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Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

Publié le vendredi 28 octobre 2011 à 21h14min

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Le 22 octobre dernier, des cadres du ministère français de l’Intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l’immigration ont rencontré les associations et ONG intervenant au Burkina. Objectif, les informer sur le programme de développement solidaire contenu dans l’accord sur la gestion concertée des flux migratoires signé le 10 janvier 2009 entre les deux pays et entré en vigueur le 1er juin 2011.

Il s’agissait de communiquer aux participants les informations techniques nécessaires au montage d’un dossier qui pourrait être financé dans le cadre de l’accord, et éviter que des dossiers soient rejetés parce que mal préparés comme c’est le cas actuellement. Selon Stéphane Gallet du département du développement solidaire au ministère français de l’Intérieur, un des critères de sélection des dossiers est que « les porteurs d’un projet soient capables de supporter le tiers du budget global et s’engager à piloter sa réalisation du début jusqu’à la fin ».

Après une première réunion à Paris les 19 et 20 septembre dernier, le comité de suivi de l’accord devrait se retrouver le 21 novembre prochain à Ouaga pour régler certains détails, avant l’ouverture de l’appel à projets qui s’ouvrira au premier trimestre 2012.

La signature de l’accord sur la gestion concertée des flux migratoires signé en janvier 2011 avait suscité des espoirs chez ceux qui nourrissent l’ambition de venir étudier et travailler en France, mais aussi des inquiétudes chez de nombreux compatriotes vivant en France, notamment sur les conditions d’entrée et de séjour en France.

Le gouvernement burkinabè avait demandé la régularisation de ses resortissants en situation irrégulière- une centaine semble t-il-, mais la France avait accepté d’examiner attentivement les demandes des personnes entrées sur son sol depuis le 20 novembre 2007 et disposant d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche en bonne et due forme. Une perche que beaucoup de sans-papiers burkinabè ont saisie en déposant leurs demandes dans l’espoir de sortir de l’illégalité, avant de déchanter, car depuis 2009, « on ne voit rien venir », s’indigne un candidat à la régularisation.

Pourquoi les demandes transmises au ministère de l’Intérieur via l’ambassade du Burkina en France n’aboutissent-elles pas ? Des sans-papiers ont-ils déjà été régularisés en vertu de l’accord, et combien sont-ils ? Explications avec Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF)

Qu’est-ce qui vous a conduits à créer le Collectif Burkinabè des sans-papiers en France ?

Le Collectif a été créé en 2010 à la suite de l’accord signé entre le Burkina et la France sur la gestion concertée des flux migratoires signé début 2009. Cet accord comporte un volet sur les conditions de régularisation des sans-papiers et beaucoup ont déposé une demande à l’ambassade comme cela avait été indiqué, et au jour d’aujourd’hui, nous n’avons pas connaissance qu’un dossier ait reçu une réponse positive. Le comité de suivi qui a été mis en place et qui est chargé de suivre les dossiers est incapable de nous donner des informations sur la suite qui a été reservée aux demandes. A chaque fois que nous appelons pour en savoir davantage, on nous dit qu’il n’y a pas d’informations et, las d’attendre, nous avons décidé de faire quelque chose. C’est ainsi que le Collectif est né et il regroupe aujourd’hui pas moins de 65 personnes voire plus, tous des gens qui vivent la même situation.

Certains ont déposé une demande de régularisation à l’ambassade, mais aussi à la préfecture en espérant que ça aboutira. L’objectif du Collectif est de nous réunir pour mener le combat ensemble, s’échanger des informations et aussi apporter de l’aide aux nouveaux qui continuent d’arriver et certains ne savent même pas par quelle démarche commencer.

Pourtant, l’ambassade affirme que seize (16) personnes ont été régularisées…

On nous a dit que certains dossiers déposés à l’ambassade remplissaient les critères requis pour obtenir la régularisation, d’autres pas. Mais nous ne savons pas exactement qui remplit les critères et qui ne les remplit pas et c’est dans cette situation floue que nous avons appris effectivement que seize (16) personnes ont obtenu la régularisation de leur situation. Mais curieusement, personne n’est capable de dire au Collectif qui sont ces personnes-là et si c’est en vertu de l’accord qu’elles ont obtenu la régularisation. Nous savons que des camarades ont eu des enfants ou se sont mariés avec des personnes en situation régulière ou ayant la nationalité française, ce qui leur ouvre droit à la régularisation. Est-ce qu’on a fait la part de tout ça ? Car ça n’a rien à avoir avec l’accord ! Parmi les seize (16) personnes, combien exactement ont eu des papiers par application de l’accord ? Autant de questions qui restent pour l’instant sans réponse !

Vous avez décidé de prendre un avocat pour vous assister. Cela signifie t-il que vous ne croyez plus à l’efficacité du canal de l’ambassade ?

Nous avons foi aux informations que l’ambassade nous communique par l’intermédiaire du Consul Moussa Kaboré qui nous écoutait et était très proche de nous. Il a été rappelé et nous espérons retrouver un interlocuteur qui soit aussi attentif à nos préoccupations. Cependant, lors de notre dernière rencontre avec l’ancien ambassadeur Luc Adolphe Tiao, nous avons dit que faute d’obtenir le soutien de structures ou d’associations burkinabè, notamment le Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE) et l’Union des associations des Burkinabè de France (UABF), nous n’avions plus besoin de tierce personne pour nous défendre. Certes, nous ne sommes pas une association, mais nous avons un Collectif qui s’est fixé des objectifs clairs, et qui, mieux que nous peut nous défendre ?

Nous savons ce que nous vivons et endurons et nous disons que désormais, nous voulons être associés à toutes les réunions et démarches concernant les sans-papiers. Mais le soutien que nous apporte l’ambassade n’interdit pas de solliciter les conseils d’un avocat, un professionnel du droit qui peut nous aider à nous en sortir aussi.

Car franchement, nous avons l’impression que parfois on nous néglige. A chaque fois qu’il y a une rencontre à l’ambassade, notre cas est brièvement évoqué, comme ce matin où on a beaucoup parlé de comment monter un projet pour être financé dans le cadre de l’accord. Mais, soyons sérieux, comment on peut monter un projet et demander le financement si on n’est pas en situation régulière ?

Nous sommes mêmes déçus car bien avant la rencontre de ce matin, nous avions appelé certaines personnes pour avoir des informations et on nous avait dit que notre cas n’était pas à l’ordre du jour. Des fonctionnaires du ministère français de l’Intérieur sont venus pour informer les associations de migrants sur comment présenter un projet pour être financé. Nous avons aussi des idées de projets à financer aussi bien dans la formation professionnelle, l’insertion des jeunes et la création d’entreprises, mais on ne peut pas le faire si on n’a pas de papiers en règle !

Plus haut, vous semblez dire que l’UABF et le CSBE ne vous soutiennent pas. Les avez-vous sollicités ?

Bien sûr que nous les avons sollicités, en vain. En 2010, avons demandé au CSBE de nous assister et nous aider à obtenir un rendez-vous avec l’ambassadeur. Pour toute réponse, on nous a fait savoir que dans cette démarche, il ne fallait pas compter sur eux. Déçus, nous nous sommes tournés vers l’UABF qui nous a demandé d’envoyer une lettre au siège de l’association, ce que nous avons fait avec accusé de réception. Après une longue attente, la lettre nous est revenue et selon le président de l’UABF, M. Konaté, la personne chargée de récupérer le courrier n’a pas pu le faire et il nous a demandé d’envoyer une autre. Nous avons estimé qu’il ne fallait plus perdre notre temps à courir après eux, mais à nous organiser pour faire avancer notre cause d’autant que nous sommes soutenus depuis le début de notre combat par des amis qui sont en situation régulière ou ayant même la nationalité française.

Est-ce vrai que des Burkinabè continuent d’arriver sur le sol français en situation irrégulière ?

Oui, il y a encore des gens qui continuent d’arriver et qui ne savent pas où aller parce qu’ils ne connaissent personne. Comme les Burkinabè ne sont pas aussi nombreux que les ressortissants des autres pays, certains se retrouvent avec des Maliens dans des foyers ou des squats et nous essayons de les aider en leur donnant des adresses et des conseils pour les démarches à faire. A chaque réunion, il y a des nouveaux qui arrivent et on leur explique comment faire pour obtenir certaines choses et constituer des preuves de leur présence sur le sol français. C’est la solidarité entre nous et cela permet à chacun de garder le moral haut face aux difficultés que nous connaissons.
Récemment, nous avons appris qu’un de nos camarades a été expulsé et nous avons décidé de lancer une collecte d’argent pour lui envoyer. On ne reste pas inactif.

Nous avons aussi demandé au ministère français de l’Intérieur quels étaient les droits pour quelqu’un qui a été expulsé après avoir vécu des années durant sur le sol français. On nous a dit que la personne avait droit à 7000 euros (4,5 millions de F CFA) et qu’elle doit se faire identifier à l’ambassade de France dans son pays pour en bénéficier. Nous espérons que notre camarade pourra toucher les 7000 euros pour refaire sa vie, car nous savons qu’un autre de nos compatriotes qui, fatigué de lutter pour obtenir ses papiers, a décidé de rentrer lui-même, n’a pas reçu la totalité des 7000 euros ; on lui a remis 2000 euros (1,3 millions de F CFA) et parait-il, on lui dit d’aller récupérer le reliquat au Mali. Une aberration !

Certaines personnes à la recherche de la promesse d’embauche, une pièce essentielle dans la demande de régularisation, auraient été victimes d’escroquerie. Pouvez-vous confirmer ?

Absolument ! C’est vrai, nous connaissons des gens qui ont payé pour obtenir la promesse d’embauche, mais leur demande de régularisation n’a pas encore abouti. Personnellement, le comptable de l’entreprise où je travaillais m’a demandé 1200 euros (786 000 F CFA), mais à l’insu du patron et quand ce dernier a appris que je n’avais pas de papiers, il m’a gentiment dit qu’il me reprendrait quand je serai en situation régulière. Résultat : j’ai perdu mon emploi que j’occupais depuis 2 ans, mes 1200 euros et je n’ai toujours pas de papiers. D’autres camarades aussi ont tout perdu alors qu’ils travaillaient depuis 3 ou 5 ans et au final, on est en droit de se poser cette question : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France, qui devait faciliter la régularisation de notre situation, est une bonne chose pour nous ? »

Une dame, militante du Collectif intervient  : « Quand l’ambassade nous a demandé de faire les dossiers, c’était dans un temps très limité, il fallait faire vite et on avait pas le choix que de payer, surtout qu’on espérait vraiment que ça allait aboutir rapidement ».

Témoignage d’une autre dame  : « Je fais de l’aide à domicile auprès d’une dame et elle a accepté me délivrer une lettre pour compléter mon dossier. Mais depuis mars 2009, je n’ai plus de nouvelles et elle me demande ce qui se passe. Nous, ce qu’on veut, c’est que l’accord soit appliqué car nous autres sans-papiers, on est parfois payé la moitié du temps de travail, quand ce n’est pas carrément gratuit. On m’appelle quand on n’a besoin de moi parce que je n’ai pas de papiers, c’est dur à vivre et par deux fois, j’ai tenté de me jeter par la fenêtre.

Je n’en peux plus, je suis là depuis 1991, et je peux dire qu’on nous exploite sans que nous puissions faire quoi ce que ce soit ! Mon papa est mort, les gens que j’aime beaucoup disparaissent un à un et je ne peux pas rentrer faire mon deuil, mais dans le même temps, je n’ai rien ici et ça se complique encore puisqu’on a supprimé le ménage, la gardes des personnes âgées et des enfants, deux emplois qui figuraient sur la liste des emplois réservés aux Burkinabè au titre de l’accord ».

Visiblement agacé, un membre du bureau du Collectif s’indigne : « Il y a des dossiers qui sont complets mais, sans raison, la préfecture refuse de régulariser. Du coup, celui qui a travaillé plusieurs années peut se retrouver sans emploi après avoir déposé sa demande et attend une réponse qui ne vient pas ! Je demande aux préfectures de régulariser tous ceux dont le dossier est complet et qui remplissent les critères au titre de l’accord sur l’immigration qui a été signé par deux pays, deux gouvernements responsables et qui doivent respecter leurs engagements »

Qu’attendez-vous du nouvel ambassadeur Joseph Paré ?

Après la rencontre avec les Burkinabè de France le 9 octobre dernier, nous avons demandé une audience avec lui et nous attendons la réponse. Son prédécesseur qui est aujourd’hui Premier ministre nous a dit qu’il ne nous oublie pas et nous espérons que le nouveau nous appuiera dans nos démarches car après tout, il s’agit de l’avenir des filles et fils du Burkina. Si on signe un accord dont nous ne ressentons pas les effets bénéfiques et qu’on soit obligé de se tourner vers un avocat, où est la différence avec les ressortissants de pays qui n’ont pas signé d’accord ?

Récemment, le président du Faso a reçu des représentants d’associations, mais nous Collectif burkinabè des sans-papiers, nous souhaitons aussi être reçus la prochaine lors de son passage, afin de lui expliquer nous-mêmes nos problèmes, et non plus par l’intermédiaire d’autres personnes.

Propos recueillis par Joachim Vokouma, Lefaso.net


Maître Thierry Innocent Magbondo, avocat et conseils du Collectif burkinabè des sans-papiers en France.

Inquiets face à la lenteur dans le traitement de leur demande de régularisation au titre de l’accord conclu entre le Burkina et la France, les sans-papiers Burkinabè se sont regroupés dans un Collectif et se sont attaché les conseils d’un avocat au barreau de Paris, Maître Thierry Innocent Magbondo.

D’après lui, l’accord conclu entre les deux pays offre une chance supplémentaire pour les Burkinabè vivant en France en situation irrégulière, mais il faut analyser chaque dossier au cas par cas. « Quand je présente un dossier à la préfecture, c’est que j’estime qu’il est complet, et quand par excès de zèle de certains fonctionnaires, ou pour des raisons politiques, il est rejeté, je saisis le juge pour contester la décision du préfet. En général, j’obtiens gain de cause. J’ai actuellement cinq (5) demandes qui répondent aux critères requises et j’ai confiance quant à leur aboutissement ».

JV
Lefaso.net

Contacts Collectif burkinabè des sans-papiers en France : burkinabe15@yahoo.fr ;
0659894821 ; 0611671922
0633468992

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Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2011 à 18:03, par Tapsoba En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Que c est triste.Depuis cette signature,je n ai jamais cru à cette histoire de régularisation .Mais comme il fallait convaincre nos gouvernants toujours naifs à signer cet accord,il fallait bien ajouter cette close tout en sachant qu ils n auront pas de comptes à rendre.Sinon ,la priorité est réservée aux candidats au retour .À la lecture de votre entretien,je me demande même si l ambassade n’a pas eu des instructions du ministère de l interieur de ne pas lui transmettre les dossiers.Surtout que ce ministère s attaque maintenant aux diplomés étrangers hors UE qui souhaiteraient rester travailler en France.Une circulaire en ce sens circule en ce moment, laquelle dénoncent le patronat francais ,l Association francaise des entreprises privées et plusieurs organisations des droits humains.Même le ministre de l enseignement supérieur Laurent Wauquiers a demandé à Guéant de revoir sa copie.Mais en vain.Courage chers frères et surtout ne cédez pas au désespoir.

  • Le 28 octobre 2011 à 18:17, par vaga En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Je comprend bien la situation de ces hommes intègres qui se retrouvent sans droit dans un pays où les lois sur l’immigration se durcissent de plus en plus.Mais il faut se rendre à l’évidence:Si l’état français au regard de ces mêmes accords bilatéraux de gestion de flux migratoire ,refuse le changement de statut d’étudiant(a situation régulière)ayant obtenu des contrats de travail à durée indéterminées,il sera plus exigeant envers des sans papiers.Mais j’ose croire que votre combat portera des fruits.J’apprécie le courage de ce collectif et leur esprit combatif.Bon courage !et dites vous bien que votre salut ne viendra pas de l’Ambassade ;

  • Le 28 octobre 2011 à 18:50, par ben En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    normalement il devais pas avoir de probleme pour vs. je ne sais pourq ?? depuis vs ne revendiquer pas ??? votre papa compaore est ami a sarkozi non ????

  • Le 28 octobre 2011 à 19:30 En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Moi suis plus sidérée par l’attitude de ces 2 associations incapable de venir à personne en danger.A dire ke on nous vend du pipot quand on nous parle de solidarité parceque les maliens ou les senégalais ne se comportent pas kom ça

  • Le 28 octobre 2011 à 19:32, par Koumbem Tipousga En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Je pense qu’il n’ya pas lieu de lamenter. Les portes du Burkina vous sont largement ouvertes.

    Revenez on va travailler ici pour faire du Burkina une France. Dites-vous que les gens ont bataillé pour faire de la France ce qu’elle est.

    Revenez, le pays vous attend.

    Ne vous ridiculisez plus.

  • Le 28 octobre 2011 à 20:56, par JR En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Faut dire que la france est mechante comme les autres pays profiteurs.Qd t’as un diplome intéressant pour eux,il te foutent ps les batons ds les roues comme ça,ils te donnent les papiers et peuvent meme te proposer la nationalité si ça t’intéresse.C’est con ces mounaficaa de français

  • Le 28 octobre 2011 à 21:17, par le berzingue. En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    vous savez, je vais vous faire une confidence : la france n’est plus ce qu’elle était.il n’y a ka voire la crise qu’elle traverse sans réellement trouver des solutions a part retarder l’échéance.
    en plus il y a un racisme et un extrémisme qui est entrain de naitre dans ce pays comme si ADOLF HITLER réssucitait.
    on immigre dans un pays parce qu’on pense qu’elle est prospère. aujourd’hui force est de constater que la france n’est plus un pays si prospère comme les années précédente et elle ne fait que se refermer sur elle même "chose qui précipitera ca chute"
    quel est la situation de la france aujord’huit : chaumage en hausse, délocalisation des entreprises en chine, repoussement de l’age de la retraite, impôt à tous va.
    il est claire qu’un pays qui connait de telles difficultés va se renfermer sur ses compatriotes plus tot que de s’attacher aux problèmes des étrangers. ce qui explique aujourd’huit qui les sans papiers connaissent de tels diffultés et je vous assure que cela ne s’arrangera pas de si tôt même si nos politiques font la demande.
    je veux juste vous dire par là que la france n’est plus une terre à immigrer mais une terre a fuire.la preuve étant que les français eux même son entrin de quitter la france exatement comme certains africains tantent de quitter l’afrique."c’est la gualère en france".
    comme le dit un proverbe : "une fois arrrivé au sommet, il ne reste plus que la chute".
    le france est un pays que je respecte mais aujourd’huit l’heure est arrvée de laisser la place à d’autres pays "les BRICS".
    Vivement que l’afrique se reveille aussi

  • Le 28 octobre 2011 à 23:49, par Beurk En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Malheuresement c’est la triste réalité et comme vous gardez un semblant de sourire sur la photo,je ne peux que vous encourager à garder le moral

  • Le 29 octobre 2011 à 02:16, par Koutou En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Je suis Burkinabé résidant au Canada. Sans être concerné par un problème de sans-papiers je trouve que ça ne fait pas serieux de dire à ces compatriotes qu’ils doivent "revenir au Faso on va travailler ensemble". Si vous n’avez pas de solutions à apporter au problème il faut arrêter de dire des inepties. De qui se moque-t-on donc ? D’abord ceux qui sont au pays n’arrivent même pas à s’inscrire pour le service national de developpement tellement ils sont nombreux. Alors de quel "travailler ensemble" parlez-vous ? Ensuite, il faut savoir que la France doit respecter ses engagements. On ne peut pas tomber dans la résignation en disant "on ne veut pas de nous donc on va partir". Dans quel pays sommes-nous où un étudiant en fin d’études qui a un contrat de travail ne peut pas changer son statut ? Je suis sensible à votre lutte, chers compatriotes. Courage.

  • Le 29 octobre 2011 à 06:21, par le tigre En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Si la france ne peut pas regulariser votre situation, revenez au pays des hommes integres, au lieu de voius faire ridiculiser par de petit fonctionnaires francais.
    Feu le president Sankara Thomas vous aurait reserve un acceuil chaleureux.

  • Le 29 octobre 2011 à 10:38, par LE YOMBOLISEUR En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    C’est bien fait pour eux. chacun pense que l’occident est un paradis qu’il faut vaille que vaille y resté. il faut revenir au pays et mettre vos talents au service du pays, ici aussi on peut se construire une belle villa , payé sa voiture de luxe, payer son portable dernier génération et attraper les blanche ici. vous préférez se cachez et dormir sous des tentes, manger dans les poubelles, dormir dans des sardines au lieu revenir dormir au moins dans une maison de 10 tôles pour toi seul. en plus ici le froid ne te tuera pas et personne ne te demandera tes papiers. je souhaite que les autorités françaises les rapatriés pour décourager tous les africains qui voient le France et les USA comme un eldorado. il ne faut jamais avoir honte de revenir au pays car il vous a vue naitre et personne ne vous en voudra.

  • Le 29 octobre 2011 à 11:58, par article 37 En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Vous avez le soutien des gens modestes comme nous autres qui ne sommes jamais aller en France. J’estime que la diplomatie devrait s’en mêler pour que vous ayez des papiers dans ce pays.

    ce qui me rend triste c’est que l’on permette à des non Burkinabès de prendre leur titre séjour quand ils arrivent dans nos frontières. Je ne sais pas combien de Français sans papier vivent chez nous.

    Personnellement je n’ai pas envi de vivre en France mais qu’on permette à nos compatriotes qui y ont des intérêts de les sauvegarder au même titre que les Français sur notre territoire.

    Je vous invite à continuer à informer l’opinion nationale de votre situation. Si à un certain moment on vous rejette, revenez à nous. Vous serez toujours la bienvenue. Le jour viendra où demandera aux hommes comment ils ont fait pour s’en approprier un partie de la planète.

  • Le 29 octobre 2011 à 12:58 En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Koumbem Tipousga

    Qu’est-ce que toi tu appelles réussite ! C’est quelque chose relative je pense. Avoir une maison, une voiture est là ce qoi tu appelles réussite. Honnêtement, au Faso c’est parce que la corruption est REINE et que les fausses facturations sont monnaies courantes que certains dorment dans les villas. Allez y voir ! Moi je suis du domaine academique, doublé d’un doctorat à l’étranger et allez y voir combien je gagne. Et certains qui sont rentrés au tésor avec moins de papier aujourd’hui ont 5-10 villa. C’est le denier public. Moi je suis au pays mais que les âmes honnêtes qui ne veulent pas souper avec la corruption s’en aille ailleurs. Je ne les enverrai pas. Et dis-vous le pays n’a pas trop d’avenir. Rentrer dans les villages et voir les misères. On a HONTE de BLAISE !

    • Le 30 octobre 2011 à 00:43 En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

      Bonjour Koumbem Tipousga,
      Je suis vraiment d’avis avec vous. Je suis un Burkinabé vivant en France. Quand je m’étais décidé à rentrer pour de bon au Pays, je me suis heurté à un très gros obstacle : La corruption et le manque de conscience professionnel. Franchement rien ne va au BF, vraiment rien. Ce qui est vraiment marrant c’est que ce sont les médiocres qui réussissent. Au delà de tout ça, les gens sont très alcoolique (trops de bars), et la malbouffe est de rigueur. J’ai aussi réalisé avec effroi que la plus part des femmes au foyers souffrent avec leurs enfants pendant que leurs hommes se détruisent dans les bars et buvettes.

    • Le 30 octobre 2011 à 10:59 En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

      Vous n’avez peut etre pas tort cher ami. Mais c’est triste que quelqu’un qui a un doctorat ecrive avec autant de fautes. Au dela de la corruption, c’est peut etre l’une des raisons que vous ne reussissez pas malgre votre diplome.
      Du courage a nos freres en France. Mes excuses pour les accents : clavier anglais...

    • Le 30 octobre 2011 à 11:04, par Béni En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

      Pour répondreeau au post ci dessus
      Mr se dit du domaine académique auréolé de sa casquette de docteur ! pffft soyons sérieux ! la qualité de votre article et au dela, votre raisonnement laissent à désirer. c’est truffé de fautes élémentaires de grammaire d’accord de genre et de nombre bref un ramassé de mauvais français et une argumentation indigne d un soit disant docteur.anyway là n est pas la question
      pour apporter ma modeste contribution au débat je dirai que ces compatriotes qui ont décidé de tenter l’aventure en France ont fait un choix et de ce fait il faut l assumer !
      à partir du moment ou vous savez pertinemment que vous n’êtes pas en situation régulière vous n’avez pas à mettre la pression sur quiconque pour qu on vous trouve des solutions. certes il y a un déficit de communication avec l’ambassade ou une mauvaise volonté de leur part ou de celle des associations qui disent vouloir vous aider mais vous savez on dit aide toi et le ciel t aidera ! il ne suffit pas juste de déposer des dossiers et attendre qu on vous appelle pour venir récupérer votre précieux sésame " je veux parler du titre de séjour/permis de résident". c est en ce sens que l’avocat est une bonne initiative car lui pourra avoir un accès direct aux dossiers et saura comment défendre chaque cas. Mais de toutes façons, si ça marche pas en France vous savez que les portes du Burkina vous sont grandes ouvertes ! le pays a besoin de tous ses bras valides car nul ne viendra developper notre cher Faso à notre place et vous le savez bien !
      Sur ces bonnes paroles à Ciao et bon dimanche a tous

  • Le 29 octobre 2011 à 23:37, par Sani En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Ceux qui luttent pour leur propre cause (les Sans Papiers), je dis courage ; Ceux qui se protegent (la France)contre l’invasion, ne les envoulez pas car il s’agit d’une solution parmi tant d’autres pour eux de gerer la question du chomage. Il faut qu’ils protegent leur fils qui ont egalement des diplomes et qui sont en chomage (certes, ce qui n’est pas une solution unique). Tout le probleme reside au niveau de nos dirigeants au Faso. Au lieu de creer des emplois, ils ne s’attardent que sur la revision des textes qui les perenniseront au pouvoir. Comment voulez vous que dans un tel pays, l’on veut que j’y retourne une fois termine (r) mes etudes a l’exterieur ? Ceux qui y retournent et qui s’en sortent, qu’ils rendent grace a Dieu. Mais de grace ne decourager pas ceux qui tentent leur insertion ailleurs, mais plutot attaquez vous a nos dirigeants marionettes, gourmands et dictateurs.

  • Le 30 octobre 2011 à 17:53, par Koumbem Tipousga En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Bonsoir

    A Koutou et au dernier intervenant qui me cite en première ligne. Je ne vais pas discuter avec vous n’étant pas dans le gouvernement pour construire des villas. Je dis que si vous êtes considérés comme des malpropres, au moins vous avez un pays qui s’appelle le Burkina Faso et qui a besoin de ses élites.

    Maintenant, si vous croyez que je dis des inepties, restez-en et transormer la France comme vous voulez qu’elle soit. Comme le dit quelqu’un : "Même si ce n’est pas ça, c’est ça". Je sais seulement que certains la-bas sont des plongeurs et autres gardes bébés. Si c’est cela vous voulez, restez zn. Mois, je suis fier d’être au BF avec ses politiques tordues, sa négation de démocratie et tout ce que vous voulez. Je suis en plus fier de ma nationalité et ne voudrais aucune autre pour tout l’or du monde. Si tu nait en Afganistan, tu es Afgan, au Burkina, tu es Burkinabé et c’est bon. Allez-y, envahissez la France et transormez là pour correspondre à vos désirs et fantasmes. Nous on est là, calés et contents.

    Bonne chance à vous.

  • Le 30 octobre 2011 à 17:54, par Koumbem Tipousga En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    A Koutou et au dernier intervenant qui me cite en première ligne. Je ne vais pas discuter avec vous n’étant pas dans le gouvernement pour construire des villas. Je dis que si vous êtes considérés comme des malpropres, au moins vous avez un pays qui s’appelle le Burkina Faso et qui a besoin de ses élites.

    Maintenant, si vous croyez que je dis des inepties, restez-en et transformer la France comme vous voulez qu’elle soit. Comme le dit quelqu’un : "Même si ce n’est pas ça, c’est ça". Je sais seulement que certains là-bas sont des plongeurs et autres gardes bébés. Si c’est cela vous voulez, restez-en. Mois, je suis fier d’être au BF avec ses politiques tordues, sa négation de démocratie et tout ce que vous voulez. Je suis en plus fier de ma nationalité et ne voudrais aucune autre pour tout l’or du monde. Si tu nais en Afghânistân, tu es Afghan, au Burkina, tu es Burkinabé et c’est bon. Allez-y, envahissez la France et transformez là pour correspondre à vos désirs et fantasmes. Nous on est là, calés et contents.

    Bonne chance à vous.

  • Le 31 octobre 2011 à 12:41, par compatriote En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    yomboliseur et associe arreter de parler mal de nos compatriotes sans papier en France. Un burkinabe lamda au BF ne vie pas mieux qu’un Burkinabe sans papiers en France (BSP). Vu que les BSP soutiennent leur famille restee au pays et que le niveau de vie en France est tres eleve, cela ne leur permet pas de realiser de grand projet au pays (construire villa,...). De meme un citoyen lamda vivant avec un SMIG de 45.000CFA/mois au BF a du mal a subvenir a ses propres besoin n’en parlons pas d’aider sa famille. Tout comme un salarie moyen Burkinabe ( 100.000CFA/mois ou meme plus) a souvent du mal a joindre les 2 bouts encore moins de payer une parcelle de terrain ou construire une villa qui releve du reve pour ce dernier. Conclusion : Un burkinabe sans papier en France gagne mieux sa vie qu’un citoyen lamda au Burkina. Par consequent demander a nos compatriotes de rentrer au bercail n’est pas la meilleure solution. En plus vous meme qui dites etre pret a les acceuillir la, vous serrez les meme a les critiquer (hypocrisie) du genre "il a fait 5 - 10 ans en France et il n’a rien realiser au pays". Et vous qui avez fait 20-30 ans au BF la qu’avez vous realiser ? Arretez votre hypocrisie malseine car cela n’encourage pas nos compatriotes qui dans le desespoir souhaiterais tout abandonner et revenir au pays. Je pense particulierement a la dame qui y reside depuis 1991 (20 ans deja) et toujours pas de papier. "Tantie garde espoir, courage et abnegation car le combat continu. Et si toutefois tu desespere va prendre tes 7.000EUR et te faire rappatrier au pays ; surtout ne prete pas attention aux Hypocrite, jaloux, papoto qui raconterons du n’importe quoi. Car la vie est precieuse et la sante plus importante que tout autre chose.". Courage et courage au collectif ! Nan laara ! An saara !

    A tous ceux qui ont en projet d’immigrer (ou aventure). Je vous conseil de rayer la France de votre liste de pays destinataire. Les meilleures destinations actuellement pour immigrer en toute quietude sont Le Canada (y compris le Quebec), l’Australie, la Nouvelle Zelande. Cependant il faut etre qualifie dans un metier et avoir de l’experience. Les USA ne sont pas mal non plus. Et si vous tenez coute que coute a venir en Europe, choisissez d’aller en Suisse, Belgique, Pays Bas. Ou Italie pour l’agro-business.

  • Le 21 novembre 2011 à 19:54, par Patriote restée au pays En réponse à : Yacouba Ouédraogo, président du Collectif burkinabè des sans-papiers en France (CBSPF) : « Est-ce que l’accord signé entre le Burkina et la France est une bonne chose pour nous ? »

    Chers compatriote "YAKO !!!"
    La première fois que j’ai lu l’article, j’ai versé des larmes.
    Monsieur Blaise COMPAORE, je m’excuse mais s’il vous reste un peu de dignité, ne donné pas raison à cet illustre homme politique burkinabè qui disait que : "Un burkinabè qui réussit à l’exterieur, l’est par ses propres moyens et des fois contre les batons que l’état lui place dans les roues".
    Vous et votre équipe (moins de 5% de la population) partagez toutes (plus de 95%)les richesses du pays et laissant vos gouvernés dans la misère et dans l’exile.
    Vous êtes tellement impitoyable que dans leurs exiles, vous les poursuivez pour les anéantir comme pour les dire que c’est un crime d’être burkinabè en signant des accords qui remplaceront les chaines de bois en acier.
    Monsieur le président, facilité nous la vie, car on envie pas du tout votre fauteil. On veut simplementêtr fière et digne d’êtr burkinabè.
    Chers compatriotes contraint à l’exile, tenez bon car la victoire est proche. On ne peut pas indéfinement oprimer son peuple.

    Par une compatriote restée au pays.

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