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Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

Publié le mercredi 20 mai 2015 à 12h09min

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Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

Le "linga" ou bonus est un terme bien apprécié dans le milieu commercial et très mal accueilli dans l’univers politique. Offrir un tel cadeau à la transition est impensable pour bon nombre d’acteurs civils que politique car cela retarderait évidement leur éventuelle installation dans le luxueux et mythique palais de Kosyam. Aborder ce genre de sujet touche certaines sensibilités mais est nécessaire pour s’interroger sur la profondeur de la révolte populaire et les aspirations réelles du peuple qui se résument en quelques mots : vérité et justice pour tous les crimes économiques et de sang.

Pour traiter cette problématique, répondons aux questions ci-dessous : quels risques cours le Burkina en prolongeant la transition ? Les compromis politiques pour accéder précipitamment à la présidence ne vont-ils pas étouffer les aspirations populaires ?

Quels risques cours le Burkina Faso en prorogeant la transition ?
Le Burkina est un pays à économie intermédiaire et doit absolument compter sur les partenaires sociaux de tous genres pour combler son déficit budgétaire de 2015 pour espérer répondre à une partie de la demande sociale pressante et grandissante au quotidien. Une prorogation pourrait freiner l’élan des donateurs et compliquer davantage le processus transitionnel qui aurait beaucoup tardé pour son démarrage et la mise en place de ses organes conformément à la charte.
Les investisseurs, notamment miniers, seraient très réticents à injecter encore des milliards sans être véritablement sûrs de la stabilité du pays. Pour eux une transition n’est pas une période digne de confiance car susceptible de basculer à tout moment et dans tous les sens. De tels enjeux économiques seraient difficiles à gérer et entraineraient des conséquences non négligeables sur une frange de la population qui tirerait ses ressources essentielles de ses types d’entreprises.

Les partis politiques et les futurs candidats aux différentes échéances électorales qui auraient contracté des prêts bancaires pour préparer les campagnes pourraient être déçus. Ces acteurs qui souhaiteraient s’installer sur leurs chaises d’élu avec l’écharpe en bandoulière pour essayer de se réorganiser et entamer le remboursement se trouveraient dans des situations économiques inconfortables. Peut-être pour certains, ce serait le désert économique suivi d’une mort politique.
Sans être exhaustif, voici quelques risques évidents et effroyables que le pays connaîtrait en s’engageant dans la logique de la prorogation de la transition politique en cours.

Les compromis politiques ne vont-ils pas étouffer les aspirations populaires ?

Les échéances électorales prochaines sonnent comme un espoir pour le peuple qui aspire à rompre avec les mauvaises pratiques moyenâgeuses de l’ex régime déchu. Pour certains jeunes, la victoire contre cette forfaiture est proche parce que Compaoré ne sera pas candidat ; une première pour leur vie. Une chose est claire sauf pour ceux qui refusent de regarder la réalité en face. L’ex parti majoritaire (CDP) garde une grande partie de sa notoriété tant dans les villes que les hameaux de cultures les plus reculé du pays, en témoigne le récent congrès des 9 et 10 mai 2015 au palais des sports de Ouaga 2000.

Ce parti a certes été amputé d’une partie de ses membres mais reste une force non négligeable autour de laquelle certaines alliances inattendues pourraient se tisser aux dernières minutes pour le contrôle du palais présidentiel. Un tel scenario est fort probable et beaucoup d’acteurs politiques avisés redoutent implicitement ce moment à travers leurs vœux de campagne en ces termes : « On va remporter le scrutin du 11 octobre au quart de tour ». Remporter les futures élections à ce rythme est impensable sauf miracle à l’appui ou un massif. Ces propos montrent bien que nos leaders politiques ne souhaitent pas un second tour qui leur éviterait les alliances compromettantes.

Il faut qu’on dise à ces leaders que les scores aux présidentielles à la soviétique (80% -90%) ont été balayés les 30 et 31 octobre 2014. Les prochaines élections se joueront absolument sur l’échiquier des alliances entre partis. En politique seul l’intérêt du parti et ses alliés du moment comptent sinon le reste peut attendre. Au probable second tour, des partis arrivés en tête tisseront obligatoirement des liens avec d’autres formations dont le CDP, nouvelle version d’EDDIE KOMBOIGO pour remporter les élections. Ce jeu politique est quasi certain et se poursuivra pour le contrôle de l’organe parlementaire notamment dans la formation des groupes parlementaires.

Nul besoin de dire que ce genre de quiproquo électoral est un boulevard à l’impunité et à l’injustice car le pacte entre partis est plus sacré que nos aspirations nouvelles. Pour exemple, le pacte RDR et le PDCI à la dernière élection de 2010 en côte d’ivoire a immédiatement blanchi les chefs et leurs militants quand bien mêmes qu’ils étaient aussi responsables de cette guerre. Il est impensable que sous le prétexte de rendre justice au peuple qu’un régime au pouvoir puisse condamner, emprisonner et faire rembourser les deniers publiques volés par ses alliés qui l’auraient porté au trône. L’Hôpital peut-elle se moquer de la charité ? Réfléchissons et dépassionnons le débat.

La transition actuelle a ses faiblesses liées peut être aux traitements salariaux non clarifiés et aux biens mal déclarés de ses membres mais elle a également ses forces notamment dans la poursuite des grands dossiers de crimes économiques et de sang. L’idée d’une prorogation mérite une attention particulière dans le bon sens. Ce pas, s’il venait à être franchi, nous aidera à récupérer beaucoup de biens publics emportés au profit du peuple et à nettoyer le terrain pour les prochains gouvernants.

En mémoire, le printemps arabe de 2011, l’Egypte s’est précipité pour les élections et en a réalisé deux en moins de deux ans ; par contre la Tunisie, son devancier, a assuré près de quatre ans de transition juste pour poser les balises d’une bonne démocratie. Est-il possible de déraciner efficacement un régime de près de 27 ans en une année de transition ?

Bonne lecture !

Sohamai HEMA
Observateur de la Scène Politique National

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Vos commentaires

  • Le 20 mai 2015 à 12:46, par l’observateur En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Ne rêvons même pas de prolongations pour des gens incapables de rendre justice aux martyrs fraîchement tombés, de juger de GUIRO, de lancer des mandats d’arrêts,de régler le problème des délestages etc

  • Le 20 mai 2015 à 12:48, par triandekou En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Bonjour mon ami Sohamai HEMA, et merci pour ton analyse.
    Mais malheureusement ce qui est DIT est DIT le 11 Octobre 2015, KAFANDO, ZIDA, vont quittés le POUVOIR à Jamais, et laisser la place au MPP.
    MERCI

  • Le 20 mai 2015 à 12:50, par Salomon En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Merci mon cher de poser le problème. Mais ce serait une très grave erreur d’accepter une prolongation de la transition. Elle a lamentablement échoué : aucun burkinabé sérieux aujourd’hui ne vous dira que les autorités de la transition sont neutres. il est fortement reproché aux militaires de rouler pour une chapelle politique et donner plus de temps a la transition ne fera qu’exacerber les tensions entre les partis politiques concurrents. Ceux qui se disent laissés pour compte ne vont pas continuer a accompagner la transition dans ses errements et combines en faveur de qui on sait.
    Le fichier électoral est presque relu avec l’enrôlement complémentaire qui s’est bien passé. Alors, il n’y a plus intérêt a prolonger la transition. Les dossiers de crimes économiques et de sangs sont très mal gérés et les autorités actuelles de la transition sont loin d’être des exemples, surtout avec la pseudo déclaration des biens.
    Alors, une fois de plus, allons aux élections vites et gérons notre pouvoir.

  • Le 20 mai 2015 à 13:07, par Romuald En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Tres belle analyse, et terminant avec la question que tout homme politique do it se poser.Du courage.

  • Le 20 mai 2015 à 13:22, par foumoilapè En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Qu’elle question aussi prétencieuse que maladroite ? Dans tous les cas, un an ce n’est pas non plus rien !Les crimes économiques et de sang seront aussi de la responsabilité citoyenne du prochain gouvernement quelque soit son bord politique. Sinon le peuple qui a mit Blaise dehors ressortira.Ne t’en fait pas pour cela. "RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT".

  • Le 20 mai 2015 à 13:23, par watto En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Fonçons seulement ! On vous voit venir. Aucun bonus. Les élections doivent obligatoirement se tenir en octobre pour que nous ayons des dirigeants légitimes. Ces messieurs de la transition ont déjà montré leurs limites. Qu’est ce que a changé dans le train de vie de l’État ? Ils font pire que le régime COMPAORE. Lisez attentivement la déclaration de leurs biens et vous comprendrez que pour la plupart c’est dans l’espoir de se tailler le maximum avant de quitter leur poste de ministre.

  • Le 20 mai 2015 à 13:29, par La’Ccord En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Votre réflexion est digne de considération ; vous avez des lumières, même si vous êtes mon esclave, buveur de bandji quelque part à Banfora là-bas.

  • Le 20 mai 2015 à 14:14 En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    avec une transition aussi merdique vous parlez de prolongation. vous voulez nous tuer ou quoi ?

  • Le 20 mai 2015 à 14:36, par Moussa En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    ’Elucubrations de Sohamai HEMA’ aurait ete un meillweur titre. Malheureusement il est loin de se comparer a Toegui. Vivement qu’il revienne sur terre ! et vite.

  • Le 20 mai 2015 à 14:38, par BF En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Le rôle premier de la transition est la continuité de l’état et l’organisation des élections. Les autres dossiers brûlants seront géré par l’équipe légitime qui sera élu par le peuple qui détient la légitimité le 11 octobre. Par de prolongation point barre !!!!!

  • Le 20 mai 2015 à 14:53, par Dimi En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    pas de linga pour la transition.nous allons jamais accepté aucun "liblib" visant a prolongé cette tahision.

  • Le 20 mai 2015 à 15:17, par joe En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Il faudrait même pas qu’on se trompe pour parlé de "lenga’’. Zida et sa bande ont lamentablement échoué qu’ils laissent la place à un président démocratiquement élue pour que le pays reprenne sa marche normale

  • Le 20 mai 2015 à 15:17, par Bouba En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Tant que des actes majeurs ne seront pas poser pour demander des comptes au clan Compaoré et aux RSS pour l’enrichissement illicite et les crimes économiques et de sang, je souscris pas pour une prolongation.

  • Le 20 mai 2015 à 15:47, par HEMA En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Faut dire clairement que c’est l’UPC les alliances inattendues dont tu parle. Les CDPistes font le deal avec DIABRE pour blanchir toutes les salades économiques que la famille COMPAORE a fait c’est ça le deal. Mais qu’ils sachent que l’UPC qui accepte un tel deal ne ferra même pas un an au pouvoir dans ce pays. Il est aveuglé par le pouvoir à tel enseigne qu’il oublie aujourd’hui sa responsabilité dans l’insurrection. Parfois même quand on entend les responsables de l’UPC aujourd’hui s’exprimer, on a l’impression d’entendre l’ADF/RDA au moment de la crise. Je peux comprendre une alliance entre NAFA CDP mais aller jusqu’à dealer avec le CDP tout simplement par ce que le MPP est là ? Et nous alors ? Ceux qui ont participer à l’insurrection afin que la démocratie s’installe enfin dans ce pays et qui n’ont rien à foutre avec vous les politiciens que tu sois MPP UPC PDC et autres. Gars à toi UPC si tu marchande et sape l’esprit de l’insurrection parce que tu es avide du pouvoir. Que c’est triste souvent de constater jusqu’où certaines personnes peuvent aller juste pour satisfaire leur ego.

  • Le 20 mai 2015 à 16:22, par Le Vigilent En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Elucubrations dangereuses !
    De combien d’annees faut-il prolonger la transition pour resoudre tous les problemes essentiels de la Republique avant les elections ?
    J’ai comme l’impression qu’il y a une certaine conspiration pour brouiller les cartes et redorer le blazon des fuyards avant les prochaines consultations electorales.
    Respectons scrupuleusement le calendrier consensual de la transition et ne nous laissons pas distraire par des pecheurs en eaux troubles.
    Ou etait Mr Hema au moment de l’elaboration de la charte ?

  • Le 20 mai 2015 à 16:42 En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    erreur à ma charte de transition.

  • Le 20 mai 2015 à 18:29, par DESPERADO1 En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    On ne veut pas de prolongation pour la transition car ce gouvernement de transition n’a aucune feuille de route.Il a démontré son incapacité à résoudre les problèmes qui sont à la base de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre:corruption,crime économique et de sang,faiblesse du pouvoir d’achat du citoyen,détournement de deniers publics,impunité.Dites -moi quel problème cette transition a t-il déjà résolu en 7 mois d’exercice ?

  • Le 20 mai 2015 à 18:41, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    L Egypte n a pu attendre parce que ce pays comme le Burkina compte sur l aide exterieur.En effet l Egypte est le deuxième bénéficiaire des financements americains derrière l Israel.De 1948 à 2013,ce pays a benéficié de 70 milliards de dollards d aide budgetaire US .Le Burkina également ,comme l avez souligné ,ne peut s en sortir sans l appui extérieur.Or,la Tunisie,2 ème pays du maghreb le plus riche après la Lybie compte sur elle même et peut donc se permettre de mener sa politique sans pression exterieure.Ne comparez donc pas des situations qui sont incomparables .

  • Le 20 mai 2015 à 19:13, par Elmagnifico En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    On ne proroge rien ici ! La Transition c’est pour un an, un point un trait. Le CNT est truffé de députés, anciens pousseurs de fûts, locataires de la MACO, menteurs et anciens voleurs. Si ce n’est pas à cause du soulèvement populaire certains ne peuvent pas être députés. Mais avec tout ce méli-mélo et dans le souci de laisser l’eau se décanter, Transition oblige, nous avons rengainé. Ne nous provoquez pas en parlant de prorogation. Ce mot a été la gymnastique préférée de ce maudit CDP pour garder certains vieux macaques dans la fonction publique bien que leur retraite ait sonné laissant pleins de jeunes dans le chômage et la précarité absolue. La horde déchainée des petits enfants de Thom Sank n’ont chassé le danseur de Takbonrsé pour se faire arnaquer ! Eh yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!

  • Le 20 mai 2015 à 19:55 En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    quelle affaire de ’’linga’’ dans gestion de pays ? ça ne marche plus cette histoire et d’ailleurs c’est ce même "linga" là que Blaise voulait mais on ne lui a pas donné donc pas question de "linga" pour la transition, ni pour aucun autre dirigeant de notre pays. c’est comme un jeu à la montre, si ton temps s’est écoulé et que tu n’as pas réussi ce que tu as promis et bien faut aller voir ailleurs. Nous voulons des dirigeants qui peuvent nous faire avancer de façon efficace et efficiente. pour cela, il faut tenir compte de vos délais avant de nous proposer votre programmes de développement.

  • Le 20 mai 2015 à 20:41, par YVES En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    L’internaute N°12 vous du MPP, vous voyez UPC partout. Vous oubliez que tous vos responsables sont venus du CDP ; même actuellement le MPP continue de faire venir des membres du CDP en son sein comme Alphonse Bonou même ceux "vomis" du peuple comme Zakaria Sawadogo . Pourquoi une alliance UPC-CDP va vous déranger ? Soyez réalistes un peu au MPP, vous prenez même les déchets du CDP et vous criez déjà que l’UPC va s’unir avec le vrai CDP pour vous battre. Donc c’est bien normal que l’UPC sollicite les Voix du CDP au second tour car le MPP le fait actuellement. Allons seulement...

  • Le 20 mai 2015 à 20:52, par Biikoenga En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Lenga ou linga, il n’en sera pas question. C’est 12 mois et c’est fini. Cela ne doit pas être un projet pour la transition. C’est cette affaire de linga ou de lenga qui a emporté le fils de ziniaré. Alors pas question ! C’est clair ?

  • Le 20 mai 2015 à 22:30, par Etienne Arthur Kafando En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    On les voient venir. Mais le peuple restera vigilant. ZIDA et son équipe n’ose pas. Mais on sait que c’est lui qui doit commencer à regretter car il s’était déjà arrosé le droit d’être prési en balançant NObéRé

  • Le 20 mai 2015 à 23:06, par Fasolibre En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Vite vite, finissons en avec cette transition femelle, terreau de toutes les grèves sauvages. Comment peut on laisser les greffiers nuire impunément à notre économie ? Comment peut on bloquer la création d’entreprise pendant un mois pour cause de grève parce qu’on est greffier ? Et le gouvernement ne dit rien. Pas d’entreprise, pas d’impôt, pas de salaire, pas de gouvernement. Continuez donc et on verra bien !

  • Le 21 mai 2015 à 00:34, par Yves En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Je m’excuse auprès de l’internaute 12 ; lire plutôt internaute 14 au lieu d’ internaute 12 dans message de Yves internaute 21.

  • Le 21 mai 2015 à 03:20 En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    scenario possible.1- au premier tour chacun ira tester son poids reel cdp,Pucci,mpp et nafa avec probables scors sui ante : CDP 22%,MPP 21% UPC 16%,Sankaristes 12%,NAFA 16% Au 2nd tour CDP+NAFA 52%.N,oubilons pas le MPP c,est la refondation or,les gens preferent l,original a la version adaptee.Tou dependra du poids du candidat cdp exemple Yonli ou Kadre.O ca peut bien donne

  • Le 21 mai 2015 à 06:35, par Moussa En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Si la Transition demande une prolongation elle aura fait un aveu d’echec. Elle ne peut pas recevoir ce cadeau. Ce qu’elle devait faire en une annee c’est preparer et organizer les elections. Personne n’a entrave leur action. La Constitution prevoit meme 90 jours. Si après un an la Transition est incapable de faire le travail demande, elle ne le fera pas meme si on lui donne une prolongations de ... 27 ans.
    Merci

  • Le 21 mai 2015 à 06:43, par YIRMOAGA En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    L’UPC perd espoir quant à son ascension et soutien un projet de LENGA ou LINGA comme vous voulez, afin de pouvoir déstabiliser le MPP. Peine perdue, les gens bons de la transition ne plaident pas dans ce complot. Les élections auront belles et bien lieu aux dates fixées pour le bonheur de l’alternance démocratique ? Ceux qui sont pas prêts, attendent 2020, une autre éventualité ? Quant au CDP, le parti regorge de militants propres et intègres pour la conquête à tous les niveaux ?

  • Le 21 mai 2015 à 06:54, par Critiques En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Non la transition finie dès que le président élu sera assermentée en Octobre, pas une journée de plus

  • Le 21 mai 2015 à 08:37, par SING En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Ce scenario UPC CDP(alliance de contre nature) n’inquiète que les faibles d’esprit et ceux qui compte sur les autres. On est tranquille nous. Nous comptons sur nous même et nous allons réussir. les burkinabè sauront d’ici là qui est DIABRE de quoi il est capable juste pour un fauteuil qu’il ne gagnera jamais dans ce pays et c’est là que ça chute va commencer et de plus belle. Sa chute même au législative est déjà programmée. Si tu te comporte en ennemi du MPP sans raison on te montre qu’en matière de politique l’ingratitude se paye cash.

  • Le 21 mai 2015 à 08:51, par SING En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    le CDP n’a jamais vomi personne vous êtes la bas avec des vieux comme naboho et autres qui aujourd’hui ne peuvent mobiliser que leur famille et vous pensez avoir des hommes neufs.

  • Le 21 mai 2015 à 09:34, par Sawm En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Pour quelqu’un qui combat les prétentions du MPP de gagner au premier tour, on voit que vous vous permettez de dessiner pour nous tous, notre avenir. Qui es tu pour faire du CDP d’Eddie(CDP de Fatou et Gilbert Diendere en réalité) le nouveau faiseur de roi ici au Faso !!!?
    Ce que tu ne dis pas en réalité, c’est que ceux du MPP savent bien comment le CDP sous Blaise faisait pour rester roi/le touk gilli. Le terrain, ce terrai du Faso, ils ne sont plus maîtres, ils n’ont plus les chefs et cheffaillons pour intimider le peuple pour voter le CDP. Même s’ils sont allés faire la courbette chez le Mogho naaba, ils ne sont pas plus que les autres que le mogho a reçu auparavant.
    Donc, missié HEMA, cessez de croire que vous avez cette capacité de changer le court de l’histoire avec vos prétentions sans aucune base (peut être que vs faites partis de ceux que le CDP payaient pour pondre les écrits en sa faveur).
    Pour tes prétendus justifications d’un linga à la Transition, garde les pour toi, car pour des gens qui nomment n’importe qui aux plus hautes responsabilités de ce pays, même le CDP de Blaise ne se permettait pas cela.
    Aussi, combien de temps ont ils perdu pour enfin venir nous proposer des comités avec des novices ? ou est l’efficacité et l’efficience tant rechercher ? S’ils ne sont pas à mesure de faire de bonnes propositions, qu’ils s’en tiennent seulement à inscrire l’article 37 au nombre des articles intouchables et c’est fini. On fait les élections comme prévu et ZIDA va rejoindre sa famille qu’il a envoyé au Canada.
    Aux affaires uniquement ceux qui auront reçu du peuple l’autorisation, à la retraite les retraités et aux affaires une nouvelle jeunesse pour un nouveau Burkina Faso plein d’espérance.

  • Le 21 mai 2015 à 09:51, par soum de bobo En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    bonjour
    on ne proroge rien ici. fin octobre fin de mandat pour ces gens. ce monsieur qui a écrit cette réflexion est un loué des gas de la transition. il a lancé ce message pour avoir l’avis. mais sachez que :
    1-on proroge rien ici
    2-on a assuré pdt un an
    3-il faut partir à défaut de vous faire partir
    ok bien reçu

  • Le 21 mai 2015 à 10:55 En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Le CDP commence a faire peur. Donc le MPP qui est le parti d’appartenance des caciques de la transition souhaite le report pour mieux preparer la fraude ou les violences en cas d’echec

  • Le 21 mai 2015 à 11:30, par SALAM PIIGA En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Moi je vois venir les choses. Il est bien de maintenir la transition pour la durée d’un mandat présidentiel de 5 ans. Pourquoi pas, c’est une expérience qui permettra d’exceptionnaliser les choses et de bien travailler sans avoir le couteau sous la gorge.

  • Le 21 mai 2015 à 11:32, par BOIN-ZEM OUINDE OUEDRAOGO En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Il n’ y a pas de bail pour qui que ce soit sinon Kafando doit savoir qu’à la date du 11 Octobre 2015, s’il n’ ya elections, que lui, son PM, son Président du CNT et son gouvernement sera encore disqualifié car nous sortirons massivement maintenant pour instaurer un Etat d’excepion nous permettant de régler tous les problèmes causes par le régime de Blaise Compaore et preparer réellement le terrain à une vie démocrtique de paix, d’équité, de justice et de stabilité économique et sociale, PIAN !!!!! q
    Que les anciens du CDP, MPP, Mouvance présidentielle et autres partis politiques affiliés à la malbouffe au Burkina Faso se le prenne pour dit. Comme vous le voyez, je le dit meme à l’attention des premiers responsables diu parti dont j’ai une estime de voir Kosyam s’ouvrir pour lui le 11 Octobre 2015. Soyons égal à nous meme.

  • Le 21 mai 2015 à 11:36, par NulNestIndispensable En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Nous savons tous qu’une année ne suffit pas pour régler l’essentiel des problèmes du Burkina. De façon consensuelle nous avons adopter la charte qui donne un an à la transition pour organiser des élections propres et la transition doit respecter ces délais. S’il y a eu l’insurrection les 30 et 31 octobre 2014 c’est parce que Blaise ne voulais pas respecter la constitution. Nous ne pouvons donc pas non plus que les dirigeants de la transition jettent notre charte dans la corbeille. Tout dirigeant peut importe qui il est doit respecter nos lois et très particulièrement notre loi fondamentale à savoir notre constitution y compris notre charte. Aucune dérogation ne sera faite dans ce sens. Nos hommes politiques doivent réapprendre à respecter leur parole d’honneur.

  • Le 21 mai 2015 à 13:31, par Malick En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Voici ce que Alassane Ouattara a dit a la derniere reunion de la CEDEAO :
    En matière de paix et de sécurité, nous avons abordé les questions au Mali, au Burkina-Faso et en Guinée-Bissau. En ce qui concerne le Burkina-Faso, le sommet a demandé la tenue dʼélections inclusives, sans discrimination dans les meilleurs délais, c’est-à-dire comme prévu par les Burkinabé eux-mêmes, le 11 octobre 2014. »

    Le président ivoirien s’est voulu plus insistant « sur le fait que lʼexclusion ne sera pas acceptable. Nous considérons que tout ce quʼil doit être fait doit être conforme à la constitution du Burkina- Faso ».

  • Le 21 mai 2015 à 14:12, par Laafia En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Je suis du même point de vue que le N°3 Salomon.
    J’ajoute ceci : une parole donnée doit être respectée si on est intègre. Un an de Transition, pas plus !

  • Le 21 mai 2015 à 15:24, par leader En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Est-il possible de déraciner un régime de 27 ans en deux jours (30 et 31 octobre) Si oui vous avez la réponse à votre préoccupation

  • Le 21 mai 2015 à 18:34, par Guranngu En réponse à : Proroger la transition : une équation difficile à résoudre

    Ce qu’il faudrait savoir à mon avis :

    1- Le MPP pense à un passage au premier tour avec les voix des "CDPistes" quelques soient les moyens et les méthodes à mettre en oeuvre ; il espère aussi des voix sankaristes au second tour au cas échéant !

    2- l’UPC espère un passage au second tour avec les voix des CDPistes et peut- être même des sankaristes ;

    3- le CDP est convaincu que le prochain PF passera par lui et qu’il sera le premier groupe parlementaire ; il espère même d’être au second tour voir mieux, passer au premier tour !

    4- Nous sommes dans une démocratie sans démocrates véritables ; alors on va droit sur le mur car le CDP tant décrié (à juste titre) restera électoralement incontournable, ce qui enflammera nos compatriotes qui réduisent le Faso à la propriété des burkinabé intellecto-citadins notamment les stars des réseaux sociaux.

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