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Vision Express sur… : Jeunesse et croissance économique en Afrique

Publié le jeudi 6 juin 2013 à 15h27min

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« La jeunesse est l’avenir d’un pays ». « Jeunesse, fer de lance de la Nation ». Ce sont là, autant d’assertions, utilisées généralement par les hommes politiques pour dire tout le bien qu’ils pensent de la jeunesse. Et la place qu’ils entendent accorder aux jeunes dans leurs programmes de société. Ce type de refrains sont ressassés à longueur de journées, surtout en périodes de campagnes électorales.

Au-delà des déclarations d’ordre politique, il faut bien admettre que la jeunesse peut constituer une véritable richesse, pour peu qu’on lui accorde l’attention, la formation et les moyens de son épanouissement. Pour ce qui concerne particulièrement l’Afrique, la jeunesse doit être considérée comme une véritable richesse, et non un fardeau qu’on cherche à déposer dans un angle mort, au fond de la case. Après tout, la jeunesse constitue la majorité de la population du continent.Selon un communiqué de la Banque africaine de développement, citant la Banque mondiale, « Avec près de 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique possède la population la plus jeune du monde, et celle-ci s’accroît à vive allure. Le nombre de jeunes en Afrique aura doublé d’ici 2045. De 2000 à 2008, la population en âge de travailler (15-64 ans) est passée de 443 millions à 550 millions, soit une hausse de 25 %. Sur une année, cela équivaut aussi à une augmentation de 13 millions, soit 2,7 % (Banque mondiale, 2011a) ».
A l’augmentation fulgurante du nombre de jeunes, il faut ajouter que cette jeunesse est de mieux en mieux formée. On estime qu’à l’horizon 2030, 59 % des Africains de 20 à 24 ans auront reçu un enseignement secondaire, contre 42 % actuellement.

Il convient donc que les dirigeants prennent à bras le corps le devenir de cette jeunesse, s’ils veulent éviter au continent l’explosion sociale en créant des opportunités d’emplois pour l’insertion socio-économique de cette masse humaine grandissante. Car, « ventre creux n’a point d’oreille », dit-on.

C’est dans cette perspective, que « le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé l’octroi d’un crédit de 50 millions de dollars afin d’aider le Burkina Faso à lutter contre la pauvreté et augmenter la stabilité sociale, en donnant à ses jeunes au chômage ou sous-employés la possibilité d’accéder à des emplois temporaires ainsi qu’à des formations professionnelles », a-t-on appris par un communiqué publié, le 23 mai 2013, par cette institution. Ce financement s’inscrit dans le cadre du Projet d’accès à l’emploi et de développement des compétences des jeunes. Il vise à offrir des emplois temporaires et des formations professionnelles à plus de 46 000 jeunes déscolarisés. Ce qui rentre en droite ligne de l’axe 2 de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), à savoir : « consolidation du capital humain et promotion de la protection sociale ».

Aly KONATE
alykonat@yahoo.fr

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 7 juin 2013 à 05:50, par Hamane En réponse à : Vision Express sur… : Jeunesse et croissance économique en Afrique

    On emprunte le terme jeune chez les blancs, on le vide de son contenu, on le remplit d’un autre contenu et on embrouille les gens que jeune, jeunes, jeunes. Au niveau international, un jeune a entre 13 et 24 ans. à partir de 25 ans tu es un adulte. Mais dans la branche jeune du CDP, on y retrouve des jeunes plus âgés que Blaise Compaoré qui a déjà 61 ou 62 ans. Quand je critique tous ces adultes qui se font passés pour des jeunes pour parler au nom des jeunes et les exploiter, améliorer d’abord leur propre condition de vie, ils me répondent qu’une conférence de la jeunesse africaine à repousser l’âge des jeunes de 13 ou de 15 à 35 ans en Afrique. car el contexte africain est différent du contexte international. que quand on regarde nos traditions, dans certaines certaines jusqu’à 35 ans on est jeunes. Je réponds aussi que pousser jusqu’à 35 ans est normale car à cette rencontre de la jeunesse africaine, il n’y avait certainement que les 25-35 ans donc qui, ne s’assumant pas comme adulte, pousse la limite à 35 ans. Par ailleurs à quelle tradition africaine se réfère t-on pour aller à 35 ans ? les cultures sont très hétérogènes. Dans certaines, pour être jeunes, il faut passé par initiation ou avoir été initié il ya X saisons, pour d’autres il faut être circoncis, être célibataire, etc. la tradition avait sa variation et variété. Par ailleurs, le français jeune est un terme occidental. Si l’Afrique n’a pas honte de copier ce terme, elle ne devrait pas avoir honte de fixer les âges de 13-15 à 24 ans. aller jusqu’à 35 pour la particularité de l’Afrique peut sous-entendre qu’en Afrique, jusqu’à 35 ans on n’est pas assez adulte pour s’assumer en Adulte, que les 25-35 ans en Afrique sont incapables de s’assumer comme les 25-35 ans d’ailleurs et que les 13-24 ans en Afrique aussi sont trop bébé pour s’autodéterminer comme les 13-24 ans d’ailleurs. Pour une fois, ce ne sont pas les autres qui nous stigmatisent, qui nous "infériorisent". c’est nous mêmes. si les autres avaient dit que le quotient intellectuel, les manières d’agir, dépenser et d’être du jeune (13-24 ans) en Afrique est inférieur à ceux des jeunes d’ailleurs du mêmes âge pour que les jeunes d’Afrique puisse s’autodéterminer sans les 25-35 ans en complément ou renforce, on allait tous crier au scandale. et pourtant c’est la même chose nous sommes en train de dire sans le dire. Honte à vous ces vieux jeunes (25-35 ans) ou ces (jeunes adultes (25-35 ans) qui continuent de parler au nom d’une jeunesse qui vous voit non comme des pairs, mais comme des tonton, des tantie. On sait très bien qu’un jeune de 13 ans en Afrique doit appeler un jeune de 35 ans tonton ou tantie. ces jeunes vieux du CDP (25-35) devraient plutôt libérer la place des vrais jeunes etaller se battre chez les adultes du CDP pour que les retraités (plus de 60 ans) ailles effectivement à la retraite et laisser leur laisser la place. Regarder combien de vieux du CDP continuer de jouer à l’adulte pour ne pas quitter le moindre pouvoir. C’est aussi parce que les 25-35 ans ne s’assument pas en adultes, se font jeunes ou bébé. le développement du faso passe aussi par une responsabilisations des gens selon les tranches d’âge. Chers jeunes 13-24 ans, chassez tous les tonton tantie qui prennent votre portion de pouvoir. Chercher adultes 25-59 ans chassez tous ces vieux qui doivent aller se reposer prendre leur pensions pour que vous gagniez vos perdiems de salaire. chers vieux, assumez vous, vous avez atteint l’âge de la sagesse, soyez sage, libérer la place et les jeunes et adultes vont respecteront plus.

  • Le 7 juin 2013 à 08:15, par le roi En réponse à : Vision Express sur… : Jeunesse et croissance économique en Afrique

    Le constat fait est logique.la jeunesse est reellement l’avenir d’un pays mais cela est carement le contraire au Burkina Faso où les dirigeants pensent que la jeunesse constitue un fardeau.Ces dernières années les jeunes du burkina sont des laissez pour contre.

  • Le 7 juin 2013 à 10:42, par watib En réponse à : Vision Express sur… : Jeunesse et croissance économique en Afrique

    Titre "plat", contenu "très plat".

  • Le 7 juin 2013 à 14:09, par le roi En réponse à : Vision Express sur… : Jeunesse et croissance économique en Afrique

    je ne sais pas mais nous devrions avoir honte de parler de ce sujet au Burkina faso où le SENAT vient ns prouver que les dirigeants du pays surtout ceux du parti au pouvoir sont radicalement contre l’avenir de la jeunesse.Mais ce qui est sure,les vieux mourirons et les jeunes prendrons leur place.Jeunesse,nous savons maintenant nos vrais ennemis donc montons à l’assaut.

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