules et faire le malin, mais c’est trop facile de racketter le client, c’est peu honorable et non viable à terme.
    Dans l’absence de concurrence, le consommateur local est d’avance perdant.
    En pratique, qui va payer de sa poche des vols, mais vraiment de sa poche ?


    Tous ces gains faciles ne sont qu’illusions, le consommateur normal ne volera que rarement sur cette compagnie, seuls les fonctionnaires au voyage payé prendront ces vols, ainsi que de gros commerçants.
    À moyen terme, il n’y aura plus aucun touriste dans l’AES, et peu de cadres étrangers africains feront le déplacement, sauf affaire très rentable.
    Bien entendu, comme pour Air Afrique, des tas d’entreprises fonctionnaires vont de faire nommer à Air Burkina pour multiplier leurs salaires par 3 ... et déployer leurs incompétences.


    Qu’est-ce qu’on s’enjaille en lisant Lefaso.net !
    C’est plaisant d’assister à la construction de type « pays de l’est verrouillés » qui se terminera bien entendu très mal comme s’est effilochée l’Europe communiste, c’est-à-dire dans la misère et la désagrégation économique à cause de l’incurie, de l’incompétence et de la corruption. Des exemples comme l’Éthiopie, la Somalie et l’Érythrée sont éloquents.


    Bon, on en reparlera dans 5 ou 10 ans, je serai à la retraite, mais peu de chance que tout ça réussisse, ça finira avec des avions qui rouillent au bord d’une piste avec des chèvres qui broutent dans la ferraille et des pièces d’avion revendues au marché pour fondre des marmites, genre Air Guinée en 1984. Les rêves marxisants finissent toujours par la gabegie et la ruine.
    Je me régale d’avance de « la fin des haricots », qui ne manquera pas d’arriver, avec des appels au secours.
    À LA FIN, RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER...

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    • Le 16 février à 08:52, par EspoirBF_PAIX En réponse à : Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

      Beaucoup de courage à Air Burkina. Le meilleur reste à venir. Je puis dire que c’est la compagnie la plus resilliente d’Afrique. Malgré les difficultés elle est là. M. Le ministre vous aurez échoué si cette compagnie venait a disparaitre. Continuez de plaider donc pour trouver le modele de gestion viable pour Air Burkina.

      Pour ce qui est de la mobilité urbaine, il faut penser a un partenaire chinois pour la Sotraco. Aussi il faut renouveller le parc de taxis devenu tres vieux en octroyant a credit de petits vehicules chinois neufs à moindres coûts.

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    • Le 16 février à 09:30, par Ikatrans En réponse à : Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

      On sent que vous en avez gros sur le cœur et je vous comprends. Les prix sont certes élevés mais c’est le cas pour TOUT les pays africains. Il y a des coûts de maintenance ou quasiment tout doit être importé. Ensuite, le volume de voyageur est peu important. Donc si vous divisez le coût par le nombre de passagers, tout de suite la facture monte vite. Mais si demain, on avait un million de voyageurs qui faisaient l’aller retour Ouaga bobo, prêt à payer 35000f, oui . Et si en plus les taxes de l’état étaient pas à 70% , oui, c’est faisable. Mais on a cette tendance à taxer tout ce qui marche jusqu’à ce que ça fasse faillite sans compter les tracasseries administratives... Que voulez vous...

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  • Le 16 février à 09:16, par changeons En réponse à : Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

    Professer qu’il y aura un avenir prometteur pour Air Burkina, c’est se jeter la poudre aux yeux avec ce qui arrive à cette compagnie. Si ce n’est pas une roue qui est crevée, c’est une pièce qui manque, qui arrive et qui n’arrive jamais ou des bagages qui arrivent deux jours après. En laissant les passagers dans une ville comme Dakar et obligé de payer des frais d’hôtels et restauration à des coûts de millions, il faut reconnaitre que Air Burkina a de sérieux problèmes de gouvernance. On aime cette compagnie en tant que patriote, mais de nos jours, prendre Air Burkina devient un acte courageux d’accepter de vivre le martyr. Sans une opération chirurgicale, Air Burkina que d’aucuns surnomment d’ailleurs "Air peut-être" risque de tomer dans un coma profond. Espérant que le président de la transition prendra ses responsabilités pour cette opération qui sera salutaire pour notre compagnie nationale tant aimée.

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  • Le 16 février à 16:57, par lamoussaa En réponse à : Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

    Mr BAJAZET !
    Au lieu de gloser sur les futures difficultés de Air Burkina, vous feriez mieux de vous lamenter sur la situation de votre Air France qui risque de mettre la clé sur le paillasson, si ce n’est pas déjà fait.
    En effet pendant longtemps cette dernière compensait ses vols intérieurs à perte par le ramassage des nègres en Afrique et particulièrement au Sahel.
    Et une fois les autorisations de desserte refusées par l’AES, les difficultés ont commencé avec comme conséquences le déménagement de Orly vers Roissy, la suppression de vols intérieurs......et en bout de course on attend la faillite.
    Quand vous serez en retraite, venez faire OUAGA BAMAKO NYAMEY OUAGA plutôt que Paris Lyon qui n’existera plus. Je vous souhaite un rire bien jaune !!!

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  • Le 17 février à 09:45, par Renault HÉLIE En réponse à : Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

    Ceux qui, dans le présent forum, se risquent à comparer Air France à Air Burkina n’ont guère idée des chiffres réels et brutaux.
    Ce qui est rigolo, c’est que le PDG d’Air France-KLM est ... un canadien, et un canadien homosexuel assumé. Seules sa compétence et son passé de management ont dicté ce choix, et pas simplement le bon vouloir d’un ministre puissant de Hollande ou de France.
    Air France-KLM, compagnie multinationale franco néerlandaise, est une des plus grosses compagnies mondiales et gère plusieurs centaines d’avions sur un réseau immense qui fait le tour du monde. Sans compter les filiales, elles-mêmes énormes ...
    Quand je roule à proximité de Roissy-Charles de Gaulle, les avions se suivent à la queue-leu-leu comme des camions sur une autoroute, à plusieurs par minute ! Une bonne partie appartiennent à Air France-KLM ; le grondement des décollages est CONTINU, un peu comme les départs de taxis-brousse dans vos gares routières.
    Par exemple, le trafic d’Air France vers l’Afrique de l’Ouest n’est guère gêné par la suppression des escales dans l’AES, tout simplement parce que Abidjan, Dakar, Lomé et Cotonou ont récupéré les passagers... qui repartent ensuite dans l’AES par leurs propres moyens, à leurs risques et périls. Sans compter que le Nigeria à lui tout seul pèse lourd, très lourd.
    De plus, Air France-KLM est soumise à l’intense concurrence de toutes les compagnies européennes, moyen-orientales et "low cost" ; tout cela tire les prix vers le bas, au point qu’on peut facilement aller en Angleterre et aux USA pour des sommes dérisoires.
    Il y a au Maroc un énorme "garage à avions" où Air-France-KLM, ainsi que d’autres compagnies, assurent l’entretien mécanique des avions ; eh oui, le Maroc a suffisamment de technologie pour qu’on lui confie des trucs aussi stratégiques.
    De même, pour le personnel, Air-France-KLM recrute une large palette de personnels, avec toutes sortes de physiques et de couleurs, l’objectif étant d’avoir des personnels qui peuvent parler les différentes langues des clients.
    Une jeune femme d’origine guinéeenne ou Indienne peut très bien se retrouver PNC chef de bord sur un vol Paris-Los Angeles, à condition qu’elle possède les compétences nécessaires.

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  • Le 20 février à 17:03, par Alpha2025 En réponse à : Burkina/Transports : Un avenir prometteur pour Air Burkina

    Nous devons grandir un peu ! Prédire la faillite d’Air France parce que cette compagnie ne dessert plus les compagnies de l’AES est d’un ridicule et malheureusement je dois en pleurer plutôt que d’en rire car cette façon de voir témoigne de notre étroitesse d’esprit et j’ai peur pour l’avenir de notre pays avec cela. Ainsi donc, c’est pour créer des difficultés à Air France que l’AES interdit la desserte de ses territoires par cette compagnie ! Que croyez vous que pèse économiquement l’AES ? Nous devrons plutôt travailler à faire vivre correctement Air Burkina si c’est encore possible, plutôt que d’imaginer le futur des compagnies étrangères. Et surtout n’imaginez pas que les récentes créations de compagnies locales nous sortiront d’affaire : on ne crée pas une compagnie aérienne comme une boutique de quartier. Les promoteurs de ces nouvelles compagnies, si elles considèrent que deux ou trois compagnies aériennes annoncées au Burkina n’ont pas véritablement fonctionné ou ont du arrêter précipitamment leurs activités, devraient faire preuve du plus grand discernement.

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