En effet, l’école est le lieu où on inculque des valeurs, des connaissances ; où on aide les apprenants à acquérir des compétences et des attitudes positives pour faire face à la vie quotidienne. En d’autres termes, le but de la scolarisation est de préparer les enfants à des lendemains meilleurs et à leur autonomie. On comprend alors l’importance d’une telle mesure pour le système éducatif, parce que les plus hautes autorités ont tout mis en œuvre pour que l’école soit accessible à tous. Une aubaine que tout le monde devrait saisir pour que l’éducation pour tous soit une réalité dans notre pays.

Malgré cela, force est de reconnaître que beaucoup de Burkinabè, surtout en milieu rural sont toujours peu réceptifs à cette idée. Les raisons pourraient se retrouver dans les disponibilités en matière de moyens financiers de certains ménages d’une part et d’autre part, dans les pesanteurs sociales qui constituent jusqu’à présent un frein à l’éducation dans bien de milieux. Par ailleurs, et quand bien même cela est déplorable, il est évident que tous les enfants ne sont pas faits pour l’école pour de multiples raisons. Aussi, pourrait-on se demander s’il est nécessaire de garder un enfant jusqu’à l’âge de 16 ans tout en sachant qu’il n’apprendra pas grand chose ? Ne serait-il pas plus convenable qu’à un moment donné on songe à mieux l’orienter vers une filière professionnalisante, si on se rend compte que l’école ne lui apportera pas le salut attendu ? Car en vérité, rien ne sert de laisser des enfants occuper inutilement les salles de classes à notre avis.

Zanga Souleymane DAO

L’express du faso