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R.S.P : La solution par un ...référendum

Publié le dimanche 5 juillet 2015 à 22h39min

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R.S.P : La solution par un ...référendum

(Précision importante : la réflexion qui suit n’a absolument pas été rédigée après coup pour réagir au récent non-événement du supposé projet d’arrestation ou d’assassinat du PM Zida par des éléments du RSP, ce texte est écrit AVANT la rumeur qui en a couru, et avant la publication du rapport sur le RSP : au lendemain de quoi il s’avère donc inutile de modifier une virgule de ce qui était déjà couché par la plume, car le problème ne fait même que se poser avec plus d’urgence et de pertinence.

Le peuple burkinabè doit sans tarder reprendre les choses en main au sujet de son armée car, alors que l’on nous parle d’armée "d’élite", M. le PM ZIDA et ses camarades du RSP nous imposent un spectacle de cirque qui blesse toute maturité et insulte même l’idée distinguée d’élite).

Le débat sur le Régiment de Sécurité Présidentielle, que le RSP a lui-même souvent provoqué, depuis la chute du régime Compaoré, est inlassablement scandé par les déclarations sur le maintien et les appels à la dissolution pure et simple de cette troupe dite d’élite. Cependant que la question, elle-même décisive et délicate, de savoir au juste QUI doit et va, en dernière instance, décider de la dissolution ou du maintien d’un RSP réformé, n’est, à ma connaissance, jamais évoquée et examinée ; ce qui, au problème lui-même, rajoute une difficulté supplémentaire qui en complique, voire ferme la solution.

Et pourtant, dans l’absolu, la voie pour résoudre ensemble ce problème RSP de manière imparable ne manque pas. Mais les habitudes de toujours simplement se positionner pour ou contre ce corps armé ne font que nous enfermer dans une impasse, si ce ne sont des impasses et des polémiques dont la stérilité même nous distrait souvent de l’essentiel. C’est précisément pour sortir de l’impasse que l’on se propose ici d’analyser ce problème RSP en toute raison, sans passion, afin non de faire connaître une thèse qui soit une position de plus contre ou pour le RSP (ce qui ne veut pas dire que l’auteur de ce texte soit neutre, et n’ait pas de position au sujet de ce RSP), mais d’avancer une hypothèse qui vaille comme une idée ou une suggestion pour résoudre ce problème.

Car il y a bien problème. Et Me Hervé Kam a parfaitement raison de déclarer récemment que "s’il y a un seul problème à régler pendant la transition, c’est la question du RSP ". Mais encore faut-il, justement, sortir de la simple dialectique du pour et du contre afin de chercher et proposer les voies et moyens d’une solution démocratique irréversible du problème : de QUI attend-on qu’il résolve concrètement le problème RSP, puisqu’il y a problème ?

Les termes du débat RSP

Autant le dire tout de suite, en guise d’avertissement et de prévention : tous ceux qui appellent à la dissolution pure et simple du RSP trouveront ici leur compte, et des raisons de se réjouir, en même temps qu’ils seront, nous l’espérons, amèrement déçus, et feront la grimace ; exactement autant que ceux qui, en face d’eux, souhaitent le maintien, moyennant réforme, de ce même RSP. Parce que les arguments respectifs comportent, d’un côté (dissolution) comme de l’autre (maintien), des faiblesses, voire des aveuglements.

Voici, sans prétendre à l’exhaustivité, chacune de ces deux positions et leurs failles respectives, au sujet du RSP. Voici, autrement dit, l’ébauche, l’esquisse, d’un discours sans lâcheté ni complaisance sur le RSP. (Il n’est en rien la divulgation des résultats d’une enquête ni d’un rapport sur le RSP, et ne prétend pas embrasser tous les aspects de cette troupe, encore moins les aspects proprement militaires, techniques, et historiques ou généalogiques).

1. Les dissolutionnistes (les partisans de la dissolution du RSP) posent ou supposent une identité stricte entre le Régiment de Sécurité Présidentielle et Blaise Compaoré. RSP égale Blaise. Cette égalité / identité est celle de la cause et de son effet, ou celle d’un auteur et son oeuvre. Tel père tel fils ! C’est Blaise Compaoré qui a créé et institué le RSP, lequel aurait perpétré les crimes que Blaise a décidé de commettre. Si l’on supprime donc la cause / l’auteur, on ne peut pas ne pas faire disparaître l’effet / le produit, leur identité oblige. Or, par une Révolution (mais sans y voir et soupçonner la moindre contradiction ou incohérence, des dissolutionnistes radicaux refuseraient même qu’il se soit agi d’une révolution !), nous avons chassé la cause Blaise, donc nous devons également dissoudre son produit RSP...

En d’autres termes, voici la tige du raisonnement dissolutionniste : a) le RSP est une création de Blaise qui a tué des burkinabè ; b) or, Blaise n’est plus au pouvoir ; c) DONC le RSP ne peut plus continuer d’exister, il faut le dissoudre...

Quand nous savons en plus les provocations et pressions dont ce RSP a fait ou continue de faire montre, ce raisonnement dissolutionniste ne peut que tenir. Mais en réalité il ne tient qu’en boitant. Et il boite en ceci :
Premièrement, on raisonne alors, curieusement, comme si, justement, Blaise Compaoré n’était pas chassé du pouvoir, et par nous burkinabè, et qu’il continuait à gouverner le pays. Les pessimistes de notre Révolution, on le sait, y puisent également leurs arguments contre cette révolution et la pertinence même de la notion de Révolution. Mais à supposer que des individus continuent de diriger le Burkina au nom et à la place de Blaise Compaoré, il y a certainement beaucoup de lâcheté à s’attaquer à une troupe dans son ensemble plutôt qu’à ces individus pourtant identifiables et alors identifiés. Ils ont des noms, on sait où les trouver, ils vivent au Burkina, il suffirait de les interpeller comme d’autres se font interpeller pour souvent moins grave et dangereux. On sait qui a (ont) dirigé le RSP sous Blaise, et qui continue(nt) de le diriger, mais on préfère tuer le corps du RSP plutôt que de le "décapiter" (et l’on peut très bien décapiter le RSP, c’est-à-dire en finir avec son ou ses chefs incriminés, les écarter, sans que disparaissent cette troupe et l’idée même d’une armée d’élite au Burkina) : comme si l’on s’acharnait inlassablement sur le corps et la queue inoffensifs du serpent (disons : presque inoffensifs, car des hommes armés ne peuvent être complètement inoffensifs), alors que l’on sait pertinemment où se trouve sa tête dangereuse et venimeuse, mais que l’on s’abstient de frapper ...

Mais, deuxièmement, si l’on ne frappe pas la tête du serpent RSP, sa tête bifrons moitié Blaise moitié Transition, c’est qu’on ne PEUT pas frapper. Non par manque de moyens, mais par IMPUISSANCE. Le véritable problème du RSP, par conséquent, n’est pas, du coup, le RSP comme problème, mais un problème dont le RSP n’est que l’exemple et l’expression : ce problème, c’est que nous sommes, autant que nous sommes, IMPUISSANTS face à des individus. Et c’est cela qui est inquiétant, et révoltant, pas le RSP en tant que tel. Nous, burkinabè, ne deviendrons guère moins impuissants en dissolvant sans plus le seul RSP, si nous manquons d’institutions qui nous protègent de la toute-puissance d’individus intouchables ; ou si les institutions que nous avons restent tétanisées et paralysées devant des noms d’individus...

C’est un mensonge, couvert de populisme, de laisser croire que par la dissolution du RSP justice est faite et rendue aux victimes des crimes dont le régiment d’élite est accusé et soupçonné dans son ensemble, au mépris du principe juridique de l’individualité des peines, puisqu’on punirait en quelque sorte tout un corps, collectivement, à défaut d’inquiéter sa tête. Impuissance oblige, il est bien plus facile de dissoudre une troupe que d’interpeller, même dans les règles du droit, les individus qui la dirigent, s’ils sont mis en cause.

Parce que nos institutions sont plus faibles que des individus, il est évidemment plus facile de s’en prendre à elles qu’à eux, même si c’est encore par des individus que l’on passe pour mieux attaquer et ébranler les institutions. C’est à Zida que l’on demande de dissoudre le RSP. En dehors du RSP, l’ex DG des douanes Ousmane Guiro vient d’illustrer à merveille cette puissance des individus sur les institutions : appelé à la barre lors de son récent procès, Guiro traite un juge, représentant de l’institution judiciaire et de l’Etat, de "trop petit" pour oser lui poser une question embarrassante !

Un ex-fonctionnaire de l’Etat burkinabè qui insulte un juge, parce que l’Etat a eu le "tort" de le nommer DG des douanes, de lui permettre ainsi de devenir multimilliardaire, et d’en avoir fait par là même un "grand" au-dessus de l’institution Justice incarnée par le "petit" juge (la "grandeur"se mesurant au contenu et au nombre de cantines, plutôt qu’à l’intelligence et à l’intégrité)... Faut-il pour autant dissoudre alors toute la douane, parce qu’un DG des douanes s’est enrichi jusqu’à insulter des juges avec autant de mépris et d’arrogance ?

Troisièmement enfin, si l’on nous dit que nous ne pourrons rien faire d’autre du RSP que de le dissoudre, c’est que l’on réduit toute la fonction de ce régiment d’élite à seulement tuer des burkinabè. Le RSP serait formaté pour tuer et commettre des crimes sur des burkinabè, quel que soit le régime politique qui l’emploie et l’utilise comme outil. Les soldats du RSP, conclut-on, ont déjà tué, donc ils tueront encore, et à coup sûr, même sans Blaise Compaoré au pouvoir.

Mais si nous ne pouvons que le dissoudre, c’est que nous sommes notoirement incapables de bricoler et transformer l’outil ou la machine RSP pour nous servir et protéger au lieu de nous tuer. Par impuissance et par incompétence : dissoudre le RSP revient à avouer que nous (nos autorités politiques) sommes incapables de faire mieux et de mieux l’utiliser que Blaise Compaoré. Nous ne détruirions l’outil RSP que parce qu’en réalité nous manquons d’imagination pour nous en servir autrement que ne l’a fait Blaise. Et alors même que nous avons chassé ce dernier, nous montrons alors que nous continuons de trembler à la seule évocation même de son nom, et de ce qui lui est lié, ou que, étrangement, le Burkina Faso continue d’appartenir à Blaise

2. C’est à ce niveau que les réformistes du RSP (appelons ainsi ceux qui souhaitent le "maintenir", en sachant que de toute façon un maintien de ce régiment en l’état est impossible et impensable, puisque c’est tel qu’il est, en l’état, que le RSP fait problème) pourraient avoir raison. Le RSP n’est pas une propriété de Blaise Compaoré, mais un corps de l’armée burkinabè. Au lieu de le dissoudre, il suffirait de redéfinir ses fonctions (peut-être, heureusement, et l’on y pense, les mêmes que sous Blaise, celles de protection et de défense des burkinabè), son appellation (sécurité républicaine, par exemple, à la place de présidentielle), son mode d’organisation et de direction, et sa direction rendue mobile ( que personne ne reste ad vitam aeternam, à vie, à la tête d’une troupe d’élite dont l’existence est nécessaire et justifiée), etc...

Bref, il serait parfaitement possible de maintenir au Burkina une armée d’élite, tout comme il peut exister des établissements scolaires et universitaires d’élite sans que nous nous en offusquons et en soyons scandalisés (surtout pas les plus aisés d’entre nous, n’est-ce pas ?). Maintenir une troupe d’élite, que les enfants de n’importe quel burkinabè peuvent intégrer pourvu qu’ils soient compétents et aptes, les critères de recrutement devant être à la fois stricts (sinon il ne s’agirait plus d’une élite) et transparents, républicains (sinon il s’agirait d’un gang, d’une mafia ou d’une caste armée). Mais une troupe d’élite qui soit précisément et rigoureusement encore une armée DANS l’Armée burkinabè, contrairement à ce qui est trop souvent reproché au RSP : le RSP que les dissolutionnistes veulent dissoudre est en vrai une armée HORS de l’Armée burkinabè, pas "dans", mais à côté et au-dessus d’elle, et c’est ce qui est décrié dans ce régiment d’élite, en tant qu’il s’excepte ainsi de l’Armée
Et surtout, les impératifs de sécurité anti-terroriste nous commandent de ne pas nous tromper de cible : car en dissolvant purement et simplement le RSP, ce n’est pas à Blaise Compaoré que nous portons un dernier coup victorieux, mais à nous tous, c’est-à-dire contre notre propre sécurité...

Mais là aussi, les réformistes du RSP, en invoquant la sécurité nationale, risquent de nous vendre une troupe d’élite plus belle et précieuse que nature. Car qui ne voudrait pas être protégé et défendu dans sa vie quotidienne ? Et surtout quand on convoque l’exemple de Boko Haram au Nigéria, comme si déjà, dans nos villes et même villages, une certaine insécurité ne régnait pas comme terreur : celle des braquages à domicile et dans les rues, celle des attaques à mains armées en plein jour.

En outre, l’exemple même de Boko Haram, que l’on peut agiter tous les jours comme un épouvantail à moineaux ou à sauterelles, a la faiblesse de sa force. En effet, si nos armées de pays pauvres étaient aussi performantes, comment se fait-il qu’à ce jour pas moins de quatre (4) États (Nigéria, Cameroun, Niger et Tchad) combattent ce groupe terroriste sans en venir à bout ? Aucun de ces pays n’auraient une troupe d’élite plus armée et entraînée ? Et dire que parmi ces quatre armées l’armée tchadienne est considérée comme l’une des plus aguerries en Afrique !

Il faut donc se garder de surestimer les capacités anti-terroristes de notre RSP, et il est plus que douteux que 1500 soldats puissent à eux seuls défendre le Burkina Faso contre des groupes sanguinaires du genre Boko Haram, si le reste de notre armée est sous-armé et sous-entraîné, voire démuni (sans munitions). Il y a élite et élite, et les soldats du RSP qu’on dit d’élite pourraient, sous d’autres cieux, n’être que des militaires ordinaires et moyens, quand on sait que même les armées occidentales les mieux équipées et entraînées du monde ont leurs limites et ne gagnent pas toujours des guerres (Vietnam, Afghanistan, Hezbollah face à Israël).

Mais plus encore : la lutte anti-terroriste pourrait ne servir que de prétexte pour maintenir un corps d’armée qui, en réalité, n’est qu’une caste militaro-financière, moins soucieuse des affaires militaires et même politiques que des affaires tout court, le RSP étant alors pour des militaires burkinabè la voie royale la plus assurée de l’enrichissement le plus indécent. À cet égard, on ne serait pas surpris de constater que la fortune apparemment colossale de notre premier ministre Zida pourrait être liée au RSP d’où il vient

Ceux qui ne voient dans le RSP qu’un groupe de soldats assoiffés de pouvoir ou tentés par le pouvoir d’Etat ne voient rien du tout. Rien n’interdit de penser que si le RSP veut le pouvoir il peut le prendre, à tout moment, puisqu’on nous dit qu’ils sont nos militaires les plus et mieux armés et entraînés ; quitte à semer la terreur, et à être impopulaire à l’intérieur comme à l’extérieur du Burkina (de tels régimes existent ici ou là, on le sait : Gambie, Burundi...). Quand les chefs de ce régiment prennent en otage leur camarade de troupe Zida, ce n’est pas, on le sait, pour des raisons de gouvernement et de pouvoir, mais pour des raisons apparemment militaires qui, sous le couvert d’un souci pour la hiérarchie militaire, pourraient ne viser qu’à conserver la hiérarchie des avantages et privilèges qui facilitent l’enrichissement. Si un lieutenant-colonel ne peut pas commander un général au sein du RSP, pourquoi ce général ne pourrait-il pas s’en aller commander des colonels et lieutenant-colonels dans d’autres unités de notre Armée en dehors du RSP ? Un général au RSP devient-il moins général s’il quitte le RSP pour diriger d’autres unités ? Si l’on regarde bien, il pourrait ici s’agir moins d’un problème de crainte du déclassement militaire que d’une inquiétude réelle quant aux privilèges et opportunités d’enrichissement.

En tant que caste militaro-financière possible, mais où le militaire est subordonné au financier qu’il sert sous le couvert et le prétexte de l’excellence militaire, le Régiment de Sécurité Présidentielle, pour paraphraser la formule de l’homme politique français Adolphe Thiers, règne sans gouverner. Dans l’ombre et à l’écart du pouvoir, de la gestion et de l’administration politiques, le RSP ou ses chefs ne feraient que plus facilement et aisément fructifier et prospérer leurs affaires, tout en nous racontant, par la bouche même de Monsieur Zida le premier ministre et ministre de la défense, l’histoire de "la chienne" qui n’aboie pas et de "la chèvre du voisin" qui mord...pour mieux tourner et détourner notre vigilance.

Bref, il est fort à craindre que le RSP ne se pare de l’expertise et de l’excellence militaires et anti-terroristes pour s’imposer comme un pouvoir invisible mais tout-puissant (à l’image d’un général Gilbert Diendéré), qui plane et règne sur nos institutions qu’il prend soin de ne pas gouverner, et même sur nos hommes politiques qui nous gouvernent. Un règne qui serait cependant l’exact contraire de ce pouvoir doux et bienveillant que Tocqueville voyait dans la nature même de l’Etat démocratique : plutôt une colonisation locale et intérieure insoupçonnée d’une troupe d’élite qui, au lieu d’être une puissance tutélaire démocratique et républicaine, nous tient tous, sans le dire ni le laisser dire, sous une tutelle et un joug imperceptibles, et comme si elle nous mettait en permanence à joug ; une troupe dont les mécontentements retentissent à chaque fois comme des tirs de sommation...

Les raisons d’un référendum

On avait prévenu le lecteur : ceux qui aiment les positions toutes faites, tranchées et figées auront été déçus, car le tableau qui vient d’être dressé du débat réel ou possible sur le RSP tient à la fois de l’apologie (défense) et du réquisitoire (critique). Qu’il nous suffise d’attirer l’attention de tous sur ceci : le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux camps protagonistes achoppent et s’échouent sur la question pourtant cruciale de savoir QUI va décider soit de dissoudre soit de maintenir le RSP. Que ce soit pour dissoudre ou pour maintenir ce régiment spécial, à QUI devons-nous nous en remettre pour décider ? À QUI devons-nous recourir, en dernière instance, pour en décider ? Au peuple ! Pourquoi ?

1. Les uns et les autres, dissolutionnistes et réformistes du RSP y gagneraient énormément. Ce ne sont certainement pas Messieurs Kafando, Président de la transition, ni Zida premier ministre et ministre de la défense, ni même le Conseil National de la Transition (CNT) qui décideront de dissoudre ou de maintenir le RSP, même s’ils se déclarent pour la dissolution ou pour le maintien. Pour l’instant du reste, les deux premiers responsables, Kafando et Zida, se sont prononcés plutôt pour un maintien du RSP : raison de plus pour en appeler au peuple burkinabè, si l’on ne veut pas et redoute que le sort du RSP soit tranché par ceux-là mêmes sur qui cette troupe est accusée d’exercer ses pressions !

On doit même s’étonner et regretter que les dissolutionnistes ne soient pas les premiers à évoquer et proposer le recours au peuple car, autrement, ils ne font que s’en remettre curieusement à la décision de ceux qui veulent maintenir le RSP. En outre, personne de sérieux ne peut à la fois soupçonner et même accuser Zida de complicité avec ses camarades et chefs du RSP dont il vient (cela se dit tous les jours), et attendre de lui qu’il décide du sort de ce régiment !

Mais Monsieur Zida, le premier, et plus qu’un autre, gagnerait à s’en remettre au peuple burkinabè tout entier pour décider de l’avenir du RSP, s’il veut bien se mettre au-dessus des soupçons et accusations plus ou moins fondés, pour les faire mentir : qu’il accepte que seul un référendum pourra le délivrer et soulager du guêpier et de la tenaille inconfortables en lesquels son RSP d’appartenance le tient, ou pourrait le tenir jusqu’à exiger qu’il maintienne ce qui leur est commun. Que Monsieur Zida accepte et nous propose, via le CNT, un référendum qui seul le libérerait lui-même du collier (pour filer sa propre métaphore du chien !) par lequel les chefs, la tête du RSP, l’attachent et le soumettent à leurs exigences, injonctions et diktats ...

2. Nous avons tous, peuple burkinabè, intérêt, si nous voulons vraiment une solution du problème RSP, à refuser et éviter que ce dossier RSP ne circule qu’entre les mains du même seul... RSP, comme s’il s’agissait d’un problème r.s.po - r.s.pien, et d’un débat complice entre camarades du RSP, dans lequel le général Diendéré fait un rapport sur ce régiment à Zida pour qu’il décide du sort de leur troupe commune.
L’évocation du seul mot de "référendum", on s’en doute, pourrait agacer certains, mettre beaucoup mal à l’aise pour les raisons que nous savons tous, ou pourrait même en faire ricaner d’autres : le référendum, dira-t-on, ce sont les partisans du régime de Blaise Compaoré qui en parlaient il n’y a pas longtemps, et que nous combattions, donc il faut, selon l’expression du pays, "quitter dans ça" ! Mais si nous "quittons dans ça" trop vite sans réfléchir, nous risquons fort de ne jamais régler ce problème RSP comme il faut, et risquons de rester au contraire pris dans les griffes de ses désirs dont personne ne connaît les limites, et dépendants de ses humeurs.
Encore un référendum ? Mais quoi donc ! Le mauvais et faux usage que voulait faire du référendum le régime Compaoré ne peut / doit pas nous en interdire toute prononciation, ni nous en interdire même tout usage en tant que pratique démocratique véritable. Nous avons même là, dans ce casse-tête RSP, tous les ingrédients réunis pour une pratique exemplaire du référendum : il s’agit bien, avec le RSP, d’une question d’intérêt véritablement national, puisqu’il s’agit de notre armée, et de ce que NOUS voulons en faire, et pas de ce que Diendéré ou Zida voudraient en faire. Il ne s’agit en rien, dans cette polémique autour du RSP, d’un problème de consensus, de légitimité ou de légalité, mais de QUI doit décider de l’usage et de l’avenir d’une armée qui nous provoque et menace, alors qu’elle nous appartient.
Rappelons enfin que le RSP lui-même, dans la communication de son Mémoire d’auto-défense du 11 février 2015, concluait en ces termes : "L’emploi des Forces répond simplement à une doctrine, qui est définie par le politique... Le RSP sera donc ce que les politiques voudront qu’il soit".

Il ne faut justement pas que le RSP soit ce qu’en veulent les politiques, si ces politiques gouvernent le pays sous le règne, les injonctions et les pressions de ce même RSP ! Et si ces politiques ne sont pas des démocrates et des républicains, on retomberait indéfiniment dans le mésusage scandaleux et compaoréiste de cette troupe d’élite. Non, le RSP n’est pas au service des politiques, il est et doit être au service du PEUPLE. Donc c’est le peuple seul, et pas quelques politiques, qui doit décider de l’usage et de l’utilité de ce régiment créé et entretenu à ses frais (et parfois malheureusement à ses dépens).

3. Ce qu’un individu (Blaise Compaoré) a créé et instauré, le RSP, seul le peuple peut le désinstituer et désinstaller s’il le juge dangereux ou inutile, ou le conserver tout en le modifiant s’il le juge nécessaire. Pas un ou d’autres individus, selon leurs volonté et intérêts encore, sinon on ne ferait que répondre à l’arbitraire par l’arbitraire, et à la discrétion de la décision d’un seul par une décision qui ne pourra être qu’un décréter, que l’on décide /décrète de dissoudre ou de maintenir le RSP.

La solution du problème RSP doit être telle que les soldats de cette troupe n’auront pas d’autre choix que de s’y...ranger (eux qui s’y connaissent en rangs !), surtout si cette solution leur était défavorable : cette solution, c’est la décision du peuple burkinabè par référendum. Tous ceux qui, comme moi-même, ont combattu le pseudo-référendum de Compaoré devraient saisir aujourd’hui l’occasion en or que nous offre le cas RSP pour donner une bonne et belle leçon de... RÉFÉRENDUM aux partisans de l’ancien régime.

Plus rien décidément ne doit être comme avant : oui, y compris donc aussi la compréhension et l’usage du référendum comme pratique véritablement démocratique...

Le RSP avant la Constitution

Laissons ici ouvert tout le débat sur le Régiment de Sécurité Présidentielle, en souhaitant avoir contribué à le relancer et renouveler pour le rehausser à son vrai niveau qui, tout comme son enjeu, est NATIONAL.

Une mise en garde ferme, tout de même, pour ne pas conclure : si nous devions nous doter d’une Constitution nouvelle pour passer à une 5ème voire 10ème République, une Constitution qui soit la plus démocratique et consensuelle possible, cependant que subsiste à la marge et au-dessus de cette Constitution une force armée d’élite, indomptable de par ses attaches, liens et plis hérités de l’ancien régime Compaoré, le sens et la plus-value démocratiques de cette Constitution en seraient au final fort minimes, voire nuls ; et nous n’aurons pas avancé d’un pouce.

Il serait donc plus judicieux et prudent de régler le problème du RSP avant la question d’une nouvelle Constitution qui, si elle est nécessaire et souhaitable, n’est certainement pas plus prioritaire et plus urgente que le RSP comme problème. Un problème qu’il serait, en outre, franchement illusoire de croire résoudre par la nouvelle Constitution toute pimpante.

Qu’on ne brandisse surtout pas, ce qui serait la meilleure fuite en avant, l’alibi et le prétexte de difficultés techniques et de délai pour l’organisation d’un référendum qui urge et s’impose ( le CNT saisi pourrait en voter le choix, sans pouvoir décider d’une dissolution ni d’un maintien du RSP, compte tenu de sa nature transitoire et de sa composition très déséquilibrée à juste titre).

Qu’on ne brandisse pas non plus le prétexte du nombre des élections pour lesquelles les burkinabè seront convoqués dans les mois qui viennent, car si nous devions même exceptionnellement voter tous les jours pour régler définitivement un tel problème qui fait noeud (un noeud à problèmes et dangers) dans un pays qui se veut démocratique, ce serait un bien moindre mal, plus souhaitable et plus bénéfique que d’avoir voté, comme nous l’avons fait jusqu’au 30 octobre 2014, une fois tous les sept ou cinq ans pour n’élire que le même dictacrate pendant vingt-sept ans.

Et puisqu’il se murmure une possible prolongation de la Transition, celle-ci ne pourra jamais strictement se justifier et se comprendre que si elle permet de résoudre une fois pour toutes le problème RSP, lequel est bien distinct de la question d’une nouvelle Constitution dont tout le monde parle volontiers partout en ce moment, mais peut-être pour ne pas parler du seul vrai problème de l’après-Compaoré au Burkina-Faso, le RSP, ce qui risque encore de nous coûter très cher demain ...

(28 juin 2015)
Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
di.kombo@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 4 juillet 2015 à 12:20, par Tanga En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Si cet écrit vous l’aviez depuis longtemps, pourquoi l’avoir garder pour ce jour ?
    Vous aimez attiser le feu ou quoi ?
    Dans tous les cas, le problème entre Zida et ces frères n’est pas grave. Ils ne sont plus du même coté. Un premier ministre doit être garder la Gendarmerie et il a son chef d’état major aussi qui est un pandore. Vous voyez que ce n’est plus la même route.
    Le RSP est un et se cantonne seulement à kossyam mais la GN est beaucoup plus délocalisée et accompagne son protéger. Qui va toucher à qui ?

  • Le 4 juillet 2015 à 12:33, par PAPA En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Soumettre la dissolution du RSP au referendum est impensable.si le president Kafando et le 1er ministre Zida ne peuvent pas decider du sort du RSP et qu´il faut passer par un referendum alors lä c´est pas la peine Est-ce par referendum qu´on avait cree´ le RSP ? Que nos autorites´Soient logiques et qu´elles aient le courage de leurs actes et de leurs responsabilites´. Si on veut voir votre logique le RSP est comme un etat dans un etat. J´ai honte pour tous nos gouvernants qui fuient leurs responsabilites´

  • Le 4 juillet 2015 à 12:59, par Nim En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    vous avez bien commencé mais la conclusion n’est pas bonne. Aujourd’hui tous ceux qui parlent de prolonger la transition sont considérés comme les ennemis du peuple !

  • Le 4 juillet 2015 à 13:03 En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Le référendum est coûteux combien de millions comme pour l’article 37 on veut pas de référendum mais que le peuple tranche à la place de la révolution pour parler comme les néo démocrate du Burkina

  • Le 4 juillet 2015 à 13:08, par Docteur Wé En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Je valide à 100 pour 100 cette proposition du Docteur Christophe DABIRE, un intellectuel de haut vol, qui nous donne des conseils clairvoyants à appliquer impérativement au sujet du RSP si nous voulons un avenir radieux pour notre cher pays, « Il serait donc plus judicieux et prudent de régler le problème du RSP avant la question d’une nouvelle Constitution en organisant un referendum pour ou contre le maintien du RSP ». Monsieur le Président et Monsieur le Premier ministre à vos marques.

  • Le 4 juillet 2015 à 13:14, par zopa En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Le CNEC à été dissou sans consultation quelconque. Alors , pourquoi pas le RSP ? Chaque responsable militaire doit prendre toutes ses responsabilités dans ce dossier RSP.

  • Le 4 juillet 2015 à 13:27 En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Waou waou ! C’est la première fois que je lis une analyse aussi rigoureuse, profonde et objective sur le RSP .M DABIRE toujours égal à lui-même, que les Kafando et Zida s’inspirent de l’idée qu’il propose. Vite. Merci grand philosophe

  • Le 4 juillet 2015 à 13:44, par CHICO En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Mon cher ami est ce que vous savez combien coûte un referendum ? On a quand meme bcp d’autres priorités que de jeter l’argent par la fenêtre.Tu penses que le paysan au fin fond de la Bougouriba se préocupe du problème du RSP ?A quoi servent les elites ? A cause de quelques pieds nickelés on va pas s’emmerder.Je pense que c est un problème d’état major.Si le chef d’état major a des couilles on dissous le corps et on les disperse le temps de voir claire.Après on peut recupérer les éléments les plus brillants pour la formation des autres unités de l’armée.Un regiment ne peut pas tenir en respect toute l’armée et tout un peuple.

  • Le 4 juillet 2015 à 13:45, par Patriote En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Mon frère les soldats du RSP ne connaissent pas philosophie dès. il y a 2 problèmes au RSP :
    1) les soldats qui ont peur de perdre leurs avantages, une peur injustifiée mais récupérée et entretenue par des politiques. ces même soldats terrorisent les officiers ( voir crise de 2011).
    2) Il y a quelques officiers qui on peur sur quelques dossiers mais également injustifiée par ce que la seule voie sera la vérité et réconciliation . cette peur aussi est entretenue.
    La majorité des officiers du RSP sont des patriotes intègres mais ils ont vraiment peu de pression sur les soldats.
    Je vous donne ma vérité pour conclure :
    LE VRAI PROBLÈME, ET CE N’EST PAS SEULEMENT DANS L’ARMÉE, AU BURKINA FASO PERSONNE NE FAIT CONFIANCE A PERSONNE. REGARDEZ TOUTES CES SUSPICIONS, TOUTES CES RUMEURS ET C’EST GRAVE PAR CE QUE LE TERRAIN DEVIENT PROPICE POUR LES ENNEMIES DU PAYS. ET C’EST GRAVE ENCORE PAR CE QU’ON NE PEUT PAS VIVRE ENSEMBLE SANS UN MINIMUM DE CONFIANCE. ( SI FREUD DEVAIT DONNER SON AVIS IL DIRA QUE LE BURKINABE N A PAS TORD PAR CE QUE LE 15 OCTOBRE 1987 EST PASSER PAR LA).

  • Le 4 juillet 2015 à 13:54, par REME En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    NOUS SALUONS TOUT LE PEUPLE INTEGRE DU BURKINA FASO !
    VU COMMENT LES CHOSES VONT,POUR MOI IL TRES IMPORTANT ET MEME POUR LE FASO D’ANNULER EN INTEGRANT CETTE FORCE DANS NOTRE ARMEE REPUBLICAINE,SANS IGNORER LES FORCES DE 2011 RADIEES PAR L’EX-PRESIDENT BLAISE COMPAORE. POUR UNE BONNE TRANSITION,MA FOI CE PEUPLE QUE NOUS SOMMES AVONS D’UNE BONNE TRANSITION. POUR CE FAIT,IL FAUT AU PAYS UN GOUVERNEMENT SANS SOLDAT.MERCI

  • Le 4 juillet 2015 à 14:04, par TECK En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Monsieur, savez-vous combien coûte l’organisation d’un référendum (vote au niveau national) ?
    Le Burkina et les paysans burkinabé (les plus nombreux) ont d’autres priorité que de faire des dépenses non productives : mettons l’argent d’une telle consultation dans les infrastructures de santé et d’éducation pour le plus grand nombre.
    Un simple décret présidentiel, intelligemment pris, coûtera juste le papier et l’encre de la signature du PF pour régler ce problème :
    1. Limoger le PM ZIDA
    2. Relocaliser le RSP en tant que Régiment au CNEC de PÔ : sa bas originelle
    3. Garder 1 seul bataillon du RSP à KOSYAM (plus exactement le camp NAABA KOOM 2) pour la protection des institutions (y compris de la Présidence)

  • Le 4 juillet 2015 à 14:06, par sirabouré En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    POURQUOI UN RÉFÉRENDUM POUR UNE ANTITE DE L ARME ? SOYEZ SUR QUE LES COUPS D ETAT SONT ABOLIS ET LE RSP NE PEUT PLUS RIEN. IL FAUT DÉLOCALISER CE RÉGIMENT ET AFFECTER CES OFFICIERS MANIPULATEURS .LE BURKINA A BEAUCOUP DE COMPÉTENCES MILITAIRE A TOUS LES NIVEAUX DE NOTRE ARMÉE. LE RSP ÉTAIT A OUAGA POUR BLAISE. DONC IL DOIT QUITTER LES LIEUX COMME SON GÉNITEUR. L ARMÉE RÉPUBLICAINE SE METTRA EN PLACE POUR PROTÉGER LES INSTITUTIONS RÉPUBLICAINES.

  • Le 4 juillet 2015 à 14:10, par I. Diarra En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Merci M. Dabiré !
    Une réflexion sérieuse, dénuée de passion, résiste toujours au temps ! C’est clair, ce texte n’est pas du tout dans l’éphémère, ni dans les solutions de raccourcis, aux allures de diktat. Il aurait pu être écrit même valablement depuis mars...
    Que les partisans de la dissolution ou non-dissolutionnistes du RSP écrivent un projet bien structuré et bien motivé, pour justifier leurs positions en toute transparence ! C’est ça aussi la démocratie, à laquelle chacun doit se soumettre sans exception !
    Je vais dire enfin une chose, qui est la suite de ma dernière publication : Qu’on le veille ou pas, avec la fuite de Blaise Compaoré, le RSP s’est trouvé reformé de façon plus ou moins informelle, même si ce n’est pas en profondeur... Les arguments ne manquent pas du tout pour défendre cette thèse.
    Il nous reste donc de formaliser les choses en les matérialisant dans des textes clairs, profonds et durables, non revanchards, ni passionnés, par la main de patriotes impartiaux et intègres, non englués ni compromis dans des intérêts claniques, et qui luttent et réfléchissent en tant que démocrates ou républicains "forts" pour le bien du Peuple ou encore l’intérêt supérieur de la nation.
    Et cela urge et pour Zida, et pour son institution d’origine qui est le RSP, et pour le Peuple dans son ensemble !
    Passer un seul jour encore sans décider, c’est déjà perdre trop de temps dans le risque et on ne nous dira pas qu’on n’a pas prévenu ! Je regrette sincèrement que le chef de l’Etat n’ai pas pu livrer son message à la nation, ce qui ne rassure pas des avancées dans les discussions.
    Autrement, un beau matin ou un beau soir, nous allons nous réveiller avec des pleurs et des grincements de dents, parce que des dégâts irréversibles se seraient produits et tout notre processus démocratiques avec tous nos efforts, se seraient retournés à la case départ ! Que ceux qui n’y croient pas, prennent l’exemple sur la réalité de l’Egypte depuis exactement deux ans ! Mais vivement, que Dieu nous protège de ce scénario.
    Je valide donc votre pensée Kwesi, qui relève la problématique de "qui doit décider légitimement" du sort du RSP sans rien craindre du tout : c’est vraiment le Peuple, ni plus, ni moins ! Qu’est-ce que le RSP peut contre son Peuple dont il est partie intégrante ?
    Soit par des Etats généraux sincères sur l’armée comme je propose, soit par le Référendum comme Kwesi le propose ou les deux à la fois, c’est ça les perspectives rassurantes à suivre !
    Mais jusque là, la transition n’a pas encore compris qu’elle a besoin de certains de ses citoyens critiques ... Beaucoup sont vraiment convaincus que tout doit se passer par des rapports de force physique dans la rue via des conférences de presse, avec des déclarations à l’emporte pièce ! Même si Blaise nous a habitués au rapport de force, un peu de "quand même" ! Il faut s’affranchir tout de même de certains réflexes déshonorants et indignes !
    Que Dieu poursuive sa bénédiction sur le Burkina Faso !
    04 juillet.

    I. Diarra

  • Le 4 juillet 2015 à 14:18, par kelsi En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Merci pour votre texte. RSP veut dire Régiment de Sécurité Présidentielle. Le président, le gouvernement et le peuple n’en veulent pas. Qu’on le dissolve et qu’on reaffecte ses membres. Full stop. Trêve de tergiversations.

  • Le 4 juillet 2015 à 14:37, par yako En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Dissoudre le rsp x referendum ! Hum,quand on sait que des mois durant Mr Dabire s,est efforce pour nous dire qu,un referendum sur la modification de l,article 37 etait illegal et illegitime,aujourdhui il vient nous dire que seul le peuple peut a travers un referendum decider du maintien ou pas du rsp.C,est une evolution .Merci en tout cas seuls les imbeciles ne changent pas.

  • Le 4 juillet 2015 à 14:46, par Tinguinbiga En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Le probleme du RSP est tres simple, et on a pas besoin d’un referendum pour cela. Le regime democratiquement elu aux elections prochaines decidera du sort du RSP. D’ailleurs le Gnal Diendere a dit dans une de ses interviews, que le RSP se soumettra aux decisions de ce regime. On demande a la transition de gerer les affaires courantes et d’organiser les elections claires et transparentes, ce qui serait deja un grand success et une avancee importante pour notre pays. La transition n’a ni le temps et ni le mandat pour engager des reformes structurelles, sinon on risque de "transiter" pendant longtemps. On a l’impression que ceux qui poussent a des reformes structurelles sous la transition veulent voir celle-ci se prolonger. Si les OSC ont des positions claires, soit elles peuvent se convertir en partis politiques pour "vendre" leurs idees, ou elles peuvent supporter des partis politiques (aider a l’inscription sur les listes, aider a l’appel au vote, etc) qui partagent leurs positions.

  • Le 4 juillet 2015 à 15:09, par Tapsoba R(de H, actuellement au bercail) En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    No comment !!

  • Le 4 juillet 2015 à 15:19, par toto En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Si on fait partir le Premier Ministre, on dissout en même temps le RSP ; c’est la solution que le Président KAFANDO devait proposer

  • Le 4 juillet 2015 à 15:39, par Raogo En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Point de référendum inutile et fort coûteux référer vous juste au rapports :
    Collège des sages
    Commissions d’enquête sur la mort de feu le journaliste Norbert Zongo

  • Le 4 juillet 2015 à 15:41, par yako En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Le constat de l,echec de la transition est clair dont les causes sont les suivantes:1-l,impreparation du personnel de la transition.2- L,obsession presque dementielle a transformer l,insurrection en une revolution au mepris des regles elementaires du bon sens.3-Le poids de la rue dans les prises de decisions et du gouvernement et du cnt.4-la non-representativite du pays reel dans la conduite de la transition.5- L,amateurisme au sommet de l,etat.Je propose de dabarquer toute la machine transitoire et d,aller vers une assemblee constituente elue qui se chargera d,elire le successeur de M.Kafando et la mise en place d,un gouvernement de responsabilite nationale,le tout pour une nouvelle transition de 2-3 ans au cours de laquelle une nouvelle constitution sera soumis au referendum.

  • Le 4 juillet 2015 à 16:58, par zemosse En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Très belle analyse.Ce machin rsp c’est du Blaise tout craché.Après moi le déluge.Il faut aux Burkinabé bcp d’intelligence pour savoir transformer le rsp en allier. C’est tout.S’ils ne sont pas manipulé, on le’saura .

  • Le 4 juillet 2015 à 16:58, par Nilmes En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    RSP rsp rsp, vous avez bien dit régiment présidentiel. Un seul individu a-t-il besoin d’autant de personnes pour sa sécurité. Qu’on m’explique depuis quand, ce régiment est au service du peuple. Il a toujours rouler pour le pouvoir. Il n’a jamais protégé le peuple. Qu’on vienne pas nous dire aujourd’hui que ce régiment pourrait nous protéger en restant cloatrer à Kosyam. Je suis d’avis que ce régiment soit utilisé à d’autres fins. Mais rester cloatrer à Kosyam pour semer la zizanie. On a besoin d’eux ailleurs.
    C’est mon opinion personnel. Ce régiment peut mais au service du peuple pas contre le peuple. Le future président n’aura pas besoin de 1500 personnes pour le protéger.
    N’oublions pas Norbert ZONGO, David Ouedraogo, Boukary Dabo et j’en passe. Ces gens là avaient aussi envie de vivre comme toi et moi.
    C’est juste mon opinion et tu n’es pas obligé de l’accepter. C’est aussi le débat, sans insultes ni énervement.

  • Le 4 juillet 2015 à 17:00, par Doctor Smith En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Souvenez vous du Zaire ou le Marechal Moboutou avait fait a Patrice Lumunba pour prendre le pouvoir, evitons cette meme affaire ici au Faso car le problem avec RSP est la mort de Sankara, les morts du 30 et 31 October et les autres, ou plusieurs de leurs chefs sont impliques et la peur que Zida en tant que minister de la defence donne l’ordre de poursuite. C’est tout et rien d’autres. Peuple du Burkina Reveillez vous car l’heure est grave.
    Webmaster laisses passer

  • Le 4 juillet 2015 à 17:14, par gangoblo En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Monsieur Dabiré, mon petit papier court ne me permet pas vous répondre avec le même français mais sache seulement que malgré les difficultés que j’ai eues pour vous lire et comprendre un peu dans mon "compris" vous êtes un patriote intellectuel au dessus de la moyenne ; Que chacun après vous avoir lu , interroge sa conscience si conscience il y en a et se positionne pour l’intérêt général.

  • Le 4 juillet 2015 à 17:19, par Hess En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Merci Monsieur DABIRE pur la contribution au débat. En parlant d’impuissance généralisée vous touchez le vrai problème. Cette situation devenue problématique a été planifiée justement par Blaise Compaoré qui a neutralisé l’Armée, en lui vidant de toute substance, pour concentrer la puissance entre ses propres mains, le RSP. 21 fois vous utilisez le terme "élite". Une exagération dans la forme comme dans le fond. Vous avez bien décrit le dénuement des autres corps de militaire de l’armée. Ce qui laisse le RSP prétendre à l’élitisme et à la suer puissance. Une dissolution du RSP ne signifie pas que le pays n’aura plus jamais d’autres corps dit d’élite. Aucun pays sérieux n’a seulement un corps d’élite et on évite même d’en avoir juste deux pour éviter les rivalités, la dualité. Souvenez-vous du "Groupement blindé" et du "CNEC" ?

    Pour ma part, je suis contre votre idée de référendum dont on ignore la question. Supposons que le résultat soit pour une dissolution/restructuration/réaffectation/... Qui va mettre en oeuvre cette dissolution ? Non, utilisons les fonds d’un éventuel référendum pour équiper les autres corps militaires pour équilibrer le rapport de force qui est visiblement déséquilibré et exagérément présenté comme tel. Que l’on aime Zida ou pas pour l’instant c’est lui le politique et toute l’armée lui doit obéissance, y compris le RSP.

    Stratégiquement, on peut se saisir du corps d’un gros serpent avant de frapper/couper la tête. Que vaut une tête sans corps ?

  • Le 4 juillet 2015 à 17:57, par Eleve de maternelle En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Un référendum c’est pour des questions beaucoup plus importantes que le RSP qui relève d’une organisation interne de l’armée donc est une question technique. On utilise pas un référendum pour une question technique c’est comme utiliser une bombe atomique pour tuer une mouche. La transition n’a pas vocation à traiter du RSP seul le pouvoir légitime et légal qui sera issu de l’élection d’octobre est habilité à traiter de la question du RSP s’il en juge l’opportunité .

  • Le 4 juillet 2015 à 18:04 En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Dissolvez ce machin pour kon n en finisse. Si vous etes aussi fort allez y liberer le pays frere qu est le mali.

  • Le 4 juillet 2015 à 18:13, par zak En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Pas besoin de referemdum pr trancher sur cette histoire de RSP. Le referemdumssur l’article 37 était plus important mais il n’a pas du lieu. Il faut comprendre que la question du rap est un non-sujet. Ce sont des militaires Comme les autres et ils n’ont pas vocation a faire des choix sur le sort de leur propre corps.CC’est donc des conneries. Kafando est le chef des armées et il doit trancher comme tel. Sinon a loi il sert si on doit en arriver a un referemdum ? Pour ma part, les gars du RSP sont des victimes de l’ex président du Faso. Il convient juste de changer le nom du RSP et ses missions. C’est simple. Pas besoin de s’emmerder a se rencontrer, a discuter pendant des jours sur des non-sujets. Ça se saurait si les militaires pouvaient choisir leur mission. Tout ça c’est aida qui a fait des.promesses a ses potes du RSP et qui n’arrive pas a les tenir. Il faut tous les ramener dans les casernes. Que chacun joue son rôle. Qu’on envoie le RSP COMBATTRE boko aram. Là on sera fier d’eux.

  • Le 4 juillet 2015 à 19:11, par BEN En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Nous n’allons pas au référendum pour le seul intérêt du CDP il faut que la transition avance il ne reste que trois mois, pour les Elections,pourquoi sacrifié l’avenir d’un peuple pour des intérêt égoïste des soldats de la RSP au profit de leur mentor Blaise en exil
    Non au référendum, non au démission de Zida à quelque mois de la fin de la transition
    ne cédons au chantage de la RSP qui sent l’étau se serrer autour eux concernant le dossier comme (Thomas Sankara, Norbert Zongo tué par ces même wayou, David Ouedraogo) ils doivent répondre devant la justice aux sang versés.
    Nous restons vigilant pas de retour à la compaorose

  • Le 4 juillet 2015 à 19:15, par Nouvelle En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Je suis d’accord en partie avec le numéro 7. Effectivement, qui va appliquer les résultats d’un référendum ? Votre analyse touche un point réel : c’est Guegueré serait le mal actuel du Burkina Faso. Beaucoup de gens disent que c’est lui qui est le problème de notre pays. Les éléments sûrement du RSP le craignent. Il est donc capable de les manipuler à souhait. Que Dieu nous sauve ! S’il est patriote, aimant son pays, il ne doit plus se faire parler de lui. Il travaillerait positivement avec le RSP et oeuvrerait plutôt à la bonne marche de la Transition. Il a peur de s’assumer. Un homme intègre doit accepter ses erreurs et s’amender. Nul n’est infaillible ! En est-il capable. Est-ce juste à chaque fois de ne parler que par les armes face aux mains nues ?

  • Le 4 juillet 2015 à 19:20, par le citoyen En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Eh !
    mes petits frères ne gâtez pas davantage votre nom. On a connu vos KOROS plus forts qui se sont se sont rangés. Ressaisissez-vous car la kalachnikov n’est plus d’actualités. Rentrez dans le train des idées et du developpement ce qui est payant pour nos brillant petits et élites de demains. soyez réalistes car vous allez tous perdre.
    TOURNEZ LA PAGE

  • Le 4 juillet 2015 à 20:36, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Très bel exercice intellectuel. Mais dont les conclusions ne sont pas conformes au fonctionnement d’un état de droit.

    Un référendum est un exercice particulier, qui ne se justifie que par le besoin, et pour des questions d’intérêt national que l’assemblée ne peut pas trancher. La précision est importante, car il faut estimer que la question va au delà de la majorité parlementaire du moment pour qu’on consulte directement le peuple.

    Sinon, les décisions sont prises, dans l’ordre décroissant de leur importance, par l’assemblée (la loi), les décrets présidentiels et ministériels, (les règlements), les juges (décisions et arrêts), et enfin les décisions administratives des directeurs généraux, directeurs et chefs de services ou leurs équivalents dans l’armée.

    Le texte qui justifie actuellement l’existence du RSP est le décret n° 2000-326/PRES/PM/DEF du 20 Juillet 2000. Il rattache le RSP à l’armée de terre. Cela signifie que, avant le peuple, ce corps relève :
    1°) Du chef d’état-major de l’armée de terre,
    2°) Du chef d’état-major général des armées,
    3°) Du ministre de la défense,
    4°) Du premier ministre,
    5°) Du président du Faso et enfin
    6°) De l’assemblée nationale.
    Vouloir sauter toutes ces étapes pose plusieurs problèmes de forme et de fond.

    S’agissant de la forme, si chaque service ou département d’une direction doit en référer au peuple pour sa création, sa suppression ou son fonctionnement, on n’en sortirait jamais. Le fonctionnement de l’état repose sur ce principe de niveau hiérarchique de décision qui rend un pays gouvernable. Vouloir y déroger c’est ouvrir la porte à l’anarchie.

    Quand au fond, il faut vraiment se demander comment et pourquoi, alors que nous avons du mal à organiser un référendum pour valider une nouvelle constitution, on devrait trouver les moyens de le faire pour le RSP. En quoi même monsieur tout le monde, qui ne s’y connait pas forcément, devrait être consulté pour créer ou dissoudre une structure de mission, qui plus est d’ordre sécuritaire ? Pourquoi pas un référendum pour créer ou fermer un hôtel des impôts ou un lycée ?

    Le RSP a été crée par le président de l’époque pour un besoin qu’il a estimé valable : Sa sécurité. Les autorités actuelles estiment qu’il n’est pas besoin d’un régiment pour la sécurité du président. La structure doit donc être restructurée ou purement et simplement supprimée. Quel problème y a t-il dans cela ? A-t-on demandé leur avis aux agents ou fait un référendum pour supprimer les ORD, l’OFNACER ou Faso-Yaar ? Pour créer ou supprimer les directions et directions générales des nouveaux organigrammes des ministères ? Pour créer ou supprimer les régions militaires, les régiments et les garnisons ?

    En définitive, il ne faut pas vous y tromper : Si certains sont attachés à leurs avantages au point de refuser d’être relocalisés et restructurés, donc en résumé de désobéir à leurs supérieurs, ne croyez pas qu’ils se soumettrons au résultat d’un référendum quelconque. Tout ce qu’on aura gagné, c’est d’avoir dépensé des milliards et divisé l’opinion dans un débat sans objet. Sans objet parce que quelle que soit leur force, à moins de faire un coup d’état pur et dur, personne ne pourra imposer à un président civil élu d’être protégé contre son gré par un corps dont il serait en fait l’otage.

    A l’extrême limite de ce bras de fer, si le Président déménage, et que le régime ordinaire des autres militaires leur est appliqué, que se passera-t-il, à part qu’ils sortent menacer la population et les institutions, se mettant alors hors la loi pour mutinerie ? Eux mêmes n’ont pas intérêt à en arriver là, mais à accepter et accompagner la reforme du corps.

    Réservons le référendum à des questions nationales, la question du RSP peut et doit être résolue de façon plus républicaine, par la réorganisation d’un régiment par l’armée dont elle relève, ses objectifs et missions ayant changé.

  • Le 4 juillet 2015 à 20:40, par Bob En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    M. Dabire, Blaise a-t-il eu besoin d’un referendum pour dissoudre le BIA de KOUDOUGOU, les camps militaires delocalises en 2011 ou bien meme la creation du RSP. Sinon on en a pas besoin pour trouver d’autres fonctions pour ces militaires. Ceux qui doivent repondre devant la justice de faits passes qu’ils laissent la transition tranquile, nul n’est au dessus de la loi.

  • Le 4 juillet 2015 à 20:57, par wonou En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Décider du sort du RSP par référendum ! Dans quel pays sommes - nous ?

  • Le 4 juillet 2015 à 21:40, par bassan juste En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Je suis d’accord avec l’internaute 8, si le premier ministre part, le rsp n’est peut plus rester qu’il rejoigne les casernes, un point et c’est tout. Bon vent au gouvernement de transition

  • Le 4 juillet 2015 à 21:55, par karsamba de Milan En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Ca se voit que ce Mr ne comprend pas grande chose dans le fonctionnement des institutions et les conditions dans lesquelles un referendum peut etre tenu.En effet,la constitution ne concede pas la tenue de referendum que sur des sujets bien precis,le fonctionnement ou l,organisation des pouvoirs publics ne peut pas etre soumis au referendum,c,est du ressort des deux pouvoirs executif/parlementaire et souvent par delegation.Vouloir dissoudre un demembrement de l,administration (rsp)par referendum revient a nier aux institutions democratiques leurs raisons d,etre d,ou ca pause un probleme de legitimite.De la maniere qu ,on ne peut pas tenir un referendum pour fixer le prix du pain,c,est de la meme maniere on ne peut pas consulter le peuple pour organiser son administration fut elle celle de l,armee.En fin,cher Dabire,relis un peu l,organisation de la cite d,Athene,l,organisation de la defense de la cite etait du ressort du parlement seul habilite a designer les generaux et a declarer la guerre.D,ou la necessite de renvoyer la question du rsp aux prochaines institutions democratiquenent elues.Ceder aux injonctions de nos braves procureurs de la rue(OSC)c,est mettre notre securite collective en perile.

  • Le 4 juillet 2015 à 22:51, par tengen-biga En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Je salue cette analyse. C’est mieux que les machins que Mr Aly Mana a publiés. Congratulations. Oui, c’est avec clairvoyance et préjugés qu’il faut analyser la question du RSP. Par contre c’est pas par ce qu’il a été créé par Blaise que nous réclamons sa dissolution. C’est d’ailleurs partiel que dire que le RSP a été créé par Blaise. Le CNEC existait et ce CNEC qui s’est mué en RSP. Encore une fois dissolution ne signifie pas disparition. Les compétences acquises à coup de millions doivent être sauvegardés. La dessus, il n’y a pas de polémique. Aussi, je voudrais préciser que ce sont les sages,les premiers ont réclamé sa dissolution. C’est en 2000. On peut voir que cette recommandation qui n’a été suivie est encore sur la table. Cette fois, c’est mieux de régler la question.
    Objectivement, je pense que la solution doit être telle que le RSP ne soit plus capable d’arrêter un conseil de ministre. Donc la délocalisation ne serait-ce que partielle. Quelques hommes ne doivent pas utiliser ce régiment à leurs fins. Pas même le président.

  • Le 4 juillet 2015 à 23:34, par Ouragan En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Si vous êtes aussi démocrate sur la question du RSP qui devrait selon vous être tranchée par un référendum ,pourquoi aviez vous refusé cela quand il s’agissait de l’article 37.
    Ce qui veut dire quand cela vous arrange ,on parle de référendum ,ce ça ?
    Il n’y aura rien,la question va se régler entre militaire ,point final.

  • Le 5 juillet 2015 à 00:24, par yako En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Les prochaines heures sont cruciales pour l,avenir de la transition il n,ya pas de compromis possible soit Zida l,emporte soit l,armee l emporte.Peut etre nous allons vers une solution a l,Egyptienne ?En francais facile le calendrier electoral pour octobre est compromis car on ne peut pas aller aux election sans un pays pacifie.Que faire ?Voici qlqs pistes :
    - Dissolution du cnt et du gouvernement
    - Maintien de Kafando jusqu,en octobre
    - Formation d,un gouvernement de large consensus
    - Gouverner par ordonnance/decret jusqu,a l,election de la constituente en octobre
    - Reelecture de la duree de la nouvelle transition par consensus allant de 2 a 3 ans
    - Election d,une assemblee constituente en octobre
    - referendum sur la nouvelle constitution inculant le bicameralisme en Janvier

    - 

  • Le 5 juillet 2015 à 02:00, par togs_sida En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    le RSP a toujours existé depuis bien avant l’arrivée de Blaise au pouvoir sous une autre appellation certes ? Dire de le dissoudre comme un simple morceau de sucre n’est pas une solution. revoir ses fonctions et son appellation est aussi simple comme solution.
    VIVE LE BURKINA FASO

  • Le 5 juillet 2015 à 05:46, par souroukoulogo En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Soyons sérieux et laissons la passion. Nous avons des idées arrêtées et ne prenons pas soins de lire calmement les écrits et éviter les réactions épidermiques. C’est parce qu’aucun responsable d’institution ne peut ou ne veut décider dissoudre ou réformer le RSP que monsieur DABIRE propose la solution référendaire je pense . Si maintenant quelqu’un a les couilles, qu’il aille dissoudre ou réformer le RSP et nous serons tous quites. Il ne suffit pas de rester dans un bureau et d’écrire, il faut les actes sur le terrain.

  • Le 5 juillet 2015 à 07:29, par YIRMOAGA En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    La réaction des chefs militaires est injustifiée et contraire à vouloir imposer le retrait des militaires du Gouvernement ? Le PF n’a pas sollicité des officiers pour nommer au gouvernement ? Et il n y a pas d’incompatibilité qu’un militaire soit membre d’un gouvernement ? Mais que des militaires réclament le retrait du PM ZIDA et du Ministre BARRY qui accompli une tâche ardue afin d’éclaircir la scène politique malgré lui ? Oui que le RSP veut imposer sa volonté sur la scène politique de part la volonté de ses chefs tapis à l’ombre ? Que ZIDA ait fauté, mais on est à 2 pas des élections et le maintenir ne sera pas un gâchis ? Peut- être une décision unilatérale. On limoge le PM ZIDA, retrait des militaires du gouvernement, affectation de tous les officiers du RSP ? Conserver le RSP avec un commandement neuf avec des objectifs clairs sous l’autorité d’un haut gradé nommé par le PF en attendant que le nouveau élu vienne donner des orientations et la constitution d’une garde présidentielle. Sinon que conserver les officiers actuels du RSP qui ont une alliance et soumission à BC, on sortira pas du gouffre fait ç dessein par BC. Si le CLN COULYBALI a pu accompagner BC jusqu’à YAKRO, passant par le MAROC et retour à YAKRO puisse revenir prendre le commandement du RSP, y a-t-il pas eu un pacte avec BC pour le venger ?

  • Le 5 juillet 2015 à 08:30, par Sakema zongo En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    On a pas besoin de referendum pour ça. Pourquoi donc les autorités de la transition qui sont là pour encore 3 ou 4 mois, trouvent très urgent de dissoudre le RSP ? Il faut attendre tranquillement le Président qui serait élu pour qu’il décide tout simplement car il s’agit de sa sécurité. On procède à la dissolution du RSP et après on fait quoi pour la sécurité du Président du Faso ? D’ailleurs, la transition n’a pas de temps pour ça. ZIDA vs RSP ? Zida est-il le Président ?

  • Le 5 juillet 2015 à 10:40, par Férimakoun En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    BONJOUR MR DABIRE,
    IL ARRIVE UN MOMENT OU IL FAUT ARRETER. VOTRE ANALYSE EST CERTAINEMENT PERTINENTE MAIS JE NE VOIS PAS POURQUOI IL FAUDRAIT PASSER PAR REFERENDUM POUR DECIDER DU SORT DU RSP. MAIS ENFIN ON MARCHE SUR LA TETE LA. LE RSP FAIT PARTIE DE L’ARMEE OU PAS ? YA T-IL UN PRESIDENT AU FASO OU PAS ? POURQUOI N’AVOIR PAS DECIDE DE L’EXCLUSION DE L’EX MAJORITE PRESIDENTIELLE PAR REFERENDUM AUSSI ?
    IL FAUT ARRETER DE DONNER PLUS DE FORCE AU RSP QU’IL N’EN A DEJA. NOUS AVONS CERTES PEUR D’EUX MAIS NOUS AVONS DES GENS QUI NOUS REPRESENTENT ET QUI ONT TOUT POUVOIR POUR DECIDER DE CE GENRE DE CHOSE SANS ALLER DILAPIDER L’ARGENT QUE NOUS N’AVONS PAS. QUAND VOUS DONNEZ UN NOM A VOTRE ENFANT LUI DEMANDEZ-VOUS SON AVIS ? ZUT ALORS !!!!

  • Le 5 juillet 2015 à 10:49, par Toutdemême En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Depuis quand crée-t-on et gère-t-on les corps des armées par référendum, Dabiré ? Jusqu’à présent j’ai toujours apprécié positivement tes contributions au débat national, mais là je ne te reconnais pas. N’y a-t-il plus de hiérarchie ni de commandement dans les forces armées du Burkina ? Tu bases ton analyse sur des opinions parcellaires sur le RSP, pour proposer une solution ridicule.

  • Le 5 juillet 2015 à 11:20, par Alex En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Très bel article ! Je dirais que je corrobore qu’aux vues de la déroute que connaît les troupes africaines face à AQMI, Boko Haram et assimilés, notre RSP peut paraître un corps banal ailleurs mais qu’on essaie d’ériger au Faso comme un régiment d’élite. J’ai vu ces commandos sur le campus en 1990 bander les muscles face à des étudiants aux mains nues. En 1997, on a entendu parler d’eux sur le même campus. Les autres faits de gloire, c’est de porter des lunettes noires et de barricader la ville avec des canons lors des sorties de Blaise Compaoré. Les autres faits encore, ce sont les multiples assassinats que certains d’entre eux ont perpétré avec la complicité de la troupe. Complicité parce qu’ils n’ont jamais été dénoncés par leurs camarades et remis à la justice. Aussi, nous avons en mémoire tous les dires sur les opérations de déstabilisation du Burkina dans certains pays de la sous-régions. Rumeurs ? On n’en sait rien. Avec qui notre Blaiso national déstabilisait officieusement les autres pays ? Probablement notre fameux RSP ! Vrai ou faux ? Boule de mystère. Mais ce qui est sûr, tout le monde connaît la vérité sur un voisin du sud.
    Avec les derniers sauts d’humeurs du RSP depuis le départ de leur boss, personne ne leur fait confiance. Le rapport squelettique et léger produit par le commandant omnipotent de ce groupe est simplement un mémoire en défense. Aucune démarche scientifique. Même un exposé d’élèves du secondaire est mieux documenté. Filandreux, comme dirait un prof !
    Sur la question du référendum sur le maintien ou non du RSP, c’est plus une question d’intérêt national. Donc, un référendum ne sera pas fortuit. C’est même une question de survie nationale. Maintenant, c’est sa faisabilité qu’il faut analyser avec tous les tenants et les aboutissants.

  • Le 5 juillet 2015 à 13:03, par tene En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Non aux militaires déstabilisateurs de la Transition
    Non aux militaires manipulés depuis Abidjan
    Oui à la dissolution effective du rsp et leurs réaffectations dans d’autres garnisons
    Oui aux militaires recadrés contre le terrorisme
    Oui aux militaires recadrés contre le grand banditisme
    Oui à une armée indivisible et républicaine.

  • Le 5 juillet 2015 à 16:23 En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    chacun dit n importe quoi et s’autoproclame expert

  • Le 5 juillet 2015 à 17:21, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Le Burkina mérite non pas un mais plusieurs corps d’élite, tant les missions sont diverses et multiformes de nos jours.
    1°) Il faut anticiper et déjouer les complots et attentats. pour cela, le renseignement doit être associé à une force d’action directe spécialisée.
    2°) Les cas de prises d’otages sont spécifiques dans la mesure ou la vie des otages doit être préservée. Une force spécifique peut être commise à cet effet, pour les prises d’otages et les mutineries, auquel on peut assimiler les interventions rapides de façon générale.
    3°) La chasse aux djihadistes et autres insurgés retranchés dans des bunkers naturels et agissant par "coups" pour des attentats et des attaques est aussi spécifique, tant leur armement, leur détermination et leur entrainement demande une réponse adaptée.
    4°) La sécurité des personnes et des biens contre le grand banditisme devient une vraie guerre que la police et la gendarmerie pourraient mieux gérer avec l’apport ponctuel de forces spéciales. La criminalité transfrontalière, le trafic d’êtres humains, de drogue et d’armes demande une force de lutte à la hauteur.
    5°) La sécurité des responsables publics nationaux et étrangers de passage doit être gérée par des gens aguerris et formés aux dernières techniques de sécurité.

    Tout ça pour dire que les missions ne manquent pas, et que leur accomplissement n’est pas aisée depuis Kossyam.

  • Le 5 juillet 2015 à 17:24, par Bangda En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Merci pour votre analyse. Je vois que vous êtes partisan de la prolongation de la transition. Je pense comme beaucoup d’autres qu’un simple décret présidentiel suffit pour régler l’affaire du Rsp ou alors on attend le président démocratiquement élu qui s’occupera de ça. Il faut qu’on s’occupe réellement de la préparation des élections dont les dates sont très proches car c’est ça la principale mission de la transition.
    Pas de réferandum monsieur,
    PAIX AU FASO !

  • Le 5 juillet 2015 à 21:37, par boguy En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Le rsp n’est pas au dessus du peuple ni de ses institutions dont il fait partie. On peut le dissoudre mais on ne peut pas dissoudre le peuple. Alors d’où vient le fait qu’il se comporte comme hors-la-loi ? Dans tous les cas, un proverbe du terroir est assez clair sur la question :"Si un enfant (le RSP) empêche sa mère (la patrie) d’avoir un sommeil tranquille, lui non plus ne fermera pas l’oeil". Ça signifie ce que ça signifie.

  • Le 5 juillet 2015 à 23:05, par Toxsidnn’gannkom En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Tout d’abord je salue Mr Dabiré pour la clarté de son texte.

    Cependant sachez qu’être boucher ne confirme pas le fait de manier le couteau encore moins de le fabriquer.
    Ainsi le RSP n’est pas un corps d’élite sans le peuple, ni un corps d’élite malgré le peuple. Il doit d’abord tenir et reserver tout le respect au peuple, car fonctionne à la sueur de ce dernier.
    Si Mr Zida avait des clauses avec le RSP qui l’a bien sûr fait de ce qu’il est aujourd’hui, qu’il est le courage de reconnaître ses erreurs bien sûr en rendant le tablier, mais que le RSP sache aussi que "autre temps, autre moeurs", donc leur dissolution ne diminue pas leur élitisme mais répond aux aspirations du peuple.

  • Le 6 juillet 2015 à 04:54, par Yiriba En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Je n’ai pas pu vous lire M. Dabiré jusqu’au bout. Trop long, vous pouvez faire passer un message aussi complexe soit-il avec moins de 5000 mots. C’est l’heure de l’information simple et courte.
    Pour revenir au sujet principal, le RSP pourrait se dissoudre avec la mise en place du prochain gouvernement dans moins de 4 mois. Donc, visons le plus important. Le temps ne permet plus de régler ce qui est compliqué et entremêlé comme le RSP. Un gouvernement démocratiquement élu le fera en une demi-matinée, sinon qui est alors investi de pleins pouvoirs ? Les syndicats, les agriculteurs, les fonctionnaires, les médecins, les militaires, le RSP, les exilés ou le peuple dans son ensemble ?

  • Le 6 juillet 2015 à 07:24, par sidbale En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Évitons de dilapider les maigres ressources de notre pays pour des questions dont la solution pourrait être trouvée dans un cadre optimal tel que les états généraux de l’armee

  • Le 6 juillet 2015 à 09:09, par Yata En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Oui, absolument d’accord avec C. Dabiré de A à Z, sur son analyse sur le RSP et sa proposition d’en appeler au peuple pour décider de l’avenir de ce régiment, de triste réputation. Il n’ y a pas d’autres solutions en effet que celle proposée par Dabiré et tous ceux qui connaissent les hauts faits de cette garde prétorienne le comprendront aisément. On comprendra aussi que ceux-ci ne laisseront pas démanteler leurs privilèges nombreux sans réagir, et c’est ce qu’ils font. Sans oublier en outre que leur commandement doit répondre à certaines questions légitimes que nous sommes en droit de nous poser. Cela concerne d’abord les crimes politiques (crimes de sang, assassinats politiques, tortures, etc.), mais aussi les crimes économiques commis au Burkina, mais aussi à l’extérieur. Cela concerne enfin la protection qu’ils ont assuré au dictateur déchu, en l’escortant dans sa fuite. Il serait naturel que le colonel Coulibaly, qui a repris la direction du RSP nous dise ce qu’il y avait dans le lourd convoi de la trentaine de véhicules qu’il a escorté jusqu’en RCI, en roulant par moment dans la brousse. Etait-ce pour lui un geste de bravoure ou un acte de haute trahison, vis-à-vis du peuple burkinabè, à qui tout dirigeant devrait rendre compte de sa gestion de la chose publique ?
    Or voyez-vous, chers compatriotes : plutôt que de rendre des comptes, le RSP s’arroge le droit de dicter à tout le monde ses "4 volontés", et chose invraisemblable, obtient à chaque coup gain de cause ! Il demande maintenant la démission du PM ainsi que de tous les militaires du gouvernement ! N’est-ce pas curieux pour un régiment dit de sécurité présidentielle, qui ne protège même pas le Président actuel, Michel Kafando ? Ce régiment ne lutte pas non plus, à ce que je sache, ni contre Boko Haram, ni contre AQMI qui vient de massacrer 6 de nos soldats au Nord-Mali ! S’ils ne peuvent sortir de leur oisiveté actuelle pour aller livrer bataille conte ceux qui tuent nos soldats, alors à quoi SERVENT-ILS donc encore ?
    Le peuple burkinabè qui souffre déjà beaucoup peut-il se permettre de supporter financièrement (voire de subir) une troupe budgétivore qui ne lui sert à RIEN ?

  • Le 6 juillet 2015 à 09:42, par LUDIVINE En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    M. DABIRE, la qualité indéniable de votre analyse c’est l’objectivité, sans neutralité parce qu’on sent la nécessité d’en finir une fois pour toutes avec ce problème RSP mais pas n’importe comment, par un référendum. C’est un article qui sera incontournable dans le débat actuel et à venir sur le RSP. Félicitations

  • Le 6 juillet 2015 à 11:01, par le Réaliste En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Le problème du Burkina c’est que nous souffrons de la gestion des ressources humaine. que ce soit dans l’armée ou dans administration civil. SANKARA est arrivé au pouvoir avec le CNEC en voulant le reformé par la création de la FIMAT pof on tombe dans le 15 octobre 1987. et voila l’histoire qui se répète. le véritable problème ce que les individus qui tiennent le RSP veulent imposer leur point de vue au peuple qui représenté par les institutions.

  • Le 6 juillet 2015 à 11:54, par waidou DIASSO En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Il serai difficil d resoudre le probleme RSP par referendum.le mieux est que l’armee se retire completement du gouvernement.et le RSP sera redistribuer dans les differents camps et provinces.

  • Le 6 juillet 2015 à 13:13, par Benaocyn En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Article d’intérêt certain de par la pertinence de la réflexion, comme d’habitude. J’ai quelques inquiétudes et surtout des questions, que je poserai à la suite de certaines de vos déclarations / suggestions.
    - "Cependant que la question, elle-même décisive et délicate, de savoir au juste QUI doit et va, en dernière instance, décider de la dissolution ou du maintien d’un RSP réformé ..."
    N’est-pas là une question à laquelle le Chef d’Etat-major général des armées, entouré de la haute hiérarchie militaire, est habilitée à répondre ? Cela suppose que les choses sont faites dans les règles de l’art, sans fuite en avant et sans fuite de responsabilités. Il n’a pas été question de référendum lors du passage du CNEC (1983-1995) au RSP (1995), en passant sa restructuration en 1991. Si le commandement suprême et la haute hiérarchie de l’armée s’assument, on fera sûrement l’économie d’un éventuel référendum sur la question du RSP. On ne peut pas autoriser une partie prenante à être juge et arbitre de son propre sort et penser qu’on peut aboutir à un résultat fiable et objectif
    - « ... un maintien de ce régiment en l’état est impossible et impensable, puisque c’est tel qu’il est, en l’état, que le RSP fait problème… »
    Comme le dit l’adage « le nom de la hyène est gâté depuis sa naissance ». RSP doit changer de nom ; avoir ses missions recadrées en tenant compte aussi de la recommandation du Collège de Sages de 1999 ; être délocalisé et avoir les têtes qui font penser au RSP originel remplacées.
    - « ... quand on convoque l’exemple de Boko Haram au Nigéria, comme si déjà, dans nos villes et même villages, une certaine insécurité ne régnait pas comme terreur … » : Je suis convaincue que si des unités d’anciens RSP (20 par unité par exemple) sont reparties dans les différentes provinces dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, le nombre de braquages à domicile et dans les rues, des attaques à mains armées en plein jour, va considérablement baissé. Et il en restera encore au moins 400, qui peuvent être en caserne pour les misions d’urgence / rapides ou autre menaces comme Boko Haram.
    - "...il est fort à craindre que le RSP ne se pare de l’expertise et de l’excellence militaires et anti-terroristes pour s’imposer comme un pouvoir invisible mais tout-puissant (à l’image d’un général Gilbert Diendéré), qui plane et règne sur nos institutions ..."
    N’est-ce pas ce qui se passe dans les faits ? N’est-ce pas le cas avec la Commission de réflexion sur la restructuration du RSP, créée par Décret no 2015-050/MDNAC/CAB du 06 février 2015 ? Qui en sont les membres ? Je constate que c’est le gal Gilbert Diendéré qui en est le président, DONC JUGE ET PARTIE, tout comme l’avait été l’ex-président Compaoré dans les différents cadres de dialogues / concertation / propositions relatifs au projet de modification de l’article 37. Une commission qui peut et veut s’assumer ne peut pas avoir Diendéré comme président, en tout cas pas concernant l’avenir du RSP.

    Bref, il est fort à craindre que le RSP ne se pare de l’expertise et de l’excellence militaires et anti-terroristes pour s’imposer comme un pouvoir invisible mais tout-puissant (à l’image d’un général Gilbert Diendéré), qui plane et règne sur nos institutions qu’il prend soin de ne pas gouverner, et même sur nos hommes politiques qui nous gouvernent.
    2. Nous avons tous, peuple burkinabè, intérêt, si nous voulons vraiment une solution du problème RSP, à refuser et éviter que ce dossier RSP ne circule qu’entre les mains du même seul... RSP, comme s’il s’agissait d’un problème r.s.po - r.s.pien, et d’un débat complice entre camarades du RSP, dans lequel le général Diendéré fait un rapport sur ce régiment à Zida pour qu’il décide du sort de leur troupe commune.
    6. R.S.P : La solution par un ...référendum , 4 juillet, 13:14, par zopa
    Le CNEC à été dissou sans consultation quelconque. Alors , pourquoi pas le RSP ? Chaque responsable militaire doit prendre toutes ses responsabilités dans ce dossier RSP.

  • Le 6 juillet 2015 à 16:25, par Toxsidnn’gannkom En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    Tout d’abord je salue Mr Dabiré pour la clarté de son texte.

    Cependant sachez qu’être boucher ne confirme pas le fait de manier le couteau encore moins de le fabriquer.
    Ainsi le RSP n’est pas un corps d’élite sans le peuple, ni un corps d’élite malgré le peuple. Il doit d’abord tenir et reserver tout le respect au peuple, car fonctionne à la sueur de ce dernier.
    Si Mr Zida avait des clauses avec le RSP qui l’a bien sûr fait de ce qu’il est aujourd’hui, qu’il ait le courage de reconnaître ses erreurs bien sûr en rendant le tablier, mais que le RSP sache aussi que "autre temps, autre moeurs", donc leur dissolution ne diminue pas leur élitisme mais répond aux aspirations du peuple.

  • Le 6 juillet 2015 à 23:35, par BOUDA En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    EN RÉALITÉ JE NE COMPREND PAS BIEN COMMENT UN PRÉSIDENT DÉMOCRATIQUEMENT ÉLU POURRA DISSOUDRE OU DÉMANTELER CE CORPS PARCE QUE CELA RISQUE D’ÊTRE UN DÉBAT A L’INTERNE C-A-D ENTRE CE NOUVEAU POUVOIR ET LES RESPONSABLES DU RSP QUI VONT VITE FAIRE DE SÉDUIRE CES DERNIERS SUR LA NÉCESSITE DE LEUR CONSERVATION EN INVOQUANT LA PROTECTION DE CES DERNIERS. JE VOUS PARIE QUE CES POLITICIENS VONT MORDRE A L’APPÂT ET C’EST LE PEUPLE QUI SERA TRAHI A L’USURE.LE REFERENDUM NE ME SEMBLE PAS AUSSI TRÈS PERTINENT CAR COMME L’A SOULIGNE QUELQU’UN IL FAUDRA TOUJOURS QUELQU’UN POUR CONCRÉTISER CETTE DÉCISION DU PEUPLE ET VUES LES DÉRIVES ACTUELLES DU RSP CE N’EST PAS ÉVIDENT. ENFIN JE TROUVE QUE KAFANDO EST UN GENTLEMAN QUE LES CHEFS MILITAIRES VEULENT MANIPULER AFIN QU’IL METTE EN ŒUVRE LA FEUILLE DE ROUTE DE BLAISE COMPAORE. TENEZ ! UNE DES MESURES QUE KAFANDO A PRISE SANS ZIDA FUT LA CRÉATION DE LA COMMISSION POUR RÉFLÉCHIR SUR LE DEVENIR DU RSP. LA COMPOSITION DE LA DITE COMMISSION A FRÔLÉ LE LAXISME OU LA NAVETTE. SINON COMMENT COMPRENDRE QU’ON PRENNE CEUX QUI SONT PARTIES PRENANTES D’UN PROBLÈME POUR CHAPEAUTER CETTE COMMISSION.LES MILITAIRES ONT DU SE DIRE QUE C’EST LEURS FRÈRES D’ARMES QUI CONSTITUENT LEUR VRAI PROBLÈME D’OU LA REVENDICATION DE LEUR DÉBARQUEMENT. UNE ÉVENTUELLE DÉMISSION DU PM PROUVERA SIMPLEMENT C’EST BLAISE QUI DIRIGE LA TRANSITION A DISTANCE PUISQU’IL AVAIT JURE QUE ZIDA NE CONDUIRA PAS CETTE TRANSITION A TERME.POUR LE CAS DES BRUITS D’ARRESTATION OU D’ASSASSINAT DU PM, TOUT LE MONDE N’EST PAS SANKARA QUI PUISSE VOIR SES TOMBEURS VENIR ET NE RIEN FAIRE CONTRE. QUESTION DE SURVIE ! PEUT ÊTRE AUSSI QUE LES BRUITS D’ASSASSINAT N’ÉTAIENT PAS SI FAUX QUE ÇA..N’OUBLIEZ PAS QUE CETTE MÊME STRATÉGIE A ÉTÉ UTILISÉE POUR PERDRE HENRI ZONGO ET LINGANI. ON LANCE LES RUMEURS TOUT EN SACHANT QUE LE CAMP ADVERSE NE PEUT PAS NE PAS RÉAGIR ENSUITE ON FAIT DE LA RÉCUPÉRATION ET UNE CRISE ARTIFICIELLE EST VITE CRÉÉE JUSTE POUR OPÉRER DES BLOCAGES. DE TOUTE FAÇON TOUT DÉBARQUEMENT DU PM PAR LES TEMPS QUI COURENT NE PRÉSAGE RIEN DE BON.

  • Le 19 juillet 2015 à 15:09, par SANE En réponse à : R.S.P : La solution par un ...référendum

    seul le RSP est bien blindé sur tous les plan pour sauver le pays en cas d attaque.il est donc primordial de les garder

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