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Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

Publié le dimanche 18 mai 2014 à 23h21min

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Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

Par Dr. Bindi OUOBA, membre du Bureau Exécutif National du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) ; Secrétaire à la Santé et aux questions de populations, ancien député.

Quelle que soit l’origine de l’homme, son espèce s’est perpétuée et s’est adaptée grâce au gène, mais aussi à son propre comportement dans la nature et vis-à-vis des autres espèces y compris de lui-même.
Dans le monde animal, ainsi que chez les hommes, les sociobiologistes ont découvert le rôle de l’altruisme biologique. La sociobiologie est cette nouvelle discipline scientifique qui étudie les comportements sociaux et leur évolution chez tous les animaux, y compris l’humain et qui postule que tous les comportements sont le produit, plus ou moins direct, de l’évolution biologique et de la sélection naturelle.

Dans ce cadre, ils ont établit que, c’est l’altruisme biologique qui est en grande partie, à la base de la survie des espèces y compris celle de l’homme.

L’altruisme biologique, c’est quand l’abeille qui, pour défendre sa colonie, laisse son dard et meurt après avoir piqué, ou bien chez les insectes sociaux, le fait que les ouvrières soient stériles, pour consacrer leur activité à la reproduction des reines ou encore, le cas des vampires d’Azara (chauves-souris) qui ne peuvent survivre au-delà de deux jours sans repas sanguin ; les individus qui ont mangé régurgitent une partie du sang pour nourrir les affamés.

Ils ont alors définit le comportement altruiste comme celui qui a pour effet d’augmenter la fitness d’autrui, c’est-à-dire sa valeur de survie et de reproduction, aux dépens de la fitness de l’individu qui développe ce comportement.

Il ne faut cependant pas confondre avec l’altruisme comme nous le concevons au sens commun, qui est un altruisme motivé, qui a une finalité consciente, au contraire d’un altruisme dont la seule motivation est biologique et inconsciente.

Les comportements dont il est question sont aussi bien biologiques que moraux et culturels.
Pour les évolutionnistes, la moralité a une valeur biologique adaptative comme toute adaptation (yeux, mains, dents) sans statut spécial, mettant ainsi en avant le caractère évolutionniste de l’éthique.

Si chez les animaux le comportement est inné et déterminé par l’héritage génétique et caractérisé par l’altruisme biologique (acte exposant l’individu pour protéger sa descendance), chez l’homme il existe en outre des règles de conduite entre membres, régulant la vie en société et permettant de faire face aux adversités de la nature.

C’est ce qui a amené la communauté internationale, après les désastres humains causés par les deux guerres mondiales a trouvé nécessaire d’adopter le droit humanitaire international à travers la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948.

Elle est fondée sur le respect d’un certain nombre de valeurs éthiques, d’origine religieuse ou philosophique que sont : Le respect du caractère sacré de l’être humain (textes religieux), de sa dignité (philosophie morale) « traiter autrui, en toute circonstance comme une fin et jamais seulement comme un moyen ». (E. Kant), de son autonomie (philosophie morale). Le respect du principe de bienfaisance qui est l’obligation d’apporter le plus grand bien possible et de réduire le plus possible tout ce qui peut nuire, et enfin d’appliquer le principe de justice qui est la répartition équitable tant des contraintes que des bénéfices .

Et justement, nos sociétés traditionnelles ont survécu grâce au respect d’un certain nombre de valeurs éthiques, lorsqu’on est amené à conduire des hommes.

Le mot « burkina » qui dérive du concept moaga ou gulmance de « burkindi « caractérise un comportement social et politique d’une grande valeur éthique.

La mémoire collective retient que dans nos sociétés, les détenteurs du pouvoir doivent incarner un certaine nombre de valeurs : le respect d’autrui, le respect des règles établies, le respect de la justice, l’humilité, le sens du bien commun etc.

Les ethnologues classent nos sociétés en deux types : les sociétés dites « acéphales » comme chez les sans, les lobis, les bwa etc., et celles dites hiérarchisées ou à pouvoir central, comme chez les moosé. (Claudette Savonnet –Guyot, Etats et sociétés au Burkina, Ed Karthala, 1986)
Malgré leurs différences institutionnelles, ces sociétés partagent une valeur commune qui est l’éthique du pouvoir.

Dans les sociétés dites acéphales, l’éthique du pouvoir semble indiquée qu’on refuse à tout être humain la prétention de diriger un autre être humain.

Ce qui pourrait expliquer la difficulté au plan moderne de l’émergence de leaders politiques durables dans ces zones (N. Claude Somda, in Burkina Faso, cent ans d’histoire, 1895-1995, Ed Karthala, 2003)
Dans les sociétés de type moaga, le pouvoir s’organise autour d’un chef, mais celui-ci a des limites. On attend de lui : le respect de la vie humaine, la probité, la protection du plus faible, le respect des valeurs ancestrales, l’humilité, la justice, la prospérité etc.
C’est la pratique ou non de ces valeurs qui font que, tout détendeur de pouvoir, qu’il soit politique, administratif ou militaire, peut être respecté ou désavoué.

Souvenons nous que le 3 janvier 1966, le président Maurice Yaméogo a été contraint de quitter le pouvoir, suite à un mécontentement public, alors qu’il venait d’être réélu au mois d’octobre 1965 avec 99,98 % des voix.
Qu’est ce qui lui était reproché ? Entre autres, de mener un grand train de vie tout en demandant des sacrifices aux autres.
Se sentant moralement désavoué il abdiqua.

Souvenons nous que l’élément déclencheur de la chute de la troisième république, fut la mise en position de stage de la femme du ministre de l’éducation de l’époque à l’institut National d’Administration Scolaire de Paris, après avoir annulé le concours qui devait départager les candidats à ce stage. Cela a été le motif majeur qui a conduit le Syndicat National des Enseignants Africains de la Haute –Volta (S.N.E.A.H.V) syndicats de l’enseignement en grève, soutenu par la suite par les autres syndicats et les partis politiques d’opposition.
Que reprochait –on au ministre ? Le favoritisme.
Ayant perdu la légitimité morale, ce régime ne pouvait plus avoir d’autorité.
En fin, souvenons nous que les TPR ont été une forme de désaveu de la gestion des anciens tenant du pouvoir (politique ou administratif) soupçonnés d’avoir enfreint à certaines règles.

Souvenons-nous enfin des événements de l’année 2011.Tout en condamnant les violences qui ont été associées, loin d’être de simples revendications économiques, le mode d’expression de ces mouvements (révoltes, pillages de richesses, désaveu manifeste de tenants du pouvoir, destructions des symboles du pouvoir etc.), indiquaient le décalage manifeste entre les attentes d’une population, lasse d’attendre les retombées économiques promises et une classe dirigeante arrogante des richesses mal acquises et peu soucieuse des souffrances pourtant bien visibles autour d’elle.

Notre génération, c’est celle des premiers écoliers et collégiens de la Haute Volta nouvellement indépendante. Nous sommes la génération autour de laquelle nos pères bâtisseurs de l’Etat nouveau, avaient fondés leur légitime espoir. Espoir d’une relève assurée, espoir de la continuité de leurs luttes et de leurs rêves, comme en a le droit tout bon père.

Ces pères bâtisseurs avaient toujours refusé la privation de la liberté et de notre identité en luttant pour la restauration de notre pays. Eux qui avaient toujours lutté pour la justice, la paix sociale, la tolérance, la démocratie, eux qui ont lutté pour l’avènement de l’Etat moderne, espéraient que leurs progénitures les surclasseraient.

Du reste, cette progéniture, notre génération a eu de la baraka.
Nous avons été témoins des grands événements du XXème siècle : la fin de la colonisation des pays africains et leur accession aux indépendances, l’union des pays européens après des séries de guerres fratricides, mai 68, la marche de l’homme sur la lune, la découverte du génome humain, les NTICS, la pérestroïka et la chute du mûr de Berlin, la libération de Nelson Mandela, le printemps arabe, etc.

Notre génération, celle de mai 68, des bris de pavés sur le boulevard St. Michel, de Daniel Cohn-Bendit, Alain Geismar, Jacques Sauvageot, de la FEANF. Nous avons bénéficié des enseignements des grandes luttes humanistes du siècle : la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats unis, la lutte contre l’apartheid, la lutte contre la guerre au Viêtnam, les luttes de libération nationales au Mozambique, en Namibie, en Angola, en Guinée Bissau et des Iles du Cap Vert, la lutte contre toutes les formes de discrimination, le recours au droit international humanitaire pour la gestion des conflits, etc.

Nous avons assisté également à la fin des grandes illusions : la stérilité du marxisme-léninisme, l’avilissement du néo-libéralisme, l’apparition de l’intégrisme religieux et ses contours démoniaques.
Nous nous sommes même amusés : la mode Yéyé, le jerk, la rumba congolaise, le soukous, le disco, etc, James Brown, Tabu Ley et Franco, Aboubacar Camara Demba, Donna Summer, Boney M, Bob Dylan, Johny Halliday etc.
Et pourtant !

De façon inattendue, comme sous l’effet d’un mauvais codage génétique, comme des enfants qui ont perdu très tôt leur innocence, comme rattrapée par une malédiction, notre génération, celle sur laquelle, nos pères fondaient espoir, celle qui dirige le Burkina Faso depuis 1980, a choisi, au mépris de nos valeurs humaines ancestrales, la violence comme mode d’ascension politique.

Les licenciements massifs pour fait de grèves, jetant des familles entières dans la misère, l’assassinat de nos propres frères.
Ces frères avec lesquels nous avons partagé les bancs d’écoles, le repas familial, les lits de dortoirs, les surprises party, l’espoir d’un pays nouveau au cours des réunions de cercles politiques estudiantins.
Comme par amusement, banalement, comme on tue un pou.
Souvenons nous, Nézien Badembié, le colonel Somé Yorian Gabriel, le capitaine Kouama Michel, Guillaume Séssouma, Oumarou Clément Ouédraogo, Norbert Zongo, pour ne citer que ceux là.

Retournons nous trente ans en arrière, depuis que certains sont morts. Quels crimes avaient-ils commis ? Qu’est ce qui a pu justifier ce sang versé ? Le crime de n’avoir pas tiré les premiers ? !
Comment notre génération peut-elle justifier ces morts, si tant est, qu’on puisse justifier la mort d’un être humain.

Est-ce pour les quelques mille dispensaires mal construits depuis lors ? Est-ce pour les échangeurs de Ouagadougou ? Est-ce pour les villas fantômes de OUAGA 2000 ? Est-ce parce que nous avons fait reculer la pauvreté ? Est-ce pour ces universités en lambeaux ? Est-ce pour ces délestages intempestifs ? Est ce parce que le burkinabè vit mieux ? Qu’avons-nous créé d’exceptionnel ? !!
Qu’avons-nous apporté au peuple burkinabè qui ait pu justifier la mort de ces personnes ?

Et voilà encore, notre génération, toujours nous, de vouloir fracturer la paix sociale, en querellant une question qui a déjà sa réponse.
Dans tous les livres saints, il est dit quelque part, que tout est permis, mais tout n’est pas utile. Encore faut-il croire en Dieu ! Les philosophes ont traduit cela en disant que le pendant de la liberté c’est la responsabilité. Encore faut-il avoir des valeurs humanistes en référence !

Bien sûr, la tenue d’un référendum pour permettre au Président Blaise Comparé de se présenter en 2015, est défendable, comme l’ont été, l’apartheid, et même les génocides. C’est une question d’échelle de valeurs.
Du reste notre Constitution, comporte plusieurs » incongruités ». Non seulement elle a limité le nombre de mandats présidentiels, ce qui ne convient pas à certains, mais elle a aussi fixé un âge au-delà duquel on ne peut plus prétendre à la candidature présidentielle, privant ainsi notre pays de l’expérience des sages.

Que l’on permette de faire appel à l’un de nos pères, par exemple le Général Tiemoko Marc Garango, illustre personnalité de notre pays, âgé de plus de 75 ans ; l’âge plafond de la constitution, à son article 38, afin qu’il puisse se présenter.

L’article 38 qui limite l’âge, n’est pas interdit de révision.

Mais voilà, à propos du référendum, notre Constitution dit : Article 49 « Le Président du Faso peut, après avis du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale, soumettre au référendum tout projet de loi portant sur toute question d’intérêt national. En cas d’adoption de ladite loi, il procède à sa promulgation dans les délais prévus à l’article 48 »
Est-ce que permettre à Monsieur Blaise Compaoré de se présenter en 2015 est « un intérêt national ». ?!

Mais notre génération, notre génération encore, génération maudite, n’en a cure. Si elle n’a eu aucun respect pour les vies humaines, pourquoi une constitution va-t-elle être respectée.
Elle est prête à dépenser des milliards pour financer la survie politique d’un seul d’entre nous : Blaise Compaoré.
Et cela, au mépris des investissements qui auraient été nécessaires au renforcement de la capacité de production de la société nationale d’électricité, au mépris de la rancœur de ces vendeuses de bissap et de zoom-koom, obligées de jeter leurs sachets mal conservés, au mépris des fins de mois difficiles de ces tailleurs qui ne peuvent plus honorer leurs commandes à cause des délestages, au mépris des souffrances physiques des étudiants dans des amphithéâtres surchauffés , au mépris de ces infirmières qui peinent à trouver des veines dans l’obscurité des salles de soins, sans oublier ce manque d’eau dans les quartiers et les villages.
Que diable !!!

Le Général Sangoulé Lamizana disait que la Haute Volta a souffert plus de la pauvreté d’esprit des ses fils que de pauvreté matérielle.
A la génération qui nous suit, je vous dis ceci : N’oublier pas que le visage de la dictature n’apparait jamais comme tel. Il apparait petit à petit, et on s’en rend compte que sur le tard.

La dictature, c’est d’abord des promesses d’une meilleure vie, des actes indolores, des bonnes dispositions de bon père de famille. Après, on vous oppose la loi binaire. Si vous ne croyez pas aux dires du bon père de famille, c’est que vous êtes contre la famille ; le tour est joué.

Le CDP et le gouvernement conjuguent aujourd’hui désarroi et cynisme.
Ils viennent de se rendre compte que le burkinabè vit mal. Que le petit entrepreneur, le petit commerçant, l’éleveur, la femme de quartier qui vend chaque matin, qui du riz, qui de la tomate, qui du soumbala, pour payer la scolarité de ses enfants, ne peuvent plus suivre la marche radieuse du Burkina Faso émergent. Ils viennent de se rendre compte qu’ils ont vécu sur des injustices, que les fonctionnaires et les retraités méritent mieux que ce qui leur est servi.

Alors ils pourchassent les populations à travers campagnes, meetings et autres rassemblements informels, pour accorder à qui des crédits, à qui des facilités financières exceptionnelles, à se demander s’il y a une usine de fabrique de billets de banque au siège du CDP.
Tant on partage le pactole. !

Blaise Compaoré vient de se rendre compte, que s’il peut être médiateur entre BOKO HARAM et GoodLuck Jonathan, ce n’est pas ce qui intéresse le paysan de Bougui ou l’éleveur de Tanwarbougou dans le Gourma.
Evidemment, les populations ne sont pas dupes ; ce comportement, elles le connaissent bien. Il ressemble à celui d’une femme en voie de répudiation, qui devient soudainement gentille avec sa belle famille, attentive à sa belle mère, sympathique avec les amis de son mari.

Il faudra bien faire passer le projet de referendum !

Non !! Le peuple n’acceptera pas !!!

Notre pays, une fois de plus, est à la croisée des chemins, comme il l’avait été le 15 octobre 1987. A l’époque le peuple avait opté pour la solution qui lui semblait la moins coûteuse en vies humaines, malheureusement ce choix n’était qu’une prothèse. Le combat démocratique n’avait été que différé. Il se présente à nouveau, avec les mêmes acteurs et les mêmes risques.
Si à l’époque il y avait des doutes sur certains d’entre eux, nous avons eu 28 ans pour les connaître.

Comme le disait Martin Luther King, dans son discours prononcé à Washington le 28 août 1963, le moment est venu de réaliser les promesses de la démocratie.

Il y a longtemps que notre pays est en décrochage démocratique. Nous pouvons éviter la chute. Le Chancelier Allemand Konrad Adenauer disait que l’histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées.
Des exemples malheureux nous entourent.

Le Mali aurait été épargné du drame actuel, si ATT était resté démocrate, au lieu de chercher à tricher avec l’histoire.
Le chaos centrafricain n’aurait pas eu lieu si, Bokassa, David Dacko, Ange Patassé et autres, qui, au lieu de mettre en place des institutions solides, n’avaient pas bataillé pour rester au pouvoir à cause des diamants qu’ils ont pillé.

Les grands bâtisseurs, ne sont pas ceux qui se sont pérennisés au pouvoir ; les exemples de Mobutu et de Kadhafi sont là pour nous servir. Ils sont ceux qui ont laissé à la postérité le témoignage du respect des valeurs humaines les plus fondamentales ; ce sont ceux qui ont construit pour le futur, ceux qui ont accepté de se sacrifier pour leurs progénitures.

L’histoire doit-elle bégayer combien de fois, pour qu’on retienne les leçons ?!!
Rien ne pourra pardonner à notre génération, qui après avoir reçu de nos pères et de nos ainés, les bénéfices du respect de nos valeurs ancestrales, après avoir été témoin et bénéficiaire du progrès de l’humanité par ses idées, le legs à nos enfants, de l’instabilité sociale et l’éternel recommencement.

Louis de Bonald, homme politique et philosophe français a dit que dans les crises politiques, le plus difficile pour un honnête homme n’est pas de faire son devoir, mais de le connaître.

Puissions-nous connaitre notre devoir et entrer dans l’histoire !

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Vos commentaires

  • Le 18 mai 2014 à 19:28, par Burkinbi En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Bonjour,
    Merci pour cet article !
    En résumé, on peut dire : " Non aux hommes/femmes forts(es), Oui aux INSTITUTIONS FORTES !".

    Avec les institutions fortes, Nous nous prémunissons de tous les dangers qu’on connu et connaissent certaines nations en ce moment !

    Non aux Nième Tripatouillage de la constitution !
    Non au pouvoir à vie !
    Non à toutes les formes d’injustice !

    Nan lara an sara !
    La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !

    • Le 19 mai 2014 à 10:23, par gros bras mince En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      Et bien Monsieur vous avez un comportement altruiste,vous n’avez rien du tout appris a la population Burkinabé,il faut comprendre qu’il y’a des termes propres a la science comme il y’a des termes propres a la politique,faite donc attention car ici on est en politique.Combien sont-ils ceux qui suivront dans votre discours et qui en tirerons une leçon.

      • Le 19 mai 2014 à 17:29, par Mossi Aimé En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

        MOI, J AI RETENU QUE LA RESPONSABILITE SOCIALE ET HISTORIQUE COMMANDE A BLAISE ET A SES FANTOCHES DE SAVOIR S’ARRETER, COMME DISENT LES ANCIENS ! LA LA LE 31 MAI NOUSSERONS TOUS AU 4 AOUT POUR DIRE NON AU POUVOIR A VIE DE BLAISE AUX PAS DE FATIGUE FATIGUE CAR ON EST FATIGUE DE LUI !

    • Le 19 mai 2014 à 10:40, par commando invisible En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      Ne vous inquiéter pas pour nous car tous ici présent dans la nation nous avons un héritage,il reste maintenant a savoir qu’elle est l’héritage que le MPP pourra bien léguer elle qui a eu un passé sombre et qui risque de s’assombrir d’avantage.Votre question et bien pertinente et suscite vraiment qu’elle soit évoqué sur le plan national.

    • Le 19 mai 2014 à 10:52, par commando invisible En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      Voila une question pertinente qui mérite bien d’être souligner,en tout cas ’est une question que moi aussi je me posait depuis fort longtemps mais je ne savait pas que vous aussi aviez fait la remarque.C’est dure de toute façon a trouver réponse a ça vu l’ampleur de la situation.Il faut noter que le MPP depuis son avènement n’a pas pu se détacher de son passé qui est sale et connu de tous,a cela s’ajoute le fait que leur présent n’arrange surtout pas les choses car il risque de s’enfoncer d’avantage.Je ne savait pas que le MPP était aussi conscient de son avenir,ça c’est une bonne chose.

      • Le 19 mai 2014 à 17:21, par Kamboulé En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

        Ainsi vous êtes versé dans la logique des discours vains et ironisant Monsieur le commando invisible ! Au delà de tout esprit partisan, l’auteur de l’écrit t’invite à réfléchir pour bien comprendre le visage réel de la situation dans laquelle se trouve notre pays. J’ai vu la guerre en RCI et j’espère au moins que tu as une idée de l’histoire du pseudo que tu utilises. Même si non, chacun devrait garder à l’esprit que dans un conflit, même s’il arrivait qu’il n’y ait qu’une seule victime dans le meilleur des cas, on ne sait pas qui ça peut être. Alors, il faut arrêter de jouer avec le feu. On peut encore éviter le pire pourvu qu’il y ait de la bonne foi à chaque niveau. Et éviter sutout de d’attirer sur soit des malédictions.

    • Le 19 mai 2014 à 11:57, par commando invisible En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      Monsieur Burkinbi,tu dit de ça un bel article dit nous en toute sincérité ce que tu as tiré la dans comme leçon.Cet article est nul et il faut pas faire des éloges pour quelqu’un qui n’a pas fournis grand effort.

    • Le 19 mai 2014 à 12:50, par grosso En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      celui qui en ait la possibilité qu il dise a ce monsieur que la politique est en mutation alors qu il ne parle pas d’héritage ,la solution c est d apprendre a ses enfants d être des lutteurs de bonnes causes c est tout ,vive le referendum !!

    • Le 19 mai 2014 à 20:09, par Franck En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      l’institution dont tu parles tant il a fallu dans le temps des hommes forts qui les ont mis en place pour que toi tu puisse en bénéficier aujourd’hui. Il parait tout a fait claire que pour une nation qui veut se développer il lui faut tout d’abord des hommes forts qui s’auront dicter leur vision a la nation avant de parler d’institution forte. Les institutions fortes sont nécessaire mais il ne faut pas perdre de vue que les hommes fort sont plus que primordiales. Nous( peuple burkinabé) nous avons eu la chance et l’honneur d’accueillir a notre sien des hommes forts, du premier président jusqu’à l’actuel nous devons reconnaître qu’ils ont su imprégner le peuple de leur vision. C’est ce que la nature nous a donner de mieux tâchons de l’exploiter au maximum. Vive le Burkina Faso Vive Blaise COMPAORE OUI au référendum.

  • Le 18 mai 2014 à 19:33, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    No comment !

  • Le 18 mai 2014 à 20:12, par YIRMOAGA En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Pas de doute, l’incivisme généralisé et la perte de notre BURKINDISME,et la dégradation totale de.......par faute des gens cupides. Bèhhh huuummmm. JEUNES DU BF,yaura rien pour vous si toute foi.......?

  • Le 18 mai 2014 à 20:27, par Justin En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Encore un qui manque pas l’occasion de faire sa publicité. Bref, je dirais à cet ancien député que S’IL TENAIT REELLEMENT À L’HERITAGE DE SES ENFANTS, il aurait simplement démissionné à l’époque où il y avait mort d’hommes, voir même crée son MPP à l’époque de la mort de Norbert Zongo. Inventer de telles excuses pour justifier vos intérêts personnels ne vous honore absolument pas vous et toute votre famille. CONCERNANT vos remarques sur la dictature, je crois que vous feriez mieux de balayer devant votre porte d’abord car les discours des leaders MPP tels que Salif DIALO sur faso.net d’ailleurs en sont la pure illustration. DE PLUS, si se soumettre à la décision populaire comme le souhaite le CDP sur l’article 37, c’est de la dictature. Je doute que la solution de prendre le pouvoir par la force comme la suggéré Salif soit de meilleur qualité pour la démocratie. C’EST VRAIMENT CELA LE NIVEAU DES PSEUDO-INTELECTUELS BURKINABE ???

    • Le 19 mai 2014 à 17:43, par Kamboulé En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      Tu es pathétique Justin. Les dirigeants du MPP certes, ne sont pas irréprochables. Mais que dire alors du président Blaise COMPAORE -jusqu’en 2015 bien sure-, lui qui a été le maître absolu de tout depuis 27 ans ? Et pourtant tu es d’avis pour que ce dernier règne ad vitam eternam ! Je te comprend mais cette fois, c’est terminer puisqu’il va devoir jouer au grand jour et ne pourra plus tromper personne. Etant même moins âgé que lui, j’ai tout de même compris très tôt que tout a une fin dans la vie et que par conséquence, il faut toujours faire attention. Vous vous retrouver tous piégés aujourd’hui devant le tribunal de l’histoire, et dans la panique, Blaise s’est subitement souvenu de kokologo, tanghin dassouri... comme faisant partis du territoire national ! Trop tard !

  • Le 18 mai 2014 à 20:47, par Le lorrain En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Brovo ! belle retrospective. belle discussion entourée de plein d’interrogation.
    Brovo auusi, pour avoir laisser le meilleur pour la fin : le plus dur est de reconnaître son devoir. en effet, le plus dur le président Blaise est de reconnaître qu’il doit partir, impérativement. il n’y a pas d’autres issues !

  • Le 18 mai 2014 à 20:50, par 2015 : fin de l’aventure En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Le CDP et compagnie ont déjà oublié qu’ils ont reconnus que Nelson Mandela était un héros, un grand homme d’état et un grand démocrate quand il est décédé l’an passé à croire qu’ils sont tous devenus subitement amnésiques. Et, pourtant, ce grand homme n’a fait qu’un seul mandat ! Pour continuer, il y a 30 ans, il y avait aussi un certain Rawlings au Ghana qui était tout aussi révolutionnaire que Sankara. Il a résolument engagé le Ghana vers la démocratie et une bonne gouvernance. Où en est le Ghana aujourd’hui ? on a déjà fait l’alternance plusieurs fois dans ce pays et Rawlings se promène tranquillement dans ce pays comme un simple citoyen. A comparer avec notre capitaine Blaise Compaoré, frère d’armes de Sankara et donc de Rawling, qui a peur de son peuple et de l’avenir et est prêt à mettre à feu et à sang son pays pour rester au pouvoir. Il serait temps de lui rappeler qu’il a reçu des titres de docteur honoris causa de l’occident et, qu’il serait temps, pour lui de tirer enfin les leçons de l’expérience qu’il a acquise en tant que médiateur africain. Et, où en est le Burkina aujourd’hui ? on n’émerge pas de notre sous développement alors que le Ghana progresse résolument vers l’émergence. Au Burkina, l’émergence s’arrête au clan familial et mafio-affairiste du pouvoir qui vivent dans des bunkers derniers cris à Ouaga 2000 alors que la misère n’est qu’à quelques centaines de mètres où les gens vivent dans des bicoques qui menacent de tomber à chaque orage.

  • Le 18 mai 2014 à 21:37 En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Quelle sacrée analyse on dit toujours mieux vaut tard que jamais merci de prendre conscience

    • Le 20 mai 2014 à 23:06 En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      bien vu et bien dit. meme si on est bcp méfiant envers le MPP, il faut leur accorder le courage de remuer certaines braises pour nous aider à murir politiquement et faire les choix non pas en fonctions des individualités mais pour la nation entière. Blaise passera un jour... mais devrons-nous vraiment miser l’avenir de notre nation sur le futur belliqueux d’un homme qui n’a plus rien à prouver ? Faut vraiment discerner et surtout accepter que des anciens dignitaires qui ont le courage du repentir (meme tardif) nous y aident. en ce sens merci pour cet article de, non de vérité, mais de réflexion. Comprenne qui pourra.

  • Le 18 mai 2014 à 21:47, par Joceline En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Mr., j’ai l’impression que vous ne saisissez pas tres bien ce qui se passe au Faso. Votre probleme n’est pas le PF ou encore le CDP. Votre veritable probleme est la generation que vous voulez sacrifier par votre entetement a vouloir coute que coute revenir aux affaires. La verite est que on ne veut pas de vous au pouvoir. Vous n’avez pas eu le courage de reclamer votre part parce que vous etiez tres OQP a "Manger" et maintenant vous voulez que nous on paie parce que vous n’avez pas eu les couilles pour reclamer votre du. Le seul debat qui vaut la peine d’etre discuter est que apres 2015 vous quittez la scene politique. Suivez mon regards.

  • Le 18 mai 2014 à 21:57, par Ki En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Ex depute ??? Tu veux tjrs un poste ?

  • Le 18 mai 2014 à 22:24, par Burkinbi En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    bonjour,
    Il faudrait également lever la limitation d’age minimum !
    Pourquoi exclure les jeunes ? Les vieux ?
    Tout Burkinabé majeur doit pouvoir se présenter à l’élection présidentielle !!!

    Non au pouvoir à vie !
    Non au référendum !!
    Non à toutes les formes d’injustice !
    Nan lara an sara !
    La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !

  • Le 18 mai 2014 à 23:36, par ZiniarrusZorrus de Pilimpikou En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Dr, il faut les laisser rêver. Si Blaise Compaoré, encouragé et manipulé en sous-main par des tocards, des réseaux mafieux de politiques et d’hommes d’affaires parvenus d’ici et d’outre-mer (des gens comme les Hubert Haddad et j’en passe), croit ferme qu’il pourra se dresser seul contre l’ordre mondial, c’est ce que nous verrons bien. Il viendra un temps où notre patience n’en pourra plus de supporter ses errements s’il ne revient pas vite à la raison, ou si les hommes puissants d’ici et d’ailleurs ne l’y contraignent pas. Il a fabriqué de toutes pièces une crise pour s’accrocher au pouvoir, au mépris du retard économique et moral que cela coûte au pays. Mais cette fois-ci il a tout faux parce que ça ne passera pas. Ce ne sont certainement pas des juristes éclairés comme Zakané et Bougouma qui me diront le contraire, à moins que la "mangeoire Compaoré" ait altéré leur jugement. Que Dieu veille sur le Burkina Faso !

  • Le 18 mai 2014 à 23:53 En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Bien qu’etant un sympathisant de l’oppostion, Je suis oblige de vous dire que l’altruisme n’existe ni chez les animaux, ni chez l’homme. De meme, la sociobiologie n’est pas aussi scientifique que vous le croyez. Voulez-vous que Je vous le prouve ?

  • Le 19 mai 2014 à 04:47, par Le sage En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    A l’origine, le dard de l’abeille remplissait la fonction d’instrument succion et l’occasion de transporteur de pollen. Le dard n’étant pas conçu comme un instrument de piqure, il s’arrache à la base dès que résistance. C’est aussi simple que ça.
    Ou se trouve son altruisme dans ce geste involontaire ? Nul part DOCTEUR. L’altruisme réside dans une volonté consciente de faire quelque chose pour autrui à son détriment.
    Êtes-vous sociobiologiste de l’extrême droite ?

  • Le 19 mai 2014 à 07:34, par wanzouri En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Mieux vaut tard que jamais, Dr Ouoba,merci d’avoir prie conscience du fait que notre génération est sur la voie de la malédiction.jamais je n’aurait cru Blaise compaoré capable d’une telle infamie ; le pouvoir révèle l’homme ; mais,en revisitant son passé je comprend ce qui lui arrive ;et ce qui va lui arriver me fait froid au dos.advienne que pourra,notre génération maudite s’en ira définitivement de ce monde,seul le Burkina est eternel

    • Le 19 mai 2014 à 11:35, par hihihi En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      Exceptionnel en termes de lucidité, de courtoisie, de réalisme et de sens historique. Quelques petites fautes d’orthographe dans le texte, mais ce n’est pas grave, le centre de gravité du texte est lourd de sens et d’interpellation ... que celui qui a des oreilles écoute, que celui qui a des yeux regarde, que celui qui a un cerveau comprenne .... à bon entendeur salut ....

    • Le 19 mai 2014 à 17:59, par Anita Manour En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      Merci Arlette. peut-être que c’est son sable qui a fait savoir aux populations de son village de cautionner la mort de Sankara en son temps et non les Burkinabé tout entier. Cher Dr, n’accuse pas nos parents de crime dont ils éprouvent des difficultés à admettre et à oublier . Aujourd’hui beaucoup de populations Burkinabé et même sous-régionale pleurent la mort de l’espoir de l’Afrique. vous les gens du MPP aimez incriminer tellement le CDP comme si vous mêmes en êtes un exemple.n’est-ce pas vous les mêmes sorciers traitant ensemble hier ? Et comme le vote chez les Nègres est plutôt basé sur le régionalisme et l’ethnicisme, sinon ça m’étonnerai fort que les MPPistes puissent gagner de la popularité. pour moi, le MPP n’est pas différent du CDP à l’heure actuelle ; ils ont toujours griffés entre leurs dents , les restes des brochettes qu’ils ont mangé avec le CDP.

    • Le 19 mai 2014 à 19:54, par BEN En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

      Avec ces équilibristes qui ont sucé le peuple pendant des dizaines d’années sous le couvert de Blaise , on ne peut rien attendre de bon. Quel est son bilan pendant son passage à l’Assemblée Nationale. Les militants de base de la Tapoa pouvaient passer une année sans le voir dans la province. Il n’a jamais résolu un quelconque probleme social d’un paysan par un don de 1000 ou 2000 FCFA. De grâce Bindi, ce torchon présenté en guise de PUB est malheureusement plein de contrevérités et finit par te discrédité mais aussi à mettre mal à l’aise tes camardes du MPP. Aux RSS, ouvrez bien l’oeil afin d’extirper de vos rangs tout ces gens de mauvaise foi qui s’accrochent , apres leur retraite , pour se faire entretenir pendant encore quelques années , par les ressources du contribuable burkinabé. Pauvres burkinabé !

  • Le 19 mai 2014 à 15:54, par arlette En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Dr Ouoba vous dites "Notre pays, une fois de plus, est à la croisée des chemins, comme il l’avait été le 15 octobre 1987. A l’époque le peuple avait opté pour la solution qui lui semblait la moins coûteuse en vies humaines, malheureusement ce choix n’était qu’une prothèse."

    vous insinuez que l’assassinat de sankara a été le choix du peuple. vous êtes du MPP, est ce à dire que ce que vous avancé là est la pensée de votre parti ?

    si c’est le cas, je crois qu’une partie de la jeunesse qui vous a suivi devra commencer à se poser des questions sur vos réelles intentions. la révolution de sankara n’était peut être pas une démocratie comme nous la concevons aujourd’hui, mais la révolution de sankara était là pour faire avancer le pays. la révolution de sankara combattaient les gros voleurs de la république. Vous avez passez près de 30 ans avec blaise compaoré que vous combattez aujourd’hui, et le peuple sait combien de gens ont été brimés, tués par votre système. le peuple sait aussi que parmi vous, il y a des enfants de pauvre qui sont devenus des milliardaires grâce à leurs talents de détourneurs et surfactureurs. et c’est l’une des raisons qui vous a poussé à éliminer l’homme intègre. DR, nous voulons des gens dignes, intègres, travailleurs, et des altruistes vrais. Pas des caméléons équilibres, et des spécialistes des retournement de veste. un peu de dignité de votre part redonnerait à la jeunesse une re orientation vers des valeurs morales parce que vous, avec blaise compaoré avez aidé à assommer la morale dans ce pays.

  • Le 19 mai 2014 à 16:48, par tapskam En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Merci pour votre belle analyse ,je pense que la générations actuelle qui dirige le pays depuis 30 ans doit prendre conscience et mettre en place des institutions forte pour permettre le développement économique, ils ont assez volé le pays et ils veulent continuer, vive l’alternance en 2015

  • Le 19 mai 2014 à 17:17, par ouedassi En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Merci Dr ! LA DICTATURE PARFAITE AURAIT DES APPARENCES DE DÉMOCRATIE ; UNE PRISON SANS MURS DONT LES PRISONNIERS NE SONGERAIENT PAS A S’ÉVADER.(en démissionnant du CDP vous vous êtes évader). UN SYSTÈME D’ESCLAVAGE OU, GRÂCE A LA CONSOMMATION (les détournements, le vol, la corruption ...) ET AU DIVERTISSEMENT, LES ESCLAVES AURAIENT L’AMOUR DE LEUR SERVITUDE.

  • Le 19 mai 2014 à 18:07, par Kamboulé En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Mon seul regret dans ce écrit, s’est que le nom du Camarade Président Noel Thomas Isidore SANKARA, a été omis de la liste des victimes du régime COMPAORE. C’est l’un des faits que Le MPP et une bonne partie de l’opposition devraient assumer en tant que erreur de l’histoire politique de ce pays. Et ainsi, ils vont parfaire la rupture avec le plan machiavélique de Blaise parce que pour moi, on ne peut passer sous silence l’événement du 15 octobre 1987 et espérer une sincère adhésion à leurs démarches. Moi je peux comprendre qu’ils acceptent s’être trompés en soutenant Blaise après qu’il ait assassiné SANKARA, mais se taire de la sorte est complicité de leur part et me fait douter. Paix à l’âme de Thomas SANKARA et à celles de toutes les victimes politiques. Dieu sauve le Burkina et nous ses enfants, amen !

  • Le 19 mai 2014 à 21:13, par père fouras En réponse à : Quel est l’héritage politique que nous lèguerons à nos descendants ?

    Très bonne analyse. Le système actuel a noyé totalement deux générations de cadres. Et en plus, ces vieillards ne veulent pas aller se reposer à l’heure de la retraite.

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