MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
Les maires et les chefs traditionnels ! Trop de conflits de terres, de pouvoir et bien d’autres choses. Pourtant, leurs relations devraient être l’eau et le feu mis dans un même carton. On s’attend à ce que l’eau mouille le carton et que le feu le consume. Dans ce schéma, tout va bien et il n’y a pas de bagarre. Malheureusement, le feu veut mouiller le carton et l’eau le brûler. Et, c’est généralement certains chefs coutumiers qui veulent faire cogner la tête des ancêtres avec celle des lois de la République. Un maire est un maire et un chef traditionnel est un chef traditionnel. Le chef traditionnel s’occupe de la sauvegarde des valeurs et des coutumes ancestrales, et le maire se doit d’appliquer les règles de la République.
Un chef, aussi rouge que soit son bonnet, ne peut pas s’arroger le droit de dire à un maire de faire ceci ou de ne pas faire cela dans sa commune. On peut comprendre qu’un "Naaba" s’offusque parce qu’un maire a pris une grande décision pour la communauté sans lui en parler. Les populations étant ses sujets, c’est tout de même mal seyant qu’il ne soit pas au courant de certaines choses importantes qui les touchent. Mais, il faut que le chef sache que si le maire ne le tient pas au courant, et si le Code des collectivités territoriales ne l’y oblige pas, il ne peut ni ne doit lui en tenir rigueur. Si certains maires informent, c’est juste par respect.
Il faut reconnaître que la cohabitation n’est pas du tout aisée. Le chef a des sujets et avec la communalisation intégrale, le maire est généralement issu de ses sujets. L’élu est donc un sujet du chef ou plutôt, apparaît comme tel, à la différence du préfet qui a gardé l’aura et la crainte qu’inspirait d’antan le colonisateur. Le maire n’a pas cet héritage. Il faut remarquer que des chefs sont souvent utilisés par des partis politiques comme rabatteurs d’électeurs ou ont servi pour abattre un adversaire politique dans une région donnée. Il ne faut donc pas s’étonner que lesdits chefs croient qu’ils ont des pouvoirs, qu’ils se croient tout permis ou qu’ils pensent qu’ils sont obligés de donner leur opinion sur la conduite de la cité.
De plus, dans certaines communes, le maire apparaît comme un dirigeant imposé. Par le fait du système électoral, un candidat élu minoritairement conseiller municipal peut se retrouver élu maire parce que son parti, majoritaire, a porté son choix sur lui. S’il arrive que ce maire et le chef coutumier de la localité ne boivent pas à la même calebasse, la commune va se retrouver vite grippée, les initiatives de développement bloquées et l’atmosphère invivable. Mais tout cela découle du fait que chacun ne s’occupe pas de ses oignons. Il y a confusion des genres et des rôles. Autant un maire ne peut s’aventurer à aller sacrifier des poulets aux mânes et aux ancêtres, autant il est inconcevable qu’un chef coutumier veuille présider le conseil municipal, voire le dissoudre et reconstituer son propre conseil. Que chacun reste à sa place et les populations et les chantiers du développement s’en porteront mieux. Reste à espérer que pour les prochaines mandatures les réformes politiques aideront à corriger cela une bonne fois pour toutes.
Le Fou
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 9 décembre 2011 à 08:06, par le burkinabe de Hollywood En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
voila !!!! la chefferie traditionnelle doit etre purement et simplement abolie. Kani dans son article avait fustige le comportement de pouytenga et des forumistes fumistes se sont deverses sur elle. il n’y a pas de democratie sans force republicaine. la chefferie mossi en particulier doit comprendre que un chef s’etait avant sous une autre forme de constitution (coutumiere). maintenant c’est revolu. il y a une nouvelle constitution qui nous plait. Le President Blaise Compaore a bien voulu doter notre pays d’une democratie examplaire. si vous ne respectez pas la loi on va vous y soumettre de force
Le 9 décembre 2011 à 13:39 En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
on ne doit pas abolir la chefferie traditionnelle mais au contraire comme le dit l’article chacun doit jouer son role dans la cooperation car l’essentiel c’est le bien etre des populations
mais le probleme c’est d’avoir instrumentalisé les chefs traditionnels pour asseoir son pouvoir et melanger les choses principalement dans la region mossi. Cela amene certains chefs traditionnels a oublier leur vrai fonction et se prendre pour les decideurs de l’administration et chercher des interets materiels quitte a prendre des positions partisanes meme sur le dos de leurs propres sujets, contrairement aux attributs de chef traditionnel
le chef traditionnel doit se cantonner a maintenir une certaine traadition avaec clairvoyane et sauvegarder une certaine culture dans son aire de pouvoir
SOME
Le 12 décembre 2011 à 18:23, par lesage En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
je pense que nous devons faire preuve de réalisme dans nos analyses. actuellement, reconnaissons que le chef traditionnel n’a aucun rôle dans notre société ; bien sûr, il faut distinguer les "chefs coutumiers", garants des traditions, des naaba, roi des cantons d’avant, remplacés aujourdhui par les présidents des republiques et autres chefs de circonscription. il convient de les supprimer car leur existence est contraire à l’ordre social nouvel, la démocaratie. figurez-vous simplement que nul ne peut être naaba s’il n’est pas prince !pourquoi au monde, cela peut exister dans une démocratie ?
Le 9 décembre 2011 à 15:45 En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
Tu parles tellement dans le vide et pour rien dire que tu dois être immature
Le 9 décembre 2011 à 16:59, par Joweder En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
C’est trop facile de rester à Hollywood et s’injecter de cette manière sur des problèmes de fond que vit le Burkina.
L’acculturation ne te permet pas de cerner reellement ce genre de problème.
Ce problème du pouvoir tradionnel s’est posé depuis un certain temps. Aujourd’hui une grande partie des chefs coutumiers sont des intellectuels, et de surcroit certains ont occupé des grands postes politiques.
Les chefs non intellectuels ont tous compris que il est plus facile de s’enrichir en faisant de la politique, que d’être là à tuer des mânes.
Le problème se pose avec recurrence actuellement, et il y va de soi que les chefs et les politiciens y trouvent une solution dans de brefs délais pour la paix dans ce pays...
Et tu verras qu’une solution sera trouvée pour contenter tout le monde. Car de nos jours, je ne vois aucune différence entre nos responsables politiques et nos chefs traditionnels.
L’un a bessoin de l’autre et l’autre a besoin de l’un et defois les deus personnalités se confondent...
A y réfléchir, avec les temps qui changent que gagne un chef coutumier qui assume ses fonctions de chef coutumier ? Dans le temps le chefs coutumiers recevaientt chaque jour des dons de leurs sujets. Ce n’est plus le cas, le chef n’a que son bonnet rouge ou bien il est obligé de travailler. Pourquoi accepte t-on qu’un chef soit fonctionnaire ou autre ?
Le chef coutumier se voitt aujourd’hui comme tout quidam qui doit travailler à la sueur de son frond, car ses sujets ne viennent rerement à son aide...
Et je crois qu’il faudrait bien empréhender le problème avant de s’y laisser aller...
Merci Monsieur de Hollwood...
Le 18 décembre 2011 à 22:38 En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
Le Hollywood dont il parle, c’est dans ses reves. Sinon notre lascar gratte a Ouaga comme des milliers de quidams. peut- etre que je l’ai meme remorque sur ma p50 l’ autre jour. Espece de vantard. Moi je vaux mieux je suis Mr. de Karpala.
Le 18 décembre 2011 à 22:35 En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
Ou la la, Burkinabe de Hollywood. Je comprends. Les lumieres phosphorescentes et translucides de Hollywood, ce n’est pas Nollywood par hasard, ton avweugle, ont aveugle ton esprit. tu ne comprends plus rien puisque tu ne vois rien. DFemocratie exemplaire ? Ne te moque pas de notre president qui sait lui - meme que son systeme de democratique es une moquerie de la democratie. Tu crois qu’ il ne sait pas faire la difference entre origigi adaptable ? Sino Some a bien parle. La chefferie coutimeiere, on en a besoin surotut certains peuples comme le peuple mossi. Leur chefferie avait et peut toujours avoir des mecanismes de regulation sociale a encourager. Il est vrai que le melange du genre est evident aujourd’ hui.
San Pataryaam Yaa Toogo.
2. Le 9 décembre 2011 à 13:20 En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
Mr Le Fou,je te sens pas en forme aujourd’hui a travers ton article.Tu dois etre déprimé à l’image de tout le pays.Nous allons tous devenir fous dans ce pays dèh
3. Le 9 décembre 2011 à 14:31, par ad,aqk En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
C’est à ce moment qu’on regrette Sankara et sa vision du chef coutumier. il va falloir qu’on dise aux chefs coutumiers ou d’ailleurs traditionnels qu’il ya coutume et rradition dans leurs titres. Ce ne sont pas des dieux, ces gars là ! il est fort bien temps de les éloigner de la sphère politique. Le larlé naaba devrait donner l’exemple ! c’est pas compliqué. Lui, c’est un intellectuel, je crois. il devrait quitter l’assemblée nationale et sensibiliser tous les petits chefs qui rèvent de monarchie dans les petites communes qui sont des espaces revés pour cela !
4. Le 10 décembre 2011 à 13:09, par Mahannou En réponse à : MAIRES/CHEFS TRADITIONNELS : Eviter la confusion des genres
Pendant la révolution, nos chefs traditionnels avaient leurs bonnets sous l’aisselle et des pelles à la place des cannes à marcher.Vivement que cette époque revienne afin que ces gens-là se contiennent et se cantonnent à l’espace et au rôle qui sont les leurs. Les chefs coutumiers finissent par m’exaspérer : demande de reconnaissance d’un statut, demande financière pour faire des sacrifices aux mânes, soulèvement de populations contre l’autorité...et quoi encore.Les pouvoirs dont ils sont dépositaires ne concernent qu’eux et leurs sujets : dans mon village,le Bonnet du DIMA de Boussouma, à part d’être sur la tête d’un homme, est aussi banal que le foulard de ma grand-mère.A l’allure vont les choses, les chefs coutumières ont intérêt à se faire touts petits:les populations pourraient les bafouer saper à jamais leur autorité.