Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Renvoi sans précédent des dirigeants et de leurs proches, entrée en force des membres de la Fédération associative pour la paix avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC), anonymat du secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Ce sont, entre autres, les informations qui courent les rues ces temps-ci. Moïse Kuiliga donne des éclaircissements à ce sujet dans cette adresse.
Depuis la fin du dernier congrès du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le 4 mars dernier, et le renouvellement de la direction du parti, de folles rumeurs sont savamment distillées et propagées par des personnes et/ou des médias proches de certains membres de la direction sortante.
Ces rumeurs accusent, grosso modo, les dirigeants actuels du parti majoritaire d’opportunisme, de chasse aux sorcières et de sectarisme. A l’appui de ces accusations qui sont servies à l’opinion (surtout lettrée) des villes et des campagnes, il y a pêle-mêle « l’illustre anonymat » du secrétaire exécutif national, Assimi Kouanda, et de nombre d’autres membres du Secrétariat exécutif national (SEN) ; le « renvoi sans ménagement » des précédents dirigeants et de leurs proches de la nouvelle direction ; la création d’un « cimetière des éléphants » du parti (entendez le groupe des conseillers politiques) ; l’entrée en force des membres de la Fédération associative pour la paix avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC) illustrée par François Compaoré, « architecte de cette association », et Bertrand Gaston Soubeïga, son président.
Dans la nouvelle instance dirigeante, ils sont respectivement secrétaire chargé du mouvement associatif et secrétaire administratif adjoint du parti ; le premier cité serait également un pourvoyeur incontournable de ressources humaines pour les sociétés d’Etat, rivalisant ainsi avec certains « éléphants » (désormais au cimetière) dans ce domaine. Certains sont même allés jusqu’à affirmer que la configuration actuelle du SEN est la manifestation de la phagocytose du parti pour les militants de l’ex-Union des communistes burkinabè (UCB)*. Or, dans l’équipe sortante, il y a d’anciens membres de l’ex-UCB et ce simple constat rend fragile l’accusation de phagocytose.
Il se dégage l’impression que ces accusations ont pour motivation essentielle de présenter l’équipe sortante comme une victime totalement innocente d’une purge politique injustifiée. Il y en a même qui croient dur comme fer que Blaise Compaoré et les nouveaux patrons du parti font là, preuve d’une ingratitude caractérisée à leur égard au vu des services qu’ils ont « rendus » au système.
Une attitude bien compréhensible
Nous sommes tous des humains. En tant que tels, tout changement suscite sinon des angoisses, du moins de la perplexité. Il en a toujours été ainsi. Surtout en politique : un Premier ministre est nommé qu’aussitôt une bonne frange de l’opinion se demande s’il fera vraiment mieux que son prédécesseur ; idem pour un nouveau gouvernement, une nouvelle équipe parlementaire ou municipale. Dans cette optique, les partis politiques, notamment ceux qui sont au pouvoir, ne dérogent pas à la règle. D’où la compréhension bienveillante dont il faut faire preuve à l’endroit de ceux qui sont les hérauts des rumeurs de toutes sortes concernant le CDP de nos jours.
L’autre explication de cette attitude tient au fait de notre humanité ; il n’est guère facile d’accepter que du jour au lendemain, nous soyons délestés des honneurs, du prestige et des divers avantages dont nous bénéficions. En pareille situation, de trois choses, l’une : ou nous nous taisons et broyons du noir, ou nous travaillons discrètement pour créer, à terme, un rapport de forces en notre faveur ou encore nous propageons des rumeurs visant à discréditer ceux qui nous ont remplacés et à apparaître comme des victimes.
Dans le cas d’espèce, c’est cette dernière solution qui semble à l’ordre du jour. Les choses deviennent d’autant plus aisées que, contrairement aux apparences, peu de Burkinabè connaissent réellement l’histoire du système politique qui gouverne notre pays depuis 1987. C’est pourquoi, par ignorance, ils ne sont pas insensibles aux thèses de ceux qui s’estiment aujourd’hui victimes de la boulimie déferlante de leurs camarades.
Des accusations à prendre avec des pincettes
Même si les humains, que nous sommes, sont souvent tentés d’abuser des pouvoirs qui leur sont confiés (c’est pourquoi il y a des contre-pouvoirs en démocratie), il faut relativiser (et pourquoi pas récuser) les accusations de sectarisme. De notre point de vue, la plupart des personnes membres de la nouvelle direction politique du CDP ne sont pas sectaires (ou en tout cas pas toutes). Tenez, au lendemain du 15 octobre 1987, ce sont eux qui étaient directement ou indirectement aux commandes du Front populaire d’abord et de l’Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du travail (ODP/MT) ensuite ; mais au nom du rassemblement de l’ensemble des démocrates, des patriotes et des citoyens de bonne volonté, prôné par Blaise Compaoré à l’époque, ils se sont parfois éclipsés ou se sont vus souvent mis à l’écart sans broncher. A la naissance du CDP en 1995, cette dynamique s’est accélérée.
Aujourd’hui que le rapport de forces connaît un certain chamboulement en leur faveur, les promoteurs de l’ouverture d’hier sont aujourd’hui considérés comme des sectaires alors même que dans la nouvelle direction figurent des personnes de l’ancienne direction ou proches de celle-ci.
Quant au fait que l’on traite à souhait Assimi Kouanda d’illustre anonyme, cela a l’air de participer d’une entreprise d’escamotage du patrimoine historique de l’intéressé.
Membre discret mais efficace du mouvement d’étudiant, animateur et leader des Comités de défense de la révolution (tout en enseignant l’islamologie à l’université de Ouagadougou), ancien ambassadeur du Burkina au Maroc et directeur de cabinet du président du Faso, il n’est certes pas de la trempe de certains « éléphants » du CDP. N’empêche, il a toujours été membre des instances dirigeantes et a la confiance de Blaise Compaoré. Cela, en plus de la contribution des autres membres de l’équipe, est suffisant pour qu’il bénéficie d’un pronostic favorable.
Souvenons-nous seulement que parmi les six Premiers ministres de la IVe République, seul Roch Marc Christian Kaboré n’était pas un « illustre anonyme ». S’il est vrai que la stature d’une personne peut conférer à la fonction qu’elle assume une grande aura, il est également vrai que la fonction peut contribuer à révéler les talents et les compétences jusque-là insoupçonnés des « illustres anonymes ». Du reste, tous ceux qui ont des statures d’hommes et de femmes d’Etat ont d’abord été révélés par leur fonction.
Ces « éléphants » sont-ils vraiment à plaindre ?
Certes, la création d’un collège de conseillers politiques peut en effet être synonyme de « garagisation » des personnes concernées. Mais il faut envisager le fait que les compétences de ces dernières, si elles sont bien exploitées, peuvent renforcer les positions du parti dans le paysage politique du parti. Et puis, n’oublions pas que la plupart de ces « éléphants » ont des protégés parmi ceux qui sont aux commandes aujourd’hui ; par ailleurs, la notion de cimetière est d’abord une disposition d’esprit avant d’être une réalité. L’on a vu des citoyens transformer le placard ou le garage dans lequel on les avait rangés en palaces intellectuels ou en filons aurifères enviés par ceux-là mêmes qui les y ont rangés ou qui se félicitaient du sort qui leur avait été réservé.
La sagesse enseigne qu’il ne faut pas se réjouir du malheur d’autrui, car le faisant, le vôtre n’est jamais loin. Mais entre nous, aucun de ces « éléphants » n’est à plaindre et ils devraient éviter de trop se plaindre, car ils font partie des plus grands privilégiés de la République en termes de fortune et de prestige social. Après tout, les rapports de forces sont, par essence, dynamiques ; si bien que dans les mois et années à venir, ils peuvent se retrouver en train de rebondir.
Blaise Compaoré, lui-même, finira bien par quitter le pouvoir un jour dans cette optique. C’est pourquoi ce beau monde, qui fait encore partie du CDP, doit se résoudre à apporter sa contribution (fût-elle critique) dans des cadres appropriés au lieu de faire des tirs au flanc et des coups en dessous de la ceinture leurs seules lignes de conduite.
François Compaoré, la FEDAP/BC et le CDP
Autre thème en vogue, l’OPA hostile que François Compaoré et « sa » FEDAP/BC auraient lancée contre le CDP « à des fins de patrimonialisation du parti et, à travers le parti, le pouvoir d’Etat ». Par nature, tout homme politique travaille à conquérir le pouvoir, à le conserver et à le renforcer.
Même au sein de la société civile dont on vante parfois trop les mérites, c’est ainsi. S’il s’avérait que c’est le cas chez François Compaoré, il n’y aurait pas de problème en soi, car il en a toujours été ainsi. L’entrée des militants bien en vue de la FEDAP/BC dans le bureau du CDP et le fait que François Compaoré est l’un des pourvoyeurs de compétences pour le système ne sont donc pas une incongruité. D’autres avant lui l’ont fait ou continuent de le faire.
Le tout maintenant est de savoir ce que lui et Assimi Kouanda feront de cette situation pour armer leurs partisans en termes d’arguments et pour convaincre ceux de leurs contradicteurs qui sont de bonne foi : en termes d’amélioration de la gestion des cadres, de la gouvernance du parti et du pays. Sachant que leurs rivaux, au sein du système, ne manqueront pas d’utiliser leur moindre faute, réelle ou supposée, comme les raisons de leurs récriminations, c’est à eux qu’il revient de rassurer et de rassembler. Le contexte sociopolitique difficile que vit le pays exige du parti majoritaire plus de maturité, de tact et de responsabilité. Les querelles byzantines, la suffisance et les méchancetés ont, de par le passé, montré comment elles sont causes de lendemains incertains pour le pays. Autant l’unanimisme et le consensualisme sont souvent synonymes d’inertie, de léthargie et en dernière instance de recul démocratique, autant l’arrogance et le mépris d’autrui font le lit de l’explosion sociale et des menaces sur la stabilité du pays.
S. Moïse Kuiliga
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 6 juin 2012 à 04:05 En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
kolibri
mon cher kuilga, on a fini avec vous. On vous connais.vous êtes tous les mêmes dans votre couardise. le rôle de plumitif on connais aussi. la plus part sont à la présidence comme écrivain. ça aussi on le sait. mais sachez que vos histoires nous tapent les oreilles. defendez et continuez de défendre seulement. un jour viendra où chacun va fuir l’autre dans ce même burkina là.N’embrouillez pas les gens.le disque est raillé. on a trop entendu ça. ce qu’on vous demande c’est pas de faire les avocats du diable mais de dire la vérité à vos patrons.Ceux qui saignent ce pays depuis plus de 25 ans.avez vous déjà entendu parler du printemps afriacain ? que d’autres apellent l’harmattant africain ? je vous file le secret : c’est en conception dans les officines des puissances occidentales. attendez seulement. wait en see.
Le 6 juin 2012 à 11:37, par Fils du Boulkiemdé En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
A ta place j’aurai hote d’évoquer un soi disant harmattant ou printemps africain. En quoi cela te sera bénéfique ?Vous êtes un apatride. Pendant que les uns et les autres luttes pour construire, tel un sunge, vous chercher à tout détruire. qu’est ce que qu’une querrelle à la CDP vous regarde au point de demander de tous tes “ voeux” que le pays s’enflamme ? A moins que tu ne soit l’un de "ces éléphants", ingrants qui ont déjà eu leur temps et veulent maintenant s’accaparer du temps de leurs enfants et de leurs petits enfants maintenant,
Honte à toi
Le 6 juin 2012 à 12:18, par sri amos En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
le fils depuis quand une révolution est de nature mauvaise. ou tu es naïve ou bien tu refuse de voir claire dans les agissements des blaisistes. De toute les façons on n’a pas besoin d’un divin ou du plus kanqué des charlatans du monde pour savoir que ça vas barder dans ce pays là ; puisque les causse produisent les mêmes effets.vous êtes les derniers des patriotes après François et ses gars.
2. Le 6 juin 2012 à 04:11, par Comme les autres. En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Toutes mes excuses car j’utilise un clavier anglais.
Le Burkina Faso serait encore bien parti pour le pire.Non pas pour maudir le pays des Hommes integres, mais pour souligner la nouvelle montee flagrante d’un nouveau parti. Des medias du genre #parti au pouvoir# se donne le plaisir de derouter le peuple aux fins de semer une confusion totale dans la gestion des affaires publiques.
Certes, la creation d’un parti politique est un droit reconnu aux Burkinabe, ce qui ne devrait pas s’eriger en un droit de chifonner ou d’aneantir un peuple a des fins egoites et sucuidaires. Le droit est entrain d’etre manupiler avec la malhonnete inqualifiable des dirigeants du pays pour se maintenir au pouvoir voire mourir au pouvoir.
Ce qui se dessine au Burkina Faso est le suivant :
1- Dissoudre le parti au pouvoir par l’infiltration des membres cles de la FEDAP-BC, dont l’ambition est de les placer comme chefs du nounveau parti politique. Ce qui signifie que Francois Compaaore serait le soit- disant President de ce parti.
2- Faire de ce parti le parti majoritaire, d’autant que les anciens hommes forts, contrairement a ce que la presse nous fait entendre, ne sont pas aneantis.Et chaque homme fort contribuera au renforcement du nouveau parti avec ses membres qui lui sont affilies.Je dis qu’ils ne sont pas aneantis parce qu’une erreur de leur part les conduira tous en prison( vu leurs betises ignobles).Et la strategie est de reorienter la gestion des 05 dernieres annees du mandat de Blaise Compaore(j’en viens a ce point dans mon developpement).
3- La creation de ce nouveau parti entend de faire de Francois Compaore, le frere cadet du President du Faso, le President du nouveau parti.
4- Organiser les elections couplees savamment orchestrees ou Francois Compaore va se presenter comme un des candidats du nouveau parti.
5- Gagner la majorite au Parlement et faire devenir malicieusement Francois Compaore comme President du dit Parlement dans le seul but de convertir le regime presidentiel de Blaise Compaore en Regime parlementaire( Le regime parlementaire etant dualiste ou moniste).
6- a/ Il est moniste lorsque le Gouvernement n’est plus responsable que devant le seul Parlement par suite de l’effacement du Chef de l’Etat.Si donc Francois Compaore est le President de l’Assemblee Nationale avec une majorite acquise, cela revient a dire qu’il dirige le Burkina Faso lorsque son frere junior ou senior sera absent de quelque maniere que ce soit.Cela voudrait dire aussi que Blaise Compaore pourrait vivre comme la Regne d’Angleterre et laisser son petit frere au commande.
b/ Par contre,le regime parlementaire dualiste est celui caracterise par le role actif joue par le Chef de l’Etat, et la double responsabilite du Gouvernement, a la fois devant le Chef de l’Etat et devant le Parlement.
Consequences : Le ciel tombera sur le Burkina Faso.
Toute politique du Gouvernement burkinabe aura de soufle que par le feu de bapteme de la compagnie Compaore Blaise et Francois. Tout membre du Gouvernement doit recevoir le sceau de ses deux. Et c’est en ce moment que vous verrez ceux que vous appelez hommes forts de CDP evincer devenir Ministres dans le Gouvernement Compaore Blaise et Francois.
La ou le bas blesse, c’est que tout se fera dans la legalite comme si cette legalite etait la legitimite.
La communaute internationnale approuvera, la CEDEAO n’a meme pas le choix et le fantome de l’Union Africaine felicitera ; pendant ce temps le peuple du Burkina Faso qui ne merite ce montage va commencer a subir les pires formes de traitement inhumains de tout genre. Et le peuple se soulevera, le sang des innocents ne pourra plus contenir le silence, la terre du pays des hommes integres cherchera a se purifier des abominations ; les femmes les bebes au dos les larmes aux yeux sortiront marcher preferant la mort que la soufrance ; les enfants auront l’intelligence de comprendre et de distinguer, les vieillards vont regretter le Regne des Compaore, les jeunes seront paralyses de rage caffouillant dans l’esprit de se rattraper.
Aujourd’hui, l’ensemble du peuple burkinabe ne pourra pas comprendre la tournure politique pour se decider, mais l’histoire leur revelera.Le regime va ineluctablement a son dernier souffle, et c’est normal, c’est l’histoire qui suit son cours.
3. Le 6 juin 2012 à 07:53, par seni En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Bravo !!La rançon devrait être consistante cas même !!!
4. Le 6 juin 2012 à 09:27 En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
MON TYPE C’EST TON POINT DE VUE SUR LA SITUATION AU SEIN DU MEGA PARTI ; N’EN FAIT PAS UNE VERITE ABSOLUE PAR CE QUE TOI COMME CEUX QUI T’ON PRECEDE DANS CES ANALYSES ; CE N’EST QUE DES POINT DE VUE ALORS QUE A LIRE LE TITRE C’EST COMME SI AVAIS ENFIN LA VERITE.
5. Le 6 juin 2012 à 09:44 En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Quelle analyse !!! Ne te contente pa de simples affirmations, di nou quel role les dirgeants actuels du CDP ont joué au sein du front populaire et de l’ODP/MT. Qu’est ce que c’es difficile que de defendre l’indefendable.
Bonne chance à la nouvelle direction du CDP. Les resultats des prochaines elections von nou reveler la réalité des choses
6. Le 6 juin 2012 à 10:27, par YAMYELE BEE NE WENDE En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Diarrhée des mots dans une constipation d’idées. Reprendre l’analyse.
7. Le 6 juin 2012 à 10:44, par Lorenzo En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Nous on cherche à manger, se loger, se soigner, etc. Et cela fait un moment qu’on nous rebat les oreilles avec ces turpitudes. Laissez les rumeurs courir, quand elles deviendront des faits vous pourrez nous les relater. Merci
8. Le 6 juin 2012 à 10:50, par militant du CDP En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Très bonne analyse monsieur Kuiliga.On voit que vous avez une très bonne lecture de ce que "des politiciens" tirent dans le noir pour destabiliser les militants du CDP. Mais il faut que tous les militants tiennent !qu’ils soient prêts à tout moment pour remporter les élections couplées.Pour ce faire, chaque militant doit convaincre son voisin, son parent etc. pour l’enrollement biométrique. en attendant, laissez les rumeurs courir et concentrez vous sur les victoires à venir.
bon au CDP !
9. Le 6 juin 2012 à 10:58, par L’Ami de l’autre En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Ecoutez.Tout le monde sait que c’est Salif Diallo qui est à la base de toutes ces intrigues à travers les médias qu-ils financent.Comme il avance toujours masqué, il essaie de faire citer des noms comme ceux de Roch et Juliette pour monter qu’il y’a une grande fronde.Tout le monde sait que ces 3 personnages ne s’entendent pas et donc ne peuvent pas créer ensemble un parti contre le CDP.Il faut que certains has been du CDP SACHENT que le Burkina n’est pas leur bien privé et que le pays regorge d’hommes valeureux pour faire avancer la nation.
Le 6 juin 2012 à 16:14, par Le Citoyen En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Si Salif en est capable, nous le prefererons à toute cette bande d’incapable y compris l’Ami de l’autre. Vous etes vraiment en cours d’argument et votre mémoire en défense est vide. Vous n’etes pas obligé dans ce cas de participer au forum. Monsieur l’Ami de l’autre.
10. Le 6 juin 2012 à 12:05, par TIGUIRI Romain En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Bonjour à tout le peuple Burkinabé.
L’analyse critique de Kuiliga montre bien un parti pris dont lui seul connaît la raison. Seulement qu’il sache que quelle que soit les cadences des pas de danse des souris dans leur trou, les chats attendent déhors. Rumeurs ou pas rumeurs, le peuple attend de voir les nouvelles trouvailles de ceux qui, amis d’hier, sont en belligérance aujourd’hui. Une chose est au moins claire : comment le soit disant FDABC, avec celui qui est à sa tête et ses rapports avec le sortant, va faire pour convaincre les citoyens burkinabé d’être le messie de l’après Blaise quand on sait que la monarchisation du pouvoir comporte de nos jours les pires stigmates des déchirures sociales. Mieux vaudra pour eux de savoir que c’est la fin et qu’ils pensent ensemble à leur sortie pour la liberation du burkina s’ils ne veulent pas voir ce qui s’est passé et se passent sous d’autres cieux. L’expérience des uns doit servir aux autres. Le tout est savoir partir surtout avec sa suite plutôt que de sacrifier sa propre progeniture et ses confrères à une fin macabre.
Les urnes ne seront pas favorables à FDABC ou alors de 2 choses l’une : moins de 500 000 électeurs au total ou alors un vote sanction comme il en a été le cas ailleurs et alors bonjour les dégâts pour ceux qui tenaient à une conservation de pouvoir. Mais Dieu bénisse le Burkina et nous épargne de telles dérives.
11. Le 6 juin 2012 à 12:16, par Pierros En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Je ne crois pas à mes yeux. Donc tous ces gens sont là depuis 25 ans quoi ? C’est incroyables. Je croyais qu’on avait rajeunit la chose là. Guiyaaa, ce sont les mêmes qui sont là. le cercle est fermé les gars et on veut toujours continuer ainsi à nous servir de la boulangerie politique ? Pas question ; ça ne se passera pas ici.
Vous aussi, vous ne pensez que vous en faites trop.
Les jeunes qui montent, vous en faites quoi ? Ils n’ont qu’à s’assoir vous regarder quoi ? Restez-là, il y aura lutte et certainement mort d’hommes.
Tous ceux là doivent vider les lieux car ils ont tous échoué. Depuis 25 ans les résultats escomptés tardent à venir. Vous n’avez rien compris, hein.
« Le changement, c’est maintenant. »
12. Le 6 juin 2012 à 12:30, par Yeux rouges En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Griot sans vergogne à la solde du pouvoir, ton heure arrivera............
13. Le 6 juin 2012 à 13:51, par L’Africain En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Tout ceux qui ont commenté cet article, n’ont fait que des reproches, mais en réalité que proposez vous pour purifier la vie politique au Burkina Faso et faire de sorte que les choses avancent un temps soit peu dans notre pays.
Autrement qui voterez vous au prochaines présidentielles ? La suite de Blaise ? Son petit frère ? Un de ses soi-disant pote ? Ou tout simplement voté un homme dont le nom n’a pas été souillé parcequ’il a fricoté avec le régime ?
Quand vous aurez cette réponse, vous saurez quel sera le destin de ce pays, le débat ne doit pas se limiter à quelques acharnements entre loups affamés du parti ou du gouvernement, mais pose la question même de l’avenir de notre nation.
14. Le 6 juin 2012 à 15:48, par Le Citoyen En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
« Autant l’unanimisme et le consensualisme sont souvent synonymes d’inertie, de léthargie et en dernière instance de recul démocratique, autant l’arrogance et le mépris d’autrui font le lit de l’explosion sociale et des menaces sur la stabilité du pays ».
Piètre analyse. Creuse, vide de sens et dit dans un style qu’on ne croirait pas d’un journaliste, meme du privé. Si vous voulez défendre le clan de François Compaoré et de sa FEDAP, ayez au moins l’art de convaincre par les arguments. C’est regrettable que nous nous trouvons toujours à ce stade de platitude et de presse partisane. La rédaction de l’observateur ne devrait pas laisser passer ces genres d’articles. Bon vent aux journalistes qui savent traiter l’information. Ce n’est qu’un cri de coeur.
Le 6 juin 2012 à 19:39 En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
je ne prends pas la défense du journal paalga mais je pense que c’est le point de vue d’un citoyen militant cdp qui est de l’autre bord,ceux des mangeurs car si je ne me trompe pas,ce monsieur travaille à kosyam et il n’en pas envie de perdre son naam d’où ses gesticulations intellectuelles
15. Le 6 juin 2012 à 18:06, par Madi Kadhafi En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
Mr S. Moïse Kuiliga, vous n’avez rien à dire. Allez vous faire foutre.
16. Le 6 juin 2012 à 20:12, par Moise LE MARIGOT En réponse à : Rumeurs sur la situation de crise au CDP : L’opinion entre ignorance et amnésie
En voici un Mahama SAWADOGO II. Encore une pirouette. Mon cher Moise, ne tentez pas de justifier l’injustifiable. A chacun son opinion et a vous également la votre. D’ailleurs tous ces racontards nous intéressent peu. Ce qu’on atend de vous et votre nouvelle instance dirigeante c’est de nous éviter de ’’la tripatouillite’’ (affection chronique qui frappe sur les constitutions en afrique), pas plus ; le reste vous pouvez le garder pour vous meme. Merci bonne journée !!