LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

Publié le lundi 17 février 2014 à 09h43min

PARTAGER :                          

A peine l’opposition a-t-elle exigé de la majorité un mandat du président Blaise Compaoré pour poursuivre le dialogue, avec la médiation interne initiée par Jean-Baptiste Ouédraogo et d’autres Burkinabè de bonne volonté, que celle-ci a bondi sur l’occasion comme du pain béni.

« Quel droit politique et légitime détient l’opposition pour demander à la majorité de présenter un mandat afin d’engager la discussion ? », s’est fendu Assimi Kouanda, Secrétaire exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), chef de file de la majorité. Avant d’ajouter : « nous avons le mandat du peuple, c’est le peuple qui a élu le président Blaise Compaoré ». Puis il conclut : « si on devrait exiger des mandats, ne devrait-il pas l’être aux autres ? »

Du coup, les deux parties ont rompu le dialogue. Il est vrai que c’est un préalable important dans tout dialogue de savoir à qui l’on a à faire et que les engagements pris par les uns et les autres seront respectés. Mais dans le cas d’espèce, chacun a sa légitimité et son mandat. Si l’opposition conduite par son chef de file est instituée par une loi votée par la majorité, la majorité est de fait instituée par le vote des Burkinabè qui ont élu son candidat. Elle peut donc, comme l’opposition prendre part à un dialogue avec toute autre partie dans l’intérêt supérieur de la Nation. C’est la majorité qui compose le gouvernement. C’est encore son candidat élu qui dirige le pays. A l’Assemblée nationale, elle est majoritaire. D’ailleurs, c’est de là que provient « sa majorité ». Au demeurant, le président du Faso a toujours préconisé le dialogue entre les partis politiques en vue de trouver, à chaque fois que de besoin, le consensus politique national indispensable pour une bonne gouvernance politique.

Aussi, la situation politique est telle que les uns et les autres devront pouvoir mettre de côté leur égo, faire confiance à la médiation et trouver le modus vivendi nécessaire pour faire descendre le mercure politique. Ayant exigé ce mandat du chef de l’Etat, alors que la majorité, apparemment était partie pour faire des concessions importantes, l’opposition apparaît comme celle qui a bloqué le dialogue. Puisqu’elle n’a apparemment pas confiance, ni aux médiateurs, ni à la partie d’en face. Ce qui risque de faire croire qu’elle ne veut pas, en réalité, une issue comme on pourrait le souhaiter à cette impasse politique. Car, la majorité va profiter de cet intermède pour déployer ses stratégies et ses forces sur le terrain et faire avancer ses projets. C’est ce qu’elle est déjà en train de faire à travers cette conférence de presse du vendredi dernier pour présenter les organes du Front républicain et l’annonce de grands meetings régionaux à travers l’ensemble du pays.

Comme on le voit, c’est donc relancé pour la conquête de l’opinion nationale. Chaque partie, sur la base de ses positions déjà connues et bien figées. Le dialogue étant renvoyé à plus tard. C’est bien dommage car, ne dit-on pas qu’il vaut mieux discuter avant, que de le faire plus tard ? Ce qui est sûr, c’est que cette crise apparente que nous traversons, va finir par le dialogue. Qu’on le veuille ou non. Que ce soit aujourd’hui, demain ou après-demain. Les politiciens ont donc la responsabilité de nous faire l’économie d’une crise sociale et politique profonde entre Burkinabè. Ils ne sauront longtemps se jouer du peuple qui est tout de même assez mûr. Sur tous les plans d’ailleurs.

Refuser de dialoguer, refuser de consulter le peuple, refuser la mise en place du Sénat, refuser la révision de l’article 37, en somme refuser tout, alors qu’on peut s’accorder sur l’essentiel. N’est-ce pas la preuve tangible d’acteurs politiques qui ne voient que leurs intérêts personnels avant tout ?

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 17 février 2014 à 14:56, par le sage En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    A mon hunble il n’ya pa uminante qui necessite un dialogue inter parti .notre pays n’’est pas en crise suposee ou apparente.oubien les nos acteurs polique ne conaissent pa les de leur propre constitution ?oubien ils sont ratrapes par le temps ?

  • Le 17 février 2014 à 15:21, par le sage En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Mr Kani, vous n’avez rien compris ou vous refusez de comprendre. Si l’opposition a demandé un mandat, c’est qu’ils voient en cette médiation un jeu de cache-cache que le PF veut les faire jouer. Comment pouvez-vous comprendre que les concessions dont vous parliez soit méconnu de ceux qui représentent le PF. La majorité est informé au même titre que l’opposition. Soyons sérieux donc la majorité ne parle pas au nom du PF et si cela est le cas les décisions issues de cette médiations ne l’engagent pas. Où se trouve le problème, elle n’a qu’à présenter un mandat qui légifère leur participation en tant que digne représentant du PF au lieu d’aller chercher à consolider le Front Républicain.

  • Le 17 février 2014 à 15:33 En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Si la majorité peut qu’elle instaure le sénat et révise l’article 37.., soyez honnêtes c’est par ce qu’elle n’a plus cette force qu’elle discute, ensuite ici la décision de consentir un accord dépasse la compétence de la majorité, oui il s’agit ici du sort d’un individu, comment voulez vous décider du sort de Blaise en son absence et sans mandat express.?

  • Le 17 février 2014 à 15:38, par Pinot En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Tous les Burkinabè ont cerné l’enjeu, sauf toi. Les arrangements de la médiation engage t-elle les parties à la discussion ? Si Assimi accepte que l’on ne modifie pas l’article 37, est ce que cela engage le CDP, la FEDABC et Blaise Compaoré ? C’est la question à laquelle la médiation et la majorité doivent répondre. Pourquoi tu inventes des mystères sur un débat on ne plus clair. Ca sert à quoi d’aller à une discussion pour aller à une discussion, parce que un soit disant l’intérêt supérieur de la nation est en cause. L’intérêt de la nation n’est il pas simplement le respect de sa constitution ? Franchement, des fois, je me demande vraiment si tu as fait l’école. Tes papiers sont de plus en plus fades. Tu n’a aucune graine de journaliste. Je trouve cela tout simplement lamentable.

    • Le 17 février 2014 à 23:56, par Hypo En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

      Respecter la constitution c’est d’abord mettre en place le sénat qui y est inscritalors.

      • Le 18 février 2014 à 09:21, par Pinot En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

        Lorsque Bongnessan et son CCRP mettait en place le Sénat, contre l’avis de l’opposition (la vraie), de la société civile, des démocrates et de l’Eglise catholique,tu étais où ? Lorsque l’idée du Sénat a été retenue, qui pouvait deviner que le PF, chef de l’Exécutif allait nommer des parlementaires ? As tu une notion de ce que l’on appelle la séparation des pouvoirs, qui fonde la démocratie et l’Etat de droit ? Blaise n’avait il pas dit que seules les recommandations consensuelles du CCRP seraient mises en oeuvre. La modification de l’article 37 était elle une proposition consensuelle ? Le pouvoir n’est il pas en train de vouloir cette modification ? Tous ceux qui aiment leur pays doivent réfléchir avant de parler et éviter de prendre les autres pour des nez percés.

    • Le 18 février 2014 à 09:53, par Bawaba En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

      Pinot, qu’est ce que Assimi Kouanda peut entreprendre une décision à l’encontre de Blaise sont Président ou du CDP pari dont il est le sécréteur exécutif national ? Le jour ou il prendra cette décision s’est qu’il n’est plus au CDP et il fera comme les Roch. Comme on n’est pas dans cette situation s’est que les décisions prises aujourd’hui par Assimi Kouanda engagent le CDP et Blaise.

      • Le 18 février 2014 à 13:40, par Pinot En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

        Tu as raison. Mais dans ce cas, qu’est qui empêche Blaise d’écrire que Assimi l’engage. Nous on aurait même souhaité qu’il sorte, en tant que PF , pour nous dire lui-même qu’il entend tout simplement respecter la constitution. Eh oui, c’est absurde qu’un président sorte pour dire qu’il respecte la constitution de son pays. Cela n’a pas de sens, mais tu vois où on est rendu ? Dans ce cas, il n’y aurait pas de gnaga comme on dit, et pas de perte de temps pour une médiation qui opposerait Blaise Compaoré au peuple burkinabè et à sa constitution. Et pas de procuration. Et voila la transition apaisée. Elle est toute naturelle. On ne la négocie pas

  • Le 17 février 2014 à 15:44, par Raogo En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Vous courrez trop vite en besogne à affirmer sans aucune preuve que c’est l’opposition qui refuse le dialogue.
    De quel droit confondez-vous l’Assemblée Nationale au Dialogue National. Qu’est-ce que la majorité à l’Assemblée vient faire ici ? Il s’agit d’un différent entre 2 camps et c’est seulement pour les identifier que les termes majorité et opposition ont été assignés.
    Dites simplement et clairement que vous avez peur que l’on soit exigeant en face du dieu Blaise ; qu’à cela ne tienne, on ne peut accuser des participants à un quelconque réunion de se prémunir contre des volte-faces probables en exigeant des mandats. Que vous dites que tous doivent avoir un mandat qui explicite à l’intérêt de qui chacun se présente est plus raisonnable que d’affirmer que la requête de mandat est un refus consommé.

  • Le 17 février 2014 à 16:20, par opinion5.5 En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    quoi que vous dites, quoi que vous fassiez, on vous dit tout simplement que l’après 2015 ne sera plus pour vous et votre "super homme" Blaise.tout le monde voit clair dans l’eau maintenant sauf vous qui refusez de voir et de croire. Acceptez tout simplement la vérité et on ferait l’économie de tous ces débats !

  • Le 17 février 2014 à 16:39, par DEB En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Franchement, ce "journaleux" ou du moins ce faux journaliste mérite d’etre simplement radier du tableau des journalistes du Faso. Mêmes les élèves de sixième comprennent ce qu’il ne comprend pas.Je suis triste que de telles personnes puissent publier des "papiers torchons" comme cela à la lecture des intellectuels car la presse doit éduquer et non servir des platitudes dégouttantes indignes du raisonnement rigoureux exigé à la formation de journaliste. Son "papier" là ne mérite pas de commentaire.Chers internautes, de grâce arrêtez de commenter ce torchon sans substance intellectuelle.

  • Le 17 février 2014 à 18:07, par IB En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Ma chère journaliste on dirait que vous aimez provoquer les gens dans leur sérieux. Bon ce n’est pas grave comme on le sait il n’y a pas de problème. Seulement comme on le dit souvent qui est fou pour mener une discussion pareille avec le camp de Blaise. Si vous ne le savez pas Blaise est allé à l’école de Gbagbo et il l’a d’ailleurs dépassé, c’est-à-dire qu’il est titulaire d’un Doctorat de boulanger en chef.Pour cela l’opposition doit exiger toutes les garanties pour discuter avec le camp de la majorité qui est égale à Blaise.Si la majorité est de bonne foi il ne devrait même pas y avoir de problème. Dans le cas contraire il y a ....., devinez la suite.

  • Le 17 février 2014 à 18:13, par Ass-Zeph II En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Tout le monde connaît la ruse de Blaise Compaoré et personne ne veut être roulé dans la farine. Combien de décisions ont été prises dans au sein du CDP qui n’ont jamais engagé Blaise Compaoré. Dans ce cas, il est prudent d’avoir une garantie(le mandat)que les conclusions de la médiation engagent Blaise Compaoré.

  • Le 17 février 2014 à 22:13, par le villageois intello En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    je salu l’esprit de recherche de la paix par l’auteur à la lecture du corps de son message qu’il a posé avec un ton apaisé et avec beaucoup de respect. c’est celà l’esprit courtoie que même nous internautes devriont adopter. Ceci étant je ne suis pas d’accord avec toi kani ! le contexte dans lequel on évolue avec des trahisons et des remises en causes de la parole venant du clan au pouvoir, vaudrait mieux se munir de garanti pour aller au discussion ! C’est facile pour le président de remplacer Assimie et consort là de la direction du CDP en temps voulus en prétextant qu’ils n’ont pas respecter les consignes du CDP. Cela peut arriver. Y a pas de mal a demander ce papier signer de la part du grand patron qui les as donner quitus pour dialoguer avec la médiation. C’est de lui qu’il s’agit et non d’assimi. L’alternance est devenu une nécesité pour remettre le Pays sur les rail. Il faut arrêter d’utiliser le mot peuple à tout bout de champs. ce sont des électeurs qui ont voté Blaise et non le peuple.

    • Le 18 février 2014 à 10:04, par Lum En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

      Si tu es du peuple et tu n’es pas parmi les électeurs s’est que tu n’a pas jouer ton rôle de citoyen. Si tu ne voulais pas de Blaise il fallait être parmi les électeurs pour contre lui. C’est ce qu’ont demande pas plus. Et c’est encore pourquoi Blaise demande un référendum pour que ce qui ne sont pas avec lui vote non au référendum. La démocratie elle est simple c’est un jeu de oui ou non et on avance tous tranquillement dans la paix.

  • Le 17 février 2014 à 22:50, par Un lecteur En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Certaines personnes descendent très bas pour bénéficier des faveurs. On sait depuis que beaucoup d’analystes n’ont pas le niveau pour produire une bonne réaction mais de la à ne pas connaître l’évidence, c’est le comble. La discussion avec les médiateurs auto saisis concerne quoi et pourquoi ? Soyons toujours integres !

  • Le 17 février 2014 à 23:46, par Afrique juste En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Dans ce pays certains se croient plus malins que d’autres.Hors ceux ci savent bien qu’ils usent de leur position pour narguer.
    C’est claire comme de l’eau de roche que cette médiation est un montage du parti au pouvoir.
    Notre pays dans sa marche triomphante doit traverser des régimes.Ce régime ci est à sa fin.
    Je ne comprend pas pourquoi des gens pour des intérets égoistes et mécreants s’auto saisissent et l’opposition se permet d’aller les écouter.
    Si certains ont peur leur passifs et craignent pour demain ils n’ont qu’à aller faire la médiation avec Dieu car le chatiment divin est implaccable.
    Que l’opposition comprenne que le peuple sort marcher parce qu’il en a assez de ce régime et a soif d’un renouveau de notre patrie afin de sortir des ténèbres de la misère que ne glorifie notre intégrité.Ce n’est pas parce qu’on aime l’opposition mais on le fait pour nous meme,pour le bien du Faso.
    La patrie ou la mort nous vaincrons

    • Le 18 février 2014 à 08:48, par ado En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

      Son excellence n’a jamais donner sa position par rapport atout ce dont il est question, alors mandate le CDP signifie qu’il est en accord avec ce dernier sur les visions actuelles. ce que monsieur le journaliste n’a pas compris.Qui vous dit que cest a son nom qu’ils sont la puisses qu’il n a jamais donner son point de vue ?

    • Le 18 février 2014 à 10:12, par Lum En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

      Afrique juste, si tu ne veux de Blaise et de la majorité et tu ne veux pas non plus de l’opposition alors qu’es ce que tu veux ? On dit qu’en politique on choisit entre le mauvais et le plus mauvais, il n’y a pas de bon. Donc il faut savoir ce que tu veux. Si tu affirme que tu ne veux pas de l’opposition alors le changent pour le changement à quoi ça sert ? Dans ce cas il faut accepter le continuum.

  • Le 18 février 2014 à 01:37, par Le reflexe En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Mr Kani merci. Arrêtons de tourner au tour du pot avec les critiques envers le parti au pouvoir qui peut tout modifier vue sa majorité a l’assemblé et qui a prôner le dialogue. Les lois sont votés à l’hémicycle mais non sur les medias ni à la rue mais ils ont besoin de l’adhésion de la population par les dialogues. Si l’opposition aime vraiment le peuple comme il le crie haut et fort il n’a cas arrêter les critiques et de créer des emploies pour la jeunesse.

  • Le 18 février 2014 à 04:13, par Eveline Kiswensida En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Web master j’ai proposé un post qui n’a pas été publié. je vous ai communiqué mes prénoms et adresse email. Que faut-il de plus pour voir son post apparaitre dans le débat des internautes ?

  • Le 18 février 2014 à 10:38, par Metba 1 En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Voilà une analyse qui n’honore aucunement son auteur. Elle est partisane (parti pris claire pour la majorité) ; elle ignore le contexte politique actuel(l’opposition à réagi face à une situation de contradiction interne entre Blaise et sa majorité et les médiateurs). Elle insulte l’intelligence des opposants. Ignorance ou mauvaise foi de l’auteur ? C’est la liberté de presse mais éviter de montrer vos limites sur des questions aussi sensibles politiquement et socialement. Je vous conseille d’éviter désormais les analyses politiques.

  • Le 18 février 2014 à 10:43, par le grand bogota En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    Webmaster pourquoi as tu censuré ma réaction d’hier ? Si vous censuré les vérités, vous serez comptable si ya un chaos.

  • Le 18 février 2014 à 10:54, par Tien Tigui En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

    A moins que vous ne reconnaissiez pas l’opposition ‘’Front républicain’’, ici vous auriez dû parler de l’opposition ‘’CFOP’’. Il ne m’est pas encore revenu que le premier groupe s’est opposé à quoi que ce soit, jusqu’au point d’ébranler le flegme de BC. Bien au contraire, elle cherche son salut à travers BC ! Donc dans le contexte actuel, l’opposition CFOP a effectivement intérêt à ne jamais (x 3) faire confiance sans ce papier signé de BC et certifié par un huissier de justice ‘non acquis’. Pour deux raisons terre-à-terre.
    Primo, la majorité elle-même a été surprise d’entendre le médiateur évoquer des engagements soi-disant consentis par BC. Pourtant qui est son mandataire ? Et qui est le premier bénéficiaire de ces négociations ? Quel crédit accorder à un négociateur qui ne sait même pas quelles sont les positions à défendre pour le compte de son mandataire ? Et puis, qui croire de BC et du médiateur avec ce quiproquo foireux et très fâcheux survenu en début de négociations ?
    Secundo, BC avait déjà commis un collège des sages en 1999 bien plus conséquent que la présente médiation à deux ! Où en sommes-nous aujourd’hui avec la mise en œuvre de leurs recommandations ? Ou bien ce sont les quatorze années de temps passé depuis cette date (soit 2 septennats !) qui ne lui étaient pas encore suffisants pour les mettre en œuvre ? Soyons objectifs et évitons de chercher des poux sur un crâne fraichement rasé !
    Enfin, vous appelez les politiciens à ‘’nous faire l’économie d’une crise sociale et politique profonde entre Burkinabè’’ sachant bien que c’est BC et ses montages (FEDAP/BC, CDP, Front républicain) qui sont à l’origine de tout ce micmac inutile. Qui nous divertit et ne nous aide pas du tout à avancer. C’est à lui qu’il vous faut adresser votre papier. Qu’il laisse tomber ses velléités de révision de l’article 37 et la fièvre actuelle tomberait illico presto.

    • Le 18 février 2014 à 14:51, par Rastapop En réponse à : Autant le dire… : Voulaient-ils réellement discuter des questions qui fâchent ?

      L’opposition a vu très juste en posant ce préalable.A mon sens, ces raisons justifient ce préalable : - la médiation pour une transition paisible, si le CDP ou encore la "majorité" au pouvoir était crédible, il pourrait présenter un candidat aux présidentielles autre que Blaise Compaoré et du coup plus besoin de modifier l’article 37 et donc pas de problème et pas besoin de médiation car cela est constitutionnel, légal et légitime. - Le CDP est en défection actuellement avec des démissions à longueur de semaine si bien qu’on se demande s’il a encore la majorité. il n’est pas à écarter que les représentants CDP et majorité démissionnent du CDP avant la fin du processus. Dans ce cas que vaudra les engagements et concessions qu’ils ont pris ? - Des coalitions ambiguës (FDABC, associations de jeunes)paraissent supplanter actuellement le CDP pour soutenir Blaise Compaoré. On peut bien se demander où est la position de Blaise Compaoré ? - Enfin comme déjà dit, l’enjeu et l’intérêt de la médiation (si elle est vraie et sincère) c’est l’avenir politique et autre de Blaise Compaoré au Burkina Faso. Si actuellement il est le PF "au dessus des institutions", il reste que l’objet de la médiation porte sur son devenir individuel, il faut quand même qu’il exprime sa volonté expressément à être lié par les résultats de la médiation. S’il a de la sincérité et de la volonté à faire aboutir la médiation, il peut bien donner ce mandat (ça ne prend pas 5 mn à faire). Pourquoi redouter et fuir déjà la responsabilité ?

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique