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Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

Publié le jeudi 12 juillet 2012 à 23h09min

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Cette déclaration de l’Association des jeunes pour le développement du département de Boussouma fait la genèse de la crise que connait la commune rurale. L’AJDDB dénonce également "les atteintes aux droits de l’homme perpétrées à Boussouma et sur les membres du Bureau l’Association" tout en réaffirmant sa volonté à "assister et à accompagner le développement de Boussouma et du Burkina Faso". Elle propose, en outre, la création d’un cadre de concertation et demande "en guise de décrispation", la libération des 12 personnes détenues actuellement à la MACO dans le cadre de l’affaire.

« La Communalisation intégrale instaurée au Burkina Faso en 2006 a été saluée par la plupart des acteurs de développement comme une avancée majeure de la démocratie à la base, source d’appropriation par les populations de leur destinée. La Commune rurale de Boussouma (Province du Sanmatenga) à l’instar de l’ensemble des communes du pays, est entrée avec enthousiasme et espoir dans ce processus pertinent dans sa conception et novateur dans sa démarche.

L’Association des Jeunes pour le Développement de Boussouma (à ne pas confondre avec les jeunes qui manifestent depuis une année à Boussouma) qui regroupe les ressortissants de la Commune a été créée et formellement reconnue en 2001 par récépissé N° 2002-009-MATD / PKAD / HC / SG / du 09 /08/2002 et a pour principal objectif le rassemblement de tous les fils et filles de la Commune sans distinction aucune, condition sine qua nun pour accompagner les actions de développement de ceux qui ont en charge la gestion du département et cela dans une démarche participative. Convaincus que le développement est d’abord un état d’esprit, nous avons réussi à mobiliser la population pour entre autres :

- Concrétiser la normalisation du lycée départemental en construisant le bâtiment du second cycle par des cotisations exclusives de nos membres et de la population avec notre participation aux travaux en qualité de manœuvres (coût : 15 millions de FCFA environ) en 2004 ;

- Exécuter deux (02) pistes rurales de désenclavement en partenariat avec le programme HIMO à hauteur de 100 millions de FCFA en 2005 ;

- Obtenir de la LONAB une ambulance pour faciliter les évacuations sanitaires en 2005 ;

- Faire écrire par le CNRST depuis 2005 un livre de référence sur l’histoire du Royaume de Boussouma dont la cérémonie de dédicace a eu lieu le 30 Juin 2012 ; la réussite de cette dernière activité nous a valu les félicitations de son Excellence Mr le Premier Ministre lui-même par lettre le 13 Juin 2012.

Nous nous permettons ce rappel pour dire que notre association était actrice de développement à Boussouma avant sa communalisation. Et quand vint cette communalisation, nous avons applaudi de toutes nos forces parce que nous savions que nous pouvons désormais accompagner les actions d’un conseil municipal dans un cadre planifié.

C’est ainsi que nous avons activement participé à l’installation du maire nouvellement élu en Juin 2006 en prenant publiquement la parole au nom de tous les ressortissants pendant la cérémonie dédiée pour assurer le conseil municipal de notre soutien et de notre entière disponibilité à l’accompagner dans toutes les actions qu’il viendrait à entreprendre. Et pour joindre l’acte à la parole, nous avons organisé en Octobre 2006 à Boussouma une journée de réflexion sur le développement de Boussouma à laquelle ont participé outre les ressortissants venus des diverses provinces, les autorités administratives (avec à leur tête le préfet), l’ensemble du conseil municipal (avec à leur tête le Maire) et les chefs coutumiers (avec à leur tête le grand Baloum-naaba représentant du Roi) et au cours de laquelle journée la question de la réconciliation des fils de Boussouma a été posée et débattue. Nous avons ensuite entrepris des démarches auprès des personnes ressources pour rapprocher les positions des uns et des autres pour un retour à la concorde.

Dès lors, la collaboration entre le conseil municipal et notre Association fut bonne quand bien même elle pouvait être meilleure et nous avons toujours donné notre avis motivé et participé à toutes les activités de la commune pour peu que nous soyons sollicités ou informés (participation à tout le processus d’élaboration du plan de développement communal en 2008 par exemple). Nous avons aussi et souvent pris des initiatives pour accompagner le conseil municipal et la population dans leur quête de développement et de bien - être. C’est alors que nous avons initié l’organisation de la commémoration du cinquantenaire de la première école de Boussouma, et qui a connu la participation de tous les fils de Boussouma et nous avons caressé le secret espoir que le déclic y naîtrait pour une paix des braves.

Il en fut ainsi jusqu’en mai 2011 où le préfet de Boussouma saisit l’Association pour lui demander d’intervenir diligemment parce qu’il y a des difficultés entre une partie de la population notamment des jeunes et le maire. Comme en 2009 pendant une crise au Lycée où les élèves avaient eu maille à en découdre avec le corps professoral et à l’époque sur sollicitation pressante du maire, nous y dépêchons une délégation le 15 mai 2011 pour mener une médiation fructueuse de 6h à 20h puisque toutes les propositions de solutionnement des différents points de discorde ont été acceptées par les 2 parties et une rencontre fut même acceptée et programmée entre elles alors que le contact était rompu. Le résultat obtenu est le renouvellement consensuel des structures de gestion au niveau de la santé, de l’éducation de base, de l’enseignement secondaire et du jumelage.

Mais des pêcheurs en eau trouble, convaincus qu’ils ne peuvent exister que dans la désunion et la division ont réussi à anéantir ces acquis en incitant le maire à revenir sur certains compromis. La crise s’installe alors dans la durée et le pire arriva en Janvier 2012 avec l’incendie du domicile du maire par les frondeurs après une descente des forces de sécurité sur Boussouma entrainant le départ du maire pour Kaya.
Le 18 Juin 2012, Sa Majesté le Naaba Sonré, Dima de Boussouma informa l’Association que son Excellence Mr le Premier Ministre lui rendra une visite de courtoisie le 21 Juin 2012 à Boussouma de retour d’une mission de Pissila, commune voisine (qui connait les mêmes problèmes que Boussouma et dont le maire est aussi contraint par les populations à se réfugier à Kaya) pour l’inauguration des écoles Bright.

Nous avons jugé cette visite de porteuse d’espoir pour la paix à Boussouma parce qu’elle pouvait être un tremplin pour le rapprochement des protagonistes. Nous y sommes allés et avons positivement apprécié les discours qui s’y sont tenus tant par le Premier Ministre que par le Dima. Cependant, notre joie fut de courte durée. En effet, du palais royal, le Premier Ministre a rendu visite au maire de Boussouma à son domicile, et la population qui n’a pas apprécié cette démarche a attendu son départ de Boussouma pour ordonner les hôtes du maire à quitter les lieux.

Pour notre part, nous estimons que le Premier Ministre a le droit et même le devoir d’aller chez tous les Burkinabè surtout ceux en difficulté mais l’incident aurait pu être évité si l’information de son escale au domicile du maire avait été préalablement donnée au Dima et/ou à la population pour la recherche d’une solution à la crise. La population a réagi culturellement dans un contexte où la sagesse devrait prévaloir puisque quand on reçoit un hôte de marque, on doit taire les querelles pour son respect et laver le linge sale en famille. Nous avions pensé, bien qu’écœurés, que l’incident allait inciter les autorités à dialoguer pour trouver une issue in fine à cette longue et lassante crise. Nous avons donc espéré que les fruits de la visite du Premier Ministre combleront l’espoir des fleurs qu’elle a suscité.

Mais grande fut notre surprise d’apprendre le vendredi 22 Juin 2012 que dans la nuit du Jeudi à Vendredi, les forces de défense et de sécurité par centaines ont bouclé tout le chef - lieu de la commune et ont procédé à des arrestations, des bastonnades et autres traitements humiliants et dégradants sur les habitants.

Et ce fut un véritable état de siège de fait durant au moins trois jours au cours desquels, toutes formes de privation de liberté et de négation du droit se commettaient et cela à l’abri de tout regard extérieur. Nous interpellons ici les mouvements des Droits de l’Homme ainsi que le Ministre chargé de la promotion des Droits Humains pour se pencher sur ces événements malheureux et graves dans un Etat de droit.

Et contre toute attente, notre Association fut la cible de cet arbitraire avec des interpellations en cascade de son Trésorier Général le 22 Juin, son Secrétaire Général le 29 Juin et son Président le 30 Juin et détenus abusivement au Commissariat de Wemtenga et dans plusieurs casernes de la Gendarmerie Nationale à Ouagadougou respectivement pendant 3, 5 et 4 jours.

Si pour tout ce que nous avons fait comme réalisations positives pour Boussouma et le Burkina Faso et après la lettre de remerciement du Président du Faso (pour la contribution de l’Association au profit des sinistrés de l’inondation du 1er septembre 2009), les félicitations du Premier Ministre du 13 Juin 2012, on récompense l’AJDDB par ces brimades, ces intimidations et tentatives d’humiliation, il est à désespérer pour la démocratie et le développement de notre pays.

Nous dénonçons avec la dernière énergie les atteintes aux droits de l’homme perpétrées à Boussouma et sur les membres du Bureau de notre Association et réaffirmons notre ferme et indéfectible volonté à assister et à accompagner le développement de Boussouma et du Burkina Faso en tous temps et lieu et en toute circonstance.
Cet épisode que nous savons passager ne saurait nous détourner de nos objectifs de développement au grand dam de ceux qui, à l’instar du peulh lépreux qui ne peut traire la vache mais peut bien renverser la calebasse de lait, caressent le secret espoir de nous contraindre à baisser les bras.
Nous osons espérer que le Premier Ministre n’a pas été bien informé sur la question Boussouma par ses représentants régionaux ou a été mal informé à dessein mais restons persuadés qu’il s’informera autrement pour mieux amorcer une véritable sortie de crise à Boussouma en facilitant l’instauration d’un dialogue franc et constructif entre les protagonistes, seule gage de paix, principal levier de développement.

Il est enfin temps de créer le fameux cadre de concertation promis aux fils de Boussouma par le Conseil de Ministres du 18 Janvier 2012 et qui tarde à prendre forme. Nous sommes persuadés que si ce cadre avait existé, on aurait fait l’économie des événements en cours qui n’honorent personne surtout pas un gouvernement censé être venu pour résorber une crise nationale par la concertation et le dialogue. Mais en guise de décrispation, il serait judicieux de libérer les 12 personnes détenues actuellement à la MACO (dont El Hadj Mahama Ouédraogo âgé de 73 ans) et de procéder au retrait des forces de l’ordre de Boussouma.

Le Burkina Faso a réussi des médiations en trouvant des solutions à de conflits plus importants et complexes dans de nombreux pays par le dialogue et la concertation des protagonistes et certaines même sont en cours ; nous estimons qu’on devrait pouvoir négocier et dialoguer avec une population aux mains nues qui n’aspire qu’à une réelle bonne gouvernance de leur commune.
Vive la Commune de Boussouma éternelle !
Vive le Burkina Faso éternel !
En avant pour la démocratie et le développement. »

Ouagadougou, le 10 Juillet 2012
Pour le Bureau Exécutif, le Vice-président
Yacouba OUEDRAOGO

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 12 juillet 2012 à 23:37 En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Enfin un éclairage cohérent sur cette aveugle repression de Luc Adolphe Tiao venu à la rescousse d’un maire analphabète aux abois et affairiste simplement parce qu’il est le frère ainé de Kadré Désiré OUEDRAOGO et dont Tiao a été le Directeur de Communication !Quand on gère les affaires de l’Etat dans la confusion du copinage, c’est malheureux !
    Et ce Kadré que les maliens pensent capable de leur sortir de leur bourbier alors que lui-meme n’est pas capable de résoudre les problèmes que son frere a engendrés dans une commune comme Boussouma ! Incompétence ou clanisme quand tu nous tiens ! L’histoire vous rattrapera sur vos flagrantes violations des droits de l’homme !Ce sont des crimes imprescriptibles !Tôt ou tard !Vous serez jugés et punis !
    Puisse Dieu sauver ce pays à la croisée des chemins !

  • Le 12 juillet 2012 à 23:56, par sidnabiiga En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Enfin un éclairage cohérent sur cette aveugle repression de Luc Adolphe Tiao venu à la rescousse d’un maire analphabète aux abois et affairiste simplement parce qu’il est le frère ainé de Kadré Désiré OUEDRAOGO et dont Tiao a été le Directeur de Communication !Quand on gère les affaires de l’Etat dans la confusion du copinage, c’est malheureux !
    Et ce Kadré que les maliens pensent capable de leur sortir de leur bourbier alors que lui-meme n’est pas capable de résoudre les problèmes que son frere a engendrés dans une commune comme Boussouma ! Incompétence ou clanisme quand tu nous tiens ! L’histoire vous rattrapera sur vos flagrantes violations des droits de l’homme !Ce sont des crimes imprescriptibles !Tôt ou tard !Vous serez jugés et punis !
    Puisse Dieu sauver ce pays à la croisée des chemins !

  • Le 13 juillet 2012 à 00:21, par Maam En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Cette association a toujours travaillé a destabiliser le conseil municipal de Boussouma. Ce sont les vrais fauteurs de troubles. ils ont toujours agi a visage couvert, incitant les quelques jeunes desoeuvrés a commetre des actes de vandalisme. Vous n etes qu’une bande de criminels et vous meritez de moisir en prison. C’est maintenant que vous connaissez les atteintes aux droit de l’homme, quand vous avez armé votre milice pour aller assassiner le maire avez vous pensez a ses droits ?

  • Le 13 juillet 2012 à 06:22 En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Bien dit ! Je pense personnellement que le PM a mal agit, il aurait pu inviter le maire chez le Boussouma ou à défaut à invité tout le monde à la Mairie. Moi je suis peiné pour les paysans en cette période hivernale,pour leur travaux champêtres. Je pense que personnellement que le maire doit de lui même démissionné si il pense qu’il est intègre dans cette situation. ce n’est pas un signe de faiblesse. il vaut mieux être en harmonie avec la population que de se faire aider par des forces de l’ordre pour régner. ce que les gens oublient,l’autorité que vous avez aujourd’hui est passager, il suffit d’un rien et les données changent et voilà vous êtes laissés vous mêmes. Sans oublier, prions qu’il y ait toujours la paix sinon en temps de sauve qui peut où même les soi-disant autorités ne sauront où rentrer c’est en ce moment que vous comprendrez que c’était mieux pour vous d’être en paix avec son voisinage immédiat.Le maire oubli qu’il est entrain d’écrire une page dans l’histoire qui non seulement le rattrapera dans deux ou trois ans mais nuira sur l’avenir de ses enfants. Aujourd’hui le vent souffle dans une direction demain il prendra une autre direction.

  • Le 13 juillet 2012 à 09:24, par un frère En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    La balle est dans le camp d’un gouvernement.
    Monsieur le premier sinistre faites vraiment attention !!
    Vous nomination à ce poste est à la faveur d’une crise que vous avez dignement accepter de faire face mais attention aux démons de la mal gouvernance qui sont là depuis le 15 oct. 87.
    Comprenez que le peuple du Burkina est au bout du rouleau. Comme un âne il refusera d’avancer sous le coup du fouet.
    Je vous exhorte à prendre des initiatives et allez discuter directement avec les populations de Boussouma en particulier et du Burkina en général.
    Vous avez beaucoup d’acquis à votre compteur ne les gâcher pas sous la colère.
    N’oubliez surtout pas pourquoi vous êtes à ce poste aujourd’hui

    • Le 13 juillet 2012 à 15:14, par sidnabiiga En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

      Les chosent se clarifient et je ne comprends pas pourquoi le silence coupable des mouvements des droits de l’homme dans le pays sur ces exactions inadmissibles !
      Ces crimes sont imprescriptibles et tous les coupables seront jugés tôt ou tard !Je dis bien tôt ou tard !

  • Le 13 juillet 2012 à 09:47, par Salif En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Félicitation à l’Association pour le Développement du Département de Boussouma. Voila enfin une proposition constructive. Courage à vous !

  • Le 13 juillet 2012 à 11:04, par hosny rayan En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Arrêtons la propagande et la désinformation. L’AJDDB n’a rien fait comme réalisations à Boussouma et pire encore elle n’a jamais été une association représentative des fils de Boussouma. Elle s’exprime par l’exclusion et la division. Elle est en grande partie responsable de la crise de la commune,les dirigeants de l’association ayant des envies politiques mais manquant de courage pour descendre dans l’arène politique ne cessent de manipuler les jeunes de la commune. Ils les incitent à la violence afin de dissuader des concurrents politiques éventuels,croyant qu’ils atteindront leurs buts de la sorte.Depuis un certain temps aucune manifestation ne peut se tenir à Boussouma sans leur accord.Les autorisations décernées par les autorités compétentes étaient devenues caduques aux yeux de ces troubleurs de l’ordre public. L’AJDDB s’était érigée en BIG BROTHER à Boussouma,tout passe par elle et tout est contrôlée par elle. La consigne est claire,il ne faut pas laisser un fils de Boussouma y poser un acte bien pouvant faire de l’ombre aux très grands dirigeants de l’AJDDB tapis à Ouaga.
    Je leur reconnais(les dirigeants de l’AJDDB)des qualités de grands communiquants car depuis que des ressortissants de Boussouma ont été emprisonnés,les vrais coupables hors des cellules ne font que nous bombarder de déclarations dans la presse.Ceux qui ne vous connaissent pas vous croiront naïvement comme ceux qui sont en prison actuellement.Quant à moi,fils de Boussouma,je ne vous crois plus et je vous demande de laisser ma terre natale en paix.
    J’ai beaucoup de peine pour les pauvres victimes en cellule,j’ai un père et des frères parmi eux. J’ai grandi à leurs cotés et mon seul souhait est de les revoir en liberté. Ils auront compris la leçon et sauront que leurs propres fils, leurs frères peuvent être de grands manipulateurs et d’habiles maitres chanteurs.

    • Le 13 juillet 2012 à 14:34 En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

      C’est votre position. Mais les réalisations citées peuvent être confirmées ou infirmées par des preuves ; et je vous invite à le faire pour soutenir vos propos et montrer que vous n’êtes pas seulement et simplement de Boussouma mais digne de Boussouma.

    • Le 13 juillet 2012 à 15:11, par Cérise En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

      Ah enfin un fils poltron de Boussouma !
      Si vous etes de Boussouma comme vous l’insinuez, sortez de l’ombre et dites à vos frères de l4association qu’il est temps de cesser ce qu’ils font et travaillerensemble pour Boussouma !Mais moi qui ne suis pas de Boussouma ne croit pas du tout que vous en êtes un des dignes sinon,l’heure devrait etre à Boussouma au rassemblement pour faire face à l’arbitraire et à l’injustice ! Vous me semblez etre un sous marin mouillé !

  • Le 13 juillet 2012 à 11:25, par hosny rayan En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Arrêtons la propagande et la désinformation. L’AJDDB n’a rien fait comme réalisations à Boussouma et pire encore elle n’a jamais été une association représentative des fils de Boussouma. Elle s’exprime par l’exclusion et la division. Elle est en grande partie responsable de la crise de la commune,les dirigeants de l’association ayant des envies politiques mais manquant de courage pour descendre dans l’arène politique ne cessent de manipuler les jeunes de la commune. Ils les incitent à la violence afin de dissuader des concurrents politiques éventuels,croyant qu’ils atteindront leurs buts de la sorte.Depuis un certain temps aucune manifestation ne peut se tenir à Boussouma sans leur accord.Les autorisations décernées par les autorités compétentes étaient devenues caduques aux yeux de ces troubleurs de l’ordre public. L’AJDDB s’était érigée en BIG BROTHER à Boussouma,tout passe par elle et tout est contrôlée par elle. La consigne est claire,il ne faut pas laisser un fils de Boussouma y poser un acte bien pouvant faire de l’ombre aux très grands dirigeants de l’AJDDB tapis à Ouaga.
    Je leur reconnais(les dirigeants de l’AJDDB)des qualités de grands communiquants car depuis que des ressortissants de Boussouma ont été emprisonnés,les vrais coupables hors des cellules ne font que nous bombarder de déclarations dans la presse.Ceux qui ne vous connaissent pas vous croiront naïvement comme ceux qui sont en prison actuellement.Quant à moi,fils de Boussouma,je ne vous crois plus et je vous demande de laisser ma terre natale en paix.
    J’ai beaucoup de peine pour les pauvres victimes en cellule,j’ai un père et des frères parmi eux. J’ai grandi à leurs cotés et mon seul souhait est de les revoir en liberté. Ils auront compris la leçon et sauront que leurs propres fils, leurs frères peuvent être de grands manipulateurs et d’habiles maitres chanteurs.

  • Le 13 juillet 2012 à 12:31, par wendyam En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    je ne jamais vu des gens qui refusent de reconnaitre leur rôle de premier plan qu’ils ont jouer dans la crise qui secoue la commune de Boussouma depuis Mai 2011 malgré les preuves palpables.Bien évidemment en publiant cette déclaration c’est pour les lecteurs et pour tout ceux qui ne connaissent pas la situation dans la commune. allez y demander a un enfant de 10 ans à Boussouma il te dira que se sont les membres de l’association à leur tête le président qui ont crée cette crise pour chasser le maire juste pour plaire au Dima qui trouve que le maire se comporte comme un roi c’est à dire comme lui donc il faut le faire partir par tous les moyens y compris le tuer.les mégaphones, les sifflets la moto ont été payés par le président de l’association pour donner aux meneurs sans oublier les espèces sonnantes et trébuchantes pour le carburant et autres cartes prépayées pour les portables.le préfet d’alors en saisissant l’association pour leur demander d’intervenir diligemment parce qu’il y avait des difficultés entre le maire et une parti de la population notamment les jeunes, savait de quoi il faisait parce qu’il était lui même impliqué et corrompu par le président le l’association et il jouait le jeu comme s’il cherchait une issue à la crise !mais tout le monde savait qu’il caressait le secret espoir de diriger la commune par délégation spéciale une fois le maire parti(mort ou vif svp !).

  • Le 13 juillet 2012 à 14:01, par RZ En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Bien dit Mr hosny rayan ! voilà qui est clair.tout le monde sait que c’est l’association qui est la base de cette crise ! une association qui se résume à 5 personne et qui manipulent les gens à cause du soutient morale de sa majesté.le renouvellement consensuel des structures de gestion donc parle l’association est arc hi faux !
    - tous les membres du bureau APE de l’école A de Boussouma son issu des contestateur même des jeunes qui n’ont même pas de femme n’a parlons pas d’enfants son membre du bureau.
    - au niveau de la santé,ils ont(les membres de l’association) installé par la force leur gens parmi les meneurs
    - au niveau du jumelage même chose ce qui fait que jusqu’à"à nos jours le bureau est incomplet(ils ont débarque un beau matin à Boussouma avec leur liste pour venir imposer aux gens,
    la preuve : le président du jumelage est le trésorier de l’association,le chargé et suivi des projet du jumelage est le secrétaire général de l’association ; donc il ne faut pas venir embrouiller les gens dans la presse et je trouve que c’est vraiment malhonnête de votre part surtout des intellectuels qui se réclame sans cesse de luter pour les droits de l’homme.

  • Le 13 juillet 2012 à 15:50, par konlobgué En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Une déclaration hypocrite ; si le ridicule tuait sachez bien cher dirigeant de AJDDB que le Burkina est un pays de savane et Boussouma est un village désertique vous ne pouvez pas vous cacher !pour vous dire que tout ce que vous avez fait dans cette crise que vous avez vous même crée et entretenu son connu de tous ! de Korsimoro en passant par Kaya,Pissila Mane etc....tous le monde sont au courant que c’est L’ajddb qui a crée cette crise.et je pense qu’il faut plutôt demander pardon à cette population de Boussouma au lieu de vouloir persister dans le mensonge. vous n’êtes pas les seules ressortissants de Boussouma à Ouaga !mais pourquoi c’est vous qu’on arrête ?ceux détenu à la MACO ne son pas les seules jeunes à Boussouma ? mais pourquoi ce sont eux qu’on arrête ?le vieux de 73ans il n’est pas le seul vieux à Boussouma ?mais pourquoi c’est lui qu’on arrête ? ce que vous avez fait à Boussouma est impardonnable parce que c’est plus d’un siècle de cohabitation harmonieuse que vous êtes venu foutre en l’air !venir transformer le village en un far west ou c’est le désordre qui obligeant les agents de l’administration à demander des affectations.depuis le début de la crise en Mai 2011 Boussouma est à son 3ème préfet et à son 3ème commandant de brigade de gendarmerie pour seulement un an de crise !pas plupart que le mois de mars c’est l’agent administratif qui travaillait à la préfecture depuis 1988 comme bénévole que vous êtes allez chassé de son bureau sous prétexte qu’il établit de faut actes de naissances et revenir 2jours après avec quelqu’un d’autre pour installer à sa place et tout ça devant le préfet qui est resté impuissant si ce n’est que demander autres travailleurs de fermer les bureaux pour marquer leur solidarité à l’agent en question et personne ne pouvait levé son petit doigt sous peine d’être tabassé.tout comme ils obligeaient tout ceux qui passait devant la cour du maire à l’insulté sinon tu es tabassé.ça c’est quel désordre dans un état de droit ?

  • Le 13 juillet 2012 à 16:21, par Salif En réponse à : Boussouma : Propositions pour une sortie de crise

    Mr Hosny Rayan , je ne suis pas sûre que vous connaissez Boussouma encore moins y être. Celui qui a vu les réalisations de l’AJDDB à Boussouma ne peux pas s’autoriser les errements que vous êtes entrain de nous servir.
    Si vous êtes raisonnable vous devez citer une seule preuve de ce que vous dite :
    - l’AJDDB a empêché qui de faire quoi à Boussouma ?
    - l’AJDDB a quel intérêt à appliquer un totalitarisme sur qui à Boussouma ?
    - citez un seul acte de "trouble fait" réalisé par l’AJDDB à Boussouma ?
    Mr Hosny Rayan, si vous n’apportez pas de preuves à ce que vous dites nous seront dans le regret de dire que vous n’êtes pas de Boussouma ou que vous n’êtes pas un digne fils de Boussouma.
    SVP laissez ceux qui veulent construire Boussouma de le faire si vous n’en voulez pas.
    Courage à ceux qui veulent le développement véritable de notre cher département !

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