LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

Publié le samedi 18 janvier 2014 à 00h10min

PARTAGER :                          
Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

L’histoire politique et constitutionnelle de notre cher pays, le Burkina Faso a été ponctuée par des mutations qui l’ont longtemps soumis à des crises. Depuis vingt-sept ans à peu près, la stabilité qu’il connaît est un secret de polichinelle : le peuple burkinabé dont nous-mêmes, n’en saurait dire le contraire.

Pour les jeunes que nous sommes et qui avons vécu ces réalités de très loin parce que n’en étant pas contemporain, la culture et l’école nous ont ouvert l’intelligence, nous permettant ainsi de faire les commentaires suivants :
Dès notre accession à la souveraineté nationale et internationale, le cinq août 1960 et l’adoption de notre constitution, le six novembre 1960 par referendum, comme se veulent, les constitutions élaborées par les procédés démocratiques, notre cher pays n’a fait que connaitre des régimes d’exception par suite des coups d’Etats militaires avec le renversement de son premier président le cinq janvier 1966.

Depuis lors, l’instabilité est devenu l’apanage de notre système politique avec les changements constants de régime (présidentiel, parlementaire, mixte) et ce, jusqu’en 1970. Cela ne durera que 4 ans, après l’avènement de la deuxième République. En 1977, la vie institutionnelle et politique sera à nouveau interrompue avec la naissance de la troisième République consacrée par l’adoption de la constitution du vingt-sept novembre 1977.

Trois ans après le 25 novembre 1980, les militaires feront encore irruption sur la scène politique. Ce sera l’avènement de la quatrième République. Les choses n’en resteront pas là. En 1983, la révolution sankariste perpètre un coup d’Etat militaire qui durera jusqu’en 1987. Il est important de noter qu’entre la troisième et la quatrième République, le Burkina Faso a connu quatre régimes d’exception, issu de coups d’Etat militaires. Après ces régimes d’exception, la constitution a été promulguée le onze juin 1991.

Il était important pour nous de faire cette chronologie attestant de l’instabilité que notre vie institutionnelle et politique a connu.

Pour nous, la stabilité qu’elle qu’en soit le prix, est nécessaire pour notre pays et pour le peuple tout entier. C’est pourquoi, nous interpellons nos frères jeunes, à sortir des passions et à se retirer de l’antre des manipulateurs pour ne regarder qu’à l’intérêt supérieur de notre cher pays.

La stabilité dans notre pays, quoi qu’étant en voie de développement, lui a donné un visage reluisant sous l’impulsion du Président Blaise Compaoré.
Sortons du personnalisme et regardons à notre Faso. L’exemple de notre pays frère, la Côte d’Ivoire est patent. Dès 1990, des leaders politiques, ont souhaité le changement, en emmenant la jeunesse à se braquer contre le président Houphouët Boigny à travers des slogans tels que « Houphouët Voleur ! ». L’un de ces opposants, en l’occurrence Laurent Gbagbo, une fois au pouvoir a fait basculer en arrière ce beau pays dans une crise politique et institutionnelle chronique. Les ivoiriens, nos frères dans leur grande majorité, réclament Houphouët Boigny aujourd’hui.

Le débat qui est mené actuellement, à notre sens est de mauvais aloi et seuls les esprits en proie aux conflits s’y livrent avec fruit. Les jeunes que nous sommes, soucieux de notre avenir devons en sortir pour affubler notre pays de toute crise.

A ceux qui estiment que le Président Blaise Compaoré est forclos pour la présidentielle à venir, en s’appuyant sur l’article 37 de notre loi fondamentale, portant sur le mandat du Président de la République, nous leur disons que seul le peuple décidera. Nous estimons que pour la stabilité du Burkina Faso, le Président Blaise Compaoré doit être reconduit. Nous craignons, le retour au cycle infernal des coups d’Etat militaires. L’exemple de l’Egypte est encore frais dans nos esprits avec le retour des militaires au pouvoir après la révolution.

C’est pourquoi, nous insistons sur la nécessité du référendum prévu par la constitution en son article 164 pour clore le débat sur la limitation des mandats. Ceux qui s’y opposeront, nous feront comprendre qu’ils sont les fauteurs de troubles parce que n’ayant aucune légitimité et surtout sans arguments.
Nous préférons, un président qui a une durabilité au pouvoir, à des personnes qui viendront pour plonger notre cher pays dans une hécatombe politique et institutionnelle.

Vive le Burkina Faso !

Vive la jeunesse !

Terra Rachid, étudiant à l’UCAO du Burkina Faso

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 18 janvier 2014 à 00:39, par la loi En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Est CE que Tu es vraiment un burkinabe ? Ou bien Tu es de mauvaise fois ? Ou bien un inconscient ?

  • Le 18 janvier 2014 à 00:40 En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    "Le Président Blaise Compaoré doit être reconduit" dit sérieusement cet soi-disant étudiant qui ferait mieux de retourner en collège apprendre ce que c’est que la DÉMOCRATIE. C’est le délire de la fin.

  • Le 18 janvier 2014 à 11:49, par le révolte En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Slt à tous,je me réjouis de ton courage en abordant un tel sujet si capital pour l’avenir de notre pays.seulement je suis reste perflexe après quelques lignes de lecture que j’ai dû usé de mon experince pour appréhender le fond du sujet.finalement, je me suis rendu compte que vous avez un problème de vision pour le devenir du Burkina Faso.d’abord, votre niveau de langue prouve que vous êtes l’ un des boursiers qui l’ aurait acquise après l’ intervention autoritaire d’ une personne haut placée du Pays.ensuite,quant vous parler de stabilité,pensez-vous que cela est du aux dirrigeants du régime ?je dis non,combien d’ assassinats avons-nous Connus sous la présidence de blaise ? Et aucune suite favorable en matière de poursuites judiciaires.remercier les parents des victimes pour leur sens élevé pour la consolidation de la paix.enfin,pourquoi avez-vous peur d’ un changement sous prétexte que cela va entrainer l’ instabilité.que faites-vous des notions de démocratie,égalité,équité,de partage et d’alternance.en somme,j’aimerais vous rappeler que le Burkina Faso est un pays issu d’ un brassage d’ ethnies qui travaillent pour son bien-être et aspirent à une vie meilleure.par conséquent le respect des dispositions constitutionnelles ne pourrait entraver le cours normal de son développement.gage d’ une contuinite des perogatives républicaines et d’une stabilité durable."dites que vous avez peur de la Haye,au lieu de crier à l’instabilité pour embobiner les honnêtes citoyens à adhérer votre cause"

  • Le 18 janvier 2014 à 12:05 En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    "un président qui a une durabilité au pouvoir" je ne sais pas si tu a une idée aussi superficielle soit elle de la démocratie mais je te conseille de murir ta réflexion au risque de ternir l’image de l’UCAO.

  • Le 18 janvier 2014 à 12:33, par tuenmavé En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Cher Mr Terra,
    Merci pour votre contribution qui appelle des compléments que vous avez volontairement ou inconsciemment omises :

    1) Vous avez expressément évoqué "la révolution sankariste", en taisant "la rectification compaoriste avec assassinat pour la première fois dans l’histoire de ce pays d’un président de la République"

    2) Les exemples de la RCI et d’autres pays que vous citez montrent à souhait qu’il faut faire l’économie d’un autre mandat et indiquer courageusement à Mr Compaoré de quitter le pouvoir, pour la paix dans ce pays. En RCI, les ivoiriens n’ont pas eu ce courage et Dieu c’est chargé de leur enlever Houphouët Boigny comme pour leur dire qu’il n’est pas si indispensable. La suite on la connait. Pas préparés ou peu préparés à une telle absence, ils sombreront dans la division avec la suite que nous connaissons.

    3) En Afrique du Sud par contre, Mandela a su indiquer aux Sud Africains que c’est eux le peuple et que nul n’est indispensable. La suite est là aussi connu, la succession s’est passée de façon pacifique.

    Donc ce que nous demandons, si en 27 ans, Blaise n’a pas su préparer sa succession (cela semble être le cas), ce ne sont pas 5 ans de plus qui le lui permettront (il ne pense pas qu’il doive le faire), qu’il parte en 2015 et le peuple lui en saura gré et l’en remerciera. Sinon, il sera mis dehors avec les conséquences qui vont avec et ce sera sa responsabilité. S’il est incapable de léguer aux futurs Chefs d’État du Burkina Faso un pays pacifié, l’histoire retiendra sa responsabilité première.

    Pas de révision de la Constitution, pas de référendum. Mr Comparé a encore 22 mois pour organiser son départ. Ce qui est largement suffisant pour quelqu’un qui a une expérience au pouvoir de 27 ans.

    • Le 18 janvier 2014 à 23:32, par wahr En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

      C’est choquant de tels propos de la part d’un étudiant de l’UCAO ! comme si l’homme est éternel ! Tôt ou tard notre président rendra l’âme tout comme chaque être humain, alors inutile de compter sur un mortel, car quand il ne sera plus de ce monde, qui va assurer la stabilité au BF ?? Peut être toi !! C’est vraiment dommage de telle mentalité !!!!

  • Le 18 janvier 2014 à 23:42, par le vrai En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Mr Terra tues une honte pour la jeunesse burkinabé !!! tu es decevant ; dire que tu es etudiant m’inquiete de plus parc e que tu ne reflechis pas comme l’etudiant qui n’a pas la bourse malgré les immenses richesses qui sont gaspillées par le pouvoir, c’est vraiment dommage que tu aie les yeux aussi clos !!!

  • Le 19 janvier 2014 à 00:35, par oloman En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Il n’ y a que les faibles qui portent des injures sur l’argumentaire d’un citoyen en lieu et place de la contradiction. mon cher, Terra courage a toi et laisses les laches, S’ils sont forts, ils n’ont cas faire comme toi.Fellicitation et rassure toi que rien au monde ne peut empecher la tenue du referendum.

  • Le 19 janvier 2014 à 07:09, par DICKIS LA MERVEILLE En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Va d’abord apprendre le français avant de venir rédiger tes sornettes.

  • Le 19 janvier 2014 à 07:21, par oloman En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Il n’ y a que les faibles qui portent des injures sur l’argumentaire d’un citoyen en lieu et place de la contradiction. mon cher, Terra courage a toi et laisses les laches, S’ils sont forts, ils n’ont cas faire comme toi.Fellicitation et rassure toi que rien au monde ne peut empecher la tenue du referendum.

    • Le 19 janvier 2014 à 15:25, par lemolare En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

      je suppose que blaise est immortel. si ce n’est le cas, alors combien de temps lui reste t-il a vivre ? et après sa mort je suppose que le burkina disparaitra de la carte du monde. si vous n’êtes pas d’accord avec tout cela, alors dites moi ce qui peut bien l’empêcher de partir maintenant. soyez rationalistes et priez pour vos misérables petites vies terrestres

    • Le 19 janvier 2014 à 20:31 En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

      C’est ce qu’on va voir. Viens organiser ton referendum. N’insulte pas le peuple. Pourquoi tu dis rien au monde. On verra.

  • Le 19 janvier 2014 à 11:03 En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Que Dieu vous pardonne

  • Le 19 janvier 2014 à 11:15, par SIDNAABA En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Merci Terra pour ta clairvoyance. La stabilité de notre pays garantie la stabilité de la sous région. De quoi nos chers opposants anciens, comme nouveaux ont peur lorsqu.il s’agit de consulter le peuple souverain pour la question ? La constitution permet de départager démocratiquement par un " oui" ou un "non" donc en avant pour un référendum.

    • Le 20 janvier 2014 à 06:07 En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

      Nous ne sommes pas d’accord avec le referendum parce qu’il,est inutile pas de transparence. On connait le resultat d’une election au BF. Quand vous parlez chaque fois de stabilité est-ce que Blaise est venu trouver que le pays était en guerre ? Blaise n’a qu’à quitter le pouvoir pendant qu’il est temps. L’article 37 ne sera pas modifié. Le SENAT ne sera pas mis en place. De Gré ou de force votre Blaise partira. Rejoingnez le peuple pendant qu’il est temps au lieu chaque fois d’ecrire des sotises.

  • Le 19 janvier 2014 à 12:28 En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Je suis desole cher Terra mais tu n’es pas a la hauteur du debat et surtout au nom de la preservation de la paix que tu prones, evite de tels ecrits

  • Le 19 janvier 2014 à 15:46, par Vinseh En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Le référendum est la voie démocratique dans un monde où le citoyen est libre de ses pensées et peut choisir sans influence matérielle .

  • Le 19 janvier 2014 à 16:07 En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    encore un Terra , bref un ivoirien qui veut nous faire la leçon
    J’en ai marrrrrrrrrrrrrrrre

  • Le 19 janvier 2014 à 20:24 En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Terra, il faut savoir mener un debat democratique. D’abord en disant qu’il faut faire un referendum pr permettre à Blaise de continuer, cela veut dire que tu connais déjà les résultats d’une telle consultation du peuple à savoir que le OUI l’emporterai. Ds ce cas pourquoi gaspiller de l’argent pr ca ? Vous etudiants, tu es bien placé pr voir que cette argent peut contribuer à vous octroyer des bourses et resoudre pas mal de problème des étudiants. Cette article 37 a été tripatouillé plusieurs fois. Dites seulement à Blaise de tripatouillé encore une fois de plus et rester eternellement au pouvoir. Ensuite, quand tu parles de paix et de stabilité, on voit que c’est parce que le système Compaoré te nouri que tu parles de ces sotises. Si non est-ce que il y a eu un régime que a tué autant de Burkinabè ? Les orphelins que M Blaise a fait ne dirons pas qu’il y a la paix. Tuer d’abord un president en exercice et la suite de la purge des Burkinabè, on connait. Thom Sank et 12 autres, Octobre 87 BIA de Koudougou, 88, les Lingani, 91 les Dabo , Sessouma et autres, 92 Oumarou, 98 L’hecatombe de Norbert et la liste est interminable. Dites-moi quel est ce president au BF depuis l’indépendance qui a tué autant ? Ne soyez pas si cynique en disant que ce président est un homme de paix. Loin s’en faut.

  • Le 20 janvier 2014 à 08:44, par Oun du Faso En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    il faut étudier d’abord. j’espère que tu suis bien les cours et que un de tes enseignants te dira qu’est ce que la démocratie et comment se construit une stabilité et une paix durable dans un pays.

  • Le 20 janvier 2014 à 10:11, par robespierrewendyam@yahoo.fr En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Jeune Terra, cherche toi pas qu’il est temps ! tes idees sont d’une niaiserie crasse si fait que j’ai eu la nausee apres t’avoir lu. j’avoue que je suis entrain de vomir suite a la lecture de ton tas d’immondices que tu appelles argumentaires.

  • Le 20 janvier 2014 à 10:39, par plusjamais En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Puisque tu ne peux pas exister si Blaise n’existe pas, alors un conseil, prepare-toi à disparaitre : Le BF deviendra plus paradisiaque sans lui et vous autres et il est au treminus.

  • Le 20 janvier 2014 à 13:01, par ZSK En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    M. Terra, le Burkina Faso n’a pas un problème, c’est Compaoré qui, lui, a un problème. Tu parles de stabilité qu’avec Compaoré. Donc, son apposé qui est au moins pour moi et toi, une chose certaine plongera le Burkina !
    Pour le cas de la côte d’ivoire, il faut comprendre que dans la majeur partie des pays du continent, la démocratie n’est que la volonté du chef suprême. Et lorsque ce dernier n’est plus, l’espoir d’un nouvel air conduit très souvent à la dérive. Et c’est cela que tu crains, mais risque d’arriver au Burkina si nous nous refusions d’écouter notre constitution qui est celle de la volonté du peuple. Compaoré fera certainement 28 ans de règne et ce, dans le sang, pour des intérêts personnels.
    Le développement du Burkina dont beaucoup en font allusion pour défendre Compaoré et ses collaborateurs est une aberration. Si le Burkina était une entreprise elle aurait disparu depuis longtemps, car on ne peut bâtir une entreprise avec le slogan "mange et tais-toi" (exemple Air Afrique …).
    Les résultats que jouissent, le Burkina sous leur leadership ou pas sont le reflet du facteur temps, et l’homme normal saurait s’interroger sur le véritable chemin qu’aurait amorcé le Faso s’il était dirigé par des "patriotes intègres". Le passé appartient à l’histoire, à l’histoire une époque, que seul la perspicacité de ces acteurs feront d’elle une tâche indélébile en la mémoire collective du monde et du Burkina en particulier. Alors nous avons ainsi besoin d’évaluer ce passé en passant à autre chose, mais pas n’importe laquelle, en respectant notre constitution : la volonté du peuple, pour peut être, ne retenir ceci comme facteur positif de l’époque Compaoré.
    Le Burkina Faso actuel est dans la dérive totale. Pensez autrement ! Mais c’est la triste réalité. L’économie n’est pas sorcier, il faut faire la science économique, oui, mais l’économie appartient à la société, qu’observant avec objectivité et un peu de recul, tout citoyen peu mener un raisonnement bien élaboré d’ordre économique. Regardez, aujourd’hui on nous parle d’un Burkina émergent, dans un contexte irréaliste. Sauf si c’est nous qui pensions comme cela qui sommes bêtes, sinon nous ne sommes même pas encore à mesure d’éduquer confortablement nos enfants, parce qu’il n’y a pas d’une part des infrastructures et que d’autre part nombreux sont, qui n’ont pas les moyens de suivre la scolarité de leurs enfants, et qu’aujourd’hui notre université principale est dans la "merde". Nous ne disposons pas de grandes écoles de métiers, d’ingénieurs, d’informatiques, de gestion etc.
    Pour vous dire clairement, l’éducation c’est la base de tout développement, et que la stabilité et la paix en sont les fruits. Alors, si nous continuons à penser que seul l’individu Blaise est le gage de notre stabilité, qui n’est autre que le reflet de son égoïsme profond, nous allons nous enterrer après son enterrement.

  • Le 20 janvier 2014 à 13:15, par lefasolais En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Bonjour cher étudiant, merci pour ton analyse avec l’exemple pris sur la Côte D’Ivoire ! Mais je vous rappelle que votre analyse est incomplète et si vous alliez jusqu’au bout vous comprendrez que Houphouet Boigny c’est au moins une trentaine d’années au pouvoir et après lui Gbagbo n’est pas venu immédiatement. Il y a eu Bedié qui est une relève mal préparée de Boigny. Et donc la crise ivoirienne c’est depuis H Boigny qu’elle a commencé avec la préparation de la relève. Rendez vous compte, tous les pays africains où le Président s’est éternisé au pouvoir ça s’est terminé par la guerre et la Côte d’Ivoire que je connais bien, n’a pas dérogé à la règle !
    Bref je crois que c’est ce qu’il faut éviter au Burkina en respectant la constitution actuelle telle qu’elle est. C’est sur, le Burkina ne tombera pas dans la situation de la Côte d’Ivoire si les règles établies par les burkinabè sont respectées, si des individus ne s’éternisent pas au pouvoir !
    Le référendum que vous réclamez n’a d’autres buts que de permettre à votre mentor Blaise Compaoré (Président actuel du Faso qui aura bientôt 28 ans au pouvoir) de répartir à zéro. Il y a lieu de réfléchir ! Blaise serait il la seule personne à pouvoir diriger ce pays ? si c’est le cas c’est dangereux pour le Burkina ! au cas contraire, il faut permettre aux autres personnes de faire leurs propositions. il y a longtemps qu’on écoute le même disque, il commence à se rayer, il faut le changer je dirais !
    En tout cas j’allais vous dire de réfléchir un peu puisque vous en êtes capable ! même si Blaise est un bon président, , je crois que celui qui est bon sait se retirer pour rester bon à jamais ! l’exemple de Mandela est parlant et très parlant je pense !

  • Le 20 janvier 2014 à 15:09, par le patriote En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Supposons que l’on laisse Blaise jusqu’à sa mort ?
    Qu’adviendra t-il après ? Lorsqu’un président dure au pouvoirs il crée beaucoup plus de probleme, bcp d’aigris c’est ce qui amene crise les crise comme en CI, Egypte, Tunisie, Lybie...
    Nous ne devons jamais avoir peur du changement, parce que Blaise n’est pas le seul Burkinabé et iln’est pas plus intelligent que les autres.
    Nous demandons juste un changement et non un chaos

  • Le 20 janvier 2014 à 15:09, par KENZA En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    L’inconscient des enfants les trahit. Ce torchon me rappelle les balbutiements d’un enfant pleurnichard accroché à la jupe de sa maman et demandant grâce pour la bêtise qu’il a commise.
    Tu es entrain, sans le savoir, de brandir l’épouvantail de la haine, de la violence telles que l’ont connues certains comme la cote d’ivoire que tu cites !
    Tu es entrain de dire sans le savoir que sans BC, c’est le chaos qui règnera dans le pays que tu prétends aimer !
    Le rappel historique que tu viens de faire est une leçon que tous les élèves de CM2 ont appris par cœur et qu’ils pourront mieux restituer.
    Je te conseille, petit, d’envoyer ce brouillon, qui s’apparente plutôt à une lettre puérile adressée par un gamin à sa copine pour des amourettes, à ceux qui te l’ont dicté.
    Tu ferais mieux de retourner dans tes cahiers et obtenir d’abord un bon niveau.

  • Le 21 janvier 2014 à 10:57, par toi En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    On comprend ceux qui ont les moyens de s’inscrire dans les soit disant Universités privées du Burkina. Vient à Zogona, à la cité de Kossodo et tu comprendra l’émergence.

  • Le 6 mai 2014 à 23:22, par le révolutionaire En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    moi je pense que Blaise lui même n,est digne d,un démocrate. pourquoi vouloir modifier la constitution pour s’éterniser au pouvoir ? il a peur des poursuites judiciaires mais même s’il échappe la justice humaine, il ya sa conscience mais au délà de sa conscience il ya le tribunal divin. donc point de secours pour lui.comme tout autre humain tôt au tard il va quitter son fauteuil sans préavis et peut_être il va mal partir comme en recompense des actes criminels qu’il a commandités. S’il réfuse de partir, laisons_ avec l’ange qui ne ratejamais s mission.Abakarbayar !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 24 juillet 2014 à 12:56, par Mkéoué En réponse à : Le référendum, une nécessité pour le Burkina Faso

    Mon cher soit disant étudiant, tu es un énergumène. Dis-moi tu es né à quelle date ? Ton message met à contrario tout le monde. Tu ne connais même pas le sens d’un pays. Auparavant, les gens vivant comme les animaux sous le sens de chacun pour soi et ils étaient devorés de jour en jour. Ensuite ils ont compris qu’en s’unissant, ils sont moins devorés. C’est ainsi qu’est nés les tributs, les clans, la société... Je ne suis pas entrain de te faire un cours de sociologie d’ailleur tu es étudiant toi. Et dans cette société, cette même évolution a trouvé dans la necessité qu’ils leurs fallaient un dirigéant d’où est né la chèferie ainsi de suite jusqu’a la création de puissance enraciné dans des regime dit kénésienne, marxiste anarchi.capitalisme etc... Mais présentement la démocratie a eu raison sur tous ces regimes. Et ce que tu defends n’est pas dans le présent. Alors retourne au temps de Pourdhon et tu seras proné voir admiré. Pour être claire, ton blaise n’est pas la voie principale de la "stabilité" dE notre CHÈR BURKINA depuis le 5 Août 1960. Si ceux là MÊME qui se sont batu avant cette, ne furent pas déjà les vecteurs de cette stabilité, sache k Mr Blaise Compaoé n’est qu’un complement d’insecurité pour cette stabilité. toi et les otr de cete mème idéologie ne sont que des attribus et des épithète du "est" et du "blaiso" dont vos qualificatif n’en manque pas. En bon entendeur salue !!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?