Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
« J’ai deux sœurs à scolariser. Mais je voudrais qu’elles soient toutes dans un établissement public. Pour cela, j’ai demandé à un ancien proviseur de lycée de m’aider à trouver des places. Mais il m’a proposé de payer la somme de quatre-vingt-dix mille francs (90 000 FCFA) par place. Ce que j’ai refusé de faire ». Voilà en substance les propos d’un élève stagiaire dans une école de formation, quand il a voulu solliciter l’aide d’un professeur dans un établissement public pour l’inscription de ses deux sœurs qui devaient faire la classe de seconde. Grande a été sa déception après avoir raconté sa situation. Un autre cas, un autre professeur. Il s’agit d’un étudiant qui a déposé son dossier à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso. Après examen du comité de sélection des dossiers, il n’est pas retenu peut-être pour faute de moyenne ou pour d’autres raisons.
Un démarcheur lui propose le montant de cent cinquante mille (150 000) francs CFA pour obtenir la place. Ce qui devrait se faire comme dit. Malheureusement, après le paiement de la somme de 150 000 F CFA, le démarcheur a disparu de la vue du demandeur sans laisser de traces.
En effet, ces deux cas sus-cités ne sont malheureusement pas les seuls. Tellement la pratique est courante dans le milieu scolaire et universitaire pendant la rentrée des classes. Pour le premier cas, le but n’est pas de dénoncer l’acte ou de le condamner, mais plutôt d’attirer l’attention des parents d’élèves sur le fait qu’il faut être vigilant. Les enseignants qui pourraient être tentés par de telles pratiques, doivent mesurer la portée de leurs actes. Aux décideurs, il incombe de fixer un quota concernant la « vente » des places.
Notamment pour le corps enseignant et autres personnels de l’administration des établissements publics qui s’adonnent à la vente au plus offrant. Car, il s’agit d’un avantage qui leur est octroyé du fait de leur statut ou de leur position dans l’établissement. Ces places à eux destinées, ils ont le plein droit de les vendre à qui ils veulent pourvu que le demandeur lui paye le prix juste, s’il y a lieu. Car, au rythme où vont les choses, ce sont les enfants des riches qui pourront être inscrits même dans les établissements publics.
Zanga Souleymane DAO
L’Express du Faso
Vos commentaires
1. Le 4 octobre 2012 à 05:27, par ismoul-international.NYC En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
le pays est vrament gate.
Le 5 octobre 2012 à 10:23, par Socrate En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
Le pays n’est pas encore gâté. Et c’est vous autres qui gâtez le pays au contraire. Ce sont des places de droit au nombre de deux (02) attribuées à chaque enseignant par an. Il en fait ce qu’il veut : libre d’inscrire qui il veut. Très simple ! Demandez à l’Etat de construire assez d’établissements et ça va résoudre le problème.
2. Le 4 octobre 2012 à 06:19 En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
Rien autorise un enseignat à vebdre sa place. Si il n’en a pas besoin, d’autres parents d’eleves en ont besoin. Son salaire lui est payé grace aux impots de tous.
3. Le 4 octobre 2012 à 07:53, par Billy En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
avec sa on parle de Burkina emergent !! tchrrr !
4. Le 4 octobre 2012 à 08:49, par Le Bosse En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
Mais, c’est dans ça que leur(s) épouse(s) auront leur RAV4. Ce type de véhicule n’est pas bon seulement pour les dames DG ou épouses de DG et autres petits douaniers des postes frontaliers. Le serpent, c’est la tête dit-on. Quel soit son caractère venimeux, trancher lui la tête t vous verrez qu’il n’est rien. Donc quand la corruption va finir au sommet, revenez à la base vous serez surpris de ne plus rien y trouver car les gens auront eu le temps de se repentir à ce niveau. Prions afin que DIEU dote notre beau pays d’un régime qui a plus pitié de la misère de son peuple, qui prend des risques pour son bonheur et qui n’a d’insomnie que pour réfléchir sur les perspectives qui feront de ce pays, un pays où il fait bon vivre.
5. Le 4 octobre 2012 à 10:10 En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
Je confirme et dis que j’ai honte de cette pratique qui existe ! Dire que nous avons à faire à des éducateurs à qui nous confions nos enfants ! C’est dur !!!
Le 4 octobre 2012 à 16:48, par vof En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
Ne confie plus tes enfants a ces educateurs comme ils sont mauvais et on verra qui perd. Comme si le probleme etait general. Dans chaque groupe socio-professionnel on trouve ces genres de specimen. De toute façon qui respecte un enseignant au Burkina en commençant par les plus hautes autorites. A chaque entree chacun fait semblant de porter les enseignants dans leur coeur, mais apres la rentree a peine si on vous dit bonjour , quelle ingratitude !
6. Le 4 octobre 2012 à 10:46 En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
S’il y a des enseignants qui vendent les places à eux réservées dans les établissements publics, c’est parce qu’il y a des parents d’élèves aussi irresponsables et véreux que ceux-ci pour en acheter.
Changeons tous nos comportements et tout ira pour le mieux.
Le 4 octobre 2012 à 13:02, par sylo En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
c’est peut être leur 13eme mois ; qu’est ce que vous croyez,ainsi va le BURKINA FASO, chaque service avec ses avantages machiavéliques , tout cela parce que les uns mangent et les autres végètent.
7. Le 4 octobre 2012 à 13:11, par la mort En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
tout cela est de la faute de nos dirigeants.chacun construit une école et fixe le prix a sa guise.remarquer chaque année les frais de scolarités ne font que grimpé a la hausse et l’état ne fait rien tout simplement parce qu’ils mangent dedans aussi.ouvrons l’œil sinon "n’a lara en sara"
8. Le 4 octobre 2012 à 14:02, par Bouba En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
Ces places à eux destinées, ils ont le plein droit de les vendre à qui ils veulent pourvu que le demandeur lui paye le prix juste, s’il y a lieu.
Ah bon ! Toi journaliste tu donnes ce droit. Tu ternis ton écrit et trahis ta moralité toi-même
9. Le 4 octobre 2012 à 15:26, par LA verité En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
ce sont les enseigants que vous voyez et les autres qui detournent des miliards.
10. Le 5 octobre 2012 à 11:26, par Damoclès En réponse à : Vision Express sur… : Les places se vendent-elles au plus offrant dans nos établissements publics ?
l faut souvent savoir réfléchir par vous-même. A aborder le problème que vous ne maîtrisez aucunement, vous êtes déjà hors-sujet. L’école ne vous a pas peut-être rendu ce qu’elle attendrait de vous non pas parce que vous avez eu de mauvais enseignements "vendeurs de places", des enseignants à défauts plus l’infini dans le passé, mais dû au fait que la Nature ne vous a pas donné les moyens de savoir bien réfléchir sur certains sujets, mais aussi la force de combattre le mal à la racine. Le mal ce sont vous et les autres parce qu’on aime se taire, se contentant de vagues commentaires. Il y a combien d’établissements publics dans les grands centres comme Bobo et Ouaga ? Osez demander à l’Etat de construire assez de lycées pour nos enfants. L’inquiétude est que vous faites souvent pire que l’enseignant qui pour ces questions de place n’est pas obligé de vous satisfaire ! Vous n’êtes pas son père ! sont ses deux places de droit. Qu’il les vende ou pas, là n’est pas le problème. Si vous n’avez pas l’argent, alors débrouillé vous dans les privés à qui désormais l’Etat a confié l’école burkinabè devenue aujourd’hui un fond de commerce. Ces mêmes privés exploitent à fond l’enseignant et à vil prix 1000f à 1500f l’heure au lieu de 3500f sous le silence lâche de tous. Alors, personne n’en parle. Lorsque ceux-ci luttent pour la baisse de la scolarité, les uns préfèrent se contenter des vagues commentaires. Ouvrez encore les yeux, mettez en marche vos méninges. L’intelligence en elle-même a pour vecteur directeur le respect du maître, de l’enseignant. Alors, pour tous les commentaires banals et insensés qui fusent à ce sujet, et si l’enseignant en est la cible, c’est toute la société qu’il faudra rééduquer puisque plus d’un est passé entre ses mains.