LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

Publié le lundi 3 février 2014 à 01h00min

PARTAGER :                          
Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

Cet article vient en réaction au carton jaune, voire contre ce carton que Remi Dandjinou - Journaliste, Historien - a décerné au Groupe de Facilitateurs/Médiateurs le vendredi 31 janvier 2014 sur la chaîne de télévision Canal 3, au principal motif que ledit Groupe qui se déclare être indépendant, d’origine « ex-nihilo », s’est autosaisi et auto-investi et dont ni la légitimité, ni la représentativité ne sont établies, encore que leur indépendance laisse l’observateur perplexe, suscitant la curiosité de ce dernier et sa tentation de fouiner pour vérifier…

L’objectif du présent carton jaune

L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Le courage et le professionnalisme de cet aîné mérite d’être salué à sa juste valeur, lui qui s’efforce d’être objectif dans l’analyse et de pratiquer un journalisme citoyen, disant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

Cependant, seul Dieu étant parfait, il fallait bien qu’il « trébuche » un jour pour recevoir à son tour un carton d’alerte, à la différence que cette fois, ledit carton est décerné par un téléspectateur fidèle de son émission du vendredi après-midi.

Un carton en annulant autre, l’objectif de ce carton est de rétablir contradictoirement, sinon moralement, l’initiative du Groupe de Facilitateurs autosaisi et auto-investi dans une certaine pureté pour poursuivre son but, dans une certaine sérénité, si tel est qu’il a pu être quelque peu affecté à quel que niveau soit-il.

En rappel, le Groupe de Facilitateurs est composé des quatre personnalités suivantes, pétries d’expériences : Son Excellence Monsieur Jean Baptiste OUEDRAOGO, ancien Chef d’Etat du Burkina Faso et ancien membre du Collège des sages ; Son Excellence Monsieur Monseigneur Paul Y. OUEDRAOGO, Archevêque de Bobo Dioulasso, ancien membre du Collège des sages ; Pasteur Samuel B. YAMEOGO, Président de la Fédération des Eglises et Mission Evangéliques (FEME) et El Hadj Mama SANOU, ancien membre du Collège des sages.

Défiance généralisée au Burkina Faso, frisant quelquefois « la recherche de poux sur une tête rasée »

Fortement instruit par l’Histoire et l’expérience, beaucoup de burkinabè sont devenus très sensibles et très sceptiques sur la principale Question nationale actuelle, tellement qu’ils ont été triturés, tellement qu’ils ont vu de toutes les couleurs dans ce pays …

Pour se convaincre de la défiance et de ce scepticisme omniprésents et inhibiteurs d’initiatives à certains égards - un tour sur les médias suffit à constater cette division de l’opinion publique, campée sur des positions figées, parfois inconciliables dans le ton et dans le fond. Ce, sans oublier que par éthique professionnelle, certains écrits violents sont tout simplement censurés par les médias.

Nul besoin d’être expert en analyse politique pour mesurer cette fracture, tant les propos sont crus, les critiques frontales et acerbes. Il est clair comme l’affirme le Groupe de Facilitateurs dans sa déclaration, « la guerre des tranchées » est engagée et si l’on n’y prend garde, elle prendra des proportions démesurées et destructrices pour tous et il n’y aura point de gagnant au sortir !

Les Facilitateurs, pour avoir l’avantage de porter en leur sein un MILITAIRE, ont certainement utilisé à dessein cette expression « guerre des tranchées » avec tout le sérieux qui sied pour toucher les âmes les moins sensibles qui restent encore incrédules, et les convaincre de la gravité de la situation qui prévaut !

Oui, non pas les Facilitateurs eux-mêmes, mais un citoyen quelconque pourrait penser encore à une simple « récréation », assimilant les débats contradictoires à un simple exercice de l’esprit, sans conséquences sérieuses, voire à de simples mots que le vent emporte, si l’on juge par les propos des acteurs politiques eux-mêmes qui font florès : « …c’est un non-évènement… » ; « …le Président est d’abord préoccupé par la conduite de son programme quinquennal, […] et il a jusqu’à 2 ans devant lui pour le faire […] pourquoi certains sont-ils pressés ? » et, ainsi de suite…

Les blocs étant constitués, le danger potentiellement présent avec la cristallisation des positions

Vu les mobilisations récentes sans précédent au Burkina Faso, vu les positions sur lesquels les protagonistes se campent chaque jour, d’un côté le CDP et ses appendices, la FEDAP/BC et le Front Républicain qui postulent pour un référendum en vue d’une éventuelle révision de l’article 37 de la Constitution pour ouvrir à nouveau la candidature au Président COMPAORE et de l’autre, le refus catégorique dudit référendum, voire la dissolution pure et simple de la FEDAP/BC au motif que celle-ci sort de ses prérogatives, et l’exigence du départ sans outres mesures du Président COMPAORE au terme de son présent mandat en 2015, conformément à la loi en vigueur !

Cependant, la Constitution et la loi d’amnistie accordée aux anciens chefs d’Etat à elles seules en l’état, suffiraient-elles à faciliter ce départ ? Quel destin est-il réservé à « l’entourage immédiat du Président » et à « ses sécurités » ? C’est se voiler la face que de prendre de telles questions si sensibles et non-encore résolues à la légère !

Au regard de ces constats, quel ingrédient reste-t-il pour être alerté ? Pour cela, a-t-on besoin d’être prospectiviste ?

Face à deux camps disposant chacun de forces de mobilisation et de nuisances terribles, en état d’alerte pour une confrontation imminente menaçant la cause nationale, l’intérêt supérieur de la Nation et la fierté nationale acquise par le Burkina Faso auprès de pays tiers, peut-on rester les bras croisés et abandonner son destin personnel et le destin national au bon vouloir de quiconque, aux préjugés tyranniques ou aux aléas de l’Histoire et subir ce qui adviendra ?

Absolument non ! Le Grand frère Dandjinou conviendra que le devoir citoyen interpelle chacun.

Des raisons de saisine de chacun : l’auto-investiture en soi, un mode de participation et un motif d’espoir…

Le sursaut patriotique de survie commande à tout citoyen, où qu’il soit, politique ou apolitique, petit ou grand, personnalité ou personnage obscur, de se lever et d’apporter sa contribution aussi modeste soit-il, pour la préservation de l’édifice national qui menace de s’effondrer.

Cet acte répond spontanément d’un instinct de survie qui ne demande point de réfléchir, chose non-exclue chemin faisant, l’intention noble étant de sauver la vie de chaque fille et fils, en un mot, de chaque vie que la Nation burkinabè abrite et d’épargner le voisinage étranger des effets collatéraux de l’implosion sociale, de l’instabilité et de l’irréparable…

Il ne s’agit point ici de représentativité ni de légitimité, car ce sont justement ces facteurs qui nous divisent dans ce moment transitoire !

Chaque citoyen pris individuellement ou en groupe, vêtu de sa qualité d’imam, prêtre, pasteur, président, journaliste, savant, artisan, paysan, commerçant, homme, femme, jeune, ancien, religieux, athée, qualité doublée de son expérience, est appelé à la rescousse de la Patrie en danger, dans un mouvement qui tire son fondement et sa justification non du nombre d’adeptes, mais de sa noblesse universelle.

On est fort tenté de s’engager dans l’analyse historique et sociopolitique des membres de ce Groupe de Facilitateurs et dans l’analyse de sa déclaration combien dignes d’intérêt, et de dégager ses atouts de succès qui n’est point une garantie, chose qu’eux-mêmes reconnaissent humblement en proscrivant dès lors, toute anticipation sur les résultats.

Mais il semble préférable de rester succinct dans le présent propos, de s’essayer à l’exercice de la retenue…et de susciter une réflexion autour du propos typiquement africain suivant : … même si tu penses que ton enfant est mauvais et n’aime pas t’écouter, il demeure tout de même ton enfant...

Plaidoyer auprès de chaque citoyen à s’autosaisir et à s’auto-investir pour un traitement raisonnable de la transition, dénué de rigidité et de passion

Pour cette noble cause, je m’autosaisis et je m’auto-investis. De même, je fais ce plaidoyer auprès de chaque citoyen (en ayant à l’esprit qu’il peut être sans suite…) de s’autosaisir et de s’auto-investir ouvertement ex nihilo par des SMS, échanges, courriers électroniques (e-mail, Facebook, Tweeter, forum, etc.) auprès de son réseau de relations et osons espérer que peut-être, le Président sera touché dans ces échanges.

Aussi, ce plaidoyer s’adresse aux Responsables des medias tous confondus et des compagnies de téléphonie (TELECEL, AIRTEL, TELMOB, ONATEL, etc.) de s’autosaisir et de s’auto-investir eux-aussi tout en facilitant périodiquement de telles initiatives qui viendraient à être suscitées de part et d’autre, que l’on pourrait appeler campagnes citoyennes de non violence, d’auto-saisine et d’auto-investiture pour une issue apaisée de la transition politique dans notre cher Burkina Faso à l’horizon 2015…

Idrissa DIARRA
Juriste-politiste, Géographe-planificateur,
Membre-fondateur du Mouvement de la Génération
Consciente du Faso (MGC/F)
Courriel : diarra.idrissa@rocketmail.com

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 février 2014 à 22:32, par LAGUI ADAMA En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Nous sommes dans un état de droit, et dans un état de droit le processus démocratique le plus légitimement INCONTESTABLE reste l’arbitrage du PEUPLE par voie référendaire ! Vive le PEUPLE Vive la démocratie Vive le référendum Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Mr Blaise Compaoré et sa noble famille

    • Le 2 février 2014 à 23:11, par simple constat En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

      Toi tu n’as rien a dire autre que de benir a longueur de journee ton guide supreme ? Essais de reflechir toi aussi.

    • Le 2 février 2014 à 23:37, par memer vovor En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

      Voilà quelqu’un qui n’a aucune connaissance sur la démocratie

    • Le 3 février 2014 à 00:31, par YAG DU MPP En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

      Personne ne craint la voie référendaire. Mais quand on sait la bonne mauvaise foi du CDP a tripatouiller toute consultation électorale, même Judas ne s’y aventurerait pas. Blaise et sa famille doivent être extrêmement gênés de voir des gens comme Lagui Adama qui font croire qu’ils le soutiennent en attendant l’ultime occasion pour exposer les réels motifs de leur légendaire hypocrisie qui est d’ordre stomacal. Vive le MPP, le parti porteur d’un nouveau espoir pour le Burkina. En 2015, Roch Marc Christian KABORE sera Président du Burkina Faso, parce que le peuple reconnait en lui la Personne capable de conduire à bon port notre commune destinée. Vive le MPP

    • Le 3 février 2014 à 00:49, par Cami En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

      Rien n’interdit d’aller au référendum et rien m’empêchera sa tenue .

      Ceux qui nous chantent tout le temps qu’ils oeuvrent pour le peuple devraient songer un temps soit peu à aller demander définitivement à ce dernier de se prononcer.

      Alors, Oui, au référemdum !

      C’est la voie pacifique pour poursuivre le pacte social dont on parle.

      Ceux qui s’opposeront au référendum nous trouverons sur leur chemin. Nous sommes prêts à défendre notre pouvoir préférentiellemt par les urnes et accessoirement par TOUT MOYEN.

      Vive son Excellence Blaise Compaoré !

      Vive le CDP !

    • Le 3 février 2014 à 11:09, par Abraham LINCOLH En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

      BONJOUR monsieur. Sachez que même dans les pays les plus développés, la démocratie reste tjrs à préserver car c’est un processus qu’il faut suivre étape par étape, une quête permanente. C’est pourquoi les "démocraties" comme la notre sont acceptées comme telles. Sinon, ce que vous appelez Etat de droit est erronée. En effet, il n’y a pas de droit de vote sans capacité de discernement du citoyen. OR, ce nous combien savent ce que c’est que l’Etat, la Constitution...PEU. Donc, relativisez vos propos. Ensuite, le referendum on le refuse pas par peur ou quoi que ce soit non, c’est par principe. Ceux qui ont rédigé la Constitution ont mis cette possibilité pas pour l’intérêt d’un individu. On ne modifie pas une loi fondamentale dans l’intérêt d’une personne. VOILA pourquoi on refuse le fait même d’aller au referendum et ça aussi c’est démocratique. Une constitution ce n’st pas une histoire de majorité mais de consensus. EX : Tunisie. Si on doit procéder comme vous le pensez alors, on veut un referendum pour qu’on modifie la laïcité de l’Etat et mettre que la BIBLE sera la référence de la Constitution. Comme les chrétiens sont majoritaires au Burkina ça passera, mais est-ce que c’est dans l’intérêt du pays. C’est cela le problème. Et s’il vous plait dépassionnez le débats. Argument contre argument.

    • Le 3 février 2014 à 11:51, par OUEDRAOGO AZIZE En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

      soyons réalistes nul ne peut privé l’autre de jouir pleinement de ses droits.Le référendum l’arbitre final.

    • Le 3 février 2014 à 21:31, par l En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

      Il n’y aura ni sénat ni référendum. Il faut arrêter de nous pomper l’air avec ces élucubrations. On ne change pas les règles du jeu en cours de macth pour permettre à une partie de remporter la victoire. Aussi faut-il éviter de se radicaliser parce qu’au finish on sera tous perdant. Personne n’a intérêt à ce que le pays ne se retrouve dans une instablilité profonde. Blaise a fait 27 ans de pouvoir. On le remercie pour tout ce qu’il a fait mais il est maintenant temps de partir...

  • Le 2 février 2014 à 23:44 En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Je suis content de savoir qu’il existe encore des gens tellement aux yeux fermés qu’ils pensent qu’il y aura un referendum. Vous pouvez toujours rêver. la pétition qui devrait être lancée à Bobo a été avorté et c’est mieux pour vous de comprendre ce que cela veut dire En tout cas, on attend que vous organisiez ce referendum. Ceux qui ont longtemps cru que le pays les appartient pourront alors comprendre que le pays a toujours appartenu au peuple et que ce peuple refuse catégoriquement et emploiera tous les moyens pour ne pas qu’on touche à la constitution. C’est un devoir que chacun de nous a envers les generations à venir. Quand aux Ladji adama(d), adafou et autres, la recréation sera bientôt terminée et blaise et toute sa clique débarqueront et le pays continuera de tourner et de mieux tourner.

  • Le 3 février 2014 à 07:37 En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    UN GRAND BRAVO !!
    Oui, un grand bravo au rédacteur de cet article, car il y’a effectivement dans ce pays ceux qui ont les yeux "ouverts" et ceux qui les ont "fermés". C’est exactement ça, les politiques vous disent tous circulez y’a rien avoir, y’a pa de crise, les autres en face disent ils sont instrumentalises et ne se sont pas auto saisis, d’autres encore plus fou pensent que JBO veut une place en politique, ceux qui veulent tout casser et profiter du chaos pour avoir des places par opportunisme combattent cette initiative. Rémi djandinou que je respecte beaucoup à le droit d’avoir son point de vue mais cette fois ci je ne suis pas d’accord avec son analyse que je trouve pour une fois superficielle. C’est trop facile d’attaquer cette initiative de la sorte, fouiller pour voir et trouver certaines accointances etc..
    J’interpelle tous les forumistes car je répond à l’appel de cet article si vrai : les marcheurs de janvier avaient des participants qui prônaient la prise prochaine de kosyam par le peuple, le présidant du Faso NE S’EST PAS DÉPLACE AU SOMMET DE L’UA, et comme le dit ce journaliste, demandons aux régulateurs de forums comme lefaso.net par exemple quel sont les types de messages qu’ils suppriment à longueur de journée pour ne pas mettre le feu aux poudre dans les forum.
    Ne nous voilons pas la face, il y’a bel et bien un risque d’implosion et ceux qui ont l’expérience des pays de la sous région comme moi savons qu’il vaut mieux commencer maintenant et par des acteurs de notre cher pays qu’attendre le chaos et voir venir des médiateurs de tous horizons.
    Rémi, réveille toi !!

  • Le 3 février 2014 à 08:48 En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    je pence que votre article devrait etre intitulé en gras : droit de réponse. quand jai vu le titre je m’attendait à trouver autre chose que ce genre de plainte, il est tout à fait normal qu’en ces temps...on ce pose des questions quand un nouveau groupe apprait. a vous de faire vos preuves sur le terrain et de demontrer ce que vous valez...

  • Le 3 février 2014 à 09:30, par PAPYSS FASO En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    MERCI POUR CET ECRIT, PARCEQUE PLEIN DE GENS PENSENT QU’ILS ONT LE MONOPOLE DE LA PAROLE ET DE LA VIOLENCE. EN FAIT TANT QUE CHACUN DE NOUS PEUT APPORTER SA CONTRIBUTION POUR LA SAUVEGARDE DE LA PAIX QU IL LE FASSE AU LIEU DE DENIGRER LES AUTRES. JE REMERCIE DIEU PARCE QUE JUSQUE LA, AUCUNE MARCHE N’A ENCORE ENTRAINE UNE CASSE OU UNE VICTIME, DES QUE LE SANG VA COULER ON NE POURRA PLUS RIEN. DONC CHER FRERE BURKINABE SAUVONT LA PATRIE PAR TOUS LES MOYENS COMME L’AUTEUR DE CET ECRIT L’A SI BIEN FAIT.

    • Le 3 février 2014 à 11:11, par Michel En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

      Je n’ai pas trouvé le plaidoyer de Idrissa trop savant (ie bien compréhensible par tous à mon avis). Le message est clair : évitons les radicalisations, les passions qui entraîneront inexorablement le pays dans un chaos. Mais plutôt, investissons nous pour que la transition politique de 2015 n’ébranle pas le Burkina.
      Quand on voit des réactions à ce plaidoyer à la fois passionnées et radicales, on comprend pourquoi Idrissa a écrit "De même, je fais ce plaidoyer auprès de chaque citoyen (en ayant à l’esprit qu’il peut être sans suite…)..."
      Je donne un carton rouge à toutes ces personnes radicales, passionnées sur cette question de transition politique de 2015, qu’ils soient d’un camp ou de l’autre !
      Carton vert à ceux qui agissent pour que le pays ne sombre pas dans le chaos !

  • Le 3 février 2014 à 10:02 En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Voilà quelqu’un qui se donne un état d’âme de moralisateur en distribuant des carton et pourtant lui même tant son comportement et son zèle sont méprisable mérite un carton noir

  • Le 3 février 2014 à 10:03 En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    L’histoire récente de l’Afrique est faite de remise en cause des régimes issus des coups d’état militaires, même suivis du changement de la tenue de combat au costume trois pièces ou grand boubou en bazin riche finement brodé incrusté de fil d’or. Les exemples sont légion : Bokassa, Mobutu, Kadhafi, Ben Ali, Moubarak, Tandja,...La longévité au pouvoir laisse toujours des séquelles graves, comme en Cote d’Ivoire. Ces deux paramètres concernent le Faso malheureusement. J’avais cru en une intelligence politique de notre classe politique pour la mise en place de mécanisme de transmission pacifique du pouvoir dans les règles de l’art. Mais hélas !! La cupidité de cette même classe remet en cause la paix relative qui nous apprécions. Toute possibilité pour disperser les nuages qui s’amoncellent dans nos cieux doit être exploiter.

  • Le 3 février 2014 à 10:10, par KABORE daouda En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    mr DIARRA, j’adore ! se camper sur sa position ne resoud pas le probleme. au contraire, il se complique de maniere complexe, et au paroxime la guerre survient. il faut dialoguer, il faut consulter tout le monde, meme le "garibou" ; parceque quand ça declanche ce sont les personne marginalisés comme le "garibou" qui seront les 1ers à alimenter la pagaille.

  • Le 3 février 2014 à 10:30, par Empereur En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Attendez c’est le monde à l’envers ou quoi qui refuse l’application de la loi et par conséquence n’est pas démocrate ? c’est bien le CDP Qui refuse que la loi s’applique et qui créer la polémique parceque si le CDP ne conteste pas l’application de la loi mais y a plus de problème elle s’appliquera dans ses disposition actuelle et il y a plus rien tout le monde retourne à ses occupation point final...

  • Le 3 février 2014 à 11:11, par Tito En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Tout se sait, tout s’explique dans ce pays. Rémi Dandjinou n’est pas un neutre mais tente de le faire croire. Alors que c’est simple ! Rémi Djandjinou = Canal3 = Georges Fadoul = Roch Kaboré. Il y a un grand jeu d’intérêts politiques et économiques. (En plus de ce que beaucoup savent entre Roch et Fadoul, relisez svp la déclaration de Georges Fadoul à la commission d’enquête parlementaire instituée et conduite par certains de ces actuels démissionnaires)

  • Le 3 février 2014 à 11:23, par beyipapo En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Personnellement je pense que le débat réel n’est pas ce que 2015 sera pour la candidature du président actuel Blaise Compaoré ! Moi je porte le débat sur l’opportunisme de l’opportuniste au pouvoir ! Je sais que le journaliste peut faire de l’analyse prospectives et se rendre à l’évidence de scéne probant pour avant et après 2015...Ce n’est pas susciter la peur qui est un objectif, c’est attirer l’attention de l’aveugle sur les obstacles qui amène les personnes qui aime ce pays à s’éléver au dessus des ambitions politique pour dire attention...Et je pense que le rôle du journaliste doit être animer dei cette capacité à pouvoir prendre du recul...Si personnellement moi je m’oppose à une éventuelle candidature du PF, c’est pas parce que une loi l’interdit, c’est parce qu’un engagement social l’interdit et cet engagement inscrit dans le jeu informel peut être léver par le jeu informel...du moment que cela est une atteinte à son droit individuel et non du régime...Aussi, je me dis en tant que humain, qu’il a besoin de se retrouver une vie de famille...Cela permettra a quelqu’un d’autre de s’affirmer sur la devolution du développement du pays sur la base d’acquis mais surtout des initiatives futuristes...le Burkina est inviter à un tournant de l’histoire et la moindre erreur n’est pas permise...Et je pense que la simple relecture du cas Tunisien est une lumière pour penser plus developpement que pouvoir...Et le changement pour moi, c’est pas d’éjecter un individu d’un édifice, c’est plutôt de donner un souffle de jeunesse à toute les composantes de gouvernance...pour éviter cette rupture entre les générations...déjà manifeste ! Les enjeux de sécurité nationale et sous régionale ne doit pas t’échapper aussi dans cette lecture...Si un pays arrive à peine de se tenir face au défis de la sécurité sous régionale et interne, imaginons un peu une situation de non droit (loi) instantanée au BF ? Crions toujours prudence et accompagnons de" bancs" toute personne qui s’engage à créer un cadre de dialogue...Il y a une semblant de transition à amorcer et ce n’est pas "un long regard vers le passé qui peut éviter l’éclaireur de tomber dans les épines..." Dixit Appolinaire Wendgoudi BEYI

  • Le 3 février 2014 à 11:27, par Abraham LINCOLH En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Sur le carton jaune de Remi. Je suis en partie d’accord avec monsieur DIARRA. En partie, parce que là ou monsieur DJANDINOU a raison c’est qu’on ne peut pas leur donner le bon DIEU sans confession. C’est normal qu’on soit méfiant même à ce point. C’est l’histoire qui le veut ainsi. A eux de nous faire démentir et c’est à ce niveau que je ne partage pas l’avis de Remi. C’est bien toute initiative de ce genre mais qu’on n’essaye pas de mener en bateau comme ça tjrs été le cas depuis des années. Ils ont eu à faire de bonnes propositions de part le passé qui sont restées sans suite. Alors, celui qui est septique moi je le comprends. On attend de voir.

  • Le 3 février 2014 à 21:14, par Afrique juste En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Rémi tu as raison et ton analyse est aussi claire et limpide comme de l’eau de roche.Tu es reconnu par ta rigueur dans le travail de journalisme.Tu as fait tes preuves,tout le monde le sait.Les chiens aboient quand la caravane passe.Ces chiens doivent aboyer si fort pour que le maitre ne coupe pas leur nourriture.Depuis ces derniers temps comme l’écurie est affolée,ses éléments sont tous devenus des rédacteurs.
    Abat les traitres apeurés,le peuple arrive

  • Le 4 février 2014 à 09:29, par le citoyen En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Si ma mémoire est bonne, je crois bien que la constitution originelle ,celle du 02 juin 1991, celle de la 4 ème république fut adopté par référendum,mais vous l’aviez modifié.Donc arrêté de vous jouer du peuple.Quelle mauvaise foi ?

  • Le 5 février 2014 à 10:41, par Laure En réponse à : Carton jaune à Remi Dandjinou pour son carton jaune au Groupe de Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè

    Monsieur Idrissa Diarra, après le retrait du Pasteur Samuel du Groupe des Facilitateurs auto-investi sur la situation nationale Burkinabè quel carton attribuez-vous à Monsieur Rémi Dandjinou ? Juste pour savoir.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique