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IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

Publié le mercredi 25 janvier 2012 à 00h20min

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Décidément, Bobo-Dioulasso n’est pas encore sortie de l’auberge. Après la crise en milieu scolaire provoquée par les professeurs-vacataires, voilà que les étudiants de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB), engagent une deuxième crise propre à cette ville, en l’intervalle de trois mois. Comme un incendie, les crises on le sait, sont difficiles à circonscrire. Avec les scolaires, il fallu que les élèves se mettent à tout casser et que les parents menacent de manifester leur mécontentement pour qu’un protocole d’accord, signé in extremis, puisse mettre fin au bras de fer entre enseignants-vacataires et fondateurs d’établissements privés.

En ce mois de janvier 2012 déjà, les étudiants de l’UPB refusent de payer les cartes de transport tant qu’ils ne seront pas transportés dans des conditions « acceptables ». Les contrôles qui ont débuté la semaine dernière ont mis le feu aux poudres avec pour conséquence un arrêt total des cours. A cette situation qui mettait déjà la présidence de l’UPB et Centre national des œuvres universitaires (CENOU) dos au mur, se greffe la journée de protestation organisée par les étudiants pour réclamer la satisfaction de leur plate-forme revendicative.

C’est en fait un lot de problèmes auxquels les responsables des structures universitaires ne sont plus étrangers. Ces grèves survenues sur le campus révèlent cependant l’inefficacité des mesures y apportées jusque-là. La scission des étudiants en groupes de transport de 6 h et de 7 h, ou encore la location de nombreux cars avec des prestataires privés, apparemment non intéressés par le transport d’étudiants montrent encore et toujours l’inefficacité des mesures prises. Dépenser 148 millions de F CFA pour le transport des étudiants et n’encaisser seulement que 8 millions paraît déraisonnable.

Il est vraiment difficile de concevoir la gestion déjà quasi impossible de cette question de transport dans 10 à 20 ans, avec des effectifs sans cesse croissants. Si le problème se pose avec 3 000 étudiants, ce serait quasiment de la mer à boire avec 6 000 ou 15 000 étudiants dans les années à venir.
De même, malgré le changement du prestataire du restaurant universitaire pour cette année, les plaintes des étudiants ne baissent nullement. Que dire des questions de cités universitaires avec un ratio lit/étudiant ahurissant ? Depuis octobre 2010, la pose de la première pierre de la cité universitaire de Bobo-Dioulasso reste toujours à cette étape. Cette infrastructure annoncée moderne de 1 000 lits avec toutes les commodités ressemble plutôt à un leurre, puisque le marché n’a même pas encore été attribué.

Il est donc temps d’envisager des solutions durables quoique coûteuses et qui seront profitables à tous à long terme. En cela, il faudra courageusement admettre et engager la délocalisation de l’UPB à Bobo-Dioulasso, ne serait-ce qu’à la périphérie de la ville. Cette mesure fera gagner à plus d’un titre.
Imaginons cette possibilité, l’UPB et le CENOU arracheraient ainsi une grosse épine du pied à savoir, l’éternel problème de transport des étudiants, qu’ils traînent depuis belle lurette. Cette solution est d’autant plus réconfortante que les spécialistes et les géomètres rapportent que l’Université a été construite sur la nappe phréatique qui ravitaille la ville de Sya en eau. Avec le temps, les toilettes et les eaux usées des laboratoires de l’UPB mettront sérieusement en danger la vie des milliers de personnes parce que pouvant souiller et polluer la nappe phréatique.

Il est préférable donc de faire d’une pierre deux coups plutôt que d’abattre chaque année un travail de titan qui n’apaise en rien, ni la souffrance des étudiants, ni les angoisses des autorités universitaires et qui, de surcroît, compromet dangereusement la qualité de l’eau de boisson de la ville de Bobo-Dioulasso.

Jean-Marie TOE

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 25 janvier 2012 à 08:57, par Amelde En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    Pour une fois je suis d’accord avec vous, gens de sidwaya !
    Il y a soit la solution que vous proposez soit une autre solution qui consisterait à faire de Nasso un village estudiantin en construisant assez d’infrastructures pour accueillir tout le monde sur place (cités et salle de classes).
    La question de la pollution de la nappe peut être résolue par des infrastructures appropriées.

    L’Etat se laisse guider par le FMI et la BM et ne veux pas investir d’un coup une somme importante dans l’éducation ; pourtant en regardant à court terme seulement on se rend compte que les pétits investissements chaque année reviennent plus chers. Il faut avoir l’intelligence et le courage politique de changer la donne même s’il faut pour cela aller voir des bailleurs non ordinaires (chine par exemple).

  • Le 25 janvier 2012 à 09:05, par Ax En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    Moi je suis un ancien de l’UPB, j’avoue que l’analyse de ce journaliste est plus que pertinente. On a des universités qui sont à plus de 20km de la ville dans d’autres pays. Mais l’UPB qui est seulement à 15km de la ville assiste à des problèmes récurrents. Rien que le transport est difficile à gérer. Aujourd’hui la délocalisation de l’UPB est plus que nécessaire car cela aurait pour avantage d’arranger pas mal de choses à commencer par cette épine qu’est le transport de ces 3000 étudiants. Prenons le cas de l’hébergement et de la restauration. Beaucoup d’étudiants de l’UPB sont d’abord des résidents ou natif de Bobo-Dioulasso, on pourrait diviser par 2 ou 3 les besoins en hébergement ou en restauration. Sur le plan de l’enseignement, en tant qu’ancien de l’UPB on a envie de proposer nos compétences à nos jeunes frères, même à temps partiel. Mais penser à venir à bobo, puis grouiller pour rejoindre Nasso n’est toujours évident. Pourtant, lors d’une mission à bobo, on peut sacrifier notre samedi et partager nos connaissances avec nos frère (gratuitement même). Ce qui n’est pas évident avec l’UPB à nasso. Même le problème de stage serait bien organisé pour les jeune diplômé de l’UPB. Alors tout cela les usn mis dans l’autre, al solution durable serait de renvoyer l’UPB à bobo, pas forcement en ville mais au moins à 5km. Les étudiants pourrait même y aller à moto ou à vélo. J’invite tous les anviens de l’UPB à ajouter un commentaire à cet article.

  • Le 25 janvier 2012 à 09:36, par leregard En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    les questions de transport et de restauration des étudiants ont toujours été difficiles à traiter pour plusieurs raisons :
    i) la vitesse d’accroissement de la population estudiantine est trop rapide au regard de l’accroissement des richesses nationales. Il y a forcément toujours un décalage entre les demandes /besoins des étudiants et l’offre de l’État.
    ii) les étudiants sont de plus en plus exigeants quelques fois sans tenir compte des réalités nationales et de leurs familles (la restaurant universitaire est subventionné. IL n’y aucune obligation pour les étudiants d’y manger. Aucun étudiant ne peut aux prix auxquels les plats sont proposés, avoir de telles offres ailleurs.
    iii) il est clair que l’État ne pourra jamais satisfaire toutes les demandes /besoins des étudiants.
    iv) L’État doit prendre des mesures dont certaines pourront être impopulaires mais il le faut.
    v) Dans aucun pays du monde l’État a logé, transporté et nourri tous les étudiants.
    vi)Les offres de transport sont en général le transport public ouvert à toute la population avec peut-être des baisses de tarif pour les étudiants.
    vii)Il faut que l’État et les communes d’accueil des universités conjuguent leurs efforts pour améliorer les transports publics.
    viii) la délocalisation de l’université à Bobo n’est pas une bonne proposition pour 4 raisons :
    a)la ville de Bobo s’étend et va toucher Nasso ;
    b)il n’y a pas assez d’espace à Bobo pour accueillir une université qui on sait s’agrandit chaque année ;
    c) dans 30 ans quel espace faudra-t-il pour accueillir tous les étudiants ? ;
    d)Université OUAGA-II est "délocalisée" hors de la ville.Il y a des raisons à cela. On ne va pas aller à contrecourant !!
    Mes propositions :
    Pour le logement des étudiants :
    la cité ne devra être ouverte qu’aux étudiants inscrits en 1ère année et 1ère inscription en même temps que l’État et la commune accordent des facilités au privé pour construire des logements à la portée des étudiants ;, la commune construit ds logements sociaux ;
    Pour le transport :
    Si les transporteurs privés ne veulent pas transporter les étudiants c’est à cause des comportements de certains étudiants(trop exigeants et peu d’égards pour les chauffeurs et contrôleurs, etc.). Il ne reste que le transport public urbain que l’État et la commune doivent améliorer (augmentation des fréquence des dessertes, & capacités de transports : il y a des bus articulés plus longs). Ce n’est pas à l’Université de transporter les étudiants. C’est une habitude qui ne peut pas durer. Elle coûte trop cher et personne n’est satisfait. On ne pourra jamais éviter la surcharge dans le transport public urbain. Même dans les pays développés aux heures de pointe les trains, les métro et le bus sont bondés !!
    Pour la restauration :
    Accroitre l’offre de restauration en facilitant l’implantation du privé mais sous contrôle (qualité sanitaire, diversité et prix (par exemple des sandwiches et autres fast food).
    Tout cela ne pourra véritablement se mettre en place et marcher normalement que si les étudiants mettent de l’eau dans leur vin : faire preuve d’humilité et avoir les pieds sur terre. Ne pas demander au-delà de ce qui est possible ou non accessible par le burkinabè moyen !

    • Le 25 janvier 2012 à 18:02, par un Burkinabè En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

      je lu votre réaction par rapport à cet article. cependant, je trouve qu’il ya des points sur les quels, vous pouvez ne pas réagir car vous pouvez ignorer le fond du problème. par la question de la restauration : elle est subventionnée, le prestataire se doit de donner un service de qualité au prix du plat. sinon tous savons que le plat n’est pas au prix que les étudiants payent. aussi, je pense que tous avons intérêt à ce que l’upb soit à bobo, car la ville ne pas jamais jamais jamais atteindre nasso pour qui connait nasso, et même si cela venait à arriver, elle ne reduit pas la distance. il faut mieux avoir dans ce cas l’upb en plein centre ville.

    • Le 25 janvier 2012 à 18:30, par Lizanfalou En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

      je suis tout à fait d’accord avec votre analyse

  • Le 25 janvier 2012 à 09:39, par Ax En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    Moi je suis un ancien de l’UPB, j’avoue que l’analyse de ce journaliste est plus que pertinente. On a des universités qui sont à plus de 20km de la ville dans d’autres pays. Mais l’UPB qui est seulement à 15km de la ville assiste à des problèmes récurrents. Rien que le transport est difficile à gérer. Aujourd’hui la délocalisation de l’UPB est plus que nécessaire car cela aurait pour avantage d’arranger pas mal de choses à commencer par cette épine qu’est le transport de ces 3000 étudiants. Prenons le cas de l’hébergement et de la restauration. Beaucoup d’étudiants de l’UPB sont d’abord des résidents ou natif de Bobo-Dioulasso, on pourrait diviser par 2 ou 3 les besoins en hébergement ou en restauration. Sur le plan de l’enseignement, en tant qu’ancien de l’UPB on a envie de proposer nos compétences à nos jeunes frères, même à temps partiel. Mais penser à venir à bobo, puis grouiller pour rejoindre Nasso n’est toujours évident. Pourtant, lors d’une mission à bobo, on peut sacrifier notre samedi et partager nos connaissances avec nos frère (gratuitement même). Ce qui n’est pas évident avec l’UPB à nasso. Même le problème de stage serait bien organisé pour les jeune diplômé de l’UPB. Alors tout cela les usn mis dans l’autre, al solution durable serait de renvoyer l’UPB à bobo, pas forcement en ville mais au moins à 5km. Les étudiants pourrait même y aller à moto ou à vélo. J’invite tous les anviens de l’UPB à ajouter un commentaire à cet article.

  • Le 25 janvier 2012 à 09:41 En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    L’Etat gagnerait à investir dans l’enseignement. Et investir sous quelle forme ? Eh bien, à mon humble avis, nous devrions adopter un plan d’investissement sur plusieurs années (par exemple la décennie 2013-2023) pendant lequel on construirait de petites facultés disséminées un peu partout dans le pays. Le budget pourrait être aligné sur le budget national (par les lois de finances. L’avantage serait non seulement la proximité (on apporte l’ensignement au peuple et c’est bien la devise de notre université : "populi sapientia populo") ; mais encore on "décentraliserait" les problèmes de notre enseignement supérieur, non pas en les fuyant, mais en répartissant la lourdeur de fonctionnement et toutes les difficultés connues aujourd’hui (transport, logement, infrastructures universitaires). Il est devenu impossible pour l’autorité centrale de gérer les problèmes dans l’enseignement supérieur. On n’a guère le choix de toute façon puisqu’il faut savoir que les effectifs vont exploser dans les prochaines années. Ouagadougou ou Bobo (les centres principaux) ne pourra pas répondre à toute la demande de formation et il est certain qu’à force de concentration, les problèmes sociaux se multiplieront. Voici la modeste contribution d’un docteur juriste burkinabè. Y. Kinda

  • Le 25 janvier 2012 à 09:53, par fulbert, ancien étudiant à NASSO En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    Le titre de l’article aurait dû être : LOCALISATION INITIALE DE L’UPB A NASSO, UNE INEPTIE !

    Un peu d’histoire. En 1995 il a été créé le CUPB (Centre Universitaire Polytechnique de Bobo) avec pour localisation NASSO, un village éloigné d’une vingtaine de kilomètre de bobo ville. Les salles de cours étaient les locaux de l’ancienne SENAPO (Service National Populaire) devenu par la suite SND. Ces bâtiments était en construite en terre. L’administration était basé à bobo ville, vers l’école centre. Les cobayes de cette université (prof comme étudiants) ont vraiment vécu l’enfer.
    Et aussi le CUPB a été en transférant des UFR (FACULTES à l’époque) qui existait déjà à l’Université de Ouaga.
    1ere conclusion : l’UPB a été créé de toute pièce et à la va vite. Elle n’avait pas été bien réfléchie à mon humble avis.
    Pour vous en convaincre voici quelques exemples.
    - Les étudiants de la section industrielle BTS n’avait pas de salles de travaux pratiques (TP) et revenait pour un mois à Ouaga faire les TP au centre austro (centre qui forme des ouvriers qualifiés. Les TP se feront par la suite dans le centre de formation professionnelle de la SONABEL (centre qui forment tout au plus des niveau BAC).
    Il a fallu attendre les années 2000 pour avoir une salle de TP à NASSO. Voyez-vous même l’incongruité de la situation.
    On veut former soit disant des polytechniciens sans prévoir des salles de TP.
    - les étudiants de l’IDR revenait à GAMPELA (plus proche de Ouaga que de bobo) pour faire la pratique.
    - les étudiants de de l’ESI avait leur salle machine à bobo ville.
    La liste de ces situations farfelues n’est pas exhaustive.
    Continuons dans l’histoire. Quand moi je faisais la rentré 1999/2000 à nasso, la route bobo-nasso n’était pas goudronnée et le transport coutait 4000 F/mois. Il a fallu une longue et dure lutte pour faire passer le cout du transport à 1000F. Et nous avons reçu la promesse ferme et écrite du ministre l’enseignement supérieur de l’époque pour faire bitumer la voie. Je ne peux raconter ici en quelques lignes tous les désagréments causé par cette voie, que j’appelle route du calvaire.
    Je tiens à saluer ici le courage des dirigeants syndicaux de l’ANEB de l’époque.
    Depuis la création de l’UPB le transport des étudiants a toujours posé problème. Et voilà que le gouvernement a eu l’idée lumineuse de venir crée d’autre UFR à l’UPB. Vraiment quelle belle idée !! Logiquement plus d’UFR égale à plus d’étudiants !! C’est là que tout c’est gâté ! Les moyens logistiques n’ont pas suivi. Voici pourquoi le problème de transport est encore plus accentué maintenant.
    Il y a même des étudiants qui par manque de salle à NASSO font cours dans le stade LAMIZANA à bobo ville. Voilà des futurs EINSTEIN-DROGBA.
    2eme conclusion : l’UPB est une suite de mauvaise décision.
    Pour terminer mon propos je dirais que le problème de la localisation de l’UPB à NASSO ne se pose plus. Il ya eu trop d’investissement fait sue le site. Il faut assumer maintenant les conséquences des actes antérieurs en apportant les solutions idoines. Le vin est tiré, il faut le boire.
    Simple demande au ministre : Ne faites pas les même erreurs avec l’université de DEDOUGOU !! Que l’UPB servent au moins de contre-exemple. A bon entendeur, salut !!

  • Le 25 janvier 2012 à 10:06, par woro En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    Voici le fort du ’nègre’:Jamais prévoir à long terme, il faut toujours construire aujourd’hui, demain viendra, on cassera, et reconstruira ; jamais du definitif (sinon au moins pour 5 decenies !!)
    Comment imaginer construire sur une nappe aussi importante en otant tout risque ? Pourquoi investir autant, pour detruire ? Il faudra enqueter sur les motivations de construire cette univ làbas,surtout en ignorant pas les consequences sur la nappe.Ensuite punir les ingenieurs mal formés et les politiques qui ont encouragés ce projet.

    Il faut trouver une solution dès maintenant pour qu’au moins 2 ou 3 ans après, s’il n’est pas deja trop tard, delocaliser pour resoudre a jamais le problème de deplacement et surtout pour proteger l’une des eaux la plus propre de la sous -region.

    Vivement ne pas empoisonner la presidence du nouveau Pr Anicet OUEDRAOGO, qui, à mon humble avis , ne merite pas d’heriter un tel fauteuil à problèmes.

    Aux étudiants dont la cause est juste, car il ne faudra pas attendre qu’un car somble avec des centaines d’etudiants sur la route de Nasso, avant de resoudre ce problème de car (pourris).

    Aux politiques et au gouvernement, de resoudre le plus vite ce problème, pour la quietude et ce problème de santé publique qui s’annonce (nappe nasso), si ce n’est pas déjà tard

    A l’ONEA, de mettre les moyens pour controler la qualité de l’eau , pour évaluer l’impact reel de la pollution de UPB à cours et a à long terme, afin d’alerter les autorités.Mieux vaut prevenir que guerir.

    THANKS

  • Le 25 janvier 2012 à 11:29, par BBD En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    Bien dit Monsieur le Journaliste. La solution à cette situation se trouve dans votre avant dernier paragraphe. vivement que les autorités y réfléchissent sérieusement car cette situation ne fait que se perpétuer et s’aggraver.
    Aussi il faut craindre que des problèmes (pas forcement semblable mais tout aussi grave) se posent avec ces nouvelles universités qu’on ouvre, débute les cours avant même la construction d’amphi. je veux parlé des universités de Koudougou et le tout nouveau qui vient de s’ouvrir cette année universitaire.
    Que Dieu bénisse le Burkina et ses enfants.

  • Le 25 janvier 2012 à 12:05, par fulbert, ancien étudiant à NASSO En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    Le titre de l’article aurait dû être : LOCALISATION INITIALE DE L’UPB A NASSO, UNE INEPTIE !

    Un peu d’histoire. En 1995 il a été créé le CUPB (Centre Universitaire Polytechnique de Bobo) avec pour localisation NASSO, un village éloigné d’une vingtaine de kilomètre de bobo ville. Les salles de cours étaient les locaux de l’ancienne SENAPO (Service National Populaire) devenu par la suite SND. Ces bâtiments était en construite en terre. L’administration était basé à bobo ville, vers l’école centre. Les cobayes de cette université (prof comme étudiants) ont vraiment vécu l’enfer.
    Et aussi le CUPB a été en transférant des UFR (FACULTES à l’époque) qui existait déjà à l’Université de Ouaga.
    1ere conclusion : l’UPB a été créé de toute pièce et à la va vite. Elle n’avait pas été bien réfléchie à mon humble avis.
    Pour vous en convaincre voici quelques exemples.
    - Les étudiants de la section industrielle BTS n’avait pas de salles de travaux pratiques (TP) et revenait pour un mois à Ouaga faire les TP au centre austro (centre qui forme des ouvriers qualifiés. Les TP se feront par la suite dans le centre de formation professionnelle de la SONABEL (centre qui forment tout au plus des niveau BAC).
    Il a fallu attendre les années 2000 pour avoir une salle de TP à NASSO. Voyez-vous même l’incongruité de la situation.
    On veut former soit disant des polytechniciens sans prévoir des salles de TP.
    - les étudiants de l’IDR revenait à GAMPELA (plus proche de Ouaga que de bobo) pour faire la pratique.
    - les étudiants de de l’ESI avait leur salle machine à bobo ville.
    La liste de ces situations farfelues n’est pas exhaustive.
    Continuons dans l’histoire. Quand moi je faisais la rentré 1999/2000 à nasso, la route bobo-nasso n’était pas goudronnée et le transport coutait 4000 F/mois. Il a fallu une longue et dure lutte pour faire passer le cout du transport à 1000F. Et nous avons reçu la promesse ferme et écrite du ministre l’enseignement supérieur de l’époque pour faire bitumer la voie. Je ne peux raconter ici en quelques lignes tous les désagréments causé par cette voie, que j’appelle route du calvaire.
    Je tiens à saluer ici le courage des dirigeants syndicaux de l’ANEB de l’époque.
    Depuis la création de l’UPB le transport des étudiants a toujours posé problème. Et voilà que le gouvernement a eu l’idée lumineuse de venir crée d’autre UFR à l’UPB. Vraiment quelle belle idée !! Logiquement plus d’UFR égale à plus d’étudiants !! C’est là que tout c’est gâté ! Les moyens logistiques n’ont pas suivi. Voici pourquoi le problème de transport est encore plus accentué maintenant.
    Il y a même des étudiants qui par manque de salle à NASSO font cours dans le stade LAMIZANA à bobo ville. Voilà des futurs EINSTEIN-DROGBA.
    2eme conclusion : l’UPB est une suite de mauvaise décision.
    Pour terminer mon propos je dirais que le problème de la localisation de l’UPB à NASSO ne se pose plus. Il faut assumer maintenant les conséquences des actes antérieurs en apportant les solutions idoines. Le vin est tiré, il faut le boire.
    Simple demande au ministre : Ne faites pas les même erreurs avec l’université de DEDOUGOU !! Que l’UPB servent au moins de contre-exemple. A bon entendeur, salut !!

  • Le 25 janvier 2012 à 12:26 En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    Bonjour,
    est ce que le journaliste connais le site de l’UPB avec tous les equipements et investissements qui yu ont été réalisé depuis le temps du CUPB en 1995.
    Essayer souvent de faire des etudes ou des approximations et voyez si le coup de traitement et de protection de la nappe contre les pollutions et le cout du retour de l’UPB à Bobo, essayer de tirer des conclusions claires nettes et etayés au lieu de faire des propositions sans fondements.

    Ben

  • Le 27 janvier 2012 à 18:28, par tchè encas en jèrè yala En réponse à : IL FAUT LE DIRE : Délocalisation de l’UPB, un impératif

    toi le grand connaisseur ? qu’est ce que tu as proposé comme solution ? vous êtes fort pour critiquer les idées des autres pourtant vous n’avez rien dans votre cervelle. respectez les idées des autres. s’il dit des contres vérités à vous de démontrer le contraire. de grâce réfléchit avant de bondir dans une discussion.
    je remercie mes devanciers sur le sujets, vous aviez fait de brillante analyse de la situation. nous devons prendre au sérieux les problèmes que nous rencontrons dans nos universités. quel type d’université nos enfants hériterons ? en dehors de ce problème, les autorités devraient prendre à bras le corps la question de la pollution de la nappe d’eau qui alimente Bobo. je ne sais pas si cela fait parti du plan de nos dirigeants pour tuer tout le monde à bobo afin de ne pas avoir beaucoup de population sous la main. des intérêts égoïste ne doivent pas primer sur la vie des gens. je demande à nos parents qui sont chaque fois passive de sortir et de les aider dans la lutte. seul l’union fait la force. la délocalisation de l’université est plus que nécessaire. tout me fait croire qu’on veut supprimer la population, des cars pourries pour les étudiants. on veut voir mourir les étudiants dans les cars avant d’agir ? je dis non !

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