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Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

Publié le mercredi 18 mars 2015 à 15h34min

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Depuis les évènements d’octobre 2014, on observe un très grand intérêt des mouvements de la société civile pour les questions politiques. Si cela s’apparente à un éveil des consciences à saluer, il convient cependant de s’inquiéter du trop d’activisme de ces agitateurs qui, sous le couvert d’organisations de la Société civile adoptent et prennent des positions trop intéressées et sélectives qui cachent mal leurs intérêts et leurs accointances, voire leurs appartenances à des chapelles politiques.

Nous avons été plusieurs millions de Burkinabè de dehors comme de l’intérieur, à ne pas partager la volonté maladive du Président Blaise Compaoré et de son clan de modifier l’Article 37 de notre Constitution. Plusieurs alertes ont été données. A l’intérieur comme à l’extérieur, la pression est allée croissante et la tension qui en est issue a provoqué ce que l’on a vécu ou ce que l’on sait les 30 et 31 octobre 2014. Jusqu’à la descente du « gourdin » sur leur tête, les défenseurs de la modification de l’Article 37 ont affirmé –sans rire- le faire au nom du peuple dont ils disaient incarner les aspirations. Ils ont appris à leur dépend que détenir la parole à un certain moment ne donne pas le droit de décider au nom et pour tout le monde. C’est exactement sur cette manière de raisonner que j’aimerais interpeller ceux qui se considèrent aujourd’hui comme des « saints » dans le nouveau Faso dont nous sommes en train de poser les fondements.

En effet, depuis quelques semaines, un groupe d’organisations dites de la société civile, s’étant auto-investi du pouvoir de régenter la vie des 17 millions de Burkinabè réclame la non candidature de certaines personnalités notamment des militaires, à la prochaine élection présidentielle, et l’annulation de la nomination de certaines personnalités parce qu’elles ont fait partie du dernier gouvernement d’avant insurrection.
Nous voulons bien que les 30 et 31 octobre marquent un tournant dans la vie de notre pays, mais il est absolument indécent que des individus pour des intérêts politiciens, veuillent aujourd’hui se cacher derrière la volonté de changement du peuple burkinabè pour nous imposer un nouveau joug. Le peuple n’a pas demandé à changer de fardeau. Il ne s’est pas débarrassé du fardeau Blaise, François et sa belle-mère Alizèta Ouédraogo dit « Alizèta Gando » ou « belle-mère nationale » pour se charger d’un nouveau fardeau incarné par des politiciens cagoulés en OSC. Et c’est bien ce que cette coordination des OSC cherche à nous imposer. Il n’appartient pas à des individus au tournant actuel de notre histoire de prendre leur volonté pour ceux du peuple. Avant les 30 et 31 octobre, le régime se faisait aussi appelé le peuple et disait être « la majorité » (cf meeting de Réo).

Qui est d’ailleurs le plus coupable dans cette histoire ?

Aujourd’hui il est question d’empêcher de façon cavalière, à travers les manipulations de la paperasse administrative une catégorie de Burkinabè d’être candidats à la magistrature suprême. On veut les mettre à l’écart de la gestion de la chose publique pour des raisons injustifiées, fallacieuses, non juridiques, politiquement indécentes et socialement inopérantes. Bonnes gens dites-nous entre des personnes qui ont activement milité dans le CDP, la FEDAP/BC et Cie et qui ont même soutenu ouvertement pendant toutes leurs longues carrières dans ces organisations la modification de l’article 37 et la mise en place du Sénat, entre ces personnes-là, et celles qui étaient des techniciens dans leurs domaines respectifs dans le Gouvernement ou la Haute administration, et qui n’ont jamais ouvertement soutenu la modification de cet article, qui n’ont jamais été des activistes politiques, qui est plus coupable que qui ? Qui étaient ceux qui étaient dans les arcanes entrain d’organiser les foras du CCRP ? C’est bien les gens du CDP, de la FEDAP/BC et Cie et leurs néo-opposants.

Ceux-là que nos prétendues OSC nous présentent aujourd’hui comme des saintes ni touches ont été les concepteurs, les initiateurs du projet de modification de notre Constitution. Ils ont nourri ce projet jusqu’au soir fatidique du 12 avril 2012 où lors d’une nuit des longs couteaux dignes du maoïsme, ils ont été purement et simplement écartés de la table du Seigneur. C’est seulement et seulement après qu’on les ait chassés du banquet et lasse d’attendre un hypothétique rappel à la mangeoire qu’ils se sont avec certainement un pincement au cœur et une rage certaine, décidée de passer dans l’opposition et de lancer l’offensive contre ceux qui les ont empêchés de toucher le graal.
Si donc, ce projet funeste de révision de la Loi fondamentale a atterri sur la table du Conseil des ministres ce 21 octobre, c’est bien grâce à l’action de ces gens-là que nos prétendues OSC veulent présenter aujourd’hui comme les plus saints. A contrario, ceux-là qui ne se sont jamais prononcés ni en public ni en privé pour la modification de notre Constitution sont voués aux gémonies pour le simple fait qu’ils n’avaient de problème avec personne et servaient l’Etat de façon loyale et dévouée comme le leur enseigne leur formation. Alors, ceux qui se sont rendu coupables de la modification de notre désormais célèbre Article 37 se recensent bien sûr au sein du CDP et de ses alliées (les noms sont connus) mais aussi parmi ces animateurs des OSC et des partis politiques (là aussi les noms sont connus), qui se sont subitement sentis sensibles aux attentes du peuple et qui veulent aujourd’hui s’imposer en donneurs de leçon.
A propos de la Charte de l’Union Africaine qui est invoquée contre les ministres du dernier Gouvernement de M. Compaoré, les soi-disant OSC font une lecture totalement erronée de ce texte supranational. En effet, l’Article 25 de cette Charte et son alinéa 4 visé par nos juristes-politiciens cagoulés en OSC stipulent que : « Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat ». Cet article, chers juristes-politiciens-OSC visent en réalité les auteurs de coup d’Etat. En français facile, cet alinéa veut que simplement dire que celui qui est coupable de changement d’un gouvernement légalement établi est interdit de prendre part aux élections. Dans notre cas, si Compaoré avait été renversé par les militaires, ceux-ci seraient interdits par l’UA de prendre part aux élections d’octobre.

De l’exclusion des militaires de l’élection présidentielle

La Constitution du Burkina Faso n’interdit pas la candidature des militaires à condition que ceux-ci prennent les dispositions pour se libérer de leurs obligations militaires. Néanmoins nous sommes curieux de savoir ce qui sous-tend cette volonté d’interdire les hommes de tenue de participer aux échéances électorales ? Où sommes-nous obligés de faire une seconde révolution pour nous débarrasser des nouveaux violeurs de notre Constitution après Blaise Compaoré ? Dans l’attente de leurs arguments, qui ne voleront pas haut comme toujours, nous voulons relever ceci :
- Un militaire qui devient Président ne signifie en rien une militarisation du pouvoir. La force doit se trouver dans les institutions et non dans les personnes. La formule de Barack Obama, « l’Afrique a besoin d’institutions fortes et non d’hommes forts » que nous citons à longueur de journée devrait être de mise.
- Rien n’a montré qu’un militaire Président est moins compétent qu’un civil. Ne sommes-nous pas des millions de burkinabè, d’Africains, de sud-américains ou d’arabes à admirer le capitaine Thomas Sankara ou encore le Colonel Gamal Abdel Nasser, celui qui nationalisa le Canal de suez ? Notre pays après cette phase de transition connaitra indubitablement sa vraie période de transition qui nécessitera une rigueur dans la gestion et la gouvernance ;
- Les plus grands tyrans dans l’histoire des nations n’ont pas été que des militaires (la vertu ne dépend pas de la fonction des uns et des autres). A côté du militaire Idi Amin Dada, on peut mettre le civil Mobutu devenu roi du Zaïre, devant le syndicaliste Sékou Ahmed Touré, on peut mettre le général Moussa Traoré, tous invariablement dictateurs bons teints. Qu’il soit civil ou militaire, ce qui importe c’est que le président élu respecte les institutions et le peuple souverain.

Comme on le voit à travers les exemples de l’empereur Jean Bedel Bokassa dit Bokassa 1er et de Mamadou Tandja pour être très contemporain, le statut de civil ne constitue nullement une garantie pour une gouvernance vertueuse et démocratique d’une Nation. Vouloir donc porter les tares du Burkina exclusivement aux militaires est un pas qu’on ne devrait pas franchir, car, notre premier président, civil qu’il était ne nous a pas non plus légué quelconques héritages en matière de vertu.

Jonathan Kaboré

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Vos commentaires

  • Le 18 mars 2015 à 15:39, par LeSaint En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Bravo pour ce bel écrit !

  • Le 18 mars 2015 à 15:57, par eve En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Belle analyse. En fait les OSC (avec manteau de partis politiques) ont peur. Ils savent qu’ils ne peuvent pas passer aux élections si les ex-majorités se présentent ! Les quelques mois de changement montrent que c’est "illusion". Le vrai peuple souffre plus que jamais.

  • Le 18 mars 2015 à 15:58, par Badra En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    La démilitarisation de la politique ne doit pas du tout souffrir de débats si l’on accepte le fait que l’Armée doit être l’élément fédérateur de la nation burkinabé en construction et si celle-ci descend dans l’arène politique et donc devient partisane, en cas de crise surtout politique comme nous l’avons connu en fin octobre 2014, quelle institution jouera le rôle d’arbitre ? Je pense que l’Armée doit rester maintenant neutre en se focalisant sur ses missions très difficiles de défense du territoire nationale et de sécurité intérieure.

  • Le 18 mars 2015 à 16:07, par TIENFO En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Je préfère de très loin la démilitarisation de la politique à la dépolitisation des OSC. Les militaires ont construit et consolidé le pouvoir du régime COMPAORE. La transition qui fait notre fierté est due en grande partie au réveil et à l’activisme des OSC. Dans tous les cas, tout le monde est politicien ou appartient à un parti politique au-delà de son appartenance à un parti politique ou pas. Par contre, tout le monde n’est pas militaire. Et tout militaire connaît ses droits et devoirs comme tout citoyen. Qu’ils restent dans leur caserne en jouant leur rôle de « grande muette » jusqu’au bout.
    Je tiens à signaler de passage que les « militaires candidats » dont il est question de nos jours au Faso étaient non seulement très proches (ministres ou Chef d’état-major du RSP) du président déchu, mais surtout leurs femmes étaient des députées prêtes à voter la modification de la loi organique du pays matin du 30 octobre 2014. Vous estimez normal qu’on doit verser du sang pour que ces militaires subitement sauveurs du Faso président aux destinées de notre pays.
    Je parlerai plutôt de « dépassionalisation ou de rationalisation des débats ».

  • Le 18 mars 2015 à 16:18, par YIRMOAGA En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Les militaires candidats ont-il un programme politique ou vont-ils naviguer à vu des qu’ils seront élus ? Disponibilité n’est pas la bonne manière, seule la démission est la règle d’or. L’armée va ou risque de se désagréger avec des tendances à la Tchadisation avec l’aire du GUNT, GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE DE TRANSITION où les chefs militaires faisaient office de ministres en meme temps chefs de guerre.

  • Le 18 mars 2015 à 16:22, par moussa En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Article intéressant à prendre en compte par le gouvernement. Je souhaiterais aussi voir un article sur les personnes mortes pendant la dite insurrection populaire qui sont aujourd’hui considérées comme martyrs , il faudra faire comprendre à l’opinion publique que 90 % de ces sois disant martyrs n’étaient autres que des voleurs , des pilleurs de biens d’autrui , des anarchistes et des sots qui ont été châtiés par Dieu.

  • Le 18 mars 2015 à 16:41, par Le Vigilent En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    "Un militaire qui devient Président ne signifie en rien une militarisation du pouvoir. La force doit se trouver dans les institutions et non dans les personnes".
    Monsieur Jonathan Kaboré a raison en theorie. Malheureusement, le souvenir du pouvoir de Blaise Compaore, ce capitaine de l’armee qui a troque le treillis contre le costume cravate et les bazins brodes, rend les Burkinabe septiques quant a la capacite des militaires sur qui il s’est appuye pour asseoir et consolider son system, de gouverner autrement que par des methodes militarists, quand bien meme ces derniers se mettraient en disponibilite ou demissionneraient de l’armee. "Chat echaude craint l’eau froide".
    Ca fait cinquante ans qu’on est gouverne par des militaires et c’est normal qu’on veuille s’en liberer. Les lois don’t vous parlez et qui n’interdisent pas les candidatures de militaires ont ete elaborees par qui ? Blaise Compaore et les siens pouvaient-ils sciller la branche sur laquelle ils etaient confortablement installes ?

  • Le 18 mars 2015 à 16:44, par slin En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Intervenant 6, bien vu. Ces soit disant martyr sont en majorité des délinquants qui sont d’ailleurs réponds les de leur propre mort. C’est pourquoi il nyaura aucune sanction pour la répression car on nous a débarrassé de vermines

  • Le 18 mars 2015 à 16:50, par Zem zem En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Internaute n°5 avez vous la preuve de ce que vous avancez ? si oui alors produisez vous même l’article ! vous contribuerez alors à les dé martyriser.Un peu de décence tout de même !

  • Le 18 mars 2015 à 17:04, par Le Vigilent En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    @moussa (6), n’es-tu pas de ceux qui ont abattu froidement la plupart des martyrs des 30-31 octobre et 1er novembre 2014 ? N’as-tu pas participle a l’assassinat du juge Nebie par hasard ?
    Dieu te pardonne, car tu ne sais pas ce que tu dis !
    Tu seras bientot interne en psychiatrie, car tu es un individu extremement dangereux qui tue par plaisir et par consequent, a surveiller de tres pres.

  • Le 18 mars 2015 à 17:23, par B En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Bel ecrit qui me conforte qu il ya toujours des diseurs de verité dans mon Burkina Faso. Ces OSC vont detruire le pays. Elle sont entrain de tout faire pour que la transition perdure pour continuer à se partager les postes entre amis et se remplir les poches. ( Kam Dandjinou... à la commission des réformes Hervé Ouattara ,Aziz Sana Sy ...au CNT Ibriga,Loada, Bagoro ...au gouvernement...) le peuple qu on a flatté commencé à comprendre ...

  • Le 18 mars 2015 à 17:24 En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Internaute 4, tu penses que les militaires ont plus maintenu COMPAORE au pouvoir que ces soit disant OSC ?
    Secundo, dans une démocratie les OSC qui doivent jouer le rôle de veille et de contrôle de l’action publique dont fait partie l’armée. Que ces OSC se permettent d’entrer dans l’arène politique, alors comment peuvent elles être objectives dans le rôle de veille qui est le leur.
    L’armée ne doit en aucun cas jouer le rôle d’arbitre entre les gouvernés et les gouvernants comme beaucoup le pense. C’est cette erreur qui a été commise au lendemain de l’insurrection de 1966 et de 2014.
    D’autre part, si les textes permettent à un individu de se présenter candidat s’il est en disponibilité alors si vous ne voulez pas qu’il occupe un poste électif armez vous de vos bulletins de vote et battez le aux urnes. Si le magistrat peut prendre une disponibilité pour exercer une fonction politique, alors que la justice est un pouvoir indépendant, alors pourquoi pas un militaire. Laissez les Milos tranquilles et préparez vous à les battre dans les urnes.
    Mais tant que les OSC feront de la politique notre pays coure un danger.

  • Le 18 mars 2015 à 17:29 En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    je m’excuse, mais l’intervenant 6 et 8 sont des malades Mentaux.

  • Le 18 mars 2015 à 17:43, par l’inquisitrice En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Mnsieur Kaboré, vous êtes passé à côté de la plaque malgré vos efforts d’étoffer votre écrit par des exemples.
    Bref, vous êtes entrain de preparer les consciences pour le rejet des candidatures qui me semblera bien à propos car les OSC avaient déjà fait des propositions dans ce sens.TU DEMISSIONNES 5 ANS AVANT DE TE PORTER CANDIDAT .POINT BARRE.
    Quant à votre hargne contre ceux que vous qualifiez de néo opposant , je suis fie que le terme opposant existe tout de même malgré vos insinuations.
    Quant à nos martyrs que d’aucuns traîtent de tous les noms d’oiseau, Dieu et la Terre du Burkina leur seront reconnaissant à jamais.
    FOREWARNED IS FOREARMED !!!!!!

  • Le 18 mars 2015 à 17:44, par BIGLO En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    article confus car le commentateur défend tantôt l’insurrection et tantôt les personnes qui sont à la base de la modification de l’article 37 (CDP et consorts). Les osc ne veulent pas le retour des violeurs de la constitution au pouvoir (CDP et consorts) avis partagé par le peuple insurgé.
    L’armé doit prendre des dispositions pour empêcher les militaires de faire la politique afin de garantir sa neutralité à moins que ces derniers démissionnent 3 à 5 ans avant.

  • Le 18 mars 2015 à 17:55 En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Ce que la majeur partie des OSC font aujourd’hui s’appelle de la prostitution. Elles vont se vendre auprès des politiciens pour quelques CFA. Et puis entre nous quand on prend certains des géniteurs de ces OSC surtout les nouvelles OSC qui poussent comme des champignons et dont on connait la mentalité et surtout la moralité (délinquants, voleurs...) ; on doit avoir peur pour l’avenir de notre pays. Ils ne recherchent que leur intérêt propre !

  • Le 18 mars 2015 à 17:59, par fasobiga En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    celui que vous êtes aller accueillir à l’aéroport en pompe est militaire mon cher Internaute 5,
    moi je dis et je l’affirme ; aujourd’hui 90% des OSC ont été mises en place par les politicien, et tout ce qu’ils font est dicté par les partis politiques qui les financent. si non comment comprendre qu’ un type comme tankouano du M21 puisse faire des tournées dans toutes les provinces en habillant tous les participants en T-shirt.où as tu eu le financement.
    aussi bien que Safiatou lopez.

  • Le 18 mars 2015 à 18:07, par eliane En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    """" Cet article, chers juristes-politiciens-OSC visent en réalité les auteurs de coup d’Etat. En français facile, cet alinéa veut que simplement dire que celui qui est coupable de changement d’un gouvernement légalement établi est interdit de prendre part aux élections. Dans notre cas, si Compaoré avait été renversé par les militaires, ceux-ci seraient interdits par l’UA de prendre part aux élections d’octobre.""""
    """"Le peuple n’a pas demandé à changer de fardeau. Il ne s’est pas débarrassé du fardeau Blaise, François et sa belle-mère Alizèta Ouédraogo dit « Alizèta Gando » ou « belle-mère nationale » pour se charger d’un nouveau fardeau incarné par des politiciens cagoulés en OSC. Et c’est bien ce que cette coordination des OSC cherche à nous imposer. Il n’appartient pas à des individus au tournant actuel de notre histoire de prendre leur volonté pour ceux du peuple."""" Mr kaboré c’est du propre , sans commentaire,

  • Le 18 mars 2015 à 18:16, par Tiefora Tienfola En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    bonne analyse meme si par certains aspects je ne partage pas la vue. Mais grosso modo, l’analyse met bien en evidence l’incurrie de la classe politique et de leurs Organisation dites de la SC dans le jeu trouble de la politique au Burkina Faso. il est vrai par exemple que certains sympathisants sankaristes dans une ignorance de bonne foi continuent a affubler le President Sankara du qualificatif de capitaine ; d’autres, souvent des politiciens sankaristes le font de mauvaise foi dans une ignorance assassine de l’image du Saint homme. C’est des africaneries dont certains burkinabes ne peuvent se passer. Ce qui est sûr, c’est que le debat sur ce point depasse le cadre strict de la belle analyse.
    La politisation evidentes des OSC n’est pas pour moi le plus dangereux si elle ne se greffait pas, telle une gangrene,a une miltarisation des plus nocives pour notre processus de Transition. Nos OSC qui recherchent les sinecures et autres privilleges attaches a la gestion du pouvoir donc de l’appareil d’Etat (nomination de concubines et autres parents dans des postes de la haute administration civile et meme paramilitaire, clientelisme, etc) s’accroche a une aile miltaire pour arriver facilement a s’imposer aux autres forces politiques. ils veulent etres les nouveaux Salif Diallo et Watamou Lamien, enfin, les ideologues d’un pouvoir militaires acquis par effraction. c’est par la qu’il faut comprendre l’accointance entre entre le PM Zida et par exemple une Madame Lopez Zongo, compagnie

  • Le 18 mars 2015 à 18:44 En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Bien dit intern 17...
    Les gens vont compredre ca un jour.
    Les osc qui sont la a semmer la pagaille ne sont pas mieux
    que le regime passe.L’insurection est survenu a cause de l’article
    37 Au lieu de regler la constitution on veus plaser ces hommes partout
    ou il y a manger....c’est ca qu’on appel coup d’etat.
    Les OSC devraient reculer et laisser les politicians gerer les choses.

  • Le 18 mars 2015 à 18:55, par CHEIKH En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Les militaires au pouvoir, nous n’en voulons plus pour une raison très simple.
    La politique entre civils, a beau entraîner de multiples empoignades entre adversaires, ceux-ci finissent toujours par se réconcilier, même après des années de froideur, avec comme gage d’oublis, de chaudes poignées de mains et d’accolades.
    Alors que dans le cas des militaires cela n’a jamais été le cas. Au contraire la moindre adversité politique s’est toujours terminée par l’inimitié la plus noire, couronnée par des crimes atroces et des disparitions à vie. En témoigne le cas du Burkina ici, où le"Si tu fais on te fait" était devenu depuis longtemps le repas quotidien des autorités militaires au pouvoir depuis des années. Par conséquent, nous voilà aujourd’hui avec des centaines de morts inutiles sur la conscience, dont les coupables déambulent sans aucun scrupule.
    Alors de grâce, épargnez-nous les candidatures militaires, pour donner plus de chance à nos jeunes démocraties de se développer sans fusils ni canons, un point c’est tout.

  • Le 18 mars 2015 à 18:59, par Yaya En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Bonjour M. Kaboré. Je ne sais si vous êtes militaire ou parent de militaire mais je trouve que votre écrit manque de réalisme ; même lorsque vous parlez des OSC que vous accusez d’être à la solde de certains partis politiques. Pour ma part, la question de la démilitarisation du pouvoir doit être analysé avec un peu plus de recul. Prenons le cas du Général. S’il est élu il n’y a pas de problème ; il gère son mandat en supposant que les autres militaires qui ont sans doute soutenu les autres candidats vont faire allégeance. Mais s’il n’est pas élu il retourne à la caserne où il doit commander une partie de l’armée qui l’a combattu et ensemble ils doivent servir son opposant. Je pense que ce ne sera pas une situation commode. Nous savons que notre constitution le permet ; mais si l’on trouve que des dispositions méritent d’être revues c’est bien le moment d’en parler. Aussi je suggère que le militaire qui veut briguer la magistrature suprême puisse prendre une disponibilité mais à son retour il ne pourra plus bénéficier de son grade mais devra être reconverti en un fonctionnaire civil dans l’administration publique pour mettre son savoir-faire et expérience au service de la nation.

  • Le 18 mars 2015 à 19:50 En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    C’est propre Jonathan ; vous le dite mieux que moi. Vous me retirez les mots de la bouche. Bravo Jonathan Kaboré. Apres ils - les OSC- viendront vous accuser de vouloir torpiller la transition ou d’etre un reactionnainre. Nous membres de la diaspo avont ete definitivement etiqueté comme des pariats et de facon irreversible et hope tout le monde dans le meme panier. A croire que Me Guy Kam a eu son diplome dans une enveloppe surprise puisqu’il n’est meme pas capable de lire le droit de l’union Africaine a moins que ce soit de la malhonnetété intellectuelle.

  • Le 18 mars 2015 à 20:04, par dissa le fort En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Quelqu un peut nous donner en intégralité l’article relatif à la conditionalité de participation des militaires à la vie politique ? Parle t-on de demission ou mise en disponibilité ? Il faur que cela soit clair. Je veux l’article en intégralité

  • Le 18 mars 2015 à 20:08, par Freeman de T En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Je suis révolté par les écrits de certains internautes, notamment les n° 6 et 8 et le suis encore plus par l’attitude du webmaster qui a laissé passer de tels écrits. Et je comprends mieux pourquoi l’on en est arrivé aux 30 et 31 octobre 2014. A ces 2 incultes je voudrais dire ceci : dans un pays de droit, même "les voleurs, les pilleurs de biens d’autrui, les anarchistes...", on ne les abat pas, on les arrête et on les juge. Mais c’est pas vous oh, c’est nous qui vous avons laissé. En fait, "moussa" et "slin" je préfère nettement ces catégories de personnes à vous, parce que vous êtes 40 fois plus dangereux qu’eux pour notre pays.
    Dieu sauve le Burkina !
    PS. Webmaster, merci de laisse couler même si je t’ai un peu égratigné.

  • Le 18 mars 2015 à 20:12 En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Je ne savais pas qu’il existait encore, surtout ici au Burkina Faso, notre pays, de telles vermines a l’image de l’internaute @slin (8). Voilà certainement un autre membre du commando, cette autre machine a tuer, qui depuis le 15 octobre 1987 jusqu’au 31 octobre 2014, a souvent endeuille des familles au Burkina Faso et aussi dans d’autres pays frères comme le Liberia, Sierra Leone, la Cote d’Ivoire etc. et terni l’image du RSP et des autres militaires Burkinabè.
    Qu’il rejoigne Boko Haram pour assouvir sa soif de sang, maintenant que ses commanditaires sont partis ! Il y a gros gros v’lop dedans !
    Dieu lui pardonne, car il ne savait pas ce qu’il faisait ni ce qu’il vient de dire !

  • Le 18 mars 2015 à 20:16, par Ouédraogo Wendimi En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    On a enfin démasqué les prétendues OSC. Elles n’ont de cilvil que leurs noms. Si non on sait que c’est les partis politiques de l’opposition qui les a créées. Alors commençons par dépolitiser les OSC MPP, UPC, Sankaristes et que sais-je encore.

  • Le 18 mars 2015 à 20:20, par walogo En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Les gens commencent à revenir à à raison. On attend de voir le comportement des osc lors des campagnes et on pourra aviser

  • Le 18 mars 2015 à 20:51, par BEN En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    La démilitarisation de la politique devrait commencer par la démission du PM Zida, des autres militaires membres du Gouvernement sans oublier les 25 militaires membres du CNT. Qui dit mieux ? Chers OSC, c’est vous qui avez militarisé la politique et surtout la Transition. Il était question de les sevrer de l’appétit du pouvoir à travers la politique en les chassant des instances de la Transition suite à l’insurrection populaire . Mais vous avez fait le contraire de ce qu’il faillait et vous continuer jusqu’à l’heure actuelle , à coup d’émargement pour des CFA , en vous mettant à la solde des militaires ( PM et Ministre de la sécurité ) .
    A l’heure où nous sommes , les textes fondamentaux n’excluent ni les militaires candidats qui respectent ces textes , ni les citoyens qui ne sont pas sous le coup de la justice.

    Laissez les faux problèmes car les autorités veulent travailler et bien car les masques sont tombés et la communauté international à travers leurs Ambassades avec qui j’échange souvent, est au parfum de toutes les manigances. OSC fantoches, cessez votre comédie ,

  • Le 18 mars 2015 à 22:46, par YIRMOAGA En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Internaute N°9 un peu d’histoire pour vous, Le Gunt était une dislocation du Tchad en zones contrôlées par des chefs de guerre dont je vous cite qlques uns. Le Général Félix Maloum qui contrôlait le SUD, HISSEN ABRé la frontière avec la LYBIE et la capitale, Achil Amat le Nord, GOUKOUNI WADEI une autre fraction du centre nord etc.......IDRISS DEBI était un simple combattant mais pas chef de guerre.Il y avait 7 chefs de guerre qui contrôlaient les fractions et officiaient comme ministres après la chute de François Toumbalbaye. Les conseils de ministres se tenaient à Djamena et le soir, chacun rejoignait sa base avec son escorte de guerre. Il a fallu KADAFI pour imposer Hissen qui s’est retourné contre le meme KADAFI à cause de la bande d’Aouzou. Idriss Debi a été introduit par le meme KADAFI pour déstabiliser Hissen. Un peu en désordre que je rétabli l’histoire pour les jeunes et que l’implication des militaires en politique, c’est pas loin d’une dislocation de l’unité nationale.

  • Le 19 mars 2015 à 00:02, par serge En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    L’intervenant n) 3 et d’ailleurs plusieurs autres nous parlent comme si l’armée était un parti politique qui présente un candidat. Non ! Non ! Non ! Des citoyens ; militaires, instituteurs, journalistes, juristes, commerçants, .... Décident d’être candidat pour le peuple. Où et le problème ? Celui qui ne veut pas d’un journaliste ou d’un militaire comme président est libre de les sanctionner mais dans les urnes. Cela s’appelle la démocratie. Des politiciens croyant que leur heure est enfin arrivée et craignant d’autres potentiels candidats manipulent leurs bras civils (osc) pour nous fatiguer. Nous avons compris, nous sommes tous burkinabè. Personne n’a le monopole de la violence. Wassalam !

  • Le 19 mars 2015 à 02:29, par Hawk En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Et si c’est soit disant martyrs étaient parvenu à s’emparer des armes dans la caserne du RSP, que se serait-il passé en suite dans le pays. Réfléchissez bien à ça

  • Le 19 mars 2015 à 10:28, par Valian Salifou En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    La place des militaires c’est dans les casernes des militaires qui font la politique qui assurer la sécurité de la nation

  • Le 19 mars 2015 à 10:46, par YIRMOAGA En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Mon cher SERGE N°31, l’armée est une institution organisée et hiérarchisée où l’autorité du chef est incontestable. Si un chef a des ambitions politiques et qu’il a des hommes dévolus à son autorité, ne peut-il pas les utiliser pour aboutir à ses objectifs au risque de mépriser ses adversaires politiques ? Mais le militaire qui sent qu’il a des prédispositions à faire la politique, il quitte l’institution, pas disponibilité mais démissionne et retrouve la vie civile ? L’instituteur ou le médecin ou encore tout fonctionnaire a le droit de mener la politique ? Seulement tout comme le militaire, les magistrats n’ont pas la possibilité d’exercer dans la politique ? Soyons sérieux et n’encourageons pas les militaires à fonder des zones de guerre, parce que disposant d’une troupe ou une unité importante, on peut être amené à l’usage de la force ou à se retirer qlque part pour une résistance armée afin d’atteindre ses ambitions.

  • Le 19 mars 2015 à 11:12, par l’homme de l’Est En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    je pense que la place des militaires se trouve dans les casernes ! que le militaire qui souhaite faire la Politique démissionne de l’armée et c’est TOUT

  • Le 19 mars 2015 à 11:14, par Humble Avis En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Avant tout propos, je voudrais t’inviter à ne plus lire ni écouter la presse occidentale, si tu es un digne africain. Du reste, si tu veux t’informer sur l’Afrique, alors écoutes la VOIX de tes frères africains. Ceci étant dit, tu n’as certainement pas eu la chance d’écouter les discours de feu Ahmed Sékou Touré ; Ils sont la source du savoir pour toi.
    Lorsque les occidentaux s’attaquent à un Africain, il est un vrai, un digne fils du continent, celui qui se bat contre eux pour la libération de NOTRE AFRIQUE.
    "..........A côté du militaire Idi Amin Dada, on peut mettre le civil Mobutu devenu roi du Zaïre, devant le syndicaliste Sékou Ahmed Touré, on peut mettre le général Moussa Traoré, tous invariablement dictateurs bons teints".....
    le sieur qui a fait cet écrit apparait avoir dans le travers de son laïus, des admirateurs pour certaines choses avec lesquelles ceux qui lui décochent cette admiration s’expriment ; c’est autant pour ma part de considérer ton amalgame des Hommes de l’histoire de notre continent ; tu t’es permis la comparaison de Feu Ahmed Sékou Touré, un très grand Homme de l’Afrique avec Moussa Traoré en les qualifiant de "dictateurs bons teints" ; je viens ici te rappeler que tu ignores loyalement tout et absolument tout de ce qu’est Feu Ahmed Sékou Touré pour le qualifier ainsi.
    Non seulement tu ignores, mais ton ignorance est encore plus grave que tu n’as pas une capacité d’analyse poussée et tu as pris pour ARGENT COMPTANT les qualificatifs qu’ont utilisé les pires ennemis de l’Afrique que sont les français et les occidentaux d’une manière générale pour traiter ses dignes fils depuis son grand-père Lalmaamy SAMORY TOURE pour ce qu’ils veulent ; si tu ne connais l’histoire de ton continent qu’à travers les récits faits par tes pires ennemi, tu ne la connais pas du tout.
    Aussi, tout HUMBLEMENT, je t’invite à revisiter l’histoire avant de tenir tout propos du genre que tu as tenu, car certains t’ont lu et apprécient certaines de tes analyses ; mais pour édifier le peuple, celui qui s’en donne la peine doit être de la plus grande hauteur de vue sur les questions qu’il aborde ; en somme, ici, tu n’es pas qualifié pour traiter Feu Ahmed Sékou Touré de dictateur, car tu ne sais point de quoi tu parles.

  • Le 19 mars 2015 à 11:35, par Adams En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Un article qui nous interpelle à faire attention pour ne pas regretter une nième fois le mauvais choix du peuple dans l’évolution de notre histoire.N’oublions pas que Thomas Sankara n’avait pas été suffisament soutenu par son peuple en son temps.

  • Le 19 mars 2015 à 13:31 En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Extraits de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance
    CHAPITRE VIII. DES SANCTIONS EN CAS DE CHANGEMENT ANTICONSTITUTIONNEL DE GOUVERNEMENT
    Article 23 : Les Etats parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union :
    1...
    5. Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique.
    Article 25 : Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat.

    No comment !

  • Le 19 mars 2015 à 14:50, par sidnom En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    l’espoir renait en moi dans ce contexte de pensée unique où seules les "OSC" détiennent la vérité et dicte leur loi à la transition et au peuple entier on basculait lentement mais sûrement dans le chaos mais depuis maintenant d’une semaine les gens commencent à voir clair en dénonçant l’inceste entre les partis politique et ces sangsus d’OSC.

  • Le 19 mars 2015 à 15:12, par Le Vigilent En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    @ Hawk (32) Je vois que vous et ceux que vous supportez êtes en cours d’arguments et racontez des inepties. Avouez que vous êtes l’un de ceux qui ont abattu froidement les manifestants. Vous vous cachez dernière des noms d’emprunt mais vous serez démasqués sous peu. On vous a donc dit que les insurgés avaient l’intention de s’accaparer des armes pour abattre votre dieu-sur-terre et/ou son petit frère assoiffé de sang ? C’est donc ça qui vous a motivées à abattre froidement quelques insurgés dans les parages du domicile de François Compaoré et d’autres dans les environs de la présidence ? Devant le tribunal qui vous jugera tôt ou tard il n’y aura pas de « je ne savais pas que…, c’est un tel qui nous a dit que… ». Vous devrez assumer vos actes et serez condamnés à la hauteur des crimes odieux que vous avez accepté de commettre contre d’autres burkinabè.
    Si depuis le 15 octobre 1987 jusqu’au jour fatidique de leur chute et leur fuite forcee vers les pays voisins , vos commanditaires n’avaient d’autres arguments que celui des armes pour régler leurs différends avec qui que ce soit, les insurgés quant à eux n’ont eu de cesse a condamner ces pratiques barbares dont seuls sont capables les fourbes et les criminels nés.
    Dieu nous eloigne definitivement des professionnels du crimes tels que les internautes abrutis et écervelés tels que moussa (6), slin (8) et Hawk (32) et de leurs commanditaires mégalomanes assoiffes de sang et avides de pouvoir et d’argent

  • Le 19 mars 2015 à 15:23, par Pécos En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    @moussa tu penses que les assassinats sous le régime de Blaise Compaoré et les tueries des 30 et 31 octobre 2014 resteront impunis ? Tu te trompes car tu ne penses qu’à tes privilèges perdus mais il ya une justice immanente qui descendra sur le Burkina Faso. Ce n’est qu’une question de temps et de patience. Basta.

  • Le 19 mars 2015 à 15:31, par yamsoba En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    les militaires doivent avoir quitté l’armée au moins 2ans avant de pouvoir être candidat

  • Le 19 mars 2015 à 15:47, par foumoilapè En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Dans la démocratie,je pense que chacun sait où est sa place. Malheuresement au Burkina cela ne se sent pas et mieux il n’y a aucun respect des textes. L’armée est la grande muette a-t-on l’abitude de dire. Pourquoi les armées Française,Américaine, Allemande ect...,ne font pas la pagaye que fait notre dite armée ?
    Trop c’est trop. Demander à nos braves militaires de laisser la politique aux civils. Sinon c’est le cao total.J’ai peur pour mon pays

  • Le 19 mars 2015 à 17:52, par kato En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Intervenant 6 et 8 dieu seul pourra.
    Vous récompenser . On souhaite pas le
    Pire au Faso mais lorsqu’il doit arriver, vous
    Devrez être les prochains mathirs, vos
    Parents vont pleurer jusqu’à tarir leurs yeux

  • Le 19 mars 2015 à 19:10, par Bernard Luther King En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    A l ’Intervenant 6 qui soutient que 90% des dits Martyrs n’etaient que des bandits CHATIES par Dieu. Laisser moi vous faire part de mon admiration à votre egards et à l’egards d’un ATTRIBUT de votre esprit : sa profondeur, une profondeur on ne peut plus ABYSSALE. Je confirme les resultats de vos recherches :
    - Le president du Faso est lui même à 90% un BANDIT, Zida aussi à 90% un BANDIT et tout le gouvenrnement constitué à 90% de BANDITS.
    - Le president du CNT, voici un autre aussi à 90% BANDIT avec son CNT composée à 90% de BANDITS.
    - Le 28 Oct 2014, sur le million de manifestants (CFOB, OSCs, etc..), il y avait 90% qui n’etaient que des BANDITS.
    - Enfin tout le peuple Burkinabè est composé de 90% de BANDITS, et savez-vous pourquoi ? Parce que Hitler, selon les mêmes recherches, n’avait qu’un SEUL TESTICULE. Vive l’intervenant N.6, un homme à l’esprit profond !
    Sous mes applaudissements suivis de VIBRATIONS DE SPHINCTERS.
    Merci Internaute 6 pour votre apologie des meurtres. Le Faso.NET, vous êtes là ? est-ce que vous êtes là ? Merci Camarades !

  • Le 19 mars 2015 à 20:00 En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    Un article sans argumentaire et, en plus, qui ne prend pas le temps de bien réviser l’histoire. Tandja a été bien un militaire avant d’être président tout comme Mobutu ! Bref, un griot ex. CDpiste ou de la FEDAP/BC de service, reconverti pour prêter sa plume à un Bassolet par exemple ou un autre militaire. Prenons juste l’exemple de Bassolet : 2 observations pitoyables :
    1 - il était ministre jusqu’à l’insurrection populaire de fin octobre et n’a pas eu le courage de rendre sa démission à Blaise Compaoré.
    2 - Plus grave, sa femme députée, était prête à voter pour la forfaiture de l’article 37 avec son CDP !
    Donc, 2 observations suffisamment aggravantes qui devraient le disqualifier de se présenter car il est redevable des 33 morts au même titre que Blaise, tous les sinistres de service et Gilbert Ouedraogo de l’ADF/RDA. Le commentaire de l’internaute 6 est inadmissible !

  • Le 19 mars 2015 à 22:23, par JE prefere un militaire president En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    En toute honetété, avec les risques securitaires qui nous guetent sous nos tropiques, je prefere que l’on interdise plutot la candidature des civils a la presidentiel en faveur de celles de militaires. Les leaders civils n’ont aucne discipline ni tactique pour nous proteger ; il finiront par se retourner vers les militaires apres nous avoir fait perdre du temps.Il ne savent tout simplement pas comment ca marche une armée. La preuve le balai citoyen est parti chercher un militaire soit disant pour nous securiser et ont par la meme occasion vendu la cause (revolution du 30-31). Soyons honnete y’a du bon dans le militaire (Ex : Le Gle Charles Degaule, le capitaine Thomas Sankara, etc...) Aujourd’hui plus que jamais la securité prime. Il n’y a pas de developement sans stabilité. Si c’est une chevre qui peux nous apporter la paix et la stabilité et bien allons pour la chevre.

  • Le 20 mars 2015 à 02:31, par Hawk En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    @ le vigilant (40) sache que ceux qui se sont mises en mouvement ce jour là avaient déjà fait la promesse de piller et incendier des villas avant d’aller au RSP et alarme présidence. Pourquoi ce sont ils fait tirer dessus ?
    Je te réponds donc simplement que n’importe quel idiot aurait compris que c’était pour mettre le feu

  • Le 20 mars 2015 à 14:14, par Le bon En réponse à : Démilitarisation de la politique : et si on parlait plutôt de la dépolitisation des OSC ?

    L’analyse est bien structurée. Je suis d’avis que tous les burkinabé ont le droit de se presenter aux elections si ils sont en règles vis-à-vis la loi. Le seul problème est qu’il faut demander aux militaires intéressés de démissionner totalement pour éviter les risques de conflits.

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