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Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

Publié le jeudi 4 octobre 2012 à 22h48min

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Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

Lentement mais sûrement, le Burkina politique se rapproche de l’année fatidique de 2015 qui devrait marquer le point final constitutionnel du bail du Blaiso national. A moins d’une modification de dernière minute, les législatives et municipales couplées du 2 décembre prochain seront les dernières élections de l’ère Compaoré. Les dernières auxquelles l’enfant terrible de Ziniaré assistera en tant que président du Faso. Et aussi les dernières qui verront élire ses lieutenants chargés de conduire les affaires politiques jusqu’au terme du mandat. Ces élections sont comme les autres, mais leurs enjeux ne sont pas moins singuliers. Décryptage.

Pour la première fois, le nombre de députés passera de 111 à 127, soit désormais 111 à élire sur les listes provinciales au lieu de 97 et 16 au lieu de 15 sur la liste nationale. Une augmentation du nombre de parle-men-taires que le législateur justifie par la volonté de « corriger » une vieille erreur du passé en faisant passer le nombre minimal de députés de un à au moins deux dans chaque province du pays. La province du Kadiogo reste la plus grande pourvoyeuse d’élus avec 9 sièges à pourvoir.

C’est là que François Compaoré, « le petit président », a choisi de briguer un mandat d’élu du peuple. Tout un symbole ! Et aussi un programme, au moment où son frère de président achève, lui, son dernier mandat. Ceci explique-t-il cela ? Il ne faut peut-être pas devancer l’iguane dans l’eau, tellement la mare politique du Faso est trouble et boueuse...

Ce qui est au moins sûr, c’est que Simon Compaoré, le courtmestre de la capitale, n’a pas attendu tout ça pour rendre le tablier. Il a élégamment respecté sa parole en renonçant aussi bien aux municipales qu’aux législatives. Quand on sait que le réflexe de « quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent » n’est pas partagé au sein du giga-parti au pouvoir, Simon mérite bien d’être considéré comme un brave politique qui aura tout donné pour Ouagadougou mais aussi pour le parti qui l’a façonné. Espérons qu’il saura cultiver son jardin. Se laissera-t-il tenter par les sirènes du Sénat pour reprendre service ?

Le Faso politique a ses raisons que la raison ignore.
Pour la première fois aussi, un président sortant du Parle-ment ne se présente pas aux élections législatives. Roczilla, puisque c’est de lui qu’il s’agit, semble se tirer du landernau politique sur la pointe des pattes. En tout cas, il n’a jamais annoncé de retraite et voilà qu’il se retire de tout sans crier gare. Depuis son éviction de la tête du giga-parti, il a préféré garder le cadenas sur la langue et préfère siroter son whisky plutôt que de se mêler des oignons qui ne le regardent pas. Ainsi va le Faso. Sa retraite, quelque peu prématurée, sonnerait-elle le chant du cygne ?

En attendant de voir s’il sera recyclé lui aussi au Sénat, on peut imaginer que le Blaiso national ne veut pas s’en aller comme ça sans protéger ses arrières. Une de ses stratégies semble être de remplacer certaines « vieilles marmites » par de nouvelles. « Calife Dial’Eau » en a fait les frais. A lire les listes du CDP entre les lignes, on constate que plusieurs membres de son clan, comme ceux de Simon et de Roch, ont été nettoyés proprement. Exit donc les Salifistes, les Simonistes et les Rochistes au profit des Fransiscains, Assimistes, bref, des Fedap/Bcistes.

Le principal enjeu des élections législatives et municipales semble être de confier la gestion de la fin de bail à des « ouvriers de dernière heure ». Et la question que l’on se pose logiquement est de savoir s’ils seront à la hauteur de la tâche qui s’annonce comme un virage dangereux pour le navire Burkina. Du reste, le danger dépendra du choix qu’aura à faire le Blaiso pour tirer sa révérence au terme de son ultime mandat ou de déverrouiller l’article 37 de la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Le plan de succession ou de prolongation se dessine en fonction de l’une ou l’autre hypothèse de ce qui apparaît toujours comme l’équation Compaoré. Puisqu’il a choisi de ne pas se prononcer officiellement et ouvertement sur sa fin de bail, on ne peut que se confondre en conjectures. Sauf qu’il y a des signes qui ne trompent pas.

Au-delà des compétitions de routine qu’elles suscitent, les législatives et municipales couplées du 2 décembre prochain ne doivent pas cacher la forêt de cette interrogation fondamentale du Faso. Les figures qui apparaissent ou disparaissent renseignent sur les enjeux de ce scrutin double auquel les Burkinabè vont s’essayer pour la première fois en choisissant simultanément leurs députés et leurs conseillers municipaux. Le jeu du bulletin unique doublé et de l’urne doublée en vaut la chandelle.

S’il est vrai que c’est le Parlement et les conseils municipaux qui font l’essentiel de l’ossature du pouvoir politique, il ne l’est pas moins qu’ici au Faso, c’est le Blaiso national qui donne l’onction aux uns et aux autres. Sans être candidat à ces élections, il est tout aussi concerné que quiconque. Il a non seulement intérêt à ce que ce double scrutin se déroule dans la quiétude, mais que l’attelage qui va en sortir lui permette d’amorcer sereinement sa fin de règne.

F. Quophy

Journal du Jeudi

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Vos commentaires

  • Le 5 octobre 2012 à 08:20, par sphex En réponse à : Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

    On peut tout aussi considérer que tous ces changements sont les présages d’un nouveau burkina où le Blaiso a la fin de son mandat se retire et où tous(Simon, Roch etc..) ont compris qu’il était temps de laisser le Burkina aller son chemin tout simplement. On peut se permettre de rever ça ! qui sait souvent ils se réalisent les reves !

  • Le 5 octobre 2012 à 10:55 En réponse à : Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

    Il serait temps que les "vieux" qui ont 25 ans et plus de carrière politique au Faso laisse la place à une nouvelle génération y compris Blaise Compaoré en 2015. Les batailles rangées au sein du CDP que l’on voit partout sont un signe évident (parmi d’autres) d’un conflit inter-générationnel.

  • Le 5 octobre 2012 à 11:05, par Sidpassamdé En réponse à : Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

    Je viens par la présente, échanger avec mes frères et soeurs sur le Thème retenu et proposé avec l’espoir et la conviction d’être compris au titre des possibilités de partage libre à nous offertes à travers ce FORUM. Aucune personne individuellement prise n’étant ciblée et, aucune intention de Jet d’anathème sur qui que ce soit n’étant prémédité, je pense c’est un droit de LIBRE BURKINABE que j’exploite pour m’exprimer. Et, ce sera tant pis pour ceux qui y trouveront en cela une/des occasions de se moucher parce que se sentant (à tord) concernés). Les Noms et Termes empruntés ressortant du Texte publiés.

    Ceci étant dit, je propose mon partage en plusieurs points.
    1/ - LE PROBABLE OU L’IMPROBABLE DEPART DU MR. BLAISE COMPAORE EN 2015. J’en serai le premier satisfait pour plusieurs raisons que sont : i) - Durant la présence de la IVème République, sans qu’il n’ait été VRAIMENT responsable des malheurs que nous avons subis et vécus, nous Burkinabé n’en avons que souffert. Souffrir des Injustices à nous faites, des gabégies commises et des actions anti-développement orchestrées tout autour de lui pendant tout ce temps ; ii) - La longue durée qui comme lui-même le sait (même si au début il ne le savait) qui stagne, qui grise et qui finit par frustrer. Pour tout cela, il doit partir. ii) - Pour les efforts du reste HUMAINS qu’il a pu fournir depuis tout ce temps qui n’est pas à mon avis n’ont pas toujours été négatifs (il est su de tout le monde que l’être ne saurait être ni parfait à 100%, ni parfait indéfiniment) surtout que c’est connu que d’une tour Tour de béton, de Fer et de Vitres, on ne saurait ni ne pourrait tout voir, il doit partir. iii) - Afin de rester dans l’histoire de façon honorable après tout ce qu’il a pu faire (j’en retiens pour cela les faits positifs), il doit partir et nous revenir dans les Maquis et autres points de Porc au four comme d’antant sans gêne aucun comme ce fut le cas du Papa LAMIZANA, comme c’est le cas aujourd’hui de ses aînés Seye ZERBO et JBO. Les Burkinabé, contrairement à ce que les "ignards" pensent pensent d’eux, même fortement soumis mais capables de "réactions imprévues et/ou imprévisibles" savent faire la part des choses pour dire quand il faut " Tum Tmndé" à celui qui le mérite ou l’aura mérité. Mais à l’allure où vont les choses, je crains que cela n’arrive (suivez mon regard).
    2/ - LES PROBABLES DESIGNATIONS DES ANCIENS CACIQUES, SINON ANCIENS CAMARADES AU SENAT EN RECOMPENSE : Ce sera une vrai gagure. Offrir des retraites dorées à ces personnes qui ont passé leurs vies à compliquer, sinon à anéantir les vies des autres, offrir de si FORTES RECOMPENSES à ces personnes alors que des compétences existent dans notre cher pays serait une moquerie, sinon une insulte à la Religion (intelligence) des Burkinabé. on ne saurait comprendre que pendant qu’il est crié à tout vent qu’on veut rétablir les choses leurs voies, on poursuivent ce que ceux-ci avaient faits et qu’on a décrié. Ce ne sera pas normal et que des réactions imprévues de la part des frustrés un jour n’étonnent personne. Que le PATRON aille au bout de ses actions pour laisser aux plus jeunes, à la Génération montante, une clarté des choses et une Feuille de route claire et exploitable si son souci est vraiment, je n’ai pas le droit d’en douter, de parvenir à un BURKINA EMERGENT et pourquoi pas un BURKINA DEVELOPPE un jour.
    3/ - DES ELECTIONS COUPLEES DE DECEMBRE PROCHAIN : Deux constats majeurs et fort inquiquiétants :
    a) - Tout d’abord des CDPistes que tout le monde appelle aujourd’hui affectueusement les "CDP/FEDABistes", je leur dirai qu’ils sont en train de trahir le peuple, de se trahir eux-mêmes devant l’électorat dont ils font appel pour la circonstance. En effet, à les avoir entendu au moment de leur création, ils venaient, parce que constatant une "Mauvaise Gouvernance" dans les choses, apporter des rectifications de fond (tout comme cela nous a été dit en 1987 lorsqu’il fallait enterrer la Révolution qui nous avait fait aussi plus de mal que de bien). Mais que constate-t-on ? Blanc bonnet, Bonnet blanc. Et même pire qu’avant. Qui y est venu avec ses cousins (les yéménites ne me diront pas le contraire), qui y est venu avec le maximum de sa Région/ Province/Préfecture ou Village pour assurer à sa zone la possibilité de tirer plus la couverture, qui vient avec ses amis, mêmes escrocs et détourneurs patentés et bien connus etc.. Mais, on est où-là ? Je ne puis comprendre que des Voleurs et assassins connus soient ainsi appelés au gâteau. Dans la Sissili par exemple où certains ont et auront à expliquer l’assasinat d’un Député à l’époque (YAGO) et qui puent le vol et les détournements jusqu’à leurs chaussettes soient listés pour une Représentation si élevée. Mais, comme on le dit chez eux "Le KOARA est là pour tout le monde", Dame Gisèle devra s’en tenir pour dit. Est-ce pour assurer à certains l’impunité à travers l’immunité parlementaire ? Si oui, ce n’est simplement que pour cinq (5) ans pendant que l’histoire n’a et n’aura pas de limite. b) - Tous les membres du Gouvernement actuels exception faite d’une personne pour défaut de Hora parce que "DIASPO" sont listés pour continuer de manger. Sans en être personnellement jaloux parce que je ne meurs pas de fin, même si ce n’est pas au caviar et autres poisons que je mange, je relèverai que cela n’est pas normal. Tout notre B.F. avec ses 16 000 000 d’âmes ne manque pas tant de compétences pour que ce soit les mêmes qui mangent et de qui on dit qu’ils sont les meilleurs. Cette continuité ne me dit rien qui vaille et risque d’avoir des conséquences pour eux avec une faillite totale au sortir des choses, je veux dire la débâcle. Nous ne sommes pas, ni plus fous. c) - SEM. Mr. Le Ier Ministre, alors que nous l’attendions sur un nouveau terrain sur la base de ses déclarations premières quant il a goutté au premier verre de Champ’s. Il nous a laissé, si je ne m’abuse, que son arrivée allait être le début de la Fin de certaines choses pour ne pas dire, pratiques. A nous aller pour le retour de la Bonne Gouvernance, Hola pour les Gabégies, détournements, escroqueries et autres mauvaises utilisations des biens communs. Mais voilà que (lu dans la Presse nationale), parce que très peu connu chez lui dans le SANGUIE (je le prenais pour un Boaba), il met en usage les moyens matériels et pourquoi pas financiers de l’Etat pour anticiper sur la Campagne Electorale dans sa Province parce que tenu de se présenter à son à ces élections comme si le CDP/FEDAB-C n’avait pas d’autres militant au Sanguié. Pour ma part et je suis sûr que la majorité des burkinabé ont le même ressentiment, "C’est le respect de la parole donnée qui fait l’homme, qui fait l’intégrité du burkinabé que nous ventilons partout à cors et à cris", c’est par le respect de la parole donnée qu’on assure et qu’on assure à sa personne, l’honneur et la probité". Aie-je tord ? Sinon, pour une fois encore, "On est où-là ? On va où-là ?
    J’attends de toi, de vous et de tous d’ailleurs ; une/des réactions. Ce n’est que du PARTAGE

  • Le 5 octobre 2012 à 12:37, par Marcellin En réponse à : Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

    Il y a un vrai problème qui se pose à l’étape actuelle du processus électorale. À en croire le Secrétaire Général de la CENI, dans une interview qu’il a accordée au journal "Le Pays de ce vendredi 5 octobre, certains partis, et en particulier le CDP aurait déposé plusieurs listes de candidature concurrentes dans certaines localités. Et la CENI travaillerait à trouver une conciliation pour le compte de ces partis afin de retenir une seule liste qui fasse consensus.

    Si on peut comprendre et admettre son souci de travailler à l’appaisement, on se demande bien de quel droit elle va s’ingérer dans la gestion de conflits internes à un parti. S’il s’agit de conflits opposant deux partis politiques différents, oui, cela touche à la mission de la CENI. Mais lorsqu’il s’agit de difficultés rencontrées par un parti pour confectionner ses propres listes de candidature, la CENI n’a pas le droit de s’en mêler, la loi ne lui en donne pas le pouvoir et cela n’entre pas dans ses attributions.

    Elle a l’obligation de recevoir toutes les déclarations de candidature qui parviennent à son niveau dans les délais, mais par la suite, elle n’a pas le droit de permettre que les partis viennent rectifier ces listes, les retirer ou les compléter. C’est comme si elle accordait un délai supplémentaire à ces partis que les autres n’ont pas pu avoir. La seule chose qu’elle peut constater c’est que le parti qui a des listes multiples concurrentes n’a pas pu présenter de liste dans les conditions exigées par la loi. Et il n’appartient pas à la CENI de faire un tri pour lui trouver la liste qui est la mieux placée pour remporter les élections, ni de permettre à ce parti de le faire hors délai, ni d’autoriser n’importe quels autres partis à le faire, cela fût-il par consensus.

    On suppose en effet que chaque parti a un mandataire chargé de signer la liste de candidatures avant qu’elle n’engage le parti. Si un mandataire en signe plusieurs sans en annuler aucune, il n’aura pas été à même de manifester une volonté claire pour engager son parti et c’est son parti et lui qui devront gérer cela. Il est tout à fait normal en ce moment que les autres partis concurrents, qui ont certainement connu aussi des difficultés pour confectionner leurs listes et qui ont consenti des sacrifices pour se conformer aux délais prévus par la loi, puissent tirer profit des insuffisances des autres. C’est cela même le sens de la compétition politique. Sinon c’est comme si l’on modifiait les règles de jeu pour permettre à certains de faire des séances de rattrapage. Et surtout lorsque cela se fait en faveur du parti majoritaire, dans lequel tous les ministres du gouvernement et les haut fonctionnaires de l’État tout comme les opérateurs économiques les plus en vue, bref, les forces vives de la nation font acte de candidature ou d’allégeance, c’est "retirer le mil du pauvre pour nourrir la vache du riche" comme le disait l’ancien Président Thomas Sankara.

    Si on veut offrir de réelles chances de changement démocratique et pacifique à ce pays, c’est par ces genres de pratiques qui caractérisent le passé désavoué qu’il faut commencer par mettre fin. C’est exactement cela qui cultive le sentiment de la persistance de l’impunité et de l’impossibilité à lutter contre.

  • Le 5 octobre 2012 à 16:00, par Yan na mar En réponse à : Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

    Qu’il y ait du mouvement ou pas au CDP, cela ne concerne que le CDP, son père-fondateur et ses militants. S’il y a danger pour le CDP et/ou l’un de ses membres, pourquoi considérer que c’est un danger pour tout le Burkina ? C’est une erreur d’analyse et une confusion de genre, car l’éventuelle explosion du CDP serait certainement une chance pour ses opposants et pour d’autres partis qui espèrent eux-aussi, par la conquête et l’exercice du pouvoir, apporter leurs pierres à l’édification d’un Faso vraiment démocratie.....ARRÊTONS ENFIN DE CONFONDRE LE SORT DU CDP A CELUI DU FASO TOUT ENTIER !

  • Le 5 octobre 2012 à 19:46, par Dèb En réponse à : Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

    Sur cette question de 2015, il faut être claire, précis. Le mieux pour le Blaiso c’est de partir, sinon, je crois il à la possibilité de modifier l’article 37. Mais s’il le fait et qu’il n’y a pas de soulèvement populaire comme celui du 3 janvier 1966 sait qu’il y a plus d’hommes intègres au Faso. Le pire, serait le cas de se dire je suis venu par les armes il faut me faire partir par les armes. Nous nous opposerons de toutes les formes et c’est certain que la liste de ces victimes va s’allonger. Et notre souhaite que les survivants à son déclin n’oublient pas et ne pardonnent point. Si possible ôter la vie des membres de sa famille à son vivant. Il est possible qu’à l’aube de 2015 ça soit notre tour pour les histoires de rébellion, de division du territoire ..... même dans ces cas qu’il libère le pouvoir à une autre personne, bien sûre à tout le monde sauf un à membre de sa famille. Il nous faut un autre président qu’il soit du CDP ou l’opposition on s’en fou, le changement. Sur qu’ il connaitra pire que Mobutu, Kadafi, qu’il sache qu’il est entrain de mettre la vie de sa famille en danger. la vie à tous les membres de sa famille comme il la fait à certain de nos père, mère, frère, collègues....
    Je suis sur qu’il des gens qui se posent la question à sert de vivre dignement et pauvre. Donc ils se retrouvent dans le CDP ou dans le FDABC. Je veux pas critiquer la position politique des uns et autres. Après le départ de blaiso il y a deux articles que je souhaites pour notre constitution s’il n’y sont pas en ce moment :
    1- Tout citoyen burkinabé est éligible au poste de président pour un mandat de 5 ans renouvelable une et une seule fois.
    2- Un ancien président est tenu de répondre à toute accusation interpellation devant la justice
    Les Burkina faso a besoin de ses intègres pour sont renouvellement et sa propérité.

  • Le 5 octobre 2012 à 19:58, par WAPASSI En réponse à : Législatives et municipales couplées : Quels enjeux pour les dernières élections de l’ère Compaoré ?

    Eh les gars ! Arrêtons de donner à tous ces Toq------ les chances de rachat que tout le monde s’évertue à leur prodiguer. Ils n’en ont que faire parce que, s’estimant être les plus intelligents alors qu’ils sont les plus minables. Ce qu’on doit exiger d’eux, c’est qu’ilsdégagent pour laisser aux jeunes, leur Avenir afin qu’ils se gèrent et planifient leur Demain. Vous savez, le terme de "Jeunesse Consciente" que nous entendons depuis déjà quelques années n’est pas un vain mot. Là, je suis d’accord avec le parent d’en haut. Ils sont plus intelligents et plus malins que nous tout comme nous l’avons été pour nos aînés. Retenons seulement "QU’IL.EST DIFFICILE.DE RÉVEILLER QUELQU’UN QUI NE DORT PAS. Mieux, le rôle d’un ancien est de dire à là Jeunesse ce qu’il voit et.connaît et charge à Jeunesse d’écouter ou pas.

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