Selon le ministre, ces plans devront prendre en compte l’enseignement de base, le post-primaire et pourquoi pas jusqu’au niveau supérieur. Par ailleurs, il s’agira en outre de développer des stratégies afin de prendre en compte d’autres pans de la société afin que les notions des droits humains soient suffisamment relayées.
A la 4ème conférence annuelle du secondaire tenue en fin août, Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur invitait également les acteurs à faire des réflexions fructueuses sur des sujets comme la citoyenneté, le civisme et la bonne gouvernance qui pourront être introduits dans notre système éducatif.

L’hypothèse d’enseigner les droits humains et le civisme à l’école est à encourager. Dans la mesure où, l’école est le lieu par excellence pour inculquer les valeurs sociales aux jeunes. En outre, c’est le creuset de toutes les facettes de la société. C’est donc l’endroit idéal où on peut dispenser la citoyenneté, le civisme et l’amour de la patrie. Mais on pourrait s’interroger pourquoi avoir attendu maintenant avant de mûrir une telle idée ? Ou bien la crise de 2011 serait-elle la cause ?
Qu’à cela ne tienne, on pourra dire que les autorités ont compris et pris conscience de la situation qui prévalait dans le milieu scolaire burkinabè après les évènements malheureux de 2011. Et qu’il faille revoir les programmes de formation des jeunes en prenant en compte les valeurs fondamentales de la société.

Toute chose qui doit permettre de redorer l’image de notre pays. Car les milieux scolaire et estudiantin étaient fortement marqués par des violences, d’où parfois le sentiment de se faire justice soi-même tend à prendre le dessus. Et pire, pour la moindre revendication, l’usage de la force pour parvenir à ses fins était en train de devenir la règle.

Zanga Souleymane DAO (zangasouleydao@yahoo.fr)

L’Express du Faso