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Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

Publié le mercredi 19 octobre 2011 à 00h43min

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La rentrée des classes est effective depuis le 1 er octobre 2011. Si certaines écoles ont démarré les cours, ce n’est pas encore le cas pour d’autres. Notamment en campagne où non seulement des enseignants refusent d’aller, et quand ils y vont, c’est avec beaucoup de retard. La preuve, est qu’actuellement, tout le monde se bat pour rester en ville. En tout cas, ils sont très peu d’enseignants qui demandent à aller en campagne. Alors qu’avant de s’engager dans ce noble métier qui est l’enseignement, ils ont bel et bien signé un engagement à servir en milieu rural. Si bien que de nos jours, alors qu’on a des écoles où ils sont deux enseignants, voire trois par classe, dans certaines, notamment en campagne, on est à la recherche d’un seul enseignant pour tenir à la fois une classe de CM1 et de CM2 ; ou de CE2 et CE1.

Est-ce avec la complicité des Directions provinciales de l’enseignement de base et de l’alphabétisation ? On est tenté de le croire. Sinon comment comprendre que les enseignants soient concentrés seulement en ville alors qu’en campagne, il en manque.

En effet, ils sont si concentrés en ville que certains ne font rien. En tout cas, on peut dire qu’ils font tout, sauf le métier pour lequel ils sont rentrés dans la fonction publique. Mieux, certains d’entre eux sont en ville depuis le début de leur carrière et n’ont jamais fait le moindre tour en campagne. Où nos enfants les attendent pour qu’ils leur dispensent le savoir. Si des enseignants sont devenus des hommes d’affaires (dans tout le sens du terme) ou politiques pour justifier leur maintien en ville, des enseignantes ne vendent que des pagnes de bureau en bureau, ou des pommades de maison en maison. Naturellement, l’encadrement des enfants n’est plus un souci pour cette catégorie d’enseignants. Ils sont enseignants juste pour percevoir leur salaire à la fin du mois. C’est pourquoi, il faut que les autorités chargées de la question prennent entièrement leurs responsabilités en affectant les enseignants qu’il faut là où il le faut.

Il est connu de tous que dans « le bon vieux temps » comme on dit, des parents résidant en ville étaient obligés d’envoyer leurs enfants en campagne pour qu’ils réussissent. Tout simplement parce que le meilleur enseignement, on l’avait en campagne. Mais depuis un certain temps, c’est tout à fait le contraire. C’est de la campagne qu’arrivent les enfants parce que les enseignants sont en ville. Les parents préfèrent donc y envoyer leurs progénitures, quel que soit la qualité de l’enseignement. C’est ainsi qu’on se retrouve avec des effectifs pléthoriques de plus de 150 à 200 élèves dans des classes. C’est une question tout de même assez importante qu’il va falloir nécessairement résoudre. S’il y a des textes qui régissent les affectations des enseignants dans les campagnes et les villes, il faut les appliquer pour que tous les enfants du Burkina puissent bénéficier du même enseignement. C’est un droit pour eux.

Chaque enseignant a signé au moins un engagement à servir en milieu rural à la fin de sa formation. Pourquoi donc refuser de s’y rendre une fois la formation terminée ? C’est sans doute une question de conscience professionnelle. Si c’est le cas, il faut faire appliquer les textes. Car, ne vient à l’enseignement qui veut, mais qui peut. C’est un métier à la fois noble et ingrat qu’il faut aimer pour l’embrasser. Dans tous les cas, les parents d’élèves qui paient des frais pour la scolarisation de leurs enfants ne vont sans doute pas regarder cette situation comme cela pendant longtemps. Aussi, à l’endroit des enseignants, des autorités, il est encore mieux et temps de prendre le taureau pour les cornes. Avant qu’à leur place, d’autres ne le prennent. Chacun veut que son enfant connaisse quelque chose. Du côté du gouvernement, le Premier ministre a indiqué devant les députés que désormais, il prendra toutes ses responsabilités pour assurer aux Burkinabé leurs droits. A condition que chacun obéisse à ses devoirs.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 19 octobre 2011 à 08:02, par fof En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Cest tout a fait logique, puisque qu’avec le regime compaoré chacun fait ce qu’il veut. N’importe quoi.

  • Le 19 octobre 2011 à 09:37, par COMPAORE Joanny En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Pour ma part, il y a multiples manières de résoudre le problème.
    Si le gouvernement met cela dans une de ses priorités, il n’y aura pas de problème ;

    Une des solutions que je propose est de demander à chaque directeur d’école de faire la liste de ses enseignants tous les trois mois. Dans chaque direction régionale, instaurer deux comités de controle (comités à renouveller chaque année), chargé de verifier les listes et de les confronter avec la liste des affectations. Ensuite revoir les indemnités de transport et de logement de ceux qui sont très éloigné des villes.

    Le gouvernement doit se préoccuper à résoudre le problème une bonne fois pour toute qu’on en revienne plus

  • Le 19 octobre 2011 à 10:17 En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    QUE D’AFFIRMATIONS GRATUITES !!!!

    Mme la journaliste, au lieu de dénoncer sans preuve vous aurez mieux fait de citer les écoles de la ville où les enseignants sont à 2 ou 3 par classe.

    Je pense pour ma part que la gestion des affectations des enseignants est assez bonne jusqu’à là.
    Il n’y a qu’à consulter la répartition chaque année des nouveaux enseignants pour sans convaincre. Mais si vous avez des cas de mauvaise gestion des affectations il faut les étaler ou lieu de parler vaguement.

    Je ne suis pas enseignant mais je connais un peu le milieu.

    • Le 19 octobre 2011 à 19:01, par arso En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

      Toi tu as fait quelle enquête pour dire qu’elle fait des affirmations gratuites tu connais un peu le milieu et après ? Tu ne peux pas tout savoir ce qui se passe au milieu de l’enseignement tu sais ce qui se passe a bobo, ouaga,banfora ;koudougou,ouahigouya etc...? Ce journaliste a au moins fait sa petite enquête avant d’affirmer cela. Tu parles de consulter la répartition chaque année des nouveaux enseignants pour s’en convaincre tu penses qu’ils rejoignent tous leurs poste ? on parle des choses concrètes ici on ne parle pas de ce qui est dit sur un vulgaire papier.Tache de reflechir prochainement avec de dire des affirmations gratuites comme tu le dit

    • Le 19 octobre 2011 à 23:03, par sidpassamdé En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

      Mon frère la journaliste a entièrement raison et n’affirme pas gratuitement tu peux faire le constat en allant dans les écoles de dassasgo pour faire le constat vous même.
      Courage madame pour faire changer nos autorités surtout ces femmes qu’on n’ose pas toucher parceque femme de gourou ou alliée.

      Une mère d’élève

  • Le 19 octobre 2011 à 10:57, par tièkadiyé En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Daboué, votre article est tedancieux. Donnez nous des exemples pour soutenir vos arguments. S’il est vrai qu’à Bobo il y a beaucoup de classes à deux enseignants, ils est aussi vrai qu’un seul enseignant pour une classe dont l’effectif avoisine 200 est inacceptable. par contre, pour les dames commerçantes, je suis parfaitement d’accord avec vous. Seulement, elles sont manifestement dans l’administration. Il faut aussi remarquer que ce problème concerne surtout les femmes légalement mariées et dont les maris travaillent dans les centre urbains.

    Si vous avez quelque chose contre les enseignants, réglez ça autrement. Je vous recommande d’aller dans les campements , les AVV pour voir si les classes sont sans instituteurs ? Allez à Kodjo-Siambour, à Sidibèbè, à Outoutlou, derrière les collines de Kaya-Navio, à Partiaga, etc. Si vous trouvez autres fonctionnaires que les instituteurs et parfois, les infirmiers ? Au Sahel vous trouverez des enseignants qui vont souvent dans les points d’eau avec les élèves, parce qu’ils sont dévoués. Il y a certes des problèmes à l’enseignement, comme les abandons de poste, les accouchements en cour d’année, etc. qui laissent les classes vides. Mais, je prends le risque de dire que les instituteurs sont plus dévoués et font plus de sacrifices que tous les autres fonctionnaires en la matière.

    Vous êtes à Bobo et vous avez vu les profs hier. Eh bien ! ce problème les concerne au premier chef. Allez vérifier dans les lycées departementaux et les collèges dans nos campagnes, vous en serez édifié. Là-bas à chaque rentrée, les responsables sont obligés de recourir aux étudiants pour la vacation. Durant ce temps les plus gros effectifs font le mercenariat en ville. De grâce, si vous ne pouvez pas encourager nos "braves instituteurs de brousse", laissez-les au moins dans leur misère et leur aigreur.

  • Le 19 octobre 2011 à 11:11, par Marcus En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    la vie en campagne est difficile....pas uniquement pour les enseignant(e)s.

  • Le 19 octobre 2011 à 12:08, par tièkadiyé En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Daboué, votre article est tedancieux. Donnez nous des exemples pour soutenir vos arguments. S’il est vrai qu’à Bobo il y a beaucoup de classes à deux enseignants, ils est aussi vrai qu’un seul enseignant pour une classe dont l’effectif avoisine 200 est inacceptable. par contre, pour les dames commerçantes, je suis parfaitement d’accord avec vous. Seulement, elles sont manifestement dans l’administration. Il faut aussi remarquer que ce problème concerne surtout les femmes légalement mariées et dont les maris travaillent dans les centre urbains.

    Si vous avez quelque chose contre les enseignants, réglez ça autrement. Je vous recommande d’aller dans les campements , les AVV pour voir si les classes sont sans instituteurs ? Allez à Kodjo-Siambour, à Sidibèbè, à Outoutlou, derrière les collines de Kaya-Navio, à Partiaga, etc. Si vous trouvez autres fonctionnaires que les instituteurs et parfois, les infirmiers ? Au Sahel vous trouverez des enseignants qui vont souvent dans les points d’eau avec les élèves, parce qu’ils sont dévoués. Il y a certes des problèmes à l’enseignement, comme les abandons de poste, les accouchements en cour d’année, etc. qui laissent les classes vides. Mais, je prends le risque de dire que les instituteurs sont plus dévoués et font plus de sacrifices que tous les autres fonctionnaires en la matière.

    Vous êtes à Bobo et vous avez vu les profs hier. Eh bien ! ce problème les concerne au premier chef. Allez vérifier dans les lycées departementaux et les collèges dans nos campagnes, vous en serez édifié. Là-bas à chaque rentrée, les responsables sont obligés de recourir aux étudiants pour la vacation. Durant ce temps les plus gros effectifs font le mercenariat en ville. De grâce, si vous ne pouvez pas encourager nos "braves instituteurs de brousse", laissez-les au moins dans leur misère et leur aigreur.

  • Le 19 octobre 2011 à 12:41, par Ratamanegré En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Merci pour cet article fort intéressant à plusieurs égards. Les textes régissant tous les corps de métier se doivent d’être appliqués sinon on ne pourra justifier leur importance. Comme proposition, je dirai qu’une semaine après la rentrée des classes, tout enseignant n’ayant pas rejoint son poste soit sanctionné conformément aux textes. S’il est vrai que tout travail mérite salaire, reconnaissons que tout salaire doit être mérité. La prise urgente de mesures préventives ne ferait que contribuer à l’amélioration un tant soit peu de la qualité de notre enseignement que je trouve plongeante A bon entendeur,...

  • Le 19 octobre 2011 à 12:42 En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    bravo a vous. Seulement il y a des lâches dans cette histoire surtout les directeurs provinciaux qui ne font rien du tout

  • Le 19 octobre 2011 à 12:49, par tièkadiyé En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Daboué, votre article est tedancieux. Donnez nous des exemples pour soutenir vos arguments. S’il est vrai qu’à Bobo il y a beaucoup de classes à deux enseignants, ils est aussi vrai qu’un seul enseignant pour une classe dont l’effectif avoisine 200 est inacceptable. par contre, pour les dames commerçantes, je suis parfaitement d’accord avec vous. Seulement, elles sont manifestement dans l’administration. Il faut aussi remarquer que ce problème concerne surtout les femmes légalement mariées et dont les maris travaillent dans les centre urbains.

    Si vous avez quelque chose contre les enseignants, réglez ça autrement. Je vous recommande d’aller dans les campements , les AVV pour voir si les classes sont sans instituteurs ? Allez à Kodjo-Siambour, à Sidibèbè, à Outoutlou, derrière les collines de Kaya-Navio, à Partiaga, etc. Si vous trouvez autres fonctionnaires que les instituteurs et parfois, les infirmiers ? Au Sahel vous trouverez des enseignants qui vont souvent dans les points d’eau avec les élèves, parce qu’ils sont dévoués. Il y a certes des problèmes à l’enseignement, comme les abandons de poste, les accouchements en cour d’année, etc. qui laissent les classes vides. Mais, je prends le risque de dire que les instituteurs sont plus dévoués et font plus de sacrifices que tous les autres fonctionnaires en la matière.

    Vous êtes à Bobo et vous avez vu les profs hier. Eh bien ! ce problème les concerne au premier chef. Allez vérifier dans les lycées departementaux et les collèges dans nos campagnes, vous en serez édifié. Là-bas à chaque rentrée, les responsables sont obligés de recourir aux étudiants pour la vacation. Durant ce temps les plus gros effectifs font le mercenariat en ville. De grâce, si vous ne pouvez pas encourager nos "braves instituteurs de brousse", laissez-les au moins dans leur misère et leur aigreur.

    • Le 19 octobre 2011 à 21:37, par bambara En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

      Mon ami c’est toi plutôt qui est contre les enseignants. Les preuves sont devant vous. Que dis-tu de ces enseignants qui sont prêts à démissionner si toute fois ils sont affectés en campagne. Un peu de bon sens. Pour terminer je t’avoue que je suis parfaitement d’accord avec la journaliste, son article va contribuer à la bonne gouvernance au Burkina Faso.

  • Le 19 octobre 2011 à 12:59, par bas-ziiri En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    bonjour à tous. J’approuve la justesse de l’article et je voulais apporter quelques précisions :
    1- l’administration est très politisée, il suffit d’etre du parti au pouvoir ou de connaitre une personne influente pour rester en ville. Tenez à Tenkodogo, les CEB sont découpées je dirai taillées par le coutumier et la politique pour cette fin. Là-bas, dans une des CEB les protégés de l’inspecteur peuvent réduire les effectifs de la classe du CM2 juste pour faire du 100% au CEP avec 20 ou 30 élèves alors que l’effectif normal est de 90 à 100. C’est grave !!!
    2-les enseignants eux-memes sont fautifs. En effet beaucoup d’entre eux s’adonnent à la délation, aux commérages pour rester à leurs postes comme au Kourittenga où on trouve des enseignants qui font 8à 10ans dans la meme école. Pire,des IC sont des directeurs déchargés pendant que cela est refusé aux IP.
    3-les temps ont bien changé, l’enseignant n’est plus respecté au village. Résider au village c’est se mettre en marge( pas d’internet, pas de téléphone, pas d’électricité) avec parfois l’insécurité ambiante....
    En conclusion, la construction de la nation incombe à tous, il ne faut pas que les uns souffrent pendant que les autres se prélassent dans les bureaux climatisés au nom de la construction de cette meme nation !

  • Le 19 octobre 2011 à 13:18, par De chicado En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Je connais un enseignant qui est specialise dans les pause cafe et autre traiteur des seminaires. je ne sais pas depuis combien de temps il n’a pas tenu une classe. un autre est considere comme entraineur de volley ball dans son ecole. il ya tellement d’enseignant qu’on ne lui demande meme pas de tenir une classe. tout ce qu’il fait c’est de remplacer de temps a autre ceux ou celles qui sont indisponible. et tiens toi bien a partir de 10h il commence a envoyer des sms pour trouver un bailleur de biere. tous les 2 (qui sont aussi des amis) sont specialises dans le traitement des dossiers des enseignants brosssard, le BIB (brave Instituteurs de Brousse). c’est honteux. ils se reconnaitront car ils lisent tous les jours le forum

  • Le 19 octobre 2011 à 13:36, par Jamanatigui En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Pour resoudre cette équation il faut arriver à bout de la corruption au préalable.
    Par ailleurs pourquoi conDPEtinuer à recruter des enseignents pour les grands centres comme Bobo et ouaga ? C’est frustrant de servir 10 ans en brousse et voir des nouvelles recrues affectées en ville. Nous avons tous du sang qui circule dans nos veines donc le traitement doit être éuitable.
    On prône tous les jours la promotion du genre et quand arrive le moment des affections on envoie les hommes en brousse et les femmes en ville. Pourquoi les maris de ces femmes ne peuvent pas rejoindres leurs epousses en brousse et chaque fois c’est l’inverse ?
    Les DPEBA sont petits pour resoudre cette affaire.

  • Le 19 octobre 2011 à 15:20, par Gentleman En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Votre article est à priori intéressant mais je lui trouve des failles. D’abord, vous ne précisez pas s’il s’agit des enseignants du primaire ou du secondaire, ou des deux. Puis, vous ne donnez aucun chiffre, ce qui fait qu’on a du mal à saisir l’ampleur du problème. Aussi, vous ne dites rien au sujet de l’aspect genre du problème : y a-t-il plus de femmes que d’hommes réticents à enseigner en campagne ? Je reste sur ma faim parce que vous n’avez interrogé aucune personne impliquée (responsables de l’éducation, enseignants, acteurs, parents, élèves). Avant même de condamner quelqu’un à mort, il a d’abord droit à un procès où il peut prendre la parole.

  • Le 19 octobre 2011 à 15:35 En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Si ce que KANI dit n’est trop vrai sur nos instituteurs, au moins de bons logements pour nos enseignants de campagne. A qquoi servent leurs indemnimites de logement retenus soit ddisant qu’ils occupent des logements administratifs et on ne peut meme pas faire de petites reparations sur les toits, les ouvertures et j’en passe. Je ne suis pas enseignants mais j’ai toujours des pincements au coeur quand je vois cette situation soutenir par nos administrateurs.

  • Le 19 octobre 2011 à 15:42 En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Si ce que KANI dit n’est trop vrai sur nos instituteurs, au moins de bons logements pour nos enseignants de campagne. A quoi servent leurs indemnimites de logement retenus soit
    disant qu’ils occupent des logements administratifs et on ne peut meme pas faire de petites reparations sur les toits, les ouvertures et j’en passe. Je ne suis pas enseignants mais j’ai toujours des pincements au coeur quand je vois cette situation soutenir par nos administrateurs.

  • Le 19 octobre 2011 à 16:59, par "Un ami qui vous veut du bien" En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Bel article et je suis totalement d’accord avec la journaliste.
    Reconnaissons que certains enseignants ne veulent pas rejoindre leur poste ou bien si ils le font, c’est le plus tard possible.

  • Le 19 octobre 2011 à 18:03, par LE RIENNEUX En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    JE PENSE QU’IL YA CERTAINES PERSONNES QUI REFUSENT LA REALITE COMME LE DIT UN ADAGE"IL N’YA PAS PIRE AVEUGLE QUE CELUI QUI REFUSE DE VOIRE". LE JOURNALISTE A CONSTATE IL A ECRIT. CELUI QUI NE CROIS PAS QU’IL SE RENSEIGNE AUPRES D’UN ECOLIER DU PUBLIQUE EN LUI DEMANDANT COMBIEN DE MAITRE AVEZ VOUS DANS VOTRE CLASSE. IL SAURA. MINIMUM DEUX ET PROBABLEMENT A 90% DES FEMMES. EVITER DE DIRE IL FAUT APPORTER DES PREUVES. LES PREUVES SONT DEVANT VOS YEUX. ET VOUS VOULEZ QUOI ?

  • Le 19 octobre 2011 à 22:16, par Somtoré En réponse à : Autant le dire… : Dites-leur d’aller enseigner nos enfants en campagne

    Dabaoué Audrianne KANI
    Je comprend votre amertune mais votre analyse manque de pertinence à certain niveau. D’abord ; il n’y a plus d’engagement à servir en milieu rural dans l’enseignement à l’heure de la regionalisation des emplois. Verifiez votre information. Ensuite les enseignants à deux où trois par classe leur hierarchie est au courant. Prenez un cas concret ici même à Bobo où on a garder une CAP CEG dans un CEG où elle na que 10 heures de cours par semaine et on envois un CAPES dans un lycée où ya dejà un autre de la même matière.
    Enfin il faut savoir que ce pays là est foutu. On y peut rien car ce ne sont pas aux enseignants qu’on va demander plus de sacrifice. L’enseignant est le seul agent qui travaille la journée qui lui est consacré le 05 octobre.

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