Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Rien, absolument rien ne peut raisonnablement justifier, dans le contexte qui est le nôtre, qu’une seule personne se permette d’accaparer indûment à elle seule autant d’argent. C’est dire que tous ceux qui imputent le fait à un système qui serait toléré par les princes du moment, comme ils les appellent, sont de mauvaise foi et font dans l’anathème gratuite pour les besoins de leurs positions politiques ou philosophiques.
Il ne faut pas en effet se tromper de cibles : le principal fauteur présumé est connu ; c’est Ousmane GUIRO. Le plus important est de débusquer tous ceux qui ont trempé dans son affaire afin d’en démêler tous les fils et de trouver en conséquence des remèdes pour que pareil forfait ne se reproduise pas. En optant d’emblée pour la méthode musclée, le Président du Faso indique clairement la voie et donne l’exemple à toutes les institutions qui devront intervenir dans le processus de traitement du dossier.
Pour être fracassante, la rentrée dans la nouvelle année 2012 l’aura été ; et à plus d’un titre. Le Directeur général de la Douane arrêté dans le cadre d’une affaire de détention de près de 2 milliards de FCFA gardés en secret dans des malles ; son limogeage dès le lendemain par le président du Faso ; son inculpation puis son incarcération à la MACO quelques jours plus tard ; les rumeurs les plus folles sur des listes de personnes impliquées dans l’affaire et sa tentative de suicide, etc ; tous les ingrédients d’une œuvre dramatique à la Vaudeville qui aura aiguisé et fertilisé nombre d’imaginations et donné du grain à moudre à de nombreux analystes et commentateurs plus prolixes les uns que les autres. Que dire alors des hommes politiques qui y ont trouvé rien moins que du pain béni, la preuve par les faits, de tout le mal qu’ils pensent ou disent du régime !
Chacun y va de ses vérités et de son indignation s’érigeant en procureur, si ce n’est en juge et en censeur pour faire d’un fait divers une affaire d’Etat mettant sur la sellette le corps des douanes tout entier, le pouvoir de la IVe République (comme ils disent), l’Etat, voire la nation toute entière à laquelle ils retirent jusqu’au nom de « Patrie des hommes intègres » sans autre forme de procès. Certains n’hésitent pas à faire dans la démesure comme s’ils voulaient eux aussi se hisser à la hauteur du forfait, l’air de se dire que tout était désormais possible dans ce pays où le ridicule ne tue pas.
Incontestablement les faits reprochés au sieur Ousmane GUIRO sont gravissimes tant par le montant faramineux des sommes en cause que par sa personnalité au triple plan de la confiance que les autorités plaçaient en lui, de l’exemple qu’il était censé donner et de la place de son institution dans le dispositif de la lutte quotidienne du pays pour faire face à la pauvreté endémique et aux défis de l’émergence.
Rien, absolument rien ne peut raisonnablement justifier, dans le contexte qui est le nôtre, qu’une seule personne se permette d’accaparer indûment à elle seule autant d’argent. C’est dire que tous ceux qui imputent le fait à un système qui serait toléré par les princes du moment, comme ils les appellent, sont de mauvaise foi et font dans l’anathème gratuite pour les besoins de leurs positions politiques ou philosophiques. Or, il nous semble que le problème est suffisamment sérieux pour qu’on se permette de s’en servir comme simple exutoire de psychodrames personnels.
Voilà pourquoi il importe de l’analyser froidement, sans céder à la tentation trop simpliste des indignations sélectives, des condamnations à l’emporte-pièce dont la base morale reste à démontrer et aux propos excessifs dont le seul intérêt, en dernière analyse, est de mettre à nu le niveau réel de l’esprit critique et d’homme d’Etat de leurs auteurs. A propos d’Etat, si cette affaire est une affaire de l’Etat en ce qu’elle engage sa responsabilité par la nécessité de rendre justice et de prémunir le pays de tels actes, elle ne saurait être une affaire d’Etat comme le voudraient certains qui vont trop vite en besogne et ne s’embarrassent d’aucune retenue.
Il ne faut pas en effet se tromper de cibles : le principal fauteur présumé est connu ; c’est Ousmane GUIRO. Le plus important est de débusquer tous ceux qui ont trempé dans son affaire afin d’en démêler tous les fils et de trouver en conséquence des remèdes pour que pareil forfait ne se reproduise pas. En optant d’emblée pour la méthode musclée, le Président du Faso indique clairement la voie et donne l’exemple à toutes les institutions qui devront intervenir dans le processus de traitement du dossier.
Loin des spéculations oiseuses et des attitudes empruntées, il a tranché dans le vif dans le strict respect de ses prérogatives et de la loi, facilitant ainsi la poursuite du processus. La preuve, si besoin en était, que ce n’est ni l’affaire d’Etat que certains supposent, ni la résultante d’un système instauré de fait dans la gestion de la chose publique. C’est aussi la preuve que, lorsque les faits sont établis, les sanctions sont immédiates et que les accusations de complaisance vis-à-vis de la corruption et de la mal-gouvernance ne sont que de vulgaires fables d’adversaires politiques en mal d’arguments. Les mêmes ne se privent d’ailleurs pas contre toute logique de monter l’affaire en épingle pour l’imputer aux institutions. En vérité, si la Douane est éclaboussée dans son honneur, elle n’est pas en cause. Il en est de même du Burkina Faso. Tous deux sont victimes et non coupables.
Tant sur le plan matériel que sur le plan moral. Sur ce dernier point, cette affaire jette immanquablement une ombre sur leur crédit même si elle ne doit pas et ne peut pas servir de prétexte pour remettre celui-ci en cause. Sur le plan matériel, on imagine que ces deux milliards ne représentent que la partie visible de l’iceberg des pertes subies par l’Etat à l’occasion des « deals » qui ont permis à Monsieur GUIRO de les amasser. Il faudrait certainement les multiplier par 50 voire 100. Pour être sérieux, il faut éviter les amalgames et les procès d’intentions et s’en tenir aux faits sans leur chercher des prolongements douteux pour satisfaire des besoins politiques. Assurément ce seraient là des calculs irresponsables et inacceptables qui conduiraient à ne pas apporter les réponses idoines. Dans de telles situations c’est à leur sérieux et à la crédibilité de leurs diagnostics et la pertinence des solutions qu’ils proposent qu’on reconnaît les hommes d’Etat et non aux agitations fébriles et aux propos excessifs.
Malheureusement, jusque-là, c’est tout ce qu’on nous donne à lire. Comme le dit si bien un grand penseur, « tout ce qui est excessif est insignifiant ». Certains devraient le méditer pour leur propre gouverne. Surtout ceux qui ont gouverné hier et dont les états de service peuvent leur péter au nez au contact de leurs propos.
Cheick Ahmed (ilingani2000@yahoo.fr)
L’Opinion
Vos commentaires
1. Le 12 janvier 2012 à 01:30, par Giga MG En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Il n’y a qu’un journaliste de l’Opinion pour produire ce genre de textes dans lesquels vous chercherez en vain un brin de logique pour votre matière grise en quête du bon sens ! Même le mouton refuse de brouter à cette prairie là, parce que nauséabonde ! Merci l’avocat de notre cher Etat et de la nième République, qui sans toi n’aurait pu faire de ses rectifications des succès chevronnés, au point de nous pousser à l’aube de l’émergence !
Le 12 janvier 2012 à 02:43, par Madjer En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Monsieur le philosophe cheik amed sache que tout simplement monsieur guiro a été nommé par le gouverment (Proposé surement par un ministre ou serail du president), c’est aussi un du gouvenement qui dit qu’il n’est pas n’importe qui (quand il était mouillé dans une autre affaire de million ?), c’est encore le gouvernement qui l’a decoré (c’etait pour quoi encore ?).
Le 12 janvier 2012 à 12:45, par L’autre citoyen En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
J’ai un dilemme. Je voudrais inviter les gens à ne pas réagir à l’article de l’Opinion. Mais en le faisant, je réagis et je me contredis. Je pense que l’Opinion est toujours dans une logique de provocation même si la diversité des opinions est souhaitable car nul n’a le monopole de la vérité.
L’Opinion parle de non culpabilité de l’Etat. Qui a dit le contraire ? C’est plutôt l’Opinion qui se met dans la peau des juges puisque ce journal conclue à une non culpabilité de l’Etat et à la culpabilité de M. GUIRO. le peuple, le "pays réel" dit dit que l’Etat est responsable. Est ce que les mécanismes de lutte contre la corruption et les autres "maux économiques" mis en place par l’Etat ont fonctionné ? Les organisations de la société civile comme le RENLAC et les partis politiques (je ne dirai pas de l’opposition car l’Opinion a une aversion morbide pour ce mot)n’ont t’ils pas jouer leur rôle en tirant sur la sonnette d’alarme. Le journaliste peut-il nous dire, avant ce scandale, les actions concrètes posées par les décideurs de la 4ème république ? OUI N’EST PAS COUPABLE MAIS L’ETAT, A TRAVERS CES DÉCIDEURS, SONT RESPONSABLES COMME DANS L’AFFAIRE NORBERT ZONGO. Comme l’a dit la mère de NZ, wend-nna-yaow.
2. Le 12 janvier 2012 à 01:37, par kolipi En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Vrai vrai ecriture sans mechancete ni aigreure personelle et plein de retenue.
De toute fason faut aider la justice pour que chacun gagne la justice.
3. Le 12 janvier 2012 à 01:51, par Mars2larym En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Tout es bon pour remplir des colonnes et vendre les journaux.sinon cet article est tout simplement un déchet de presse.tu vis surement dans un autre Burkina sinon tu saurait que si ce Pays est aussi pauvre comme le disent ses dirigeants alors cette affaires est bien une affaire dEtat.pour moins que 2milliards pour mettre les étudiants dans les conditions détude a lUniversité de Ouagadougou on a frolé lannée blanche.soit tu fais semblant soit tu sous-estimes ce que peut réaliser 2milliards dans ce pays.donc OUi cest une affaire dEtat.on est pas dupe.
4. Le 12 janvier 2012 à 04:31, par Espoir En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
il ne mérite pas le titre de journaliste. Son analyse est nul et il veut forcement nous faire avaler des conneries. Soyez plus logique et impartiale à l’avenir.
Quelle est la provenance de cet argent ? les affaires de GUIRO ? des détournements ? des mallettes d’argent provenant d’entreprises ou de commerçants qui veulent le remercier pour un service rendu ? Quels genres de service ?
Nous savons qu’un seul individu ne peut amasser autant d’argent. Donc forcement il y a des complices. Qui sont ces complices ? des paysans ? des simples fonctionnaires de l’Etat ? N’est pas permis à n’importe qui d’être complice d’une tel malversation. Pourquoi plusieurs jeunes préfèrent la douane au autre structure de l’Etat ? c’est parce le douanier en 2 temps 3 mouvements a fini de construir sa maison, a une belle moto ou encore une voiture,...
N’essayer pas de nous distraire ! Même si nous le peuple, on ne dit rien, nous voyons ce qui se passe et sommes assez intelligent pour nous rendre compte que les fonctionnaires de l’état peuvent être mieux payer, que les chantiers de constructions de route, barrage,... peuvent être mieux conduit et durable si ...
Et puis, cet argent n’est que le résidu de tout ce qu’il a amassé et qu’il n’avait pas encore trouver l’idée ou le moyen de blanchir.
5. Le 12 janvier 2012 à 07:59, par The Maverick En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
mon cher Journaliste,
dites le plus simplement possible ce que vous voulez dire, ca donnera envie de continuer la lecture. On pourrait dire que c’est une diharee de mot.
Simple remarque !
Le 12 janvier 2012 à 18:05, par GUEPARD En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
bien dit.je suis parfaitement d’avis.mieux vaut aller à l’essentièl que de gonfler son érit pour paraitre....
6. Le 12 janvier 2012 à 08:38, par Atanga En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Bonjour et merci mon frère pour ta prompte réaction.
C’est vrai, il n’ya qu’un journaliste de l’Opinion qui dire des choses pareilles. Je suis sure que si ce journaliste a l’occasion de faire comme monsieur GUIRO, il n’hésitera pas.
Donc mon frère, ne soit pas étonné de l’entendre parler ainsi car c’est le meme groupe.
7. Le 12 janvier 2012 à 08:58, par NABIIGA En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
l’Etat est bien le premier coupable dans cette affaire. Et vous, pauvre équilibriste penchant en faveur d’un État au mains de mafieux de toute espèce, dites nous de quoi sont constitués les objets précieux découvert chez Mr guiro. Et Laissez nous entendre au moins la version de l’accusé ! Certainement que c’est le sommet de l’Etat qui avais confier ces sous à Guiro pour les campagnes à venir. Et comme il a mal géré la garde, on le jette comme un poulet de sacrifice au peuple qui, peu instruit, n’analyse pas suffisamment le spectacle tout organisé ! LMe coupable est bien l’Etat et personne d’autre.
8. Le 12 janvier 2012 à 10:27 En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Monsieur l’Avocat du diable,le cas GUIRO n’est pas une première au Burkina ! et tous les autres cas précédents c’est des dignitaires de l’état qui ont été indexés ; vous devrez le savoir mieux que quiconque puisque vous prétendez être journaliste. GUIRO lui même n’est pas a son premier forfait ! et il a été maintenu a ce poste par l’état comme s’il était le seul cadre du services des douanes. la seule différence entre le cas GUIRO et les autres cas est qu’ il n y a jamais eu d’enquête autorisée sur ces cas.Dites moi,la Gendarmerie est allée chez qui et elle n’a rien trouvé ? Que des enquêtes soient autorisées chez tous les dignitaires de ce système y compris chez vous et on verra le résultat.
Monsieur le griot pardon journaliste pourquoi vous en prendre aux hommes politiques de l’opposition pour avoir exprimé leur opinion sur l’affaire GUIRO ? C’est tout le peuple qui s’indigne ! d’ailleurs nous ne donnons du crédit ni à l’opposition ni au pouvoir ni à vous autres soit disant journalistes. Nous sommes le peuple et nous sommes vos victimes !!!!!!!!!!!!! que vous soyez tous punis par le tout Puissant à la hauteur de vos actes
9. Le 12 janvier 2012 à 10:28 En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Bien dit Giga MG, merci d’avoir dit deux mots à ce journaliste bas de gamme.
Le 13 janvier 2012 à 17:08, par zongo adama En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
laissé mr guiro tranquile il ya bien de chose qui es importent a régler ici au burina que l’afaire guiro ,ces ci lui que vous aviée l’oeil ces cela les plus fore mange les plus faible donné la pais a ce monsieur il es au service du burkina pendant combien de tempt.cil l’arrive quelque chose vous verais comment le faso va ce trensformer jété un coup d’oeil en cote d’ivoire fin de citation .................ecrit par zongo adama celui qui nes pas content quil vienne me voire
10. Le 12 janvier 2012 à 11:19, par Le doyen En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Mr Lingani c’est qui l’Etat ? Que dis-tu des propos de l’ancien Ministre de la Justice à propos de ce même Monsieur ? Je ne t’apprends rien que dans l’imagerie populairel’Etat ce sont les dirigeants ; Et puis tant que les critiques permettront aun régime en place d’agir et de bien faire, il faut applaudir et non être toujours là à justifier ce dont on ignore.
Le 12 janvier 2012 à 14:01, par pakfid En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
bonne analyse
11. Le 12 janvier 2012 à 12:01, par Brak En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Ah l’Opinion, pas du tout étonnant.Je vous vois Mr le journaliste de l’Opinion très identique à Mr Guiro.
Comment l’Etat peut être victime ? l’Etat a ces pratiques là comme fondements. Mr Guira a été décoré le 11 décembre passé mon ami.
C’est plutôt parce que Mr Guira est petit dans le système qu’il a été sacrifié.
Ridicule comme article en tout cas.
12. Le 12 janvier 2012 à 12:04 En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Cher Lingani,
Comme toujours, tu es dans ton rôle !
Défendre l’indéfendable...
Merci...
Natoseb Zanga
13. Le 12 janvier 2012 à 12:39, par Akily En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Monsieur le journaliste t’es vraiment sérieux dans cet écrit ? Honte à toi ... la réaction du Président traduit en elle même la culpabilité du système.
Pour ta gouverne sache que si l’État joue son rôle, il est peut probable qu’un individu puisse amasser autant ... moi je te dirai que sieur Guiro comme tu l’appelle est VICTIME.
Combien sont ceux qui mis dans les mêmes conditions seront capables de résister à la tentation de ne pas remplir des cantines ? Ce n’est pas à l’employé de créer ou d’assurer les mécanismes d’une gestion saine de son travail. C’est l’employeur (l’État). M. Guiro est coupable pour son manque de scrupule, de probité ... mais c’est le système en place qui favorise cela.
Maintenant que les élections approche on joue les Intègres en sacrifiant un élément pourri du système et le tours est joué. Nous allons faire confiance au système si la logique qui a prévalu à l’évincement de M. Guiro se poursuit pour tous les cas connus et à venir...
14. Le 12 janvier 2012 à 13:11, par Le burkinabé En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Monsieur,
Arretez de prendre les gens pour des nez percés. Aucun rat sous le régime de Thomas Sankara n’aurai osez ce que Guiro nous a donné de voir. S’il l’a fait c’est parce qu’on lui a donné l’occasion. s’il était en prison pour la première affaire qui soit dit en passant suit toujours son cours après 5 ans, il n’aurai jamais pu se tappez 2 milliards. Alors tu peux bien te pleindre mais ton gouvernement reste responsable et non une victime. la victime c’est le peuple.
15. Le 12 janvier 2012 à 13:41, par tuenmavé ou la vérité est éternelle En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Votre article est intéressant mais ne cherche pas aller dans le fond du sujet. Dans une affaire de cette gravité, dans certains pays (ceux pour qui les préoccupations du peuple sont au dessus de tout) certains responsables auraient déjà démissionnés, voir tout le gouvernement.
Au Burkina Faso, la principale faiblesse de ce régime, c’est le laisser aller et la concussion entre politique et économie. Les membres du Gouvernment et certraines personnalités de haut rang, doivent de par la loi déclarer leurs biens en entrant en fonction. Qu’en est-il fait ? Pourquoi ne prend-on pas des initiatives simples de vérification, ne serait-ce que pour s’assurer que tout va bien ?
En plus lorsque des faits sont relevés à l’attention du gourvernement, il n’y est pas donné suite. De simple enquêtes pour vérifier les éléments des rapports suffisent à monter aux acteurs qu’il ya volonté de controler et que celui qui est pris sera sanctionné.
Même lorsque les faits sont avérés, il n’y a pas toujours volonté de sanctionner, voire même d’appliquer simplement les lois de la République. Ceci a été le cas de pontes du régime qui ont acquis des villas de la CNSS pendant qu’ils étaient en fonction, en flagrante violation des textes. Ils sont toujours propriétaires de ces villas et certains n’ont toujours pas payé. Ou l’autre cas Guiro (le même déjà) en 2007 pour une histoire de fraude fiscale d’environ 800 millions. 5 ans plus tard on parle en milliards. C’est la rançon de l’impunité.
Il faut donc reconnaitre que quand il ya la volonté de transparence, les choses se passent mieux. C’est le laisser aller qui donne du courage aux voleurs et autres malfrats en tout genre d’aller toujours plus loin, jusqu’à l’insupportable. Les manifestations du 1er semestre de 2011 étaient plus le signe d’un raz le bol qu’autre chose. Un avertissement très sérieux.
Le régime est déjà fini, sinon je lui conseillerais de se réveiller.
A bon entendeur salut.
Le 12 janvier 2012 à 16:00, par hèrè En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Toi qui dit que le regime est fini, viens l’achever on va voir. Merde, tu es qui ? Tu peux faire quoi ?
Le tigre ne montre pas sa tigritude il se jette sur sa proie et ...........
Vous avez la chance que a travers l internet on ne vous voit pas.
Une dernière fois, nous , on veut que la paix.
Le 12 janvier 2012 à 17:56, par Natoseb Zanga En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Ce n’est pas parce qu’on veut la paix qu’il faut laisser des mauvaises herbes comme toi et le sieur GUIRO proliférer dans la nature ici au "Pays des hommes intègres".
Quelle misère...
Il y a vraiment longtemps que la morale a fini d’agoniser et est morte au Faso. Faisons notre prière et enterrons la !
Le 13 janvier 2012 à 20:01, par situsavais En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Les latins ont dit : "qui veut la paix, prépare la guerre" ; Jean-Paul II a dit : "qui veut la paix agis pour la Justice".
La paix ce n’est pas quand les autres n’ont que leurs regards pour désapprouver l’injustice, la paix c’est quand il y’a la justice et la justice c’est LA JUSTICE.
16. Le 12 janvier 2012 à 13:44, par wendlasida En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
C’est à leur sérieux, à leur crédibilité et à leur capacité de faire une analyse sérieuse que l’on reconnait les bons journalistes.
Vous je ne vous donnerai pas le titre de jounaliste pour ne pas faire honte à ceux qui exercent ce métier avec sérieux et intelligence. Vouloir justifier l’injustifiable surtout de la part de qulqu’un qui prétend être jounaliste, c’est vraiment tomber trop bas.
O. GUIRO a peut-être détourner des déniers publics et je trouve cela moins grave que ce que vous voulez faire c’est-à-dire détourner les Burkinabè de la réalité.
A moins que vous ne compreniez rien de la politique, ceux que vous accusez à tord de recupération politique de cet évènement sont parfaitement dans leur rôle. Dans votre écrit vous faites allusion à des déclarations sans pourtant en citer nomement les auteurs. Or, des hommes politiques ont publié des déclarations officielles sur ce site. Pourquoi vous ne les nommer pas ? Dans ça aussi vous avez toujours peur ?
Entre GUIRO qui volerait mon argent et vous qui voulez insulter mon intelligence, le premier vaut mille fois mieux.
Un conseil pout terminer, changer de métier car le journalisme exige des capacités, des compétences, des qualités que vous êtes loin d’avoir.
Sans rancune
17. Le 12 janvier 2012 à 13:58 En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Il n’y a que l’Opinion pour produire de tels articles et pour affirmer que l’état est non coupable. Un peu de sérieux, des affaires Guiro, il y en a des dizaines voire des centaines aujourd’hui dans ce pays. Qu’attend l’état pour les débusquer et les mettre en prison ?
18. Le 12 janvier 2012 à 14:34, par Alexio En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Je suis Sankariste d opinion.Tous ce que j ai a ajouter"A Rome il faut faire comme les romains"Donc Mr Guiro est infortune d une culture politique qui a permis cette possibilite:LE LIB-LIB.Donc l etat est en meme temps pyromann et pompier.Personne n est sur le banc des accuses hormis le directeur de douane.
19. Le 12 janvier 2012 à 15:36 En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
J’espere que c’est pas Gorba ona cheche en frappant Guiro ! Sinon on a ca attarper tous ces milliardaires- chmapignons dans ce pays.
20. Le 12 janvier 2012 à 15:43, par Lamine En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
L’Etat c’est qui ?? C’est pas vous et moi ? Bref, tout le monde ?
Pourquoi alors "pondre" un tel article si ce n’est pour provoquer les gens ? La liberté d’opinion, c’est pas ça !!!
Avec ça on veut une carte de presse et une dépénalisation des délits y afférents !!!
21. Le 12 janvier 2012 à 17:19, par ESPRIT En réponse à : Affaire GUIRO : L’Etat est victime et non coupable !
Piètre comme article d presse.mais coe çela emane d l opinion on cprd que M.Limgani est ds sa logique d defence de son grpe(princes du moma).il doit avoir present a l esprit ke les opposant st ds leur rôle.si le gouvermement était responsable,le 1er reflexe devrait être la démission du MEF ,c est pour dire a tel point la culpabité du gouverma est engagée ds cette affaire.pourkoi maintenir qlq.un a son poste alors ke les soupçons d fausses exhonorations pèse sur c dernier dpu 2007 ?e d surcroit il vient d être decoré .pauvre lingani où ton professionnalisme ?mème si tu mange avec les bonzes du regime ouvre cette fois ci tes yeux