SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
J’ai un ami qui a failli trépasser la semaine dernière. Il avait un organe de son corps qui ne répondait plus aux commandes. Son problème, c’est que les tournevis d’un infirmier ne pouvaient pas le dépanner, ni les marteaux d’un médecin généraliste. Il lui fallait forcément les pinces d’un toubib spécialiste en "médico-machin-truc-bidule-charabia-chose". En tout cas, un gars qui s’y connaît très bien dans l’organe en question. Mais pour avoir un rendez-vous avec l’homme en blouse blanche, c’était comme attraper la lune en un bond. La raison : le médecin était le seul spécialiste dans son domaine au Burkina. De sorte que tous ceux qui souffraient du même mal que mon ami s’adressaient à lui.
Et apparemment, le moment qu’a choisi l’organe de mon ami pour tomber en panne correspondait à une heure de pointe. Il y avait donc embouteillage devant le cabinet du médecin. Conséquence : c’est à la porte du paradis (ou de l’enfer, allez-y savoir) que le toubib est allé repêcher mon ami pour le ramener sur terre parmi nous. D’autres n’ont pas eu la même chance que lui. Je me suis mis alors à me poser des questions. Pourquoi n’a-t-on pas beaucoup de spécialistes au Burkina ? Pourquoi entend-on de façon aussi récurrente cette phrase : "Je suis le seul spécialiste dans mon domaine dans tout le pays" ? Pourquoi pour un mal qui peut toucher près de 16 millions d’âmes, on n’a qu’un seul homme pour le soigner ?
Ce qui est grave, c’est que ce n’est pas la santé seule qui est concernée. Il y a également d’autres secteurs comme l’enseignement. La première réponse que j’ai trouvée, c’est la méchanceté et l’égoïsme ! Oui oui ! Il y a des gens qui sont fiers d’être sui generis, c’est-à-dire uniques en leur genre. Ils trouvent une certaine fierté à se le réclamer. Bien sûr, il y a aussi le gombo qui pousse à cette situation, parce qu’ils sont sollicités partout. Pour sauvegarder ces avantages, ces messieurs et dames font tout, mettent parfois pieds, bras et têtes sur des dossiers pour empêcher que les jeunes gens puissent émerger dans le même domaine qu’eux. Pourtant, ils sont débordés, surchargés et en fin de compte, leur rendement en prend un coup. Il faut quitter dans ça dè !
Mais au-delà de ces magouilles, je pense que la carence dont je parle peut s’expliquer surtout par le fait qu’on ne forme pas assez ou pas du tout, de spécialistes. Dans certains domaines, en effet, vous trouverez des spécialistes qui ont enterré au moins deux fois l’âge de la retraite, mais qui sont toujours au four et au moulin, simplement parce qu’il n’y a pas leur "deux" dans le pays. C’est vrai que former des spécialistes a un coût qui peut faire perdre les cheveux d’un coup. C’est aussi vrai que, généralement, quand on envoie les gens se former à l’extérieur, ils prennent le soin de disparaître une fois leur cursus terminé. Mais ce n’est pas une excuse pour l’Etat. Les domaines comme la santé et l’éducation relèvent de sa responsabilité et il n’y a pas de cherté de coûts de formation qui tienne pour justifier une absence de renouvellement des ressources humaines.
Ensuite, si les gens ne veulent plus revenir au pays, c’est qu’il y a un problème auquel il faut trouver une solution. Je ne suis pas certain que quelqu’un soit fier de déserter son pays pour aller servir un autre. Ou bien, les gars ? Moi je pense que c’est surtout parce qu’ils savent qu’ils auront un débouché contre la galère au pays ou dans le pire des cas, pas de débouché du tout. Pourquoi voulez-vous qu’un monsieur qui a obtenu un diplôme de chercheur d’université revienne au pays galérer dans des classes de lycée ? Il faut, certes, être patriote mais, le patriotisme qui affame tue le patriotisme ! L’Etat est donc sollicité : il faut investir dans la formation des spécialistes et aménager des conditions idoines de travail au pays pour avoir un retour sur investissement.
Pour commencer, j’ai une proposition : faisons en sorte que chaque chef-lieu de région ait son plateau technique médical complet avec tous les spécialistes nécessaires. Il ne faut plus que des Burkinabè soient chaque fois obligés de traverser tout le pays pour venir se faire soigner à Ouagadougou. C’est pareil aussi pour ceux qui dépassent même Ouagadougou. Si tous les Burkinabè qui se soignent chaque année hors du pays le faisaient au Burkina, ce serait bien. Cultivons le tourisme médical. On clame partout que le Burkina est un pays de services. Travaillons à ce qu’un séminariste étranger n’éprouve pas le besoin de se faire rapatrier dans son pays pour un simple mal de tête. Soyons visionnaires, ayons confiance en nous-mêmes et osons. Et par pitié, répondons à ces S O S spécialistes lancés chaque jour par des Burkinabè qui ont eu la malchance de choper des maladies "spécialisées" !
Le Fou
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 12 août 2011 à 08:45, par Cool En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Analyse Pertinente le Fou !
A qui la faute ? De jeunes médecin j’en connais des dizaines formés à Dakar ou à Ouaga et il y y en a beaucoup tous les ans qui sortent ! La plupart rase les mur pour se spécialiser, pas de bourse alors que durant 8 ans d’études ils ont été soutenu par leurs parents ! l’état que quand même faire un effort quoi !!! On connait les domaines qui manquent de spécialistes, on a de jeunes médécin en fin de formation, à part une manque de volonté politique et de vision je ne voit pas !!
La diplomatie Burkinabè par ci par là ! concrètement Blaise le médiateur en chef de l’Afrique et redoutable diplomate ne
peut pas faire en sorte que nos Taîwanais, Brésiliens, Indiens, Israéliens etc. Forment un certains nombre de nos spécialistes dans des domaines pointues pour revenir nous soigner ?
Moi par exemple je viens de finir une formation en Technologie Biomédicale en France, pour installer, maintenir et contrôler les dispositifs médicaux du type respirateur d’anesthésie, scanner et autres ! Tu fini tu rentre et on te prends pour le plombier du coin alors que personne n’a financé tes études ! Pas moyen d’avoir une bourse, alors le pays manquen cruellement de spécialistes dans ce domaine on préfère faire venir des spécialistes d’Europe qui vont coûter mille fois plus cher.
On a du chemin à faire, les priorités du gouvernement en matière d’éducation est à redéfinir napawayééé !!!!!
Le 12 août 2011 à 15:51, par Gnoumou Lotè Prosper En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Message très percutant de la part de cet auteur dont je respecte le patriotisme et le sens de la citoyenneté. Les lettrés par conséquent l’intelligensia en est le principal destinateur. C’est ici le lieu de rappeler pour emprunter l’expression à R.Dumont : << L’élite ne doit pas trahir >>. Le development est un phénomène de masse . Aussi ni les cravates, vehicules de luxe,duplex ne feront de l’Africain un Occidental encore moins un immortel . La décense, le legitime, qui conduiront necessairement à la prise en compte de l’autre , à la democratisation des savoirs, devront être le clochet au chevet du lit de nos responsables . Juste une pensée . Lotè
2. Le 12 août 2011 à 09:36 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Je me félicite d’être burkinabé et je dit bravo pour ceux qui voient et disent la vérité.que DIEU bénisse le BURKINA
3. Le 12 août 2011 à 11:34, par Omar DAO En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Merci le Fou de mettre le doigt sur ce problème que je trouve très important. Je vis actuellement une expérience très désagréable par rapport à cela.
Ma fille est née suite à un accouchement difficile et son développement psychomoteur ne se passe pas bien. L’Hôpital Yalgado a ouvert il y a quelques années une unité pour s’occuper de ce genre de cas. Il s’agit de l’unité de psychiatrie des enfants et adolescents. Figurez-vous qu’il n’y a ni pédopsychiatre, ni psychiatre, ni psychologue dans cette unité. L’unité fonctionne avec seulement des attachés médicaux. Des dames très dévouées mais qui n’apportent que peu de solutions à la souffrance des enfants et des parents que nous sommes.
Comment une unité psychiatrique peut-elle fonctionner sans psychiatre dans le plus grand hôpital du pays ? Même s’il n’y a pas de pédopsychiatre dans le pays, ne peut-on pas affecter un psychiatre pour encadrer le travail de ces attachés médicaux ?
Je pense à la lumière de cette expérience qu’il y a aussi des problèmes d’organisation en plus de ceux que tu as cités.
Courage à tous ceux qui attendent désespérément de voir un spécialiste.
4. Le 12 août 2011 à 12:31, par Nidale En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
J’ai déjà entendu un médecin dire avec fierté "je suis le seul spécialiste dans mon domaine". J’avoue que j’ai tout de suite eu peur pour lui, parce que, s’il y a quelqu’un qui peut bien mourir d’une maladie dans "son domaine" c’est bien lui !!! puisque le médecin ne peut plus se soigner lui-même quand le mal atteint une certaine gravité.
Le 12 août 2011 à 12:57, par YESWECAN En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Moi aussi, j’ai deja entendu un de mes patrons dire qu’il faudra bientot s’appreter à evacuer tout le monde quand lui partira en retaite !! Il n’a formé personne qui puisse le remplacer avant de partir en retraite. Aujourdh’ui sa clinique est à peine frequentée, c’est à peine si on se rappelle de lui. Je suis heureux de constater qu’on evacue pas tout les malades de sa specialité comme il le souhaitait. La releve s’est faite sans lui ! Que c’est triste !!. Ils sont nombreux dans cette situation. OUBLIE, OUBLIE, OUBLIE QUI SE CROYAIT INDISPENSABLE !!!Ce phenomene est surtout criarde dans le domaine de la santé !
Le 12 août 2011 à 13:17, par Ben Hicham En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
La meilleure réflexion de la journée. Bien dit !!!
Il faudrait également voir du côté de la formation à l’université. Des enseignants y officient depuis plus d’une trentaine d’années mais ils n’ont pas d’équipes de recherche derrière eux. Alors d’un "vrai" professeur d’université ne vaut que la qualité de l’équipe qui l’accompagne. Mais certains ne voient à leurs étudiants que des concurrents potentiels dans le même domaine.
Certains se sont réveillés dans le tard mais le ver était déjà dans le fruit.
5. Le 12 août 2011 à 13:00, par Passak En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
J’espr que cet article sera lu et surtout pris en compte par nos "autorites" en charge de l’enseignement et de la sante mais aussi de autres domaines car tt est lie.
Il est necessaire d’avoir des politiques de developpement de competences dans le moyen ou long terme.
- qu’avons nous ?
- qu’est ce que nous devons avoir ? (normes internationnales)
- qu’est ce que nous pouvons avoir compte tenu de nos ressources ?
- comment trouver des ressources additionnelles ?
- cout de la formation : former ici ou a l’etranger ?
- comment motiver ces "specialistes" :
*pour qu’ils soient/vivent a l’aise dans les differentes regions ?
*pour qu’ils puissent exercer dans de bonnes conditions ?
......
- ENFIN, Assurer un suivi de la mise en oeuvre de cette politique:Combler les faiblesses, ameliorer les acquis...
La chose la plus importante ==> changer cet esprit de fierte a "etre le seul" en un esprit de fierte a "avoir forme un maximum d’etudiants"
car c’est malheuresement ce 1er qui domine actuellement chez la majorite de nos "Pr"
Dans le domaine de la medecine alors que chez nos voisins senegalais et ivoirien il y a des Pr des le debut de la 30taine ici c’est quasi impossible avant au min 35 pour les plus chanceux. Car nos tres chers Pr pensent que "les jeunes la sont trop presses"...
De meme si tu ne leur passe pas la pommade bien comme il faut on te trouve "gonfle" donc dans leur mafia aplee
"CAMES" tu galerera comme un chien pour avoir un titre.
Eh mon pays !!!!
6. Le 12 août 2011 à 14:08, par medecinfaché En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Merci Mr le fou. Savez vous que le medecin spécialiste est classé en catégorie p6 et touche 240000fcfa/mois ? Pour etre spécialiste il faut au minimum bac+8 pour le doctorat et faire ensuite doctorat+4 minimum ppour etre spécialiste ce qui revient à bac +12 pour ceux qui sont très intelligents et rapides sinon il faut aller à bac+15 pour toucher 240000/mois. Qui est est fou, qui ne veut pas que sa femme roule dans voiture ou dorme sous clime comme la femme du député ou du douanier avec qui nous avons le meme employeur qui est l’état. On va rester à l’exterieur ou en dehors de la fonction publique pian !!On ne peut pas faire partir de la crème intellectuelle d’une société et finalement tirer le diable par la queue.
Le 12 août 2011 à 14:52 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Bien dit médecinfaché.
C’est propre. Bientôt le syndicat des médecins verra le jour et on se verra.........
Le 12 août 2011 à 15:19, par Kenzoo En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
mon ami si toi tu es un médecin nous on est mort seulement puisque tu n’es pas venu à la médecine par vocation. Tu t’es trompé de métier mais il n’est pas trop trad pour changer
Le 12 août 2011 à 17:41, par Mars2larym En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
mon type..ne t’érige pas en moralisateur..tu fais quoi dans la vie ?car en fonction de ca je comprendrai ta façon de penser..tu ignore tout de la vocation..sinon tu saurais que cette dernière on peut l’avoir au départ et la perdre par la suite..nul ne va s’échiner pour un pays et ne même pas avoir un bon sépulture à sa mort..la vocation n’est pas figée..elle se nourrit des conditions de travail !!!’échiner pour un pays et ne même pas avoir un bon sépulture à sa mort..la vocation n’est pas figée..elle se nourrit des conditions de travail !!!
Le 28 novembre 2012 à 18:05, par mazep En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Faire la médecine n’est pas égale à vœu de pauvreté. Même là où les gens font ce vœu ils mènent des activités socio-économiques pour se mourir, se loger et déplacer convenablement.
Le 12 août 2011 à 16:23, par Pierre cailloux En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Que le seigneur nous prive de ces médecins qui sont et restent convaincu que la médecine est profession lucrative comme tout autre denué de tout esprit de compassion.
Hypocrate devra se retourner actuellement dans sa tombe. On ne fait plus la médecine pour soulager mais parce que ça rapporte.
Pourquoi n’avaoir pas opté en ingiènorat en informatique en 5 ans au lieu d’aller faire 8 ans en médecine si tant est qu’il faut s’enrichir
Le 12 août 2011 à 17:52, par Mars2larym En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
c’est fou comme tu divague cher ami..tu vis sur une autre planète ?retiens ça..tout travail a pour but premier l’épanouissement de celui qui l’exerce..donc des conditions de travail adéquats et cela nourrit la vocation..tu dis quoi de la fortune de certains douaniers récrutés avec niveau 4e ?..n’insultes personne..tu crois être um exemple ?je suis persuadé que tu es un chômeur ou toujours sur les bancs..tu ne peut donc pas comprendre !!
Le 12 août 2011 à 19:22, par kabako En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Loin d’être chômeur, je suis un acteur de la santé qui deçu par la course effrenée de certains médecins vers le gain illicite. Le comportement déviants d’une catégorie de médecins avides de tout profit se repercute sur l’ensemble du corps sanitaire et c’est ce qui motive nos critique. Ceux qui veulent de l’argent n’ont qu’à aller à la douane ou aux impots ; c’est la bas qu’on devient multimillionaire du jour au lendemain mais pas dans un ho-pi-tal qui doit rester hospitalier .Pas la peine de t’emporter dans un débat d’idées.
Le 12 août 2011 à 20:43, par Mars2larym En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
jamais s’emporter quand on respecte les autres à travers ses analyses..car il reste toujours tro0 facile de critiquer les autres..j m’excuse si je t’ai offenser..amicalement !!!
Le 13 août 2011 à 17:57, par kabako En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Pas du tout ^fâché comme médecin fâché. Je ne suis pas contre la prospérité des médecins. Seulement je ne suis pas d’accord que tu participons involontairement à promouvoir la culture de DIEU-ARGENT.
Le 12 août 2011 à 21:04 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
C’est bien décevant pour mon confrère médecin fâche si vous pensez ainsi. Le député, le douanier ce ne sont pas des salaires qu’ils vivent ainsi. Ah bon vous les enviez ???
Non, je ne pense pas que vous devez vivre en comparant des choses qui ne devraient pas l’être. Suis parfaitement d’accord que les études médicales sont longues et pénibles mais nous avons choisi parmi tant d’autre et mieux la fonction publique ne nous brime pas comme vous le prétendez. Les médecins sont classés comme il se doit et c’est la réalité de notre pays qui veut que vous ayez 240000 et l’enseignant a 80000, l’agent des douanes a 47000 comme revenu. Faites la comparaison à partir de là. Serez heureux d’avoir 1.000.000F dans un pays comme le notre ?? ALors que les autres sont là où ils sont ?? C’est simplement égoïste. Non je pense que vous vous tromper d’ennemi. Si un douanier vit au delà de son salaire ne l’enviez pas. Je comprend pourquoi le Burkina ne décolle même pas. Revenons et vivons burkinabè. Ceux qui abusent n’ont qu’à le faire. En attendant soyez fier et vous garder tout ce que les gens ont comme considération pour vous. Hééééyy. Ce n’est pas parce qu’un voisin donne 100.000 F/jour à son épouse et vous raisonnablement vous donnez 10.000 que vous vous êtes un mauvais époux ou vous aimez moins votre épouse ou encore elle est moins méritante. Non Non. Hypocrate sauve le Burkina.
Le 13 août 2011 à 18:58, par Pierre cailloux En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Entièrement d’accord avec toi. C’est cette même coparaison qui rend l’âne vilain. Sinon, pris isolement, maître aliboron n’est pas aussi vilain que ça.
Pourquoi un médecin (Bac +8) va t_il se comparer à un préposé des douanes ? La morale a vraiment foutu le camp.
Le préposé des douanes travaille avec des grands nopérateur zéconomique et vous vous travailez avec des desespérés donc pas de comparaisons.
Celui qui veut être riche à la santé n’a pas besoin d’aller accumuler Bac +8 où BAC +2 suffit. Postulez pour être gestionnaire des hôpitaux ou administrateur des hôpitaux et non médecins.
7. Le 12 août 2011 à 16:09, par Le roi En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Soutien à médecin faché ; quand on a un BAC + 12 OU 15 ( médecin spécialiste ) et qu’on loge dans une des mini villas de certificat + 2 ( préposé des douanes ) ; on ne peut que se fâché .
Le 12 août 2011 à 17:32 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Pourquoi pas devenir tous des préposés de douane ?
Arrêtons ce raisonnement ridicule qui consiste à ramener tous les problèmes à l’argent.
Le 12 août 2011 à 18:53, par kabako En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
le préposé a choisi sa carrière avec lucidité et je crois que la médecine ne t’as pas été imposé
Le 15 août 2011 à 17:59 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
il a simplement fait plusieurs concours et celui la a marché. faites un sondage actuellement auprès des candidats aux concours et parlez leurs de vocation. On verra si vous aurez 1/50000 qui aura la vocation. il y a toujours des honnetes travailleurs sans distinctions de corps.Mais ne dévions pas le sens de l’article. Une chose est qu’au burkina les gens, peut être moins les "professeurs seuls jusqu’à rétraite", sont bizzarement peu solidaires, bizzare pour un pays des hommes dits intègres. Je pense que la misère entrainerait des attitudes incompréhensibles. Vous même kabako avez vous aidé combien de connaissances à avoir un pachémin ou un boulot en payant par exemple leurs études, en dehors de vos propres enfants . Répondez à cela avant de
Le 15 août 2011 à 20:21, par kabako En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Kabako n’est pas un exhibitioniste pour étaler ici ce qu’il a fait pour autrui. Dieu sait que dépuis son intégration dans la fonction publique, il n’a jamais dormi sous son toit sans un orphelin et cela lui suffit.
Avant de prôner la solidarité il faut la pratiquer et c’est là que je suis en accord avec toi.
Je n’ai pas d’ONG mais j’ai contribué à faire des enfants à hommes et c’est suffisant.
8. Le 12 août 2011 à 16:55, par un citoyen burkinabè En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Bonjour à tous les lecteurs
Je pense que le Fou n’a touché qu’un aspect du problème qui est multifactoriel. Heureusement que certains internautes ont relevé d’autres aspects non pris en compte. Je vous assure le médecin est très mal payé au Burkina Faso, depuis le généraliste jusqu’au spécialiste ! Le généraliste (avec BAC+8) est classé en A1 (pour les fonctionnaires) comme certains BAC+5. Savez vous que par exemple le magistrat (maîtrise + 2, soit BAC+6) est directement classé en P5 c’est à dire en hors catégorie ! Je ne suis pas contre eux,je trouve même que s’ils peuvent aller en P1 c’est très bien pour eux ! C’est vrai que les textes prévoyaient une bonification de 2 échelons pour les médecins généralistes, mais cette disposition n’a pas été appliquée par la fonction publique depuis les années 1996- 1998. Je m’adresse ici aux décideurs : un peu plus de justice sociale !
Jetez un coup d’œil sur les recrutements annuels de médecins par la fonction publique ! Rarement la fonction publique arrive à pourvoir à tous les postes de médecins disponibles, car de plus en plus les jeunes médecins (qui sortent de plus en plus nombreux de nos universités) s’orientent vers le privé.Pourquoi ? La réponse en partie est mon propos ci dessus, mais aussi le fait du désengagement de l’Etat dans l’appui à la formation des jeunes médecins, en termes de bourses.Comment voulez-vous qu’un médecin se forme à ses frais (voir s’endette pour se former) et tu peux faire dix ans sinon plus sans avoir un salaire mensuel effleurant 200 000FCFA ! Tu vas finir de payer tes dettes quand ? Il y a encore pire, figurez vous que l’Etat burkinabè paie à ce jour des médecins spécialisés travaillant en médecins spécialistes avec un salaire de généraliste, tout simplement parce que ces médecins se sont spécialisés à leurs frais sans passer par le concours professionnel de la fonction publique ! C’est une des raisons de l’afflux des médecins vers les cliniques privés ! Heureusement que le nouveau gouvernement a promis de régler cette injustice ! La logique aurait voulu que l’on soit plus souple dans l’application des textes ; on aurait pu pour les cas où il manque des cadres, prévoir de payer ces spécialistes comme des contractuels de l’Etat ! Ce ne serait que justice rendue !
Tout compte fait, je pense que le Fou aurait du faire une petite enquête pour comprendre les meurtrissures de ces toubibs avant d’écrire cet article qui certes "soulève le lièvre mais ne ne le fais pas fuir à contre courant du vent afin que les chiens puisse le flairer et le poursuivre". C’est ma modique contribution.
Le 12 août 2011 à 18:20, par Pierre cailloux En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Dire que les médecins préfère aller dans le privée que le public n’est pas juste. Si tel etait le cas, on allait pas se plaindre puisque la demarche est honnête.
Non, il se font intégrer d’abord dans la fonctiion publique, se garantir un salaire qu’ils jugent maigre et commencent à exercer comme médecin mercenaire dans les cliniques privées.
Le 13 août 2011 à 16:41 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Je réponds ici à Pierre cailloux. Comment expliquez vous que depuis quelques années, alors que beaucoup plus de médecins sortent de la fac de médecine, l’Etat n’arrive pas à pourvoir aux différents postes de médecins ? De même l’enveloppe budgétaire prévu pour récruter de nouvelles sages femmes n’a pu être totalement consommé depuis un certain temps, du fait du manque de sages femmes à postuler à ces postes. Ce n’est pas parce que les médecins s’assurent une place dans la fonction publique puis ensuite vont dans le privé ! Il y a moins d’une semaine la DRH du ministère de la santé a procéder à un récrutement de nouveaux médecins ; je vous assure que des postes à pourvoir sont restés sans médecins car ceux recrutés étaient en nombre insuffisant par rapport aux postes à pourvoir ! les jeunes se forment de plus en plus à leurs frais et il faut rentabiliser les investissements voire rembourser les dettes contractées ! A l’époque des bourses pour presque tout le monde, l’Etat faisait signer un engagement décénal à servir la fonction publique à la fin des études ; cela garantissait le retour de ces nouveaux cadres dans le giron de l’Etat ! Et même pour ces spécialistes formés sur les fonds publics, l’engagement est quinquenal ; cela veut dire qu’au bout de cinq ans tu peux rompre ton contrat avec l’Etat si tu le veut. L’Etat aujourd’hui ne pourra pas faire fonctionner les hôpitaux s’il demande aujourd’hui à ceux qui ont fini leur contrat de 5 ans avec l’Etat de rejoindre le privé ! Comprenez pouquoi il menage le chou et la chèvre.
De toutes les manières, la médecine est une profession libérale et on ne peut en vouloir à un médecin d’exercer en privé. Seulement il faut que certains choississent entre le privé et la fonction publique. Je pense que s’il y a un sacrifice à faire, tout le monde doit l’accepter ; voyez vous comment l’Etat se débat afin de contôler certains prix sur le marché !
Le 13 août 2011 à 18:39, par Pierre cailloux En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Merci d’accorder de l’importance au post de pierre calloux. Il ne sait pas qui tu es mais te respecte pour ton esprit de maturité qui se sent dans ta réaction.
En retour, il veut que tu saches qu’il n’est pas contre le prgrès des médecin dans la mésure oû lui même aspire à un minimum de bien être. Cependant, il trouve abérant pour les jeunes médecins qui se forment à leurs frais de vouloir rentabiliser les frais engangés. Ils pouvaient choisir de faire d’autres placements plus rentables qu’en médecine qui est hautement sociale. La "rentabilité", c’est la même bétise que l’Etat a prôné dans sa politique sanitaire recente. Un hôpital c’est pas fait pour être rentabiliser et c’est ce qui a conduit le ministre de la santé inspiré par le gouvernement à reviser la tarification des actes des profesionnels de la santé. La suite vous ne l’ignorer pas. Celui qui compte se faire des sous serait mal inspiré d’aller en médecine. Les médecins sont riches mais moralement parlant et non matériellement.
Si l’Etat n’arrive pas à recruter tous les médecins qui sortent c’est pas parce que les moyens font défauts ; c’est simplement parce que les ressources sont mal employées. La DRH santé, il faut le dire franchement, n’a aucune polituqe en matière des ressources humaines. Les recrutement se font par copier (besoin de l’anné n-1) et coller et on change les dates pour lancer les tests de recrutement.
Prenez les communiqué d’ouverture des concours des cinq dernières années et revenez me voir. Coséquences, certains corps sont saturés (Préparateur en pharmacie, manipulateur en radio, gestionnaires....généralement tous jeunes donc pas de départs à la retraites mais on continue à recruter et accumuler dans les districts ) et d’autres ne sont pas pourvus (médecin et surtout les spécialistes).
Médecine comme profession libérale ? Je suis d’accord avec toi. Mais recruté par la fonction publique et exerçant dans les cliniques qu’est ce que c’est ? C’est n’est pas plus proche de la piratérie que de la libéralité professionnelle ?
La plus grosse erreur du ministère de la santé c’est le réfus de liberer les médecins qui veulent s’installer dans le privée. Pourquoi retenir des gens que tu ne peux pas faire travailler. Je suis un acteur d’un hôpital et je vois la réalité. Ils empochent les gros salaires pas moins de 250 000/mois (généralement se sont les spécialistes qui exercent dans les CHU) mais en retour leurs apports est nuls dans le fonctionnement des hôpitaux. Entre nous, à quoi sert un spécialiste inaccessible ? Chaque fois absents en quête de gombo dans les cliniques.
Liberez les ! quand on aura besoin d’eux on ira les rejoindre où ils sont que de les retenir pour qu’ils detournent les malades au profit de leurs cliniques. Quand le privé sera saturé ils reviendront.
Un d’eux a ouvert une clinique au sect 25 à Bobo. Il est revenu à l’hôpital parce que la bas le salaire est bas mais chaque fois disponibles. C’est ça la réalité.
Amicalement. C’est parce que le sujet est sensible que j’ai trop digressé.
Le 15 août 2011 à 18:09 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
nous ne nous développerons jamais tant que tout le monde, du moins la majorité manquerait effectivement de courage pour aller créer leur propre affaire même dans le domaine de la santé. Chaqu’un veut "garantir la maigreur".l’on dira qu’il a choisi d’aller dans la fonction publique.
Le 12 août 2011 à 21:31, par Mambia En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Merci bien dit. Vous avez parler de façon modeste et je comprend. Mais que les médecins arrêtent de nous polluer l’air avec des comportement très égoïstes. Nous sommes tous au pays là. Tout le monde sait de quoi est capable la fonction publique. Je ne comprend pas qu’un fils de pauvre on te forme avec les moyens des pauvres contribuables et tu ne veux pas faire un petit sacrifice parce que tu es médecin. Ce médecin faché vaut il mieux que les médecin spécialistes (gynéco, chirurgiens etc) qui sont à Dori, à Gaoua, à Fada, à Banfora)et qui sauvent d’autres burkinabè qui construiront le pays. Je connais un médecin Dr RAMDE spécialisé en ophtalmo qui a sauvé des gens à fada dans les années 1995. Moi je suis aujourd’hui spécialisé en neurologie et mon camarade en gynéco grâce en grande partie à ses prescriptions efficaces qui nous ont permis de conduire à bien nos études secondaires. Il aurait exigé 600.000 F pour aller à Fada mes parents n’auraient pas pu me soigner parce qu’ils ne pouvaient réunir 100.000 F en une année. Vous les jeunes vous exagérés. Regardez nos ainés qui ont servi le pays dans ses profondeurs au moments où les conditions n’étaient pas favorables (accessibilités et communication nulles avec un salaire dérisoire 80.000 F). Le pays ne se developpe ps avec vous seul. JE suis désolé. Quel mérite avez vous si un médecin de brousse dévoué a pu aider votre mère à vous mettre au monde dans de bonnes conditions ce qui vous a permis de mener des études médicales ? Aucun. Nous comprenons pourquoi tout le monde court dans les district pour mieux voler l’Etat. Pauvre du Burkina que tes intellectuels ne te trahissent pas.
Le 13 août 2011 à 17:13, par Roiartur En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Alpha Blondy a dit que seul les imbéciles ne changent. Tout change, tout évolue. ; ; ; ; ; ; ;
9. Le 12 août 2011 à 17:18, par Mars2larym En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
suis tout d’accord avec toi Médecinfaché..je bosse dans le domaine et croyez moi cet article n’aborde qu’un côté du problème..rendre service on en a fait un sacerdoce..mais peut-on soigner les autres le ventre vide ?car convenez qu’un Bac+12(comme toute profession) doit nourrir son homme sinon acceptez qu’on vende nos service à l’extérieur..après tout cet gouvernement n’est aucunement reconnaissant..voyez les décoration,toujours des gourous,rarement la basse classe qui pourtant offrent les performances dont on décore leurs patrons..c’est à ne rien comprendre !!!ide ?car convenez qu’un Bac+12(comme toute profession) doit nourrir son homme sinon acceptez qu’on vende nos service à l’extérieur..après tout cet gouvernement n’est aucunement reconnaissant..voyez les décoration,toujours des gourous,rarement la basse classe qui pourtant offrent les performances dont on décore leurs patrons..c’est à ne rien comprendre !!!
Le 12 août 2011 à 18:30, par kabako En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
la meilleure des décoration se decerne dans la tombe et non celles decernées à vos bosses et gourous. Franchement telle est loin d’être la volonté d’hippocrate
Le 12 août 2011 à 20:53, par Mars2larym En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
le temps d’Hypocrate n’est pas mon temps..donc les réalités diffèrent..s’il faut attendre la tombe pour être reconnu comme tu le dis je dis que c’est triste pour toi..et on s’étonne de nos dirigeant..on parle de reconnaissance pas de pitié..fais en la différence !!
10. Le 12 août 2011 à 19:55, par disons la vérité En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
je vous fait partager l’expérience qu’a eu mon frère quant il était étudiant à l’université de Ouagadougou dans les années 1992 si je me rappel bien. Majeur de sa promotion, il devrait avoir une bourse d’étude pour faire le troisième cycle en France, après avoir préparé son dossier, il devrait avoir l’aval "la recommandation du responsable de la filière avant de déposer le dossier auprès du service concerné de l’université. Imaginez vous que son responsable de formation lui a dit d’aller voir ailleurs car il n’était pas prêt à approuver son dossier afin qu’il revienne plu-tard lui prendre sa place. Ceci est alarmant car ce comportement se ressent même aujourd’hui encore dans nos université et même dans les administration. Ou allons ainsi ?
11. Le 12 août 2011 à 20:38, par QUITTEDANSça En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Hippocrate, Hippocrate mon œil ouè ! Sinon que la plupart des professions ont aussi des pères fondateurs à l’image d’Hippocrate mais on a jamais demandé aux héritiers de ces profession de faire des vœux de pauvreté. Ces ancêtres des professions (magistrat, douanier, président, agent d’impôt, enseignant, infirmier etc) que nous exerçons aujourd’hui n’avaient jamais pensé à s’enrichir au début de leurs activités mais ils gagnaient quand même leur vie grâce à la société. Prenons l’exemple de nos tradipraticiens et nos marabout dans le temps (, les vrais qui étaient dans les villages), chaque jour ils consultaient et traitaient gratuitement plein de malades dans le village mais en retour les villageois l’aidaient à construire sa case, à cultiver son champ. Ils avaient une certaine aura dans la société. Les gens leur offraient à boire au marché, on faisait des dons à leurs parents et ils étaient aux petits soins des villageois etc, etc. Voyons le médecin aujourd’hui à Ouaga : Il paie son savon, l’essence, son sucre, son riz etc au même prix que tout le monde. Il loue la mini villa de Ladji ou du douanier comme tout le monde. Dans un groupe quand on l’appelle Dr ou doc, il a honte car au moment de cotiser pour une dépense, pendant que tout le monde s’attend à ce qu’il mette gros, le doc fait un petit "travaillement" (l’exemple est plus visible quand Dr arrive dans un mariage). C’est dire que les mêmes internautes qui insultent les médecins parce qu’ils pensent que ces derniers veulent être riche à travers une profession dite sociale, seront les mêmes à insulter un médecin qui ira à la retraite sans construire, qui ira au boulot à moto pendant qu’il est Dr, qui continuera à dormir en célibaterium après avoir soutenu le doctorat etc. Vous ne jugez pas ou n’attendez pas par exemple que les prêtres construisent et la conséquence est que ces derniers n’ont aucun complexe par rapport à ce projet. Mais vous jugez et vous attendez à ce que le médecin construisent donc cela provoque forcement une réaction chez ces derniers. Chers frères, tout est contextuel et on peut toujours reformuler nos conventions sociales pour que le médecin soit vu autrement. Sinon payer 500000/mois au médecin ne lui rendra pas riche, ça ne vaut pas son salaire en fonction des efforts qu’il fournit mais ça lui suffit répondre aux angoisses quotidiennes et continuer à soigner. Dans les pays développer le médecin est décemment payé sans que le serment d’Hippocrate ne prenne un coup (En France ou Belgique, le spécialiste tourne dans sa bagnole neuve et avec salaire minimum 4000EUROS. Médecin n’est pas synonyme de galère)..
12. Le 12 août 2011 à 21:08, par K’an ben En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Vous avez tous raison ! Vos positions reflètent vos frustrations. Il faut placer le problème dans son ensemble avec moins de passion et plus d’objectivité. Au regard des propos, quel fonctionnaire (public) dira-t-il qu’il est bien payé ? Connaissez-vous le salaire net d’un douanier. Combien de fois les enseignants-chercheurs de l’université/Ouagadougou sont-ils allés en grève pour des raisons pécuniaires ? Si vous voulez dormir dans des maisons climatisées, rouler dans des voitures de haute gamme, courir les femmes que vous voulez, alors quittez la fonction publique avec votre dignité. Pensez à l’enfant qui va mourir, à la femme qui a besoin d’une césarienne..., vous comprendrez. Faites le peu que vous pouvez pour votre pays et ne regardez pas les gens qui constituent des obstacles à votre trajectoire sociale. Félicitations à tous...
Le 12 août 2011 à 21:42, par Mambia En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Bien dit. J’ai l’impression que mon doctorat doit être un passe port pour moi partout où je vais ?????
Mon cher medecin tu es né dans les mains d’un infirmier ?? tu as été enseigné au primaire par un instituteur ?? au 2ndaire par des professeurs ??? Donc la vie ne se résume pas à bien payer les médecin noble soit -il leur métier mais à payer les gens selon une certaine équité. Nous le reconnaissons et le respectons comme tel votre métier mais de là à vouloir que la terre tourne autour des médecins non.
Surtout qu’on sait aujourd’hui que vous trichez pour la plupart pour passer en classe sup
Le 15 août 2011 à 18:33 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
un minimum de logique et de sérieux. si tu te proclame neurologue, ne souille pas "tes collègues", tu as déja oublié ce que tu as écrit plus haut ou quoi ?
13. Le 12 août 2011 à 21:58, par Guitmo, la sagesse En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Pertinente réflexion mon cher ...
Mais vois-tu, ce sont les conséquences de ce foutu système de libéralisme. Quand on met l’argent ou les intétrêts pécuniers et matériels au dessus de la valeur humaine aucun principe de dignité, de patriotisme ou d’humanisme en général ne tient plus.C’est pourquoi cette mentalité de sangsue : "donne-moi et rien qu’à moi" envahit toutes les âmes. Mais espérons, que d’ici là, lorsque tous les systèmes économiques auront prouvé leurs défaillances, lorsque l’homme se rendra compte que son bonheur ne dépend pas de ses biens fut-il dans l’abondance, qu’il n’est utile que dans la mesure où il est la solution aux problèmes des autres, alors nous atteindrons le firmament de la divinité. Paix sur l’humanité
Le 13 août 2011 à 16:58, par Napoleon En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
je vous informe que les médecins viennent de créer leur syndicats today.
Le 13 août 2011 à 20:04, par babouanga En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Et après ? Cela va t_il empecher la terre de tourner ? Grève des médecins sans les autres corps de la santé peut il porter fruit ? La santé c’est un tout et ne se limite pas uniquement aux médecins.
Le 14 août 2011 à 01:10, par Burkimbila En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
On en a mare. Foutez nous la paix Allez-y travailler si vous qu’on y est mieux payé. Bande d’inconsient
14. Le 13 août 2011 à 01:49, par Nedka En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Bien dit, le Fou !
le problème des médecins spécialistes relève de plusieurs causes. primo, l’état ne prend pas ses responsabilités pour ouvrir les concours de spécialisation selon les besoins du terrain ; d’où le nombre peu élevé de certains spécialistes. ainsi, on voit que chaque médecin en fin d’études veut se spécialiser en santé publique au détriment des spécialités cliniques. secondo, certains grands médecins voire prof éprouvent un plaisir à détenir le savoir tout seul. d’où certains blocages dans les formations de la relève. comment pouvez vous imaginer qu’un seul individu s’oppose à la formation d’infirmiers spécialistes dans son domaine et le ministère se tait. tertio, l’exercice de la médecine privée n’est pas bien réglementée. certains spécialistes sont privilégiés. ils ouvrent leurs cliniques, se font du gombos, et sont à l’hôpital de manière sporadique. ainsi, les autres aussi veulent se faire du gombo, d’où la désertion des structures publiques.
15. Le 13 août 2011 à 10:50, par Siid bala le véridique En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Je crois que ceux qui insultent les médecins sont des anangos. Sacerdoce ne veux pas dire voeux de pauvreté.Les médecins burkinabés sont les plus mal payés de la sous région. Comment on paye une personne qui a fait bbac + 12 comme quelqu’un qui a fait bac +5, et vous trouvez cela normal. Ces médecins sont victimes d’injustice. Si vous bâtissez une société ou la référence c’est l’argent, souffrez que chacun réclame sa part d’argent.Quand le médecins iront tous en grève comme au Bénin ou en cote d’ivoire vous allez comprendre.
Le 13 août 2011 à 19:56, par Zezouma En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Pourquoi ne pas aller travailler dans la sous région s’il est autant vrai que la sous région paie mieux le Burkina ?
On est reste dans sa chambre et on comptemple ceux qui sont dans la rue et on veut les ressembler.
Le 14 août 2011 à 15:49, par El POLO En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
C’est le fait que tu regarde dans la rue, qui fait que tu roule à moto et avale des comprimés au lieu d’aller à dos d’âne et te soigner avec des tisanes. L’intelligence a un coût. L’armée même est un sacerdoce ? C’est pas eux qui tirent sur vous. Megd’alors
16. Le 13 août 2011 à 15:53, par Napoleon En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Ceux qui disent que former des spécilistes coûte chere. se trompent. Que constitut 12 millions pour former un cardiologue quand on sait qu’il va sauver des centaines de vies. Autre chose un médecin dans le besoin est inéfficace à 85 %. Hippocrate lui même a dit que son art devait lui permettre de vivre hors du besoin.Si un magistrat est corrompu, on peut toujours faire appel. Si un médecin est corrompu, la sentence est sans appel.Il faut pas vous amuser avec ces gens.
17. Le 13 août 2011 à 16:56, par Napoleon En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Ceux qui disent que former des spécilistes coûte chere. se trompent. Que constitut 12 millions pour former un cardiologue quand on sait qu’il va sauver des centaines de vies. Autre chose un médecin dans le besoin est inéfficace à 85 %. Hippocrate lui même a dit que son art devait lui permettre de vivre hors du besoin.Si un magistrat est corrompu, on peut toujours faire appel. Si un médecin est corrompu, la sentence est sans appel.Il faut pas vous amuser avec ces gens.
Le 13 août 2011 à 17:47, par August En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Merci mon frère
18. Le 14 août 2011 à 07:01, par El pacifico En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
"Malheureusement il y a de moins en moins d’excellents professeurs. Pourquoi ? Je l’ai déjà dit : parce qu’ils ne sont pas assez payés. « Un homme est un homme », disait ma grand-mère. Que l’on essaye de rétribuer les médecins de campagne au même tarif que les instituteurs et de payer les cardiologues et autres spécialistes comme les professeurs de faculté, on verra alors si le niveau de la médecine française ne diminue pas" ... propos d’un penseur français. Méditons bien ces choses là et taisons nous de grâce si ce que nous avons à dire "n’est pas plus beau que le silence".
19. Le 14 août 2011 à 13:05, par RG En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
entendu bcp de gens parlez,il faut savoir que nous marchons sur la tete en afrique,cetains ont pris l’exemple sur les douaniers et c’est pas de jalousie mais en europe,jamais le plus haut gradé douanier et la douane là bas fait rentré plus de devises que ici n’aura pas le train de vie d’un toubib et parlons ps d’un spécialiste.ici c’est tout le contraire,donc on parle de justice sociale.on sait d’ou promvient la fortune de ces douaniers:le vol le racket,la corruption,le trafic de la drogue et ainsi de suite.si on marchait ps sur la tete chacun devait vivre a hauteur de ses capacités intellectuelles.conclusion,on se developpera jamais en afrique
20. Le 14 août 2011 à 14:31 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
je suis sur que toutes ces recriminiations contre les médecins ont un fondement. voyez vous, ils ont des difficultés pour se former d’abord à l’uo puis en tan que spécialites à l’extérieur. manque de soutien de l’etat, absence de bourses pour l’extérieur. ils sont frustrés car après toute cette galère pour se former, ils doivent affronter la galère et la misère et tout ça les rend ainsi et ils déviennent des chasseurs de prime. avant de devenir spécialiste, dans les districts, ils pillen et volen l’argent des parténaires et de l’état et en tan que spécialiste, c’est les malades qu’ils pillen. dur dur
21. Le 14 août 2011 à 17:10 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Oh BRAVO mon Fou ! tu fais honneur ! Faut dire qu’il faut etre fou pour dire la verité au Faso. C’est dire ou en est arrivé ! Mais au moins tu fais honneur qu’il reste encore quelqu’un de viable au burkina. Comme on dirait il reste un seul juste dans la ville. Tres bonne analyse
SOME
22. Le 14 août 2011 à 18:23, par lbagor En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
je suis sur que toutes ces recriminiations contre les médecins ont un fondement. voyez vous, ils ont des difficultés pour se former d’abord à l’uo puis en tan que spécialites à l’extérieur. manque de soutien de l’etat, absence de bourses pour l’extérieur. ils sont frustrés car après toute cette galère pour se former, ils doivent affronter la galère et la misère et tout ça les rend ainsi et ils déviennent des chasseurs de prime. avant de devenir spécialiste, dans les districts, ils pillen et volen l’argent des parténaires et de l’état et en tan que spécialiste, c’est les malades qu’ils pillen. dur dur. il veulen se rattraper comme si 8 ans d’études étaient la faute des autres. Vous savez, quand on nomme un médecin chef dans un district, il a une loi qu’il nomme la loi des trois R (R pour réalisation). 3 R= mariage pompeux, voiture et villas à waga 2000
23. Le 14 août 2011 à 21:13 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Mon cher Ibagor, je pense que tu es dans l’erreur. Moi je suis médecin spécialiste, je vis en France, j’ai fait toute ma formation au faso et arrivé en france, j’ai fais un perfectionnement dans sa spécialisation. De retour au faso, pour des vacances, j’ai approché le sécrétaire général du ministère de la santé pour lui exposer un projet que je voudrais mettre en place avec mes Pr de france. On voulait juste un canal officiel nous permettant de pratiquer certaines interventions et ceci sans frais. Tout devrait être gratuit. Ma surprise est que ce SG voulait qu’on mette son nom dans le projet, chose catégoriquement réjetée par les français.En plus , il voulait que le projet se deroule au moins une fois par an dans un clinique privée de la place appartenant à une personne influente sans poste poliqtique (uniquement pour lui faire plaisir), chose aussi que nous avons réjétée, car on voulait que ce projet se deroule dans un hôpital publique. Ainsi avant le retour en france, ce même SG m’a appelé et m’a dit en substance ceci : "tant que je serai SG, j’imposerai ma vision et tu n’aura aucune chance pour faire ce que tu voudrais faire, car vous les jeunes, vous allez vous targuer comme quoi que vous êtes les premiers....." Et ma reponse était cellc-ci "nul n’est éternel". Grande a été ma déception et depuis lors je travail en france. Je pense que l’homme doit aussi s’épanouir dans son travail et c’est dans cet épanouissement qu’il pourra apporter son service aux autres.
Je m’érige contre le fait qu’on demande à nos hôpitaux de générer des bénéfices. Au lieux de gaspiller des ressources dans des choses inutiles, il faut m^me revoir le système de santé au faso, qui ne repond plus au besoin de la population, il faut surtout l’adapter à notre contexte économique et culturelles. Je pense qu’il faut commencer à extirper du faso, ces budgetivores que sont L’aasemblée Nationale, le CES, la médiature du faso etc. J’arrête là sinon je vais m’emporter
Le 14 août 2011 à 23:12, par guitmo, la sagesse En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Hé mon frère ! T’es pas burkinabé ou quoi ? Pourquoi n’a tu pas saisi le journal L’EVENEMENT, L’INDEPENDANT, REPORTER ou tout autre journal engagé pour dénoncer cet indigne. Orgueilleux qu’il est. Ce sont de telles gens qui mettent le pays en retard.Il sera coupable du sang de tous ceux que vous auriez pu sauver et qui seront morts par sa faute, Dieu lui rendra ses comptes. Donne-moi son nom, je prierai personnellement pour sa chute, et s’il est toujours à sa place, je te promets qu’il ne fera plus un mois si le fait est avéré. Mais songe toi aussi à revenir un jour au bercail. Courage
Le 15 août 2011 à 17:24, par Burkimbila En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Mon parent medecin résident en France, je te félicite et te donne toutes mes benedictions.Je prierai toujours pour toi. Ne te decourage pas ; continue à négocier des projets de ce genre pour tes parents du village (BF). Néanmoins, tâches de nous donner le nom de ce cupide SG qui a préferé sacrifié la vie de ses concitoyens au profit de ses propres intérêts. S’il s’avère que ce que vous dite est vrai, notre pays est en "laisse-guidon". Que Dieu nous sauve
24. Le 15 août 2011 à 00:53 En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Ce SG doit toujours en place. Puisque c’est l’ancien qui est devenu ministre et il a nommé un nouveau SG. Dans l’un ou l’autre des cas il est tjrs sur place si vos démarches ont eu lieu entre 2008 à 2011. Et du même vous comprenez pourquoi ils ( ces Pr) sont fiers de dire que "je suis le seul spécialiste dans mon domaine" et entend le rester à vie. Sinon peut on avoir de pareils propos en tant qu’Autorité et de façon ouverte face à de bonnes volontés pour ton département.?
Qu’Allah protège les burkinabè . Passez lui l’adresse mail du Reporter et l’Evenement.....
KISWEND
25. Le 15 août 2011 à 12:33, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
il faut bien poser le fond du problème avant de réagir sans rien comprendre. Est ce normal que quelqu’un qui a un BAC+8 soit classée dans la même catégorie qu’un BAC+3. Soyons raisonnable et reconnaissez qu’aucun corps de métier a pour vocation de se sacrifier pour les autres au détriments de soi même. Les médecins ont de la famille au même titre que tous les corps de métier. Mon grand frère n’a jamais eu de bourse pendant ces études médicales et mes parents se sont endettés pour l’envoyer se spécialiser au Sénégal. A son retour, on lui dit que comme c’est pas l’Etat qui l’a envoyer se spécialiser alors on le paye comme un médecin généraliste cad a peine 180.000f. Le comble, il a accepter travailler pour l’Etat pendant 3 ans et devant sa condition de vie dégradante car pas de matériel pour travailler......., il a passer un test pour l’international et il est parti. Aujourd’hui il se sacrifie pour des Africains dans la sous région grâce a une ONG et je avoue qu’il est épanoui dans son travail avant de l’être sur le plan salarial. Soyons sérieux.
Le 15 août 2011 à 20:07, par Le Duc En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Tout ceci est une navigation à vue.
Ce pays ne manque pas de ressources financières. Voyez l’ambition de ZACA de faire Ouagadougou une ville moderne, on y arrivera parce qu’on l’aura voulu.
Si nous décidons de faire du Burkina une société de savoir nous y arriverons également.
Le tout est de le penser , mettre une stratégie en place et à la suite y croire.
La corée du Sud par la vision des ses dirigeants a plus d’ingénieur au M2 que les états unis.
Soyons prospectifs et vous verrez des boulevards se dégager dans tous les domaines.
26. Le 15 août 2011 à 20:40, par moi En réponse à : SANTE AU BURKINA : S O S spécialistes !
Ce n est pas seulement dans le domaine de la sante, sachez qu a BOBO DIOULASSO, un imbecile heureux du NOM de BARRO fait echouer pratiquement tout ceux qui se presente au simple permi de conduire car Mr est trop imbu de sa personne et veut etre le seul boss, pour tout ceux qui ont passe un permi dans des pays developpe se rendront compte comment il est aise de l avoir car ce n est pas une fin mais un moyen.
c est nous qui n avons pas de moyens c est nous qui sommes mechants, c est ca l Aficain, niveller les autres et la societe vers le bas.