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Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

Publié le mercredi 30 novembre 2011 à 01h47min

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« Qu’est-ce qui les fait encore sortir des classes ? » se sont demandé bien des Ouagalais à la vue de ces scolaires arpentant, l’air furax, certaines artères de la capitale avant-hier et hier. L’affaire Justin Zongo, du nom de cet élève mort à Koudougou dans des circonstances jusque-là non élucidées ? Non ! Le dossier a été jugé et les policiers y impliqués condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement, même si, on s’en souvient, leur culpabilité n’a pas été formellement établie.

L’anniversaire du décès par balle de cet autre élève, Flavien Nébié, à Boussé lors de la phase éruptive de la crise Norbert Zongo ou, pourquoi pas, les 13 ans de l’assassinat de ce dernier dont les auteurs courent toujours ? Trop tôt quand même, puisque nous sommes respectivement à quelques une et deux semaines de ces événements dont se souviennent chaque année les élèves.

Il y a plutôt que, dans la nuit du lundi 28 novembre 2011, beaucoup ont appris, au cours du JT de 20 h de la RTB, qu’à l’origine de ce mouvement spontané des élèves se trouve une stupéfiante histoire de mœurs : cinq élèves filles d’un même établissement privé ont été renvoyées pour cause de grossesse. Alors par solidarité et surtout pour dénoncer une mesure aussi obsolète qu’injuste, collégiens et lycéens se sont précipités dans la rue pour réclamer la réintégration de leurs camarades.

Ironie du sort, la décision contestée est intervenue au moment où la Communauté internationale est mobilisée contre les violences faites aux femmes.

Bien sûr la grossesse d’une jeune fille, qui plus est élève, est vécue à la limite comme un drame. Dans la mesure où ce nouvel état est lourd de conséquences sur le cursus scolaire si ce n’est tout simplement sur l’avenir de la future fille-mère comme on l’appelle ici ; surtout à l’heure où la pandémie du VIH/Sida continue de faire des ravages sous nos cieux, la grossesse d’une ado est symptomatique de rapports sexuels non protégés.

On comprend bien les motivations pédagogiques de la direction de l’établissement, qui, en prenant une telle décision, voudrait donner une leçon aux élèves. Elle rappelle cette époque de rigorisme scolaire des années 60, qui n’a pas toujours eu que des inconvénients, il faut le reconnaître ; par ailleurs, dans certaines familles, une grossesse hors mariage peut valoir à la fille le bannissement pur et simple, même que sa pauvre mère peut elle aussi payer pour le « déshonneur » que son enfant cause ainsi à toute la famille.

Mais pour pédagogique qu’elle puisse être, l’expulsion des cinq élèves n’en demeure pas moins une mesure extrême, discriminatoire et, par-dessus tout, en porte-à-faux avec certaines dispositions réglementaires qui régissent aujourd’hui le monde de l’éducation.
Certes, chaque établissement peut introduire dans son règlement intérieur des prescriptions qu’il juge susceptibles de renforcer la discipline et l’ardeur au travail ; toutefois, celles-ci doivent rester conformes à la réglementation générale qui, elle aussi, respecte la législation.

Faut-il croire que l’établissement ignorait l’existence de ce décret de 1974 qui interdit depuis l’expulsion des filles pour cause de grossesse ? Si tel est le cas, c’est dire l’état de désordre qui règne dans le privé, où certains fondateurs ouvrent les écoles comme des épiceries.
C’est l’occasion pour les autorités en charge de l’Education et de l’Enseignement de discipliner ce milieu en plein boum en veillant au respect du cahier des charges et des règlements intérieurs.
D’ici là, il faut espérer que l’engagement du directeur de l’établissement de reconsidérer sa décision apaisera la colère des frondeurs.

Par Alain Saint Robespierre

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 30 novembre 2011 à 05:19 En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Titre mal inspire. En quoi expulser des filles enceinte peut- il etre pedagogique ? Et les garcons qui ont contribue, on les expulses ? Aretez ces decisions de 1800.

    LOP

  • Le 30 novembre 2011 à 07:32, par bouda En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Ca m’étonne fort que je journaliste ignore que les filles ont étées reintégré et que l’établissement a présenter ses excuses ??? Portant certains journaux en ont feit cas deps leurs partion d’hier.

  • Le 30 novembre 2011 à 08:22 En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Bonjour,
    Et l’on cria haro su le baudet de Directeur. C’est vrai la loi de 1974, signé du Gl SANGOULE, de vénérable mémoire, est supérieure à un règlment intérieur d’un lycée. Soit, mais l’on ne nous a jamais dit l’âge des filles, qui en étaient les auteurs. Bref, c’est comme si l’on encourageait officiellement la dissolution des moeurs. C’est vrai, ce que le Directeur a fait n’est pas supportable, mais à force de ne considérer superficellement les problèmes, les écoles vont devenir plutôt des crèches ou les garrçons de 13 15 ans vont engrossr les filles de 14 15 ans devant tout le monde et personne ne dira rien. Je pense à tous les parents qui ont des filles qui ne peuvent même plus se consoler que à l’école, un professeur qui voir un élève, genre lapin chaud ne laissera pas faire ! Toutes nos écoles vont devenir comme une école étrangère qui se trouve vers le grand marché de Ouagadougou, réputée pour les moeurs dissolues de ses élèves qui s’embrassent bruillamment dans la rue et s’enlacent langoureusement au vu et au su de tous ! Affaire d’être plus b.anc !

    Regardez un peu. Par une loi, l’on a interdit les chatiments corporels à l’école. C’est très bien. Mais les maitres qui ont souvent plus de 50 élèves dans une classe sont désarmés face à un élève turbulent qui non seulement ne veut pas travailler mais perturbe la classe. Et ils se trouvent des âmes sensibles qui crient à la baisse de niveau !

    Est-ce que l’on ne pourrait pas dans la perspective d’une bonne éduction redonner l’initiative aux éducateurs et leur dire, d’emblée "nous vous faisons confiance pour l’éducation de nos enfants et tant que ce que vous faites est pour l’intérêt de nos enfants, nous vous accompagnerons". Vous comprendrez aussi que je ne plaide pas pour le sans contrôle ou le laisser faire des maîtres. Tout est dans la mesure. Mais à faire de nos enfants des rois, devant qui parents, éducateiurs doivent s’agenouiller, allons-y et bon courage et à bientot dans 10 ans, nous constaterons encore pus les résultats.
    Autant le dire, les garçons n’ont qu’à enfiler toutes les filles. Ainsi en septembre 2012, pour la rentrée, nous serons au moins 20 millions. Lançons désormais la campagne : "un élève un bébé" !

    • Le 30 novembre 2011 à 17:12, par damsé En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

      Faites vos propositions aulieu se pleurnicher. Faire de nos enfants des rois est effectivement un probleme, mais pourquoi en sommes nous la ? Pourquoi ce sont les enfants qui en font un probleme. Ou sont les perents quand ils paiyent la scolarité pour que leur filles se fasse enceinter. Ou sont les association de parents d’eleves quand il y’a ce gens de problemes, que font les parents ? RIEN.
      Je suis d’accord avec vous pour que certaine loi soit revu car n’etant pas non conforme a nos aspirations. Cependant renvoyer 1000 filles enceintes ne dissuadera pas les autres, bien au contraire.

  • Le 30 novembre 2011 à 09:34 En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Je pense que c’est vraiment une decision très injuste. Est-ce dire que les elèves filles mariées n’ont pas droit à y fréquenter. Il faudrait qu’il y’ait des sanctions contre ce decideur. Si une fille peut assimiler ses cours et sa grossesse pourquoi l’empêcher ? Qui n’a jamais vu une fille mère réussir mieux que ses camarades en classe ?

    • Le 30 novembre 2011 à 15:44 En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

      Mon gaillard pose toi la question de savoir à quel âge une fille scolarisée dont le cursus scolaire n’a pas été perturbé et consciencieux de son avenir doit se marier. Si on mène une étude on trouvera que la quasi totalité des filles mariées et toujours sur les bancs se retrouvent inscrites dans les établissement privés. Pourquoi cela ? Parce que dans les établissement publiques leurs âges posent un problème car il y a un âge requis pour chaque classe. Et comme le privé est par vocation commercial donc il faut maximiser le profit raisons pour lesquelles ces dernières sont acceptées au sein de ces établissements. Supposons qu’il n’existait pas de privé. Ces filles qui ont soit 20ans ;21ans,22 ans et plus en classe de troisième n’allaient même pas avoir une école publique où s’inscrire. Donc si on accepte l’actif il faut aussi accepte le passif. Soyons reconnaissant en l’endroit du privé qui donne toujours espoir à certain atteint par la limite d’âge de pouvoir poursuivre leur cursus scolaire. Tu demandes de sanctionner le décideur est-ce une plaisanterie ? Si tel n’est pas le cas je souffrirai du manque de bon sens qui devrait t’animer afin que puisse sortir des propos mesurés et dépouillés de toute haine.

      • Le 30 novembre 2011 à 17:44, par Tienfola En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

        Ce Directeur dois être effectivement sanctioné, mon frère ton approche ne tient pas la route. C’est justement parce que l’Etat ne peut disposer de place que tous nous sommes obligés de recourir à ces privés que nous payons d’ailleur très cher souvent. Aussi le nombre de place limité dans certain établissements privé serieux fait d’eux des excellent et quel parent ne veut pas un bon lycée pour son enfant. je felicite certain privé mais d’autre que j’appelerai des boutique doivent être purement et simplement fermé. merci

    • Le 30 novembre 2011 à 17:29 En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

      ton raisonnement est triste et nul pcq il arrive qu’une fille eleve enceinte travaille mieux qu’une autre fille qui n’est pas enceinte qu’il ne faut rien dire que c’est pas normal,ce qui est façon d’encourager la débauche à des enfants mineures

  • Le 30 novembre 2011 à 09:46 En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Moi je condamne la mauvaise manière de la surveillante. Mais pour dire que l’expulsion est un non respect de la loi, je ne suis pas d’accord.Moi si j’ai ouvert mon école privée avec son règlement, si tu trouves que mon règlement n’est pas juste, n’y vient pas. Il y a d’autres écoles privées qui ne sont pas sévère ou rigoureux. Vous ne pouvez pas m’obliger à accepter des filles anceinte dans mon établissement si mon règlement l’interdit !

    De plus, l’établissement a demandé aux filles de revenir seulement à l’école avec leurs parents. Quoi de plus normal ?
    Maintenant si vous voulez déformer le débat pour troubler le pays, ce sont vos enfants qui ramassent toujours les pots cassés.
    Comment se fait-il qu’en classe de 6ème, il y a toujours des élèlèves qui ne connaissent pas l’alphabet français ?

    De grâce, que les élèves qui ne veulent pas travailler restent à la maison mais, n’obligent pas les autres à ne pas travailler non plus.

    Cette affaire n’a rien à voir avec l’affaire de Zongo et de Flavien.

    • Le 30 novembre 2011 à 16:13, par Bill En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

      Avec ce raisonnement tu n’est pas près d’ouvrir une école. Il faut savoir que tout règlement intérieur doit être conforme aux textes et lois en vigueur.

      En français facile, dans ton établissement tu ne peux pas dire par exemple dans ton règlement que tous les élèves ayant une moyenne inférieure à 7 seront punis de coups de fouets. (Même si c’est ton école). Parce que la loi interdit les châtiments corporels à l’école.

      C’est pas l’anarchie ici. Et après vous criez à l’injustice pendant que vous êtes les premiers à bafouer la justice.

  • Le 30 novembre 2011 à 10:28, par Jamanatigui En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Je crois que l’Etat, lui même, vient de montrer ses limites dans l’éducation de nos enfants par ce décret qui entérine la grossesses en milieu scolaire.
    Personne ne pourra me convaincre que la grossesse en milieu scolaire n’est pas un obstacle au développement de la petite adolescente.
    L’exclusion de celles qui tombent enceinte ne signifie nullement que nous n’avons pas d’amour pour elles mais c’est une mesure dissuasive pour celles qui vont se laisser tenter. On l’a dit : qui aime bien châtie bien donc pas de sentiments en la matière.
    En même temps que nous éduquons sexuellement les adolescents, montrons les des sanctions qu’ils encourent en cas de manquements sinon tout effort est purement et simplement voué à l’échec.
    Pourquoi ne pas tenir compte de nos valeurs sociales ( je ne dis pas religieuses) dans l’élaboration de nos textes ? Nous avons assez libéralisé le sexe maintenant. De grâce ne transposons pas cette libéralisation du sexe dans nos écoles. Faisons de l’école un cadre sain pour l’éducation physique, morale et intellectuelle de nos enfants et non un centre de développement intellectuelle uniquement.

  • Le 30 novembre 2011 à 11:22, par Une Burkinabè révoltée En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    On comprend bien les motivations pédagogiques de la direction de l’établissement, qui, en prenant une telle décision, voudrait donner une leçon aux élèves.

    Cette phrase m’interpelle. ON COMPREND ????? Non on ne comprend pas !!!
    Au lieu de mettre dans le règlement qu’on exclue une fille pour grossesse, on devrait mettre en place dans chaque lycée des groupes de sensibilisation et de dialogue. Permettre aux élèves qui sont actif sexuellement de pouvoir venir exprimer leurs craintes et surtout recevoir des conseils. Cela peut même se faire de façon anonyme.

    Non on ne comprend pas !! On ne comprend pas que l’on régresse à ce point !! Une fois que la grossesse est là il faut soutenir ces filles qui déjà regrettent leurs gestes (qu’elle paieront d’une manière ou d’une autre car mener à termes une grossesse n’est pas chose facile) et les aider à mener à bien leurs grossesses.

    On ne comprend pas parce que c’est leur vie privée, si leur parents décident de les bannir(ce qui n’est pas la meilleure solution) ça les regarde. Mai le lycée doit se tenir à ce que l’élève respecte ses devoirs d’élèves. UN LYCEE OU COLLEGE N’EST PAS UN TRIBUNAL.

    Combien de jeunes ont une activité sexuelle mais ne tombent pas enceinte ou n’enceintent pas une fille, ces derniers seraient-il plus exemplaires que les autres ?
    Ils faut encourager les jeunes à se protéger....

    Cette affaire me révolte. On dirait que tous les combats qu’on a mené ne servent à rien...

  • Le 30 novembre 2011 à 12:27, par Vieux Père En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Je n’approuve pas particulièrement la décision d’expulsion. Cependant, il faut la situer dans son contexte précis. L’auteur de ce écrit semble dire qu’il s’agit peut-être d’une mesure de lutte contre la sida car la grossesse serait le signe de rapports non protégé. A mon avis il convient de considérer également la ligne de conduite que le collège veut inculqué à ses élèves.
    La dénomination de l’établissement en dit long. Il s’agit d’un établissement qui se veut à l’image d’une Sainte !
    Je n’ai pas de commentaires à faire mais je me demande si l’on pourra un jour faire rapporter une décision d’expulsion d’une aspirante enceinte, ou d’un séminariste qui enceinte !
    Il faut distinguer les établissements d’enseignement des établissements des établissements de formation ! Je pourrai rebondir après pour être plus clair car je suis resté délibérément flou dans mon écrit !

  • Le 30 novembre 2011 à 12:27, par QUE DIT LE DROIT En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    BIEN DIT LE ROLE DU LYCEE N EST PAS DE SE SUBSTITUER AUX PARENTS
    CE QUI NME FAIT MAL C EST QUE CES FAMILLES AURAIENT DU DEPOSER UNE PLAINTE ET DEMANDER DES DOMAGES ET INTERET MEME SI C EST 100 FRANCS CFA SYMBOLIQUE QU ILS DEMANDAIENT NE SERAIENT CE QUE CELA SOIT UN AVERTISSEMENT POUR TT CEUX QUI S AROGE UN DROIT QUI N EST PAS LE LEUR

  • Le 30 novembre 2011 à 13:13 En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Bonjour, je crois qu’il faut se remettre dans le contexte. Le dossier a été largement débattu il y a quelques jours et la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’expulsion d’une dame, majeure et vaccinée, vivant maritalement et consciente de sa situation : Il ne s’agit pas d’une adolescente qui a payé les frais d’un manque d’informations.

  • Le 30 novembre 2011 à 13:26, par ratenéré En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    Pourquoi s’en prendre à la flèche, quand le tireur est présent ? Ceux qui ont aboli la loie d’expulsion de filles enceintes des classes sont toujours là.
    Il ya aussi le CCRP. Ajoutons ce point dans les débats.
    Soyons sure que nos soeurs dans les lycées et collèges prennent la sexualité comme une mode de vie. Imitation des series télé, pourtant elles sont nulles en math pour pouvoir suivre les 28 jours.
    Et comme la loie les protèges, elles croient innocent tout ce qu’elles osent.
    Les responsables qui ont pri l’initiative sont à féllicité. Dans des grands établissements on trouvera peut-être 30 filles en enceintes chaque année, mais pour une fourmi la rosée est une inodation. Donc revoyons les choses.

  • Le 30 novembre 2011 à 15:20, par Le sage En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

    C’est les histoires de sexe qui vont détruire ce pays. Et c’est bien dommage.Personnellement je ne vous pas en quoi cette affaire peux entraîner tous ce remue-ménage (grève des élèves paresseux, réactions du gouvernement...) Une petite cellule par exemple au niveau du Ministère aurait pu réglé sans grand tapage ce petit problème d’incompréhension. On en oublie nos vrais problèmes.

    • Le 30 novembre 2011 à 20:39 En réponse à : Expulsion des 5 lycéennes enceintes : Pédagogique, peut-être, inique, c’est sûr !

      Sagissant de l’établissement Ste Collete sa ne m’étonne pas. J’ai représenté l’année dèrnière sur convocation de la Direcction Générale de cet’établissement, le mari d’une élève de TleD qui était enceinte. Au cours de cette rencontre, la Direction a fait remarquer que les élèves enceintes contribueront à baisser les taux de succès aux examens ce qui ternira l’image de marque de leur établissement. Et comme solution à cela, elle décide d’orienter immediatement toute celle qui sont dans le cas en cours du soir. Solution que nous avons ensemble régetté car vous ne pouvez pas accepter la scolarité d’un élève retenu en cours du jour et, en milieu d’année pour des raisons non fondées vous décidez librement de le réorienter là où il n’a pas choisi.
      Que cet établissement sache ce qu’il veut !

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