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POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

Publié le mardi 6 septembre 2011 à 02h51min

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L’honorable député, Mahama Sawadogo mène dans le texte ci-dessous une réflexion sur la politisation de l’Administration que d’aucuns n’ont de cesse de dénoncer. Lisez plutôt pour savoir ce qu’il en pense.

Dans le présent propos, on entend par « politisation » de l’Administration le fait de nommer des fonctionnaires a des emplois de la haute fonction publique du fait surtout de leur proximité avec le gouvernement. Cette pratique est autorisée par la constitution et/ou la législation de nombreux pays qui prévoient que certaines nominations dans les emplois administratifs supérieurs considérés comme des fonctions politiques par opposition aux fonctions bureautiques relèvent du pouvoir discrétionnaire des autorités politiques. Ce pouvoir est une dérogation aux principes de neutralité et d’impartialité qui caractérisent les relations entre les gouvernants et les fonctionnaires.

Ces nominations « politisées » sont considérées par leurs auteurs comme une garantie contre l’autonomisation de l’Administration et comme une assurance que les politiques du gouvernement seront effectivement mises en œuvre. En clair, l’autorité voudrait s’assurer de la loyauté du fonctionnaire appelé à un poste considéré comme stratégique. La pratique des nominations politisées dans l’Administration coexiste avec les nominations suite à un concours (nomination par mérite) et la règle de promotion par le grade et l’ancienneté. Malgré la nature légale de ladite pratique, celle-ci est sérieusement condamnée depuis quelque temps, au Burkina Faso, par une certaine opinion politique, et cela au nom de la spécialisation des agents qui veut par exemple que les administrateurs civils s’occupent de l’administration du territoire, que la diplomatie soit l’affaire des diplomates de carrière.

Dès lors, on se trouve devant un dilemme : une politisation légalement autorisée et une dépolisation justifiée par la spécialisation dans l’Administration. Comment concilier ces deux situations ? Telle est la problématique qui se pose. L’expérience d’autres pays permet de retenir deux solutions non exclusives l’une de l’autre. Il s’agit du système du quota et du contrôle parlementaire des nominations à la discrétion des autorités politiques. Le système du quota consiste à fixer implicitement ou explicitement pour une fonction politique donnée, un pourcentage pour les nominations « politisées ». A titre d’illustration, pour la fonction d’ambassadeur on pourrait retenir que le nombre de non diplomates ne devrait pas excéder 50 %. Soulignons toutefois que le quota implicite est préférable au quota explicite parce qu’il permet des ajustements suite à l’évaluation des résultats.

Du reste, la conciliation de la « politisation » et de la spécialisation n’est pas une finalité en soi, elle a pour objectif stratégique de réussir une politique donnée. Le contrôle parlementaire consiste à soumettre à l’appréciation du Parlement les nominations de personnalités à de hautes fonctions. Ce contrôle bien effectué, permet de tempérer le pouvoir discrétionnaire du gouvernement. En tout état de cause, le débat sur la dépolitisation de l’Administration est ouvert et il convient de le mener de la manière la plus objective possible. Toutefois, les uns et les autres devront se convaincre que, comme toute question éminemment politique, la controverse sur la « politisation » de l’Administration demeurera récurrente.

Mahama SAWADOGO, Député

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2011 à 03:39, par Inoussa Verité En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    Monsieur Mahama, à peine observe t-on de l’acalmie sur la tempete sociale au Faso que vous sortez la tete de l’eau dans votre jeu favori de gymnastique intellectuelle teintée de provocation. Sinon que ce que vous developpez dans cet article est "coherent" et semble avoir un sens ; mais comme à l’accoutumée vous ne faites pas assez preuve d’honneteté intellectuelle et ce, à dessein parceque vous refusez d’aller au bout de votre logique et je m’explique : Une administration "politisée" se justifie par le fait qu’elle est mise en place pour appliquer le programme du courant politique au pouvoir ; et cela fonctionne bien dans les vraies democraties. Aussi, si tout fonctionnait bien au Faso(c’est juste une image), on aurait eu une administration Compaoré Blaise, une autre de Francois Compaoré et une autre peut etre de Mahama Sawadogo. Donc les Burkinabe auraient eu l’opportunité d’apprecier qui des trois administrations est la meilleure, la bonne et la moins bonne. Mais voilà pres d’un quart de siecle que Blaise Compaoré est au pouvoir et il n’a pas l’intention de lacher du leste. Apparemment les mouvements sociaux et l’incident recent de Bobo qui devraient etre des signes de la soif du changement que la population attend au BF vous restent invisibles. Bonne chance Mahama ; par quelqu’un qui vous aime.

    • Le 6 septembre 2011 à 10:06, par Citoyen En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

      Merci d abord a l honorable Depute pour son analyse. A mon sens ce qui est bien pour nous a partir de son analyse c est le systeme de quota. Il est mieux par rapport au comtrole parlementaire parce que le parlement est monocolore c est a dire 95 pour cent CDP a mon sens.

      Je joins ma voix a celle de Inoussa Verite pour souhaiter bon retour a l honorable et demander s il avait voyage ou etait il au Faso ?

    • Le 6 septembre 2011 à 11:44, par Bonnet En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse de MAHAMA demeurera"

      Hééééééé tonton Mahama !!!!!! C’est pas mal d’écrire. Mais même lorsque c’est chaud, il faut aussi écrire. Parce que pendant les périodes fortes de la crise sociale, vous avez disparu, laissant les journalistes sur le front. Il faut les accompagner aussi même lorsque c’est chaud, comme il le font pour vous en vous ouvrant leurs colonnes.
      Ceci dit, pour mieux mener le débat, il fallait aussi définir pour notre gouverne, ce qu’on entend par "administration". Et vous aurez compris que rien n’empêche de nommer des personnes par mérite qui feront bien le travail avec loyauté.

      L’administration est définie par les missions qu’elle doit remplir, c’est-à-dire la préparation et la mise en œuvre de politiques choisies par les détenteurs démocratiquement élus du pouvoir et la réalisation de fonctions de prestation (éducation, santé publique,…) dans le cadre défini par la loi et les normes qui lui sont supérieures. Alors mettez les gens compétents, il feront le boulot avec loyauté, voire mieux.

      La politisation décriée est celle qui est caractérisée par les nominations et promotions de fonctionnaires qui reposent sur des critères politiques (appartenance à des réseaux d’amitiés politiques jusqu’à la possession de la carte du parti).
      La non-politisation des nominations est réclamée dans un souci d’efficacité de l’administration et du respect du principe méritocratique comme critère de recrutement, de sélection et de promotion.
      Que la gestion des affaires publiques fasse l’objet de choix politiques, n’est pas répréhensible en soi. Il appartient en effet aux hommes politiques, ministres, bourgmestres... d’opérer de tels choix. Ils sont mandatés à cette fin. Ce qui est illégitime, c’est l’intervention du monde politique dans la gestion d’un dossier en vue de favoriser une personne en particulier ou pour récolter un profit ou en faveur d’un parti politique par exemple.
      La politisation de l’administration déborde largement les seuls intérêts de carrière des fonctionnaires et touche au fonctionnement même des services publics, au respect de la légalité et plus spécialement du principe d’égalité, valeur éthique qui doit être fondamentale dans notre société.

    • Le 6 septembre 2011 à 12:43, par Asta la Victoria En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

      Belle vision Mr Inoussa Vérité !
      L’honorable a fait preuve d’un intellectualisme borné dans cette prise de position qui oculte sciemment la question de l’alternance au pouvoir. En effet si les règles du jeu politique étaient claires et transparentes de sorte à ce que l’alternance ne soit pas un vain mot comme au BF, personne ne se plaindrait de politisation dans la mesure où les adeptes de tous les courants politiques et idéologiques auront la chance d’assumer ces hautes fonctions administratives un jour. Aux USA par exple, sous nos yeux Barack Obama a changé toute l’administration Bush sans qu’un seul Américain ne lève le petit doigt pour contester.
      Revenons d’ailleurs à cette notion de politisation de l’administration dont fait cas notre député. Il ne parle que des hautes fonctions administratives dont la politisation semble être justifiée.Je ne pense pas que c’est de cela les burkinabè se plaignent en général. L’honorable a oublié que chez nous au Faso, même pour occupé le poste de simple chef de service il faut parfois accepter de perdre la face et la dignité devant des DG autocratiques et foncièrement partisans. Ce qui fait que beaucoup de jeunes plein de talents tournent les pouces dans notre administration parce que le plus souvent defendent des point de vue constructifs qui ne sont pas focément ceux des gens au pouvoir.
      c’est pourquoi vous verez les postes de chef de service ou de directeur de services pris en otage avec des systèmes d’intérim interminables au sein des Directions Générales allant parfois à plus d’un an alors que des cadres pour les assumer ne manquent pas. Rappelons à toutes fins utiles que la loi prévoit tout au plus 3 mois pour une intérim. Nous invitons donc l’honorable député à faire le tour de notre administration pour se convaincre de cette triste réalité dont il ne fait pas cas (sciemment ?). Alors nous l’invitons à reconsidérer son point de vue car le peuple burkinabè de fait pas de jérémiades insensées. Ses préoccupations au sujet de la politisation de l’admiistration sont légitimement fondées.
      Bonne inspiration votre honneur !

  • Le 6 septembre 2011 à 08:41, par toutpetit En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    A peine les militaires se sont tus, que certains recommence encore leur reflexion a haute voix empreinte de mauvaise foi. Courage Mr le depute, ce qui cherche la, soit sur que tu va le trouver.

    • Le 6 septembre 2011 à 20:12 En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

      Ha bon d’autres ont le droit de le faire avec des analyse qui donne l’impression qu’ils possèdent des baton magique pour résoudre nos problème par contre d’autres parcequ’ils sont de la majorité n’ont pas ce droit de faire une analyse ne serait ce un peu meme . Courage à nous et dire qu’on clame haut et fort qu’on est plus démocrate que ceux d’en face. Continuez honorable député c’est votre droit le plus absolu n’en déplaise au pseudo démocrate

  • Le 6 septembre 2011 à 09:21 En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    Quand il y avait la crise ,nous n’avons pas lu un commentaire de ce monsieur.Maintenant qu’ils croient encore à la longivité de leur système,voilà qu’il nous propose une analyse alembiquée.Un peu de réserve d’abord car tout n’est pas derrière vous !

  • Le 6 septembre 2011 à 09:30, par Julienne. En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    Mahama presente ici une vision tres restreinte et etriquée du phenomene en limitant la politisation de de l’administration à " nommer des fonctionnaires a des emplois de la haute fonction publique du fait surtout de leur proximité avec le gouvernement". Mahama devrait egalement comprendre que la politisation dont il est question concerne egalement :
    1) la nomination de fonctionnaires moyens a des postes de direction non compatibles avec leur grades echelles et echelon
    2) les affectsations ciblées de fonctionnaires du fait de leur appartenance politique ou syndicale
    3) les promotions et les sanctions de complaisance
    4) les avantages de tous ordres (missions, stages,indemnités,etc.)sans une mise a concurence transparente.
    5) les promotions dans l’armée léiée à la camaraderie et non au merite.
    6) etc.
    Mahama devrait revoir sa copie ou repartir au college pour mieux apprendre ces notions.

  • Le 6 septembre 2011 à 10:21 En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    si c’est ça seulement la politisation de l’Administration, dieu merci alors.Sinon,sa manifestation la plus dangereuse est la création de cercles politiques au sein de cette Administration.

  • Le 6 septembre 2011 à 10:41, par Le revolté En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    A coté de la lutte contre la politisation, n’oublions pas aussi la lutte contre la "DOYENisation" de l’administration.D’ici à 2015, Pas plus de 25% de personne ayant plus de 50ans à de haute fonctions politico_technico_administratif. Y’en à marre des memes papi depuis 1987.

  • Le 6 septembre 2011 à 10:55, par spoe En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    Je ne dois pas bien comprendre français sinon que je pensais que politisation de l’administration dont il est question ici voulait dire qu’un fonctionnaire quelque soit sa compétence dans un domaine technique donné, on lui préfèrera un médiocre du même bord politique que les gouvernants pour occuper un poste de responsabilité.Si je comprends l’honorable,ce fonctionnaire compétent n’est pas nommé parce qu’il peut refuser de faire le travail à lui confier.Je comprend tout maintenant de la politique du CDP:quand on est pas CDP n’aime pas le Burkina au point de travailler contre soit même.Pour conclure je dirai que le Burkina n’émergera jamais avec de telles mentalités aux affaires.

  • Le 6 septembre 2011 à 11:10, par S.K En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    A mon humble avis, il ne devrait pas y avoir de controverse ou du moins nous devons sortir de cette controverse inutile. Si notre objectif est de faire de la bonne gouvernance, nous devons cessr de réinventer la roue au Burkina, ce n’est autre chose que perte de temps et d’argent. Inspirons-nous des bonnes pratiques qui ont cours sous d’autres cieux. Mais, ne dit-on pas qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ? EVITONS DE PRENDRE LES CHEMINS DE TRAVERS.
    S.K

  • Le 6 septembre 2011 à 11:26, par Général En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    C’est en politisant qu’on a abouti à une situation de crimes économiques impunis ; puisque les sommes détournées servent à financer les tournois de marcana et les campagnes présidentielles ! M. Mahama, un peu de serieux quand même !

  • Le 6 septembre 2011 à 12:01, par Lycaon En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    Monsieur Mahama SAWADOGO, taisez vous s’il vous plaît. Au temps fort de la crise, vous avez mis votre queue entre les jambes. Pourquoi vous n’avez pas proposez des solutions à la crise ? Ngaw ! C’est vous autres qui pompez l’air autour du président comme Salif DIALLO l’a si bien dit.

  • Le 6 septembre 2011 à 12:01, par Max En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    On l’avait vraiment oublié celui-là. Une administration politisée, cher honorable a un sens dans un pays où chacun connaît son périmètre. Il y a une administration qui applique les fondamentaux de la législation, qui gère les structures (tient la maison) et à côté une administration "politique" qui impulse et fait appliquer le programme de l’exécutif. Je m’explique : l’équipe Obama ou Cameron s’attèle à faire appliquer le programme pour lequel leur champion a été élu. Pour autant, elle ne va pas valser les fonctionnaires selon son gré ou mettre sous l’éteignoir des projets de l’ancienne équipe sinon c’est le dénigrement systématique (voir article sur le SIAO). On compose jusqu’à une certaine limite mieux certains pays ont des sous-ministres ie les hommes et femmes de dossiers qui tiennent la barque quelque soit la coloration du moment. Bref, on n’est plus au temps des hommes forts mais à celui des institutions fortes. Honorable, avec tout le respect que j’ai pour vous sortez de la préhistoire et venez nous rejoindre au 21è siècle avec les Obama, les Tunisiens, les Egyptiens.... le management a beaucoup évolué depuis.

  • Le 6 septembre 2011 à 12:52, par Yan En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    La réflexion de l’honorable Député peut être bien reçue en ce sens que qu’elle est une contribution à la résolution d’une problématique. Mais compte tenu du contexte actuel(sortie de crise), il aurait été judicieux qu’il la portât non sur l’espace public, mais au sein de son parti et dans les milieux proches du pouvoir en vue d’amener les Gouvernants à intégrer l’approche qu’il préconise dans la nomination aux hautes fonctions. Il est des questions que le tact interdit d’exposer dans les journaux ; surtout quand on fait partie du sérail. L’honorable Député devrait s’astreindre à l’obligation de réserve sur certaines questions. Pour revenir à sa proposition, on pourrait dire, pour l’améliorer, que l’on peut associer la "politisation" et la "spécialisation" des postes nominatifs. Comment ? En nommant parmi les cadres proches du pouvoir, ceux-là qui ont le profil requis au poste dit "politique". Par exemple, pour le poste d’Ambassadeur, pourquoi ne pas le réservé aux diplomates de carrière proches du parti au pouvoir au lieu de faire un quota de 50% ? On pourrait ainsi préserver cette "proximité avec le Gouvernement" dont parle l’honorable Député ; le souci par ailleurs étant l’obligation de résultats. Les personnalités qualifiées (compétences techniques)pour un poste nominatif et proches du pouvoir ne sont-elles plus aptes à produire des résultats que celles non qualifiées. Ces dernières sont le plus souvent obligées de s’appuyer sur leurs collaborateurs (techniciens)qui font le plus gros boulot sans une réelle gratification ; ce qui crée des frustrations.

  • Le 6 septembre 2011 à 13:17, par yelkayé En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    merci a son honorable de faire preuve de myopie intellectuelle. Rien ne sert jamais de leçons et c’est bien dommage pour des gens qui se disent éclairés.

  • Le 6 septembre 2011 à 16:59, par kouêlê En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    l’exposé de Mahama n’a rien d’irritant.
    au contraire je trouve son entreprise louable.

    depuis que nous évoquons tous la politisation de l’administration combien d’écrits ont été publiés ici dans le but d’expliquer ce qu’elle est en réalité - les pratiques - les dérives et plus important encore quelles alternatives aux pratiques actuelles qui nous frustrent tous.

    Ceux qui comparent l’écris à une "gymnastique intellectuelle teintée de provocation" et autres qualificatifs devraient plutôt venir enrichir notre savoir par des exposés plus riches que celui de Mahama.

    Arrêtez de juger sur la base des appartenances - apparences et l’histoire quand il s’agit d’un écrit. ce qui doit compter reste le contenu - la substance.

    alors les "Inoussa Vérité" et autres relevez le défi et proposez un exposé que nous apprécierons.

  • Le 6 septembre 2011 à 20:20, par Un aure Koro En réponse à : POLITISATION DE L’ADMINISTRATION : "La controverse demeurera"

    J’ai apprécié, plus que bien d’autres de ces écrits,cette sortie de l’honorable député mais j’avoue qu’il n’a abordé qu’une partie de cette politisation de l’Administration. Quid des sections de partis politiques des ministères ? Il faut le dénoncer aussi. Le cadre qui n’est pas CDP dans un ministère, à moins qu’il ne soit dirigeant de parti c’est-à-dire qu’il soit connu, a toujours peur de s’exprimer surtout s’il détient un petit strapontin.

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