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Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

Publié le jeudi 25 août 2011 à 02h30min

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Pour peu que des militants soient tentés d’un courant différent au sein de leur formation politique, ils sont tacitement taxés de n’avoir pas observé la discipline du parti et exclus sans aucune forme de procès. Des militants convaincus ou pas, fervents adhérents ou pas, de l’effervescence opiniâtre sont ainsi cloués au carreau. Des cadres organisés qui devraient s’illustrer comme l’expression plurielle de la magnification démocratique se trouvent en train de démentir leur raison d’être. Si cette ignominie du pluralisme burkinabé est un trait commun chez tous les acteurs politiques du pays, il reste une spécificité des héritiers du défunt charismatique Président Noël Isidore Thomas Sankara. C’est même leur trait caractéristique.

Par nostalgie, conviction ou excitation ; par quête de prestige ou de notoriété, par esprit de vengeance ou survivance de rancœur, des partis et des associations censés perpétuer son œuvre de construction nationale se sont créés, multipliés, disloqués, enflammés depuis le rétablissement de l’Etat de droit conquis dans la dynamique de l’Appel de la Baule de François Mitterand et du vent de l’Est dans les années 1990. Le Père de la Révolution du 4-Août se voit chaque jour abuser par des héritiers indignes de confiance, incapables de concilier leurs vues autour de la pertinence de son œuvre avec les exigences démocratiques, de régler leurs contradictions de façon consensuelle et responsable bien qu’ils soient conscients que c’est ce défaut au régime du leader du Conseil national de la Révolution (CNR) qui a entraîné la tragédie inoubliable du 15 octobre 1987. Les « Sankaristes », pardon « Sankarires », se fourvoient et amusent la galerie, en évanouissant les espoirs de leurs militants. Pour la nième fois, ils ont « tué » leur idole.

Les nombreux admirateurs du père de la révolution du 4-Août sombrent dans un profond découragement au fil des ans. Depuis l’avènement de l’Etat de droit, les sournois partisans ou prétendus irréductibles du défunt salissent sa mémoire au lieu de porter sur les fonts baptismaux l’actualité de son message. De la honteuse guéguerre autour des millions F CFA de la veuve, Mariam Sankara Sérémé en 1991 à la nième exclusion de Ouédraogo &Compagnies de l’UNIR/PS avec la promesse de ces derniers de créer un autre parti « sankariste », le supplice de Tom Sank continue de la pire manière. Ses contemplateurs sont tombés si bas que l’on est tenté de croire que ce n’est vraiment pas un idéal à participer à la construction du pays qui les anime mais des desseins inavoués. Pour un oui ou un non, les supposés leaders Ernest Nogma Ouédraogo, Boukary Kaboré dit le « Lion », Norbert Michel Tiendrebéogo, Joseph Ouédraogo, Me Bénéwendé Sankara, Jean Hubert Bazié, … n’hésitent pas à descendre dans la boue.

Les accusations et les injures ignobles sont leur lot quotidien. Un souvenir de ceux dont se sont échangés entre temps les leaders de l’UNIR/PS et du FFS témoigne de cette animalité politique, dans un même camp de surcroît.
Même le très bruyant et retentissant écho ainsi que l’adhésion populaire du Symposium international Thomas-Sankara tenu à l’occasion des vingt (20) ans de son assassinat n’ont pas réussi à taire les querelles à mort et calmer des ardeurs des nostalgiques des temps révolutionnaires. La célébration de l’année 2007 proclamée celle du héros a certes formulé des recommandations intéressantes pour codifier le sankarisme afin de donner au mouvement un contenu actant, dynamique, convaincant et universel. Mais le rififi interminable dans la même famille politique, dénué de toute camaraderie, met en péril tout aboutissement d’une telle initiative. Tant qu’il s’agit de jouer au « Je t’aime moi non plus » devant la veuve Mariam Sankara Sérémé dans l’intention d’un éventuel subside ou d’un probable parrainage, un semblant d’entente tacite se dégage pour abêtir les naïfs. S’il s’agit d’user de d’hypocrisie aux portes du cimetière de Dagnoën, chaque 15-Octobre, laissant croire à une hypothétique unité, le jeu vaut la peine devant les cameras, les appareils photos et les micros.

Quand vient l’heure de partager les restes du martyr pour s’attirer une partie de sa gloire, chacun s’identifie en défenseurs de sa cause et épouse une stature de donneur de leçons. Un tel comportement est aussi une trahison. « Héros Sankara ! Je loue ton combat, je suis nostalgique de tes actions et j’adhère à tes idées. Mais je hais tes soi-disant héritiers », pourrait-on s’écrier dans un élan de paraphraser Mongo Béti dans « Le pauvre Christ de Bomba ».

L’on peut accuser à satiété et réclamer l’extrême sanction à l’endroit des bourreaux du 15-Octobre pour avoir porté atteinte à l’intégrité physique d’un grand visionnaire africain et interrompu tragiquement un processus original d’éveil de consciences d’un peuple. Mais il serait condamnable de rester muet face aux moqueries partisanes et aux attitudes de cannibalisme politiques des Sankaristes. Il n’y a pas plus grand assassin d’un homme que celui qui déshonore ses idées et empêche son esprit de se reposer en paix. Pus que le corps, il entache l’âme. Les œuvres malveillantes des Sankaristes désemparent, dans leur conviction, des millions d’admirateurs de Noël Isidore Thomas Sankara dans le monde. Ils se sentent obligés de pleurer à chaque dispute. L’union tant rêvée est une utopie à ranger dans des exploits lointains irréalisables par les leaders actuels qui, dans une inconscience béate, rient de leur douleur. Plongés dans une insomnie politique, ils se terrent dans des ambitions personnelles dans laquelle ils enterrent le combat pour le bien être collectif prôné par ce martyr.

De l’extrême droite à l’extrême gauche, les partis se réclamant de l’obédience sankariste se créent sous le coup des humeurs, des alliances parfois contre nature, des contradictions. Rien de réconfortant et de prometteur n’est entrepris pour maintenir la flamme de l’espérance pour une nation. Ils peignent toute action du système actuel en noir et se refusent d’effacer le tableau pour une quelconque correction. « Il est préférable pour celui qui n’a rien de tangible à proposer à la place de ce qu’il réfute se taise », aimait répéter le Président américain, Bill Clinton, à ses adversaires. Tels des extrémistes musulmans ou des fondamentalistes chrétiens, les Sankaristes se sont voués à l’échec, incapables d’adapter les vérités d’hier de leur héros aux impératifs démocratique d’aujourd’hui. Ils expriment leur force dans la désunion et les critiques lyriques. Tandis qu’une faiblesse particulière s’empare d’eux quand il convient de formuler des propositions concrètes et pertinentes à même d’animer en toute responsabilité la bonne marche de l’environnement politique. Cette clameur n’avance pas le Burkina Faso.

Une pleine conscience pour effectuer un retour responsable dans l’histoire du CNR invite à accepter humblement que son leader n’épousait pas cette audace poltronne de lancer l’anathème à tout vent sur ses adversaires. Aux tribunes de l’Organisation des Nations unies (ONU), de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aux sommets France-Afrique ou CEDEAO, sur les chantiers du développement au Burkina Faso, il n’a pas fui le débat en jetant lapidairement la pierre sur les autres. Son aura intarissable se fonde sans nul doute sur sa capacité exceptionnelle à ouvrir des pistes éloquentes de solutions là où ses adversaires ont brillé par leurs insuffisances et leurs faiblesses. Ennemis, pourfendeurs et adversaires le lui reconnaissent cela au moins. Ce que la plupart de ses prétendus continuateurs de son œuvre ne parvient pas à faire preuve. Ils brillent d’une niaiserie en menant leurs militants et leurs sympathisants dans un désarroi infini.

A ce rythme, l’alternative sankariste que les chantres veulent entourer d’une caution salvatrice risque de mener le pays dans un tourbillon de déchirements à l’instar de la « Tour de Babel » qu’eux-mêmes ont instauré au sein de leurs partis respectifs, dans leur famille politique. Ils préfèrent maintenir le Burkina Faso dans un héritage de haine et de règlement de compte que de l’aider à retrouver son étoile à travers une réconciliation et une dynamique irréversible de progrès. Le besoin ardent du peuple burkinabé à l’heure actuelle, ce sont des propositions réalistes pour des actes concrets et non un volcan de tergiversations. C’est-à-dire combler ses attentes en matière d’alimentation, d’éducation, de santé, de promotion du monde rural, de la lutte contre le chômage, etc.

Pour peu que les supposés leaders de ce mouvement aient la magnanimité d’apporter, à l’image de leur héros, des options novatrices basées sur la réduction de la dette intérieure et extérieure, l’assurance de souveraineté alimentaire, la réduction de la vie chère, à la création de richesses…, ils auraient pu tirer grand profit de situation à un moment où l’errance dans la recherche des meilleurs choix pour sortir le pays de l’ornière se ressent avec acuité. C’est à cette participation et à cette contribution courageuse et responsable pour enrichir le paysage politique nationale que le peuple burkinabé appelle les Sankaristes. Si leurs farouches adversaires du camp d’en-face ont pu adhérer à la campagne de démantèlement avant-mandat de la CENI, ils sauraient peut-être épouser la même sagesse en empruntant leurs bons signaux pour rectifier le tir de la gouvernance.

Sinon, la petitesse d’esprit à vouloir couler le navire commun avec un pavillon du « pleurer-rire » trace des sillons creux et stériles dans lesquels aucun ouvrage tangible ne peut être bâti pour la postérité à laquelle le message de don de soi pour s’affranchir de Thomas Sankara, est destiné. C’est vraiment dommage !

Dorcas Céleste KOIDIMA (dorcas.koidima@yahoo.fr)

Pour lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 août 2011 à 02:40 En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Un militant ca suit la discipline du parti ou ca prend la porte de sortie. Dans toute organisation c’est comme ca.

  • Le 25 août 2011 à 02:56 En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Article très excellent, analyse très juste. Bravo !

  • Le 25 août 2011 à 07:31 En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Même dans les pays de traditions democratiques la discipline ne se negocie dans un parti.

  • Le 25 août 2011 à 08:29, par Rafffaelo ® En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    La haine transpire de ton écrit. Crache !
    Le sankarisme est le seul courant qui fait peur à Blaise. Tout est mis pour surveiller les leaders de ce courant et les "disperser" lorsque possible. C’est là où le pouvoir tente le plus de s’infiltrer afin de faire pourrir le fruit de l’intérieur.
    Ce Que Je Crois

    • Le 25 août 2011 à 16:27, par Toutpetit En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

      Des gens comme Rafffaelo, ce sont des non democrates. Faire une critique contre quelqu’un ou contre un parti, ne veut pas dire qu’on est achete par quelqu’un d’autre ou par un parti quelqu’un. On est loin de la periode de la pensee unique. Si en emettant une crtique contre les sankariste signifie qu’on est vendu, alors j’ai peur qu’une fois les sankariste au pouvoir, on ne puisse meme pas aller au toilette sans avoir l’autorisation du grand sachem sankariste. accepter les avis contraires et tenter de vous justifier sans crier au complot ne fera que vous grandir aux yeux des Burkinabes.

  • Le 25 août 2011 à 10:24, par Alexio En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Merci pour avoir brosse le paysage politique des soi-disant Sankaristes qui croient berner toute la nation en imposant leurs interets egoistes en se dopant"HERITIERS".Cest dommage.Les loups en paux d agneau.

  • Le 25 août 2011 à 11:07, par tièkadiyé En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    webmaster J’ai envoyé un premier poste par erreur.

    Je voudrais féliciter Koidima pour sa belle analyse. Seulement je fais remarquer qu’aucun parti politique n’est épargné par les divisions et la cause c’est le tube digestif, on le sait tous. Laurent Bado en son temps était venu avec des propositions concrètes. Mais, la suite, vous la connaissez.

  • Le 25 août 2011 à 11:08, par yac la reine En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    j’aime ton article !!!
    il est pertinent !!! et c’est l’entiere vérité !!!
    les sankaristes devraient s’y inspirer pour changer la donne !!!
    merci dorcas pour cette belle reflexion !

  • Le 25 août 2011 à 12:32, par nakibeuwg-biga En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Ce que vous dites est justes madame (je pense bien que vous êtes une dame de par le nom dorcas), mais les divisons et les querelles interminables, tous les partis politiques les vivent et le vivrons toujours. ça c’est le propre de toute organisation regroupant les humains. Le manque d’alternative crédible, ça aussi c’est le péché mignon de toute opposition et non des seuls sankaristes.

    je comprends votre rage, mais vous êtes enragés parce que vous croyiez qu’être ou se réclamer sankariste, c’est être SANKARA. C’est l’erreur que la plus part font : penser que les sankaristes doivent être des SANKARA. Non, tant que cette façon de perçevoir les sankaristes va demeurer vous serez toujours déçu, car SANKARA a été unique et il le restera. Les sankaristes se sont des Burkinabés comme vous et moi qui essayent, avec leurs qualités et leurs défauts, de suivre le chemin que SANKARA a tracé pour nous. C’est tout. Il ne faut pas les prendre pour des saints et des surhommes.

    Mais merci quand même pour ce coup de gueule. Peut être que ça les aidera à suivre le chemin avec moins de contorsions.

    • Le 25 août 2011 à 14:10, par Pseudo sankariste En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

      Mon cher ami nakibeuwg-biga contrairement à ce que tu dis "ETRE SANKARISTE C’EST ETRE SANKARA" sinon pourquoi avoir inventé ce néologisme pour dire qu’on partage les idéaux de Sankara. C’est comme si tu disait que tu suis le CHRIST sans suivre ses enseignements. En fait ta façon d’appréhender les choses me montre qu’on peut être sankariste, faire l’éloge de sankara, aller dans son bled à Yako en pélérinage, se faire photographier devant le taudis de l’illustre disparu et venir dormir dans son bunker à Ouaga 2000 sur son lit qui a peut être coûté 1 000 000 francs et se dire dans l’âme sankariste.
      C’est ce que le christ dans sa sagesse a appelé des "TOMBEAUX BLANCHIS"

      • Le 25 août 2011 à 14:28, par nakibeuwg-biga En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

        Mon cher pseudo sankariste, c’est pourtant la vérité : être sankariste ce n’est pas être SANKARA tout comme être prêtre, abbé ou simple chrétien ce n’est pas être JESUS CHRIST.

        être sankariste ou chrétien c’est justement essayé de suivre les enseignements de SANKARA ou de JESUS.

        Je fais comme toi ou je veux faire comme toi ne fait pas de moi toi.

        Merci.

  • Le 25 août 2011 à 12:37, par nakibeuwg-biga En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Ce que vous dites est justes madame (je pense bien que vous êtes une dame de par le nom dorcas), mais les divisons et les querelles interminables, tous les partis politiques les vivent et le vivrons toujours. ça c’est le propre de toute organisation regroupant les humains. Le manque d’alternative crédible, ça aussi c’est le péché mignon de toute opposition et non des seuls sankaristes.

    je comprends votre rage, mais vous êtes enragés parce que vous croyiez qu’être ou se réclamer sankariste, c’est être SANKARA. C’est l’erreur que la plus part font : penser que les sankaristes doivent être des SANKARA. Non, tant que cette façon de perçevoir les sankaristes va demeurer vous serez toujours déçu, car SANKARA a été unique et il le restera. Les sankaristes se sont des Burkinabés comme vous et moi qui essayent, avec leurs qualités et leurs défauts, de suivre le chemin que SANKARA a tracé pour nous. C’est tout. Il ne faut pas les prendre pour des saints et des surhommes.

    Mais merci quand même pour ce coup de gueule. Peut être que ça les aidera à suivre le chemin avec moins de contorsions.

  • Le 25 août 2011 à 12:42, par strauss khan En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    je vois que vous vous n’êtes pas fait pour la politique. c’est le lieu par excellence de toutes les bassesses. sankariste ou pas sankariste

  • Le 25 août 2011 à 12:45, par laisse parler les gens En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    fais comme moi madame, Moi je ne suis pas sankariste, je suis sankarien, tout ce que font les sankaristes ne me fait pas mal.

  • Le 25 août 2011 à 12:49 En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Que pretend tu dire cher anonyme ?

  • Le 25 août 2011 à 13:13, par Ya maam la woto En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Koidima, tu as tout dit !! Chapeau !!!
    Je lis tes écrits comme si je dégustais un mets plantureux.
    Oui, tu dépeints la réalité avec les mots qu’il faut. Si je pouvais te noter je te donnerais 9,99/10. Juste pour te dire que tu n’es pas parfaite, tu tends vers.
    Les Sanakaristes sont écoeurants. Ils nous présentent une piètre image d’eux et ternissent du même coup leur champion que nous adorons tous. Si leur combat était réellement pour une perpétuation de l’oeuvre inachevée de Sankara, pourquoi ne s’unissent-ils pas ? Il y a anguille sous roche. Je doute qu’il y ait comme une grosse manoeuvre manipulatrice derrière tout ça. Mais à qui profite tout ça ? Pas au peuple en tout cas !!

  • Le 25 août 2011 à 13:25, par Lucie En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    C’est un faux procès fait aux sankaristes oui ! Meme dans une famille, il y a une discipline à suivre. C’est partout comme cela, à moins d’etre un anarchiste. Si ce qui se passe au CDP ne vous emeut pas d’avantage, je ne sais que dire...

  • Le 25 août 2011 à 13:39, par Tang-zug bugum En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Docas,
    Saches qu’aucun parti n’échappe à ce genre d’exclusion (du CDP au dernier né des partis politiques). Chaque parti a une ligne directrice soit on y adhère soit on quitte le navire. Il n’ya pire ennemi que la 5è colonne c’est à dire les ennemis de l’intérieur. Si le CNR avait su faire la purge à temps, la situation aurait été autre que celle d’aujourd’hui. Même au CDP, il y a exclusion déguisée en démission et c’est normal.
    Je te prie de revenir sur terre.

  • Le 25 août 2011 à 13:50, par laisse parler les gens En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    fais comme moi madame, Moi je ne suis pas sankariste, je suis sankarien, tout ce que font les sankaristes ne me fait pas mal.

  • Le 25 août 2011 à 14:00, par nasser En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    votre pensé c’est comme on dit chez nous qu’on sent jamais l’odeur de sa tête pourri
    vous nous parlez des sanctions comme c’était je ne sais quoi sans vous rappelez de ce qui est advenu de salif diallo quand il a osé ? avant salif les réfondateurs rappeler vous
    en ce qui concerne les adversaires eux ils se contente de peindre en noir les actions de leur adversaires et vous ? ne- ce- pas l’élimination votre mode d’action ? en commençant par sankara et ses camarades en passant par zongo et bien sur plus d’autre personne n’est-ce pas une long liste de vos élimination ?
    vous versez votre colère sur les sankarist parce qu’ils ont refusé de participer à votre CNRP ! mais je vous pose une question:avez vous besoin de l’aide des sankaristes pour vous faire sortir dans la boue que vous avez préparé ?si c’est le cas ! dite moi que faisiez vous durant ces 24 ans de pouvoir ? vous n’avez pas pu nous faire sortir dans l’auto-suffisance alimentaire ? et vous nous parlez d’émergence ? pourtant je croie que sankara que vous ête pour ses idéo mais pas pour ses méthodes a fait de BF auto-suffisant dans 3ans et vous avez échouez dans 24ans dite moi selon vous pouvons nous comparer les deux méthodes ?
    peux-je retourner votre citation pour vous ?« Il est préférable pour celui qui n’a rien de tangible à proposer à la place de ce qu’il réfute se taise »
    Tels des extrémistes musulmans ou des fondamentalistes chrétiens, les dirigeants CDPistes(CDP) se sont voués à l’échec.
    Bien-sur mon frère il y a des problèmes dans les partis sankaristes mais pas les cdpiste qui vont quand même nous donné des leçons !!!!!!!!!!!!

  • Le 25 août 2011 à 14:14, par laisse parler les gens En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Belle analyse madame, mais je vous demande de vous interroger sérieusement : que faites et qu’avez vous fait pour que le mouvement sankariste naisse et demeure ?

    Savez vous pourquoi il n’existe pas de yameoguisme, de lamizanaïsme, de Zerboïsme, de Ouedraoguisme ? Comme il n’existera certainement pas de Compaorisme ?. C’est Pour la simple raison que des gens n’ont pas eu le courage ou n’auront pas le courage de porter les idées et les valeurs des prédécesseurs de sankara après.

    C’est vrai que les leaders snakaristes ont parfois, sinon souvent, agis de sortes à nous décourager, mais si ces gens n’avaient pas eu le courage de braver les menaces et les intimidations pour créer ce mouvement, pensez vous que la flamme serait aujourd’hui entretenue ? Si ils étaient restés dans la majorité silencieuse comme certainement vous et moi, pensez vous que dans le paysage politique Burkina allait -on parler de sankarisme voir de sankara ?

    Savez vous, cher madame, que ces partis sankariste manquent cruellement de cadres comme vous, capable de réflexions aussi pertinentes, tout simplement parce que la plus part des cadres comme vous et moi, nous préférons vivre notre sankarisme au fonds de nos salons tout en envoyant quelque fois des salves sur ceux qui ont accepté de le vivre publiquement pour signifier notre existence.

    Cher madame, les partis sankaristes, comme du reste tous les partis de l’opposition, ont besoins de militants bien formés capables d’animer lesdits partis. Si vous laisser ces partis dans les mains de ceux qui se "débrouillement" comme on dit, alors ne venez pas vous plaindre. Les sankaristes comme les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent

  • Le 25 août 2011 à 14:20, par strauss khan En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    L’union des sankaristes, l’union des sankaristes !! mais pourquoi diable voulez vous qu’ils s’unissent. SANKARA lui même n’avait-il pas dit : "tuez moi et il aura mille sankara" A défaut d’avoir mille sankara, réjouissons nous au moins d’avoir mille sankariste

  • Le 25 août 2011 à 15:22, par yizom En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Cher ami,
    tu as su peindre le tableau des maux qui déciment l’héritage de Thomas SANKARA . Mais à la fin j’ai envie de dire « Il est préférable pour celui qui n’a rien de tangible à proposer à la place de ce qu’il réfute se taise », mais je ne dire pas de te taire, car tu fais bien d’attirer notre attention sur ces vautours ; cher ami, fais-nous des propositions, soit un visionnaire !!

  • Le 25 août 2011 à 17:18 En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Ya trop d’hypocrites et de gueulards dans cette photo

  • Le 26 août 2011 à 01:58, par Kalil En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Nuls ces Sankaristes qui gâtent le nom de Tom Sank...Il font Ch....Et mettent de l’eau au moulin du CDP et des autres FEDAP BC
    C’est quoi ces querelles intestines ?? Merci pour ce brulot ...
    Je pensent comme Norbert que les poings levé sont bin au chaud dans des poches pleines de feuilles sales..Sinon pourquoi ???

  • Le 29 août 2011 à 22:03 En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    toute mes felicictations a ce journaliste et ce n’est pas pour a forme que je le dis moi qui suis prompt a stimatiser le manque de rflexion et d’analyse chez les intellectuels burkinabe et chez mes freres africains en general. Au moins il y a une recherche de reflexion ! Et on voit qu’une certaine verité en ressort. s’il est vrai que blaise et compagnie font tout et usent de tous les moyens pour salir les idées de sankara et en ont fait le combat de leurs vies, il est vrai aussi et surtout que ca marche (et tres bien !) a cause des soi disant sankaristes qui n’ont rien de sankara. Certains y sont venus en mission commandée juste pour semer la desunion. Il n’appartient qu’aux vrais sankaraistes de la rue de se saisir de sankara et chasser ces truands qui se reclament de sankara. Ils sont la parrcve que ils les ont laissés faire
    SOME

  • Le 30 août 2011 à 00:29 En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Merci Madame

    Je crois que l’heure de la verité a sonné. Les femmes ont parlé et c’est très pensé, Bien écrit et très très pertinent.
    C’est un diagnostic de maitre.
    Feu le Président Thomas Sankara (Une perle que le Peuple Burkinabèet l’Afrique perdu) est malheureusement devenu "Un fond de commerce ces temps ci
    La logique voudrait que ceux qui adherent aux idéaux d’un individu parle le même la,gage. Mais ce n’est pas le cas chez nos Sankaristes.
    Je vous informe que lorsqu’on va à l’exterieur, et surtout dans les campus d’étudiants, SANKARA a toujours été l’objet de beaucoup de commentaires chez les jeunes étudiants africains et non africains. Parce tout simplement la jeunesse africaine a travers compris (a travers les écrits Puisse beaucoup d’entre eux ne connaisaient pas grand chose lorsque cet HOMME ECLAIRE Mourrait) que c’est une valeur sûre qui nous été arrachée.
    Pour dire qu’à default de pouvoir le reveiller, nous devons de lui rendre une hommage digne.
    Nous nous sommes fatigués de toutes ces querelles de clochers qui n’avance personne.
    C’est facile de dire qu’on est torpillé par le pouvoir en place !! Si vous pretez le flanc ils ne vous sera pas fair de cadeaux par ceux d’enface
    Et pui QUAND EST CE QUE LES LEADERS de ces partis vont-ils passer le temoins à d’autres comme l’a montré le Pr Laurent BADO
    Encore Merci à Madame pour cet article de belle facture.

    Merci

  • Le 1er septembre 2011 à 04:33 En réponse à : Paysage politique burkinabè : L’infamie des « sankarires » et des « nécrolâtres »

    Sur la photo, je vois a gauche un "Sankariste" amoureux du gombo gluant. Sankara pas content ca. En quoi tu feraias mieux que Blaise si tu te laisses englues dans quelques pauvres millions des evacuations. Vraiments Sankarire, tu l’es.

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