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Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

Publié le jeudi 12 février 2015 à 16h59min

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Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

Nous avons lu avec beaucoup d’intérêt la déclaration, sous forme de « plaidoyer » du service de Communication du Régiment de Sécurité présidentielle (RSP). Pour une première fois, la « Grande muette » ouvre la bouche non pas pour parler mais pour se lancer dans un véritable exercice de Communication qui donne matière à réflexion. Nous avouons que ce cours d’histoire militaire nous enseigne et nous renseigne beaucoup sur ce corps d’élites accusé à tort ou à raison comme un Corps lié à un individu, surtout à « l’ancien Président, Blaise COMPAORE », pour commettre des « basses besognes ».

N’étant pas un journaliste d’investigation à la trempe de Norbert ZONGO, ni un spécialiste de la politique encore moins un fin limier des questions militaires, nous nous jetons donc sur un terrain inconnu, avec pour seule raison notre passion du débat contradictoire et constructif, gage d’une prise de conscience par tous. A la lecture de votre déclaration, nous n’avons pas pu résister à l’appel de notre plume et, nous venons donc par la présente, donner notre point de vue sur cette unité (RSP) tantôt exaltée tantôt incriminée ; si tant il est vrai que chaque citoyen est libre de donner son analyse sur les questions d’intérêt national selon les règles établies par la République.

Nous bâtirons donc notre réflexion en nous appuyant sur le fond de votre déclaration pour mener une analyse critique et porter quelques suggestions qui pourront être enrichies pour le bonheur de tous les Burkinabè. Nous proposerons donc dans les lignes qui suivent, une réaction à la hauteur de ce que nous avons compris après lecture de ladite déclaration. D’ores et déjà, nous mettons en garde les esprits mesquins prompts à insulter ou dénigrer sans pour autant rien proposer, que nous ne tenons pas les rênes de la vérité, mais nous restons plutôt mus par la recherche de la vérité, d’où notre participation au débat que le service de Communication du RSP vient de lancer.

1°) De la défense du RSP

La première impression qui se dégage après lecture de la déclaration est nettement claire : le RSP se sent accusé à tort ou à raison et se donne les moyens de se défendre. Dans cette tentative, certains apporteront de l’eau au moulin du RSP, mais il est indéniable que la majorité de la partie civile usera de contre-points dans ce que nous pouvons appeler « le procès du RSP ». L’essentiel ici n’est pas de blâmer à tout prix les deux camps, mais que chacun puisse se défendre (si défense il y a) selon les lois de la République, le droit et la justice, gages d’un véritable renouveau pour le pays des hommes intègres.

La deuxième impression est que le RSP se lance dans une « sorte d’opération de charme » sans pourtant opérer une autocritique sur ses différentes dérives mentionnées dans plusieurs rapports de crimes. En témoigne la longue liste de missions assurées avec brio avec ou sans les autres Forces de Défense et de Sécurité. Si le RSP est obligé de se défendre c’est que son « dossier n’est ni vide ni blanc » et pour notre part nous pensons que l’élégance de l’auto-défense ne doit pas être exempte d’une autocritique.

La troisième impression qui se dégage est que le RSP est très utile pour le Burkina et par conséquent, il ne doit pas être dissout.

Au regard de ces trois éléments cités plus haut il semble que la sortie du service de Communication du RSP a cloué le bec de plusieurs Burkinabè « peureux » de prendre place dans le débat militaire ou tout simplement naïfs des notions de la politique militaire. Mais une analyse très approfondie permet à plus d’un citoyen de s’armer d’arguments convaincants dans ce débat sur la « Grande muette ».

2°) ANALYSE CRITIQUE

Selon la déclaration, « le 1er Bataillon du C.N.E.C., Centre National d’Entraînement Commando de PÔ est l’ancêtre du R.S.P. Et cela date d’avant l’arrivée de Blaise Compaoré au pouvoir. En effet, lorsque les capitaines s’emparent du pouvoir après les C.S.P. 1 &2, le C.N.E.C. est la structure de Corps de Troupe qui assure la Sécurité du Président Thomas SANKARA. Avec un système rotatif de personnels qui servent à la fois dans divers détachements sur le territoire, au Centre d’Entraînement de PÔ, au Conseil de l’entente et au Palais de Koulouba. La donne ne change pas fondamentalement lorsqu’arrive le Président Compaoré au pouvoir en 1987. Seul changement, le gros du C.N.E.C., à Ouagadougou, est rebaptisé « Régiment de Sécurité Présidentielle » (Décret n° 95-482/PRES/DEF du 21 novembre 1995 portant création d’un Corps Spécial dénommé ‘’Régiment de Sécurité Présidentielle’’ au sein des Forces Armées) ».

En rebaptisant donc le gros du CNEC à Ouagadougou en RSP qui renvoie d’ailleurs par son appellation à la sécurité pure et simple du président ou du moins, révèle que la sécurité du président est au centre du régiment, on venait peut être, sans le savoir de renforcer les attributs du RSP s’il est vrai que le changement de forme peut aussi entrainer un changement de fond. Dans une République normale et démocratique, nous pensons que la Gendarmerie et la Police se suffisent à elles seules pour assurer la sécurité du président si ce dernier est élu démocratiquement au sens premier du terme et mène une politique en faveur de son peuple. En plus, est-ce que les autorités de l’époque, ne nourrissaient pas des ambitions inavouées en créant ce corps spécial ? On connait tout le rôle joué et la place occupée par le RSP lors des mutineries de 2011.

Aujourd’hui, personne ne doute de la puissance de frappe du RSP, car ses éléments (fantassins, commandos, parachutistes) sont mieux équipés et mieux formés. Nous pensons même que la dénomination de ce corps pose problème aux Burkinabè, car elle semble renvoyer à la personne du président entouré par toute une armada.

Au cours de son existence et selon la déclaration, « le R.S.P. connait une évolution successive dans son organigramme et ses missions. Un second décret vient ainsi le mettre sous l’autorité du Chef d’état-major de l’Armée de Terre, l’officier qui le commande prenant rang de Commandant de Région Militaire (Décret n°2000-326/PRES/PM/DEF du 20 juillet 2000 portant rectificatif du décret N° 95-482/PRES/DEF du 21 novembre 1995). Ainsi donc, le Régiment, son Chef sont désormais sous les ordres directs de l’Armée de Terre (et non plus seulement du Chef d’Etat-major particulier comme à sa création) ».

A la lecture de ce passage, le texte est beau mais la réalité semble tout autre. Sous nos yeux et pas très loin, nous avons vu pendant l’insurrection populaire comment les officiers supérieurs du RSP ont foulé aux pieds les prérogatives du commandement militaire citées dans le décret ci-dessus mettant à rudes épreuves les officiers supérieurs de l’Armée de Terre. Si nous tenons compte aussi de certains articles de presse, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ceux-ci ont joué un rôle déterminant lors de l’insurrection populaire car en matière militaire quand on n’a pas assez d’hommes et une réelle puissance de frappe, on ne peut pas agir d’où cette cacophonie de trois auto-proclamations militaires (le Gal TRAORE, le Gal LOUGUE et le Lieutenant-colonel ZIDA) pour assurer la présidence du Faso au soir de l’insurrection populaire.

Mais cela ne nous surprend guère car le régime déchu a travaillé à promouvoir la culture de la supériorité et de la différence au détriment des principes clés de la complémentarité et du respect mutuel tant au niveau des Forces de Défense et de Sécurité qu’au niveau des civils. Rappelons-nous ces fameuses phrases ! « Si tu fais on te fait et il n’y a rien. », « Nous sommes au pouvoir et nous allons encore réviser la Constitution pour que Blaise COMPAORE soit encore président. » A travers ces expressions militaro-civiles, nous voyons donc une minorité qui veut museler et écraser à tout prix la majorité du peuple burkinabè d’où le désamour de ce dernier à l’égard du RSP et son combat remporté contre le régime COMPAORE les 30 et 31 octobre 2014. Pour terminer, nous pensons que si le respect des lois et de la hiérarchie étaient la chose la mieux partagée au RSP, cela nous épargnera les mouvements d’humeur cités dans votre déclaration suite à la nomination des officiers supérieurs dans certains postes de commandement militaire.

En outre, vous mentionnez que l’une des missions spécifiques du RSP est de « défendre les institutions républicaines : il reste indéniable que les risques d’instabilité liés à des changements violents de régime (coups d’états), hors le cadre normal de la Constitution, a longtemps été une source successive d’incertitudes au pays. Le Burkina a connu au bas mot une quinzaine de coups ou tentatives de coups d’états.
La stabilité sur ce plan a été, c’est indéniable, intimement liée à la qualité de la Force qui défend les institutions depuis plus de deux décennies. »

Cher RSP, vous avez analysé la question de la stabilité politique sous l’angle purement militaire pourtant le Burkina Faso depuis plus de deux décennies n’est plus sous régime militaire mais démocratique. Aux bas mots, le RSP dit à l’opinion nationale qu’elle est garante de la stabilité politique du pays et grâce à la qualité de sa Force qui défend les institutions depuis plus de deux décennies, le Burkina Faso ne connait pas de coups d’Etat. En termes civils, nous rétorquons que le respect strict de la Constitution comportant toutes les valeurs républicaines, la manifestation véritable de la démocratie et une gouvernance politique tournée vers les aspirations réelles du peuple suffisent à garantir la stabilité politique d’un pays et de permettre une alternance sans insurrection populaire, ni effusion de sang et éviter éventuellement les coups d’Etat ou les tentatives de coups d’Etat dont vous faites cas.

En dehors du président Maurice YAMEOGO, notre pays a été dirigé par des militaires et nous comprenons donc pourquoi notre démocratie est une démocratie de façade car pris en otage par des militaires qui ont troqué le treillis contre la veste. Si nous étions dans un véritable Etat de droit, aucun citoyen ne sera menacé, aucune institution ne se verra en danger et du coup votre force sera réorientée et plus axée sur la défense de tout le territoire et sur les menaces extérieures. Enfin, il est bon de signaler que dans un Etat de droit, les gouvernés vivent en harmonie avec les gouvernants et cela permet de minimiser et/ou d’éviter des menaces intérieures.

A la suite de ce qui a été dit, nous entrevoyons que le RSP semble se perdre dans son auto-défense oubliant de faire son véritable mea culpa. Pour les crimes odieux et crapuleux de David OUEDRAOGO(chauffeur de François COMPAORE accusé pour vol de numéraires) et du journaliste d’investigation Norbert ZONGO (directeur de publication de l’hebdomadaire L’Indépendant), le RSP semble reculer et jette l’anathème sur « deux sous-officiers et quelques militaires du rang peu lettrés, et obéissant en cachette probablement à des ordres d’un civil, à l’insu de la hiérarchie, pour de l’argent », pourtant son nom est fortement cité dans le rapport de la Commission d’Enquête Indépendante(confère http://www.lefaso.net/spip.php?article62462 ) instituée après l’autodafé de Sapouy le 13 décembre 1998. Le tristement célèbre Conseil de l’Entente (voici le nom d’une institution qui est en contradiction avec les faits qui se passent à l’intérieur.

Quand on t’y emmène, ce n’est jamais pour trouver un terrain d’entente mais plutôt pour te liquider ou te torturer : cas de DABO Boukary, David OUEDRAOGO et Mousbila SANKARA, pour ne citer que ceux là). Si aujourd’hui le RSP semble repousser le fait que le peuple lui qualifie d’exécuteur de « basses besognes » c’est qu’il a contribué lui-même à semer la psychose au sein des populations tant il est redoutable. Si aujourd’hui, « plus rien ne sera comme avant », hier seulement c’était la loi de « si tu fais on te fait et il n’y a rien. » Il a fallu les grandes manifestations du peuple liées à l’assassinat de Norbert ZONGO pour que le RSP baisse la pression. Dans ce cas donc le RSP ne peut se prévaloir comme régulateur de la stabilité du pays, mais plutôt de trouble-fête quand on sait que plusieurs éléments en son sein ont été incriminés dans plusieurs rapports portant sur des tortures et des crimes les plus ignobles.

Plus près de nous, pendant l’insurrection populaire, des manifestants sont tombés sous les balles assassines de ce même régiment cité dans le rapport d’Amnesty International sur l’insurrection populaire (confère http://www.lefaso.net/spip.php?article62788). Qui a ordonné de tirer ? Qui a tiré ? Pourquoi ils ont tiré ? Un régiment qui agit en fonction des valeurs de la République a-t-il le droit d’ouvrir le feu sur des manifestants aux mains nues ? Toutes ces questions en suspend doivent trouver des réponses adéquates. Mais, jusque-là, le gouvernement de la Transition, à travers son ministère de la Justice n’a ouvert aucune information judiciaire sur les drames des 30 et 31 octobre 2014 et aucun élément du RSP n’est inquiété. C’est facile de vouloir faire son mea culpa pour entamer la marche vers la réconciliation nationale mais il est indéniable qu’avant d’arriver à la réconciliation il faudra inéluctablement passer par la manifestation de la vérité et de la justice pour permettre aux familles meurtries de faire leur deuil et d’accepter le pardon par un dépassement de soi et dans l’humilité pour un meilleur vivre ensemble au pays des hommes intègres.

Par ailleurs, le RSP justifie le fait que « le mouvement d’humeur du 30 décembre semble sonner comme un élan de solidarité d’hommes et de femmes (et oui, il y a beaucoup de personnels féminins commandos), qui souhaitent être utiles en tant que structure forte, républicaine, et sans la stigmatisation de garde prétorienne au service d’un individu. » et omet de citer celui du 04 février 2015. Nous disons qu’il y a péril en la demeure si on n’y prend pas garde. C’est la première fois que nous assistons sous nos cieux à l’interruption et à l’annulation d’un conseil des ministres pour fait de revendication d’une corporation. Au nom de la rigueur et de la discipline reconnues chez les militaires, la façon dont ce mouvement d’humeur s’est faite n’a pas droit de citer . S’adresser directement et en privée à leur ministre de tutelle nous paraissait plus raisonnable. Nous savons tous que c’est suite à ces deux « dérapages » du RPS que certaines OSC et formations politiques se sont retrouvées le samedi 07 février 2015 à la Place de la Révolution et dans certaines villes pour dire NON au RSP (confère http://www.lefaso.net/spip.php?article63145).

3°) DE L’AVENIR DU RSP

En dépit de tout ce qui précède, nous ne nions pas les actions salvatrices du RSP contenues dans sa déclaration mais il ne faut pas perdre de vue qu’il a été une « machine à broyer » sous le régime de Blaise COMPAORE. Redéfinir donc son rôle et revoir la nouvelle place qu’il occupera désormais au sein des forces armées nationales nous paraissent capital. A ce sujet, nous proposons :

- Reformer l’Armée burkinabè avec en ligne de mire la dissolution du RSP pour créer une armée plus homogène et éviter les méfiances, les défiances et les disparités en son sein.
- Redéployer les éléments du RSP dissout dans les missions régaliennes de la défense du territoire au détriment de la garde présidentielle.
- Ne plus confier la garde présidentielle à une unité du même genre que le RSP mais plutôt tenir compte de la recommandation 2_2_8 du rapport du Collège des Sages qui demande « d’organiser la protection républicaine du chef de l’Etat par la Gendarmerie et la Police ».
- Former politiquement les éléments de l’Armée burkinabè car, comme affirmait Thomas SANKARA, « un militaire sans formation politique est un criminel en puissance ».
- Avoir une Armée républicaine désintéressée du pouvoir politique.

Au terme de notre analyse, il ressort que la question du RSP est complexe. Le régime déchu a travaillé à asseoir son pouvoir sur ce corps d’élite qui défiait tout le monde. Cependant, le nouveau vent qui souffle sur le Burkina Faso depuis l’avènement de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ne permet plus l’existence de cette unité comme au temps de Blaise COMPAORE.

S’il est vrai que « le RSP sera donc ce que les politiques voudront qu’il soit, en toute lucidité, en toute sérénité » ; s’il est vrai que les politiques sont les défenseurs de la Démocratie, du Droit, de la Justice et de la République ; dissoudre le RSP, redéfinir ses éléments et ses missions n’entraveront pas la bonne marche de notre pays dans le renouveau démocratique. Alors chers politiques, à vos marques !

Ouagadougou, le 12 février 2015

Emile LALSAGA
Professeur certifié de Français
Poète de l’Amour et de la Douleur
Citoyen engagé
Wendguuda2000@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 12 février 2015 à 18:12, par N’dabi En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Cet analyse est très pertinente et pourrait notamment servir de fil conducteur pour la politique de redéploiement du RSP au sein de nos forces armées. L’exercice entrepris par le service de communication du RSP, afin de redorer leur blason ne marchera pa au près de la population pour le simple fait qu’ils trainent des casseroles depuis près de trois décennies.
    Nos craintes en se moment résident dans le fait qu’il y ait des tiraillement entre ce régiment et les autres états majors quand cela viendrait à ce faire. On ose espérer qu’il auront la hauteur d’esprit qui nous épargnerait d’une éventuelle crise en leur sein. Avoir un régiment d’élite dans un pays en est un, cependant, la mission qui devrait leur en être assignée en est une autre. En somme, leur proximité du pouvoir civil nous paraît plus qu’inquiétante.

  • Le 12 février 2015 à 18:37, par l’éveillé En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Bien parlé mon frère !dans une démocratie,une unité du genre tonton macoutes,ne saurait y avoir une place de choix,avec des gratifications"merci papa"

  • Le 12 février 2015 à 18:46, par Observateur En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Rien à ajouter, C’EST DU PROPRE ! un terme bien utilisé par les militaires. J’ose croire que les membres de la commission chargée de réfléchir sur les nouvelles orientations du RSP et des FAN prendront quelques minutes pour lire cet article.

  • Le 12 février 2015 à 19:25, par Ka En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Emil merci pour ta réponse a ce bla, bla du RSP : disons un chat un chat, et ne tournons pas autour du pot : Ta proposition pour l’avenir du RSP tient la route et le souhait du peuple depuis ce 30 et 31 Octobre 2014. Reformer toute l’armée, dissoudre le RSP, sanctionner ses anciens responsables qui sont trempés dans les crimes odieux et qui accusent leurs camarades sans grades. Reclasser les jeunes du RSP dont je ne doute pas de leur valeur et leur franchise pour une armée neutre et républicaine. L’actuel RSP nous pompe, il est temps que ceux qui sont allergiques a l’alternance politique et économique du nouveau Burkina rejoignent Blaise Compaoré a YAMOUSSOUKRO comme celui qui l’a accompagné pendant sa fuite jusqu’au MAROC. Que le président Kafando prenne ses responsabilités et dissoudre ce régiment de dynamite pour la transition par les jeunes.

  • Le 12 février 2015 à 19:30, par ABDOUL NAS En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Je valide,merci mille fois.

  • Le 12 février 2015 à 21:44, par ZONG’SON En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Raisonnement bien mené et avec des arguments assez solide.
    Même s’il est vrai qu’il est important d’avoir un corps d’élite dans un pays, il faut que ce corps soit au service de tout le pays sans possibilité d’être instrumentalisée par qui que ce soit.
    Alors, je suis pour la dissolution du RSP et la constitution d’une nouvelle unité d’élite avec quelques uns des éléments sans tâche de l’actuelle RSP, mais renouvelée dans sa majorité ! Mais, il faudra trouver un camp dans une ville à, au plus 100 mètres ou 30 minutes, du palais présidentielles.
    Que la Sécurité présidentielle soit assurée par les gendarmes et policiers formés pour cela.

  • Le 12 février 2015 à 22:44, par Issoufou Pandarré En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Merci M. Lalsaga de votre réponse. Votre analyse me semble pertinente. Aujourd’hui, la majorité des burkinabé, à la lecture des faits passés et récents posés par le RSP, considère à tord ou à raison que le RSP à été érigé et consolidé au fil du temps par BC pour défendre son régime. Vouloir démontrer le contraire aux burkinabé, dans le contexte actuel me paraît difficile et hasardeux. S’il y’a problème de nomination, le problème doit être posé en des termes républicaines par l’armée et non un régiment. C’est pourquoi, pour mettre fin à cette méfiance qui gronde et qui monte chaque jour entre le RSP et le peuple, il faut trouver une solution transitoire qui garantisse la transition. En effet, les risques d’une dissolution brutale du RSP peuvent être graves et incontrôlables d’autant plus que nous ne disposons pas de toutes les motivations du RSP et de son ancien patron. Je propose qu’une réflexion profonde au sein d’un comité composé de l’armée, des OSC, des parties politiques, des sages et des garants de nos traditions soit menée. Le problème me semble si sérieux et si important qu’on ne peut le confier à un groupe de généraux et de colonels. Je ne minimise pas leur capacité, mais il s’agit de la suite de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre et de l’avenir de notre démocratie.

  • Le 12 février 2015 à 23:01, par l’observateur En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Le rap est mieux équipé mais PAS MIEUX FORMÉ. que les autres. Tout militaire qui s’y trouverait, même venant de Matiacoali aurait fait autant ou mieux.
    Le matériel détenu est du matériel détourné appartenant aux autres et qui ne leur sert qu’ à se pavaner.
    En plus, ce ne sont pas les meilleurs militaires qui y sont. On sait ou vont es meilleurs officiers à leur sortie des académies. Arrêtez de faire croire que les autres ne sont que des moins que rien.
    Y a en marre à la fin. Finex

  • Le 12 février 2015 à 23:50, par le citoyen En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    tres tres belle analyse,mon frere vous maitrisez le sujet et vos propositions seront prises en compte j’en suis sur a 97%.pour un equibre de l’armee le rsp doit etre dissoute parce qu’il existe une frustration entre les militaires.et en verite la place qu’occupe le rsp est normalement reservee aux forces de police.la protection des personnes et des biens relevent de la police administrative.permettez que les choses commence a fonctionner normalement dans ce pays.

  • Le 13 février 2015 à 00:04, par bintoa En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Au temps de Maurice YAMEOGO, Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo et J. Baptiste Ouédraogo y avait il un camp à la présidence avec des militaires spéciaux ? Dans tous les pays il y a toujours une unité d élite mais pas pour le président. Le Rsp ne veut pas le reconnaître mais Compaoré l a perverti par peur de coup d état (il se souvient de comment il est venu au pouvoir) et pour avoir aussi des cerbères à ses ordres ! Dommage d avoir fait cet usage !

  • Le 13 février 2015 à 00:34, par tom cat En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Bien dit prof. Relativement a la declaration du rsp, il parait que plus le singe monte dans l’arbre, plus il montre son derriere. Que ces bidasses se rappellent une chose : une declaration comme la leur aussi belle soit-elle ne nous fera pas oublier ce qu’ils ont ete et fait dans ce pays.

  • Le 13 février 2015 à 02:51 En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Tout à fait d’accord avec vous !

  • Le 13 février 2015 à 05:52, par Ka En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Emil merci pour ta réponse a ce bla, bla du RSP : disons un chat un chat, et ne tournons pas autour du pot : Ta proposition pour l’avenir du RSP tient la route, et le souhait du peuple depuis ce 30 et 31 Octobre 2014. Reformer toute l’armée, dissoudre le RSP, sanctionner ses anciens responsables qui sont trempés dans les crimes odieux et qui accusent leurs camarades sans grades. Reclasser les jeunes du RSP dont je ne doute pas de leur valeur et leur franchise pour une armée neutre et républicaine. L’actuel RSP nous pompe, il est temps que ceux qui sont allergiques a l’alternance politique et économique du nouveau Burkina rejoignent Blais Compaoré a YAMOUSSOUKRO comme celui qui l’a accompagné pendant sa fuite jusqu’au MAROC. Que le président Kafando prenne ses responsabilités et dissoudre ce régiment de dynamite pour la transition par les jeunes.

  • Le 13 février 2015 à 07:21, par lafi En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Très très bonne analyse. Ça c’est un homme intègre qui s’assume et oriente ses concitoyens. Chapeau emile !!!

  • Le 13 février 2015 à 07:48, par Aly En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Mon opinion est :
    1) Le RSP doit impérativement être dissout.
    2) En lieu et place un autre Régiment est créé.
    3) Ce nouveau Régiment devra être délocalisé.
    4) Les missions seront définies en enlevant la garde présidentielle qui, dans toute démocratie qui se respecte, est assurée par la Garde républicaine.
    5) Tous les anciens (au parcours très sale, que nous connaissons tous), doivent être extirpés du nouveau Régiment car ce sont eux qui manipulent les jeunes et veulent donner l’impression que le Régiment est soudé. Nous savons que cela est faux et archi-faux. Nous sommes tous Burkinabè, avec des frères, des cousins, des amis ou des camarades de promotion qui sont dans ce Régiment. Donc nous avons aussi des informations sur ce Régiment.
    C’est vrai, les éléments du RSP ont bénéficié de formations multiples et variées qui leur ont permis d’acquérir des compétences dont toute notre armée a besoin. Mais que ces éléments se le tiennent pour dit, les formations dont ils ont bénéficié ont été faite par l’argent du paysan, du commerçant, du fonctionnaire, de l’entrepreneur, etc., ces honnêtes citoyens qu’ils n(ont pas hésité à piller et à violenter en 2011.
    Nous n’avons aucun complexe face au "mémoire en défense" du RSP qui sonne comme une preuve des nombreuses accusations contre ce Régiment. On y trouve des arguments que même un apprentis avocat les conseillerait d’enlever de leur document, tellement ça sent le déni des réalités de la discipline militaire.
    Bref, il ne sert à rien d’insister et de tenir coûte que coûte. Ce régiment sera dissout. Les éléments valeureux et propres seront maintenus dans le nouveau Régiment qui va le remplacer.
    Ma petite expérience de la vie m’enseigne qu’il y a deux types de combats, menés par deux catégories différentes d’hommes (hommes et femmes entendus) :
    - le combat pour le bonheur de la majorité. Ce combat est toujours mené par les grands hommes (et non par des hommes forts). De ces grands hommes on peut citer Sankara, Mandela, N’Kruhma, Gandhi, Martin Lutter King, et j’en passe. Ils sont morts sans laisser derrière eux des immeubles, des comptes bourrés, des villas, des voitures de luxes, etc. Mais ils ont laissé à la postérité la plus grande et la plus belle des richesses : le changement qualitatif des mentalités et l’amélioration du niveau de vie de la majorité.
    - le combat pour l’enrichissement personnel. Ce combat est celui des petites personnes, qui ne pensent qu’à leur seul bonheur. Ils volent, escroquent, tuent pour l’argent, mentent pour l’argent, fraudent, etc. Ils sont immensément riches d’argent, riches de bâtiments, riches de voitures de luxes, mais pauvres d’esprit, pauvres de patriotismes, pauvres d’honneur et de dignité tout simplement. Ce combat-là, je le hais et je le combattrai toujours, car il avilit notre jeunesse, notre société.
    C’est pourquoi, quand je vois des hommes qui ont été présenté à notre drapeau national et à qui notre drapeau national a été présenté, se battre pour des enveloppes de fin d’année, j’ai vraiment honte. et je dis que de tels individus ne méritent plus d’être dans notre vaillante armée, car, L’HONNEUR EST AUSSI UN AUTRE NOM DU SOLDAT.

  • Le 13 février 2015 à 09:25, par OUEDRAOGO Idrissa En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Ce que j’ai à dire sur ce sujet est très simple.Dites au RSP d’allez aidez nos voisins d’à coté pour les soutenir à lutter contre Boko Haram et cela contribuerait à rehausser leur image.Il ne suffit pas de vouloir s’accaparer Kosyam alors que Blaise n’est plus au pouvoir. Nous savons bien ces bidasses n’ont pas été recruté pour servir un individu mais la nation entière. Pourquoi refuser d’etre affecté comme les autres militaires. Hei, le pouvoir appartient au peuple.

  • Le 13 février 2015 à 09:42, par Abdoulaye L En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Très très bonne analyse Emile !!! Celui là, c’est un digne fils du pays réél, intègre et qui assume. Châpeau !!!

  • Le 13 février 2015 à 10:17, par mouni En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Monsieur LALSAGA, vous ne dite pas quelque chose que vous auriez dû dire haut et fort : le RSP en ecrivant a propos des auteurs d’un crime « deux sous-officiers et quelques militaires du rang peu lettrés, et obéissant en cachette probablement à des ordres d’un civil, à l’insu de la hiérarchie, pour de l’argent »,reconnait que ces auteurs sont des leurs et nous savons que rien n’a été fait pour les sanctionner

  • Le 13 février 2015 à 10:40, par on n’est meme pas la pour s’amuser En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    c’est du propre prof.j’approuve

  • Le 13 février 2015 à 10:53, par boukare neya En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Intervenant 15 ALY, j’ai parlé par votre bouche comme on dit en Afrique. c’est dire que j’adhère. rien à ajouter à votre réaction. c’est du propre.

  • Le 13 février 2015 à 11:03, par LOMPO Labodi En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Bravo Mr LALSAGA, votre rélexion est très pertinente.

  • Le 13 février 2015 à 12:25, par Levigilant En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Merci beaucoup à Mr Lalsaga.
    Je demande à tous de se calmer. Que chacun apporte son idée sans trop de nervosité pour nous permettre de venir à bout de ce fléau. Donnez les idées, des solutions car comme l’a si bien dit Mr Lalsaga, nul ne détient la vérité mais avec le concours de tous nous y arriverons.
    Je sais et je reste persuadé que nous cohabiterons pacifiquement avec nos objectifs atteints pour un véritable démocratie que même les USA, tueurs de noirs Américains et tous les pays du monde entier citerons en exemple.
    Il nous faut le dialogue, la sensibilisation. Surtout éviter la violence, les insultes afin de ne pas plonger notre chère patrie dans le K.O (si vous me permettez). ça ne sera pas en seul souffle que nous pouvons l’obtenir mais avec l’éveil de conscience de tous nous y arriverons. Evitons de vouloir à tout prix un changement radical comme dans ces pays RDC, LIBYE, RWANDA, ect. où règne la terreur. Un changement qualitatif ne peut s’obtenir en un seul jour. ça nous prendra le temps qu’il faut mais si nous tenons notre objectif à l’œil, nous obtiendrons les résultats escomptés.
    Que Dieu nous bénisse.

  • Le 13 février 2015 à 13:58, par Dykôutassouh En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Monsieur LALSAGA, je ne vous connais pas, mais je m’incline devant vous. C’est ce qu’on appelle être un intellectuel. Vous avez parfaitement raison sur cette affaire de RSP qui nous pompe l’air à n’en pas finir. Je me suis donné la peine de lire personnellement leur "déclaration" qui ne vole pas haut quand bien même ils veulent nous faire croire qu’il y a aussi parmi eux des intellectuels. Des fautes de syntaxe qui renvoient au primaire !!! Encore faut-il savoir ce que c’est qu’un intellectuel, car un intellectuel n’a nullement besoin de sa force physique. Des intellectuels militaires, il y en a au Burkina et il y en a toujours, mais pas du tout au RSP. Ils ont eu/ont pour noms : Fidèle Guébré, Ouédraogo Moumouni, Sayogo Lamoussa, les jeunes Lieutenants carbonisés à Koudougou après le 15 octobre (Paix à leurs âmes), et encore vivants, Kambou Daprou Jean Baptiste...... Où sont-ils ou que deviennent-ils aujourd’hui ?

    Le RSP tant vanté comme "corps d’élites la mieux formée de notre armée", relève - t-elle de l’armée de terre ou pas ? Moi j’ai l’impression que c’est plutôt l’armée de terre qui relève du RSP, un régiment, et ce n’est n’est pas normal. C’est même révoltant. Et puis, quels sont les hauts faits d’armes de ce corps tant vanté si ce n’est massacrer ses compatriotes (LALSAGA a tout dit). Par ailleurs, en quoi ils valent mieux que les autres militaires de notre armée ? Il nous est toujours revenu que les militaires Burkinabè envoyés à l’extérieur dans les différents fronts pour le maintien de la paix se sont toujours illustrés de façon héroïque. Tous ces militaires relèveraient-ils donc du RSP ? A ma connaissance non. Pourquoi tant d’éloges à leur endroit au point de faire ombrage à notre armée nationale ? Et puis, le RSP dit assurer la stabilité des institutions !!! Mon œil ! Les institutions que vous avez défendues jusque-là au profit d’un seul homme et de sa famille ?

    Merci encore LALSAGA. Dans tous les cas, rien ne peut arrêter la dynamique actuelle dans notre pays, dont l’ultime but est d’aboutir à un ordre nouveau. Ceux qui ne le savent pas (et ces dommage pour des "intellectuels") en auront simplement pour leurs frais.

  • Le 13 février 2015 à 15:31, par nono En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Bien mon grand il faut une analyse aussi pertinente comme la tienne pour éveiller les consciences.
    Merci encore Lalso

  • Le 13 février 2015 à 16:08, par l’impertubable En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Songna gnimima mè la biga ma pa gnim yé, qui ie la sorcière a oublié mais la mére de l’enfant n’a pas oublié si le RSP était ce qui est décrit dans son mémoir en défense on aurait paerdu des valeureux fils par ses faits : DABO, SESOUMA, 0 CLEMENT O, SANKARA +12 autres, David O, Norbert +3 autres, Henri, BOUKARY, KERE+ d’autres à Koudougou, une dizaine le 30 Octobre et le 2 novembre et j’en oublie sûrement puisque on n’en dit rien de tout cela d’abord or des témoins et des auteurs ou acteurs sont encore en vie. Mais au fait que faisait tous ces gars du RSP au domicile de M François COMPAORE ? Parmi eux il y a celui qui a tué OUOBA sur le pont. Sans vérité et justice pour tous ceux-ci il n’y aura pas d’élections démocratiques au B F. Alors tous ceux qui disent que les élections sont la priorité au BF se trompent ou veulent tromper les autres.

  • Le 13 février 2015 à 16:27, par SIDNOMA En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    RAS. J’espère que nos frères du RSP prendront la peine de lire cette analyse et prendre conscience que des changements doivent être opérés pour les mettre sur le même pied d’égalité que les autres unités de notre armée. Vous vous en prenez au premier ministre pour rien. C’est le Président du Faso le chef suprême des armées, adressez-vous à lui désormais pour vos revendications et il verra avec le ministre de la défense comment vous satisfaire si c’est faisable.

  • Le 13 février 2015 à 16:43 En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Ils doivent (RSP) dégager à Kosyam comme leur mentor et remplacer par la Police et la Gendarmerie.

  • Le 13 février 2015 à 17:33, par HUGOCHE En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Merci Emile. Le RSP est à la solde de Blaise COMPAORE et de sa famille. Sinon comment comprendre qu’un corps d’élite comme le RSP ayant des hommes bien formés avec une hiérarchie bien structurée ne puisse pas savoir que « deux sous-officiers et quelques militaires du rang peu lettrés, et obéissant en cachette probablement à des ordres d’un civil, à l’insu de la hiérarchie, pour de l’argent », se trouve en leur sein sans que la hiérarchie ne pipe mot sur cette faute extrêmement grave ?
    Qui est ce civil qui donnait ces ordres en cachette ? Qu’est ce que la hiérarchie du RSP a fait en apprenant que certains de ses éléments obéissaient à des ordres d’un civil en cachette ? Combien de civils au Burkina Faso peuvent-ils donner des ordres en cachette à des militaires ? Je suis déçu car je ne vois pas en quoi le RSP est compétent ou efficace dans la mesure où malgré la qualité de sa formation et son élitisme un civil peut en cachette donner des ordres à l’insu de la hiérarchie ? Cela est suffisamment grave pour un corps sensé protéger tout un pays comme ils le disent dans leur déclaration ? C’est Raison de plus pour demander sa dissolution.
    Je suis offusqué de savoir que la maison de François COMPAORE qui est un civil avait sa maison gardée officiellement gardée par des militaires du RSP et cette fois ci pas à l’insu de la hiérarchie. Ce qui démontre que le RSP était aux ordres de la seule famille de Blaise.

  • Le 13 février 2015 à 18:40, par M’Banguin En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.

    Merci pour la bonne analyse.
    Le RSP doit être dissout. Il y a des unités d’élites qui ont été dissoutes avant le RSP. Nous avions le groupement blindé a Ouagadougou, le BIA à Koudougou dont certains éléments ont exécutés froidement( quand je pense à ce vaillant Lt Kéré) par qui on connaît, le RPC de Dédougou et j’ en passe. Ca n’a pas empêché l’armée de continuer de servir. Et nous avons connu de grands militaires mieux que ceux qui sont entrain de se vanter au RSP. Ces gens croient ils que s’ils meurent l’armée ne va plus fonctionner et le Burkina est foutu ? Non il y’aura toujours des hommes mieux qu’eux pour servir cette armée et ce pays. Que ceux qui veulent aller chez les Américains s’en aillent ; ca sera un bon débarras.

  • Le 15 février 2015 à 17:32, par Sissi En réponse à : Emile LALSAGA répond au RSP : plus rien ne sera comme avant.gm

    Merci Mr Lalsaga pour cet article pertinent.
    Il faut ajouter que le RSP a ete utulisé comme une societé de vigile pour la securite de Fancois Compaore, Alizeta Gando, le défunt Kanaoe.
    Le RSP a auss ete utilise comme milice privée pour appuyer Charles Taylors au Liberia et en Sierra Leone moyenant des diaments. Cette pratique ne pouvait pas se faire à l’insu de la Hierarchie. Merci encore professeur pour cette analyse

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