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MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

Publié le mardi 18 octobre 2011 à 02h32min

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L’affaire du verger de Wendyam Yaméogo a fini par emporter le maire de Koudougou. Il a été suspendu le 14 octobre dernier pour trois mois par le ministère en charge de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Lâché par les siens. C’est le moins qu’on puisse dire face à ce qui arrive à Seydou Zagré. Il a voulu rendre service à des dignitaires du régime en leur octroyant (sans qu’ils n’en aient fait la demande, dit-on) de grandes surfaces à Koudougou après le déclassement du verger. Finalement, c’est une affaire qui s’est retournée contre lui et il doit en supporter tout seul les conséquences. Le contexte actuel du Burkina y est certainement pour quelque chose et encore plus quand on sait que la crise sociopolitique a eu comme point de départ les manifestations scolaires à Koudougou.

Une fois de plus, c’est une affaire de parcelle qui tourne au vinaigre et fait sauter un fusible. Et cela vient rappeler malheureusement le triste visage de la décentralisation au Burkina. En effet, certains maires se sont fait élire non pas pour contribuer à asseoir le développement local, mais pour lotir leurs communes et se faire du fric. De fait, ils se transforment en agents immobiliers qui vendent les terres au plus offrant mais aussi font des cadeaux à leurs amis et à leurs protecteurs. La manœuvre vaut bien la peine parce qu’en cas de difficulté de gestion des parcelles, il faut avoir des gourous pour plaider sa cause.

Vraisemblablement, le maire de Boulmiougou, Séraphine Ouédraogo, en est un exemple éloquent. Pendant des années, les citoyens ont marché pour dénoncer la gestion calamiteuse des parcelles. Mais, cela ne l’a pas inquiétée pour autant parce qu’elle avait sûrement des appuis conséquents en haut lieu. C’est pourquoi la décision de suspendre les lotissements était une bonne chose en soi, quoique les dignitaires du régime en soient toujours bénéficiaires. Avec cette affaire de verger, il est temps d’aller plus loin dans les investigations afin de faire le point sur tous les déclassements opérés. Cela permettra de savoir si dans d’autres communes, des personnes influentes, politiquement ou économiquement, ne se sont pas taillé de grandes superficies de façon illégale.

Et, de toute façon, ceux qui dirigent le Burkina Faso peuvent difficilement nous convaincre de leur bonne foi en matière de bonne gouvernance. « Le poisson pourrit toujours par la tête », dit-on. Peut-être que le maire de Koudougou n’aurait pas été suspendu et les dignitaires auraient bénéficié de leurs superficies sans problème, si le Burkina n’avait pas connu sa dernière crise sociopolitique. C’est donc tout le système qui doit se remettre en cause et malheureusement, il procède toujours par des victimes expiatoires pour redorer son blason. C’est en Conseil de ministres que la décision de déclassement a été prise. Même si le gouvernement estime qu’il a été floué, il n’en demeure pas moins que cela a requis un avis technique. Les coupables dans cette affaire sont donc connus et le maire de Koudougou ne doit pas être le seul à payer. En attendant, il est le mouton du sacrifice.

SIDZABDA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 18 octobre 2011 à 05:04 En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    C’est ainsi que ça se passe au pays des hommes prétendument intègres gangréné si je peux m’exprimer ainsi par une sorte de corruptions humiliantes de nos gouvernants envers les gouvernés car ces histoires de lotissements sont tout à fait édifiantes et révélatrices du pourrissement de la situation.Car pourquoi le simple citoyen lambda ne se sentira pas humilié quand on a vu des maires déboulés de nulle part sur des motocyclettes pourries et en l’espace de quelques années se retrouvent à la tête d’une fortune personnelle très conséquente comme :
    des voitures rutilantes qui nous envoient une trainée de grosse poussière au visage à chacune de leur passage
    des villas cossues aux bunkers sans oublié ce qu’il y a sur les comptes en banque
    Alors qu’on nous explique comment chacun pris individuellement,pourra nous justifier les origines de sa forture
    En vérité,c’est tout un système qu’il faudra sanctionner au lieu de faire de la cosmétique judiciaire pour faire croire aux gens que tout va

  • Le 18 octobre 2011 à 06:23, par Nomyidin En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Un bref coup d’oeil du côté des arrondissements de la Commune de Ouagadougou révéleront à coup sûr des situations similaires : Sig-noghin et Nongremassom surtout ; il y a beaucoup de choses pas du tout claires dans ces deux arrondissements.
    On rencontre dans ces arrondissements "des dépouilleurs" des populations qui excellent par leur arrogance, leur train de vie ; ils y en même qui gèrent des harems.

  • Le 18 octobre 2011 à 09:31, par Razak En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    S’il vous plait arrêter de prendre les citoyens pour des idiots. Comment peut on etre attributaire d’une parcelle sans etre demandeur ? Au Burkina Fas le prealable pour etre attribuitaire est de deposer une demande accompagnée d’une piece d’etat civil. Tous les bonzes qui ont leurs noms sur la liste ont surement fait cette demande. C est tout.

  • Le 18 octobre 2011 à 09:37, par Mme Zongo En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Cette operation de nettoyage doit se poursuivre dans toutes les communes. On nous rabache tous les jours que le nombre de demandeurs de parcelles est superieur au nombre de parcelles disponibles.C est toujours trs facile de se defendre ainsi. La verité c’est qu on donne en priorrité à ceux qui n ’ont pas demandé.
    l’operation main propre doit se poursuivre egalement a Bogodogo, Nongr- massom. et certaines villes de l’interieur (Bobo, Ouahigouya et Kaya) ou des choses floues se sont passées.
    Qu’on nous dise egalement ou on en est avec les investigations de Boulmiougou. C est tout ca la transparence.

  • Le 18 octobre 2011 à 09:57, par unouagalais En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    considerer que mr zagré est une victime est bien mince, il savait très bien ce qu’il faisait. il a opté de mettre à l’aise des prétendus protecteurs, qui n’ont vraisemblablement pas besoins de parcelles, au lieu de servir ceux qui l’ont porté à leur tête. n nou y trompons pas cet individu fai belle et bien partie du système. dans ce genre de système basé que sur les interêts personnels et égoïstes, être laché par les siens est monnaie courante, que les autres se le tiennent pour dit, la roue tourne au Faso et le peuple reste le meilleur protecteur

  • Le 18 octobre 2011 à 10:16, par SID En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    bonjour c’est pour plus de démocratie et de clarté que je tire l’attention sur les lottissement au niveau des chef lieu de province où des gourous ce sont accaparés de terre au détriment des habitants qui voient leur demande rejetée .Cependant l’espace destiné à leur lotissement est d’attribution à des particuliers. Ce problème est une réalité du còté de lorum.

  • Le 18 octobre 2011 à 10:33, par Metapri En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Au Burkina nous avons l’art de traiter les problèmes de façon superficielle, le mal n’est jamais vaincu à la racine. L’article pose les fondements d’une analyse critique quand à la gestion de la chose publique. Un gouvernement sérieux ne prendrait pas un acte administratif important sans se prémunir d’un minimum d’informations. Malheureusement, c’est le mode opératoire qui sied et cela dur des lustres.
    Pauvre de nous, que Dieu nous vienne en aide, sinon ?

  • Le 18 octobre 2011 à 10:43, par LOLA En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Très bonne analyse car si le conseil des ministres se laisse floué à chaque détour de dossier qu’on lui soumet, autant le dire, nous sommes tous en danger. Comment après coup, le Gouvernement peut se rappeler qu’il n’avait pas les bonnes informations ? Qu’il se donne les moyens (et il en a) d’avoir ces informations avant de donner son feu vert. En tout cas dans le cas présent, le mobile de la décision est à chercher à ailleurs sinon c’est l’aveu d’un gouvernement qui traite avec légèreté les dossiers du Faso. Oui pour les mesures visant l’instauration de la bonne gouvernance, mais pas en usant des stratégies dignes de la mal-gouvernance.

  • Le 18 octobre 2011 à 12:06, par Justice au Faso En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Félicitation à ce gouvernement qui commence à sanctionner ces corrompus maires intouchables mais il reste bcp à faire car une suspension simple sans poursuite judiciare est incomplète.En plus,c’est l’occasion de faire des inspections sur toutes les mairies pour decouvrir les attributions illicites er illégales des parcelles surtout à la mairie de Nongr-massom où le maire et son 1er adjoint vendent les parcelles comme des cacaouettes et procèdent à des attributions anarchiques et compensatoires.Je regrette mais c’est une triste réalité ..wait and see

  • Le 18 octobre 2011 à 12:38, par L’inquisiteur En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Le Maire de Koudougou n’a eu que ce qu’il mérite. C’est tout le système de gestion de ces lotissements qu’il faut revoir.La mesure prise par le Gouvernement de procéder à une évaluation est salutaire si tant est vraie qu’elle ira jusqu’au bout. Dans tous les arrondissements de la ville, les lotissements constituent un fond de commerce pour les Maires, certains conseillers et leurs proches. Pendant que certains attendent en vain plus de 20 ans leur parcelle, ces soit- disant privilégiés du système, vendent à tour de bras par personnes interposées des dizaines de parcelles pour s’enrichir sur le dos de la population, quitte à crier à qui veut les entendre que le nombre de demandeurs dépasse largement les parcelles dégagées.Même si ça va prendre des années, je vous encourage à aller jusqu’au bout de votre démarche,vous n’en ferez que œuvre utile. Exple : Comparez les listes des sinistrés établies par les arrondissements et approuvées par la commission d’attribution des parcelles à YAGMA avec la liste des bénéficiaires, vous saurez de quoi sont capables ces rapaces.Bonne journée

  • Le 18 octobre 2011 à 12:50 En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Mais est ce qu’on ne peut pas retourner à la case départ et refaire toutes les vérifications des parcelles attribuées au Burkina et informatise le système.Bon...je pense qu’ils ne le feront pas parcequ’ils sont tous mouillés mais en attendant c’est la population qui est flouée

  • Le 18 octobre 2011 à 12:52, par Henri Sebgo dit HS En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Cette décision de suspension du maire peut, de mon point de vue, être analysée suivant deux approches concurrentes et complémentaires pour autant que l’on veuille dépassionner le débat :

    1. Pour ce qui concerne la forme de la décision il n’y a rien à dire on pourrait même dire comme l’autre que c’est du "propre". En effet, en l’état actuel du droit applicable aux collectivités territoriales dans notre pays la décision est parfaitement légale ainsi que je me suis employé à le vérifier dans le Code général des collectivités territoriales (CGCT). En effet, dans ledit code (art.272) la "spéculation" sur l’attribution des parcelles est énumérée comme étant constitutive d’une "faute grave" pouvant donner lieu à une suspension de 3 mois au maximum par l’autorité de tutelle ceci après audition du mis en cause. Ce qui a été le cas en l’espèce si l’on en croit l’arrêté du ministre Bougouma. Il reste entendu que toute éventuelle révocation du maire ne pourra se faire que par décret pris en conseil des ministres.

    2. En revanche, le fond de cette affaire appelle de nombreuses interrogations : (i) les faits tels qu’ils ont été relayés par la presse peuvent-ils être qualifiés de "spéculation" sur l’attribution de parcelles ? La question mérite d’être posée surtout que le CGCT ne donne aucune définition de la notion de "spéculation" alors qu’a priori c’est bien là le fondement de la suspension. (ii)Le conseil des ministres du 5/10/11 avait prétendu avoir "constaté des violations flagrantes à l’éthique, à la gouvernance et aux règles administratives". Pour autant et aussi flagrantes que soient lesdites violations elles ne figurent nul part dans le CGCT comme étant constitutives de fautes graves pouvant justifier une suspension d’un exécutif communal par l’autorité de tutelle. Dans tous les cas si lesdites violations étaient avérées il serait illogique d’en imputer la responsabilité au seul maire : est-il éthique et conforme à la bonne gouvernance qu’un chef de gouvernement en fonction accepte une telle libéralité (6000 m2 de terre urbaine dont il a, du reste, signé le décret de déclassement !) de la part d’un maire sur lequel il est censé exercer un contrôle de tutelle à travers ses ministres en charge des collectivités et des finances ? Est-il éthique et conforme à la bonne gouvernance que le président du parlement se fasse attribuer une parcelle par un exécutif local sur lequel lui et le parlement sont censés exercer un contrôle politique ? Ce maire n’est-il pas un simple lampiste que l’on veut réduire au silence pour ne pas avoir à demander des comptes aux gros bonnets ?

    3. Dans tous les cas, pour ceux qui en doutaient encore, cette affaire est suffisamment symptomatique de l’état de putréfaction très avancé des mœurs de l’élite politico-affairiste au pouvoir dans notre pays. Mais, le plus grand mal que ces pseudo sociaux-démocrates aux affaires auront réussi à faire à ce pays et qui malheureusement risque de survivre à leur système pourri est cette dangereuse inversion des valeurs. Cette inversion des valeurs inculquée dans les esprits les plus vulnérables en faisant passer les crapules de la pire espèce en de gens qui savent se débrouiller tout en tournant en dérision les citoyens les plus intègres ces derniers étant traité, au mieux, "d’aigri" dont il faut moquer sous cape. Pour autant, toute chose à une fin même les mœurs politico-affairistes les plus fétides !
    HS

  • Le 18 octobre 2011 à 13:05 En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Félicitation au gouvernement. Mais il doit encore ouvrir l’oeil sur ce qui ce passe a Nongremassom ou on a un maire qui n’hésite pas à exhiber sa fortune à la moindre évènement. Ce sont des maires qui ne se soucient de la population que l’heure des élections venus

  • Le 18 octobre 2011 à 13:08, par mackiavel En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Franchement, pour avoir suivi une affaire de déclassement au profit d’un lieu de culte dans ce pays, je sais que c’est un parcours de combattant. A cet effet, je demande une pétition pour un audit général des parcelles déclassées, dans un premier temps et du lotissement par les différentes communes depuis le retour à la communalisation, dans un second temps.

  • Le 18 octobre 2011 à 14:28, par Non-lôti Secteur 30 En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Vous prenez les parcelles des honnêtes citoyens et vous les octroyer à des hommes du pouvoir qui n’ont même pas fait la demande. Mais si moi je râte ma parcelle à cause de cette combine, un cadavre va mourir à la mairie de Bogodogo et parmi les membres d’attribution. Mon non-lôti a été acheté et construit depuis 1993, une maison de 2 chambres-salon (30 tôles), douche, WC, Cuisine, clôture et portail. Les dimensions de la cour presque les mêmes qu’une parcelle lôti. J’attends toujours comme me l’a si bien recommandé les autorités de la mairie de Bogodogo. Mais attention, si vous essayez de me rouler, là, câ va peter ; je suis serieux. Aujourd’hui, vous parlez de rembourser les sous des gens, ça c’est un faux problème. Vous aviez encaissé chez les gens le nombre exact de parcelles disponibles par rapport à ceux qui ont payé. Ce sont les parcelles que vous aviez vendues nuitamment ou octroyées à ceux qui n’ont rien à voir avec ce lotissment qui a créé les problèmes actuels. Il faut une enquête approfonie dans les arrondissements de Ouaga aussi comme à Koudougou. On vous connait ! on vous atten aussi !

  • Le 18 octobre 2011 à 14:50, par antiziri En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    INTERVIEW du 1er juin 2006
    "Je préfère vous dire tout de suite la vérité. Je n’ai jamais pensé, je n’ai jamais voulu être maire de Koudougou. Il y a 5 ans, cette éventualité s’était posée mais comme nous avions perdu les élections, on n’a pas eu à en débattre. Cette fois-ci, avec notre victoire au scrutin du 23 avril, le débat est revenu. Mais je suis dans un parti et je considère la position que j’occupe comme un devoir, une mission du parti et je me forcerai avec l’équipe qui a été constituée pour relever le défi de la construction de Koudougou, de l’enracinement du CDP dans le Boulkiemdé. Je ne prends pas ça comme une affaire personnelle. Du reste, les textes instituent le maire comme l’exécutif du Conseil municipal."

    il vous a déjà dit qu’il ne voulait pas être maire pourquoi insister !!!!

  • Le 18 octobre 2011 à 17:30, par RAYIM En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    hé BURKINA FASO !!!!!
    je suis loin d’etre un supporteur du maire, mais il est simplement victime d’un systeme qui a perdu ses repert.
    Cette espace est bien dans une partie de koudougou dont sa bonne mise en valeur donnera un look pas des moindres a la villes de koudougou. Alors il faut l’attribuer a ceux qui ont des moyens pour sa mise en valeur , meme s’ils n’ont pas demander , plutot que de donner a des gens comme moi qui vont commencé par des chambre salon.
    Pourquoi il y’a OUAGA 2000, BOBO 2010, c’est bien pour ceux qui ont les moyens.
    Au BURKINA on traites toutes personnes un peu nanti de voleur. que voulez vous , le BON DIEU qui a tout creer a mis des differences dans ses creatures .
    Ainsi ce qui ce passe au BURKINA est purment et simplement ,de la JALOUSIE, du mepris de son prochain, qui tent a se transformer , en regle de vie.
    Pour conclure si nous n’arrettons pas , le BF sera appeller a disparaitre .

  • Le 18 octobre 2011 à 19:41, par Kiélgui En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    Je reste sur ma faim avec cette approche expéditive de suspendre le maire de Kdgou au prétexte d’une faute grave de gestion. Mon avis c’est qu’il a ici le malheur d’être maire de la ville d’où beaucoup d’évènements qui ont secoués ce pays sont partis. Il ne faut pas du tout continuer de le protéger pour qu’un énième évènement démarre.
    Ils sont nombreux les maires qui ont commis des forfaits et qui restent toujours sur leurs sièges. Si on connait ce qu’est la procédure de déclassement (normalement cela passe par le conseil des ministres, n’est-ce pas ?), et l’étendue des démarches pour boucler le processus d’acquisition d’une parcelle, si tout ceux qui figurent sur la liste d’attributaires, et qui sont aujourd’hui contestés, disposent de leurs titres, l’administration aussi est en faute. C’est en cela que je ne suis pas prêt de me réjouir parce qu’il faut plus pour me convaincre que ce Burkina à la volonté de changer sa gestion.
    Je dirais pauvre zagré ! sans cautionner l’acte qui a été posé, mais convenons qu’au Burkina y a longtemps que les techniciens sont oubliés, que la vertu à foutue le camp, que le politique gère tout, et à raison sur tout. J’espère que Dieu nous sauveras.

  • Le 18 octobre 2011 à 19:45, par djigui En réponse à : MAIRIE DE KOUDOUGOU : Zagré, une victime expiatoire du système

    la gestion des lotissements est la mer à boire pour les maires pour plusieurs raisons :
    1) ils n’ont aucunes compétences en cadastre et ils refusent de travailler avec ceux qui sont mis à leur disposition dans ce domaine
    2)la gestion des lotissements est un fonds de commerce et de corruption électorale
    3)entre les conseillers et le maire , il règne un jeu de dupe sur la gestion des parcelles. c’est même un bal masqué
    En somme Seydou n’ a pas tort car il voulu se conformer aux maires. Mais il oublié que Koudougou s’est mué en MISSRATA du Burkina et le vent du changement a sonné.
    Bougouma n’a qu’a continué à curer la maison et à bougoumfié les dealers de pauvres, de la veuve et de l’orphelin. Gouverner c’est servir et non se servir. Gouverner c’est respecter le peuplpe et non piller le peuple.
    A bon entendeur !!!!!!!!

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