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L’article 37 paralyse la politique burkinabè

Publié le mercredi 20 juillet 2011 à 04h11min

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On a dernièrement tiré le rideau sur le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP). Gageons que les conciliabules consensuels ont permis de faire évoluer positivement la démocratie burkinabè. Le hic, c’est que certains ont beaucoup plus devisé sur l’absence d’une fraction des opposants au gouvernement que sur la portée réelle des pourparlers… Mais pourquoi, finalement, devrions-nous paralyser le corpus politique du pays pour quelque modification d’article minime, secondaire même ? Nous imaginons déjà les pontes de l’opposition avaler leur café matinal de travers à la lecture de ces lignes quasi blasphématoires, s’insurger contre tant d’ignorance, fustiger tant de complaisance à l’encontre du pouvoir en place : « considérer la révision de l’article 37 de la Constitution comme futile, quelle infamie ! » Pourtant, ce n’est pas parce qu’une pratique à cours dans la majorité des gouvernements « éclairés » qu’elle doit s’ériger en parangon de l’exercice démocratique.

Nous avons toujours eu en horreur l’utilisation de l’argument « ad hominem », si courant en publicité – « neuf ménagères sur dix ont adopté la lessive trucmuch, c’est donc assurément la meilleure », comme principal motif de justification d’un comportement, d’une manière de penser et d’agir. Non, la limitation des mandats ne révolutionnera pas le paysage politique du Faso. Ce n’est pas une fin en soi. Avant d’appeler au départ d’un dirigeant, même en place depuis trop longtemps, il faut avoir la capacité d’assurer sa succession ; ou du moins un parti fort, un entourage, garantissant de pouvoir revendiquer le poste.

Et c’est tout à fait ce qui pèche, à nos yeux, dans le paysage institutionnel burkinabè : le morcellement des forces politiques de la nation ne permettra, au grand jamais, de lutter à armes égales avec la « machine de guerre » qu’est le CDP. Comment même oser rêver le faire vaciller de son piédestal quand on a que la division des forces et des visions à lui opposer ? 162 insignifiants moustiques ne viendront jamais à bout d’un bœuf en pleine forme. C’est un fait. Dans le même ordre d’idées, l’Histoire nous a démontré que si les différentes hordes ne s’allient pas pour lutter contre celui qu’elles considèrent comme l’oppresseur, leur survie sera plus que compromise. C’est l’absence générale de cohésion tribale qui a précipité les « peaux-rouges » d’Amérique à leur perte. Et c’est la même logique qui semble animer l’opposition burkinabè : trop de chefs, pas assez d’Indiens.

Que Ablassé Ouédraogo, Zéphirin Diabré, voire certains supposés leaders de l’opposition décident de jouer un rôle certain dans l’arène politique est plus que louable. Qu’ils lancent invariablement leurs propres partis au lieu d’appeler au rassemblement ne fait que rajouter de l’eau à notre moulin. Pour espérer quoi que ce soit à l’aune des élections de 2015, les opposants d’hier, à notre sens, devraient se concentrer sur ce qui les unit plutôt que de cultiver leurs apparemment insurmontable antagonismes. Prions pour que la tectonique des plaques transforme ces 162 dérisoires îlots en 16 pays vigoureux, ou même, encore mieux, en six continents herculéens capables de se réunifier en une Pangée toute-puissante si besoin est.

Terminons notre réflexion par une métaphore sportive : pour arriver à mettre K.O. le champion toutes catégories de la politique du Faso, il faut, déjà, avoir l’opportunité de l’affronter en combat singulier et, ensuite, lui opposer un challenger fort, soutenu par une « team » compétente, organisée, rassemblée derrière un même objectif, une même vision. Verdict au prochain round…

Jérémie MERCIER (jeremie.mercier01@gmail.com)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 20 juillet 2011 à 06:45, par Beurk En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Merci pour votre enthousiasme monsieur Mercier et il me semble que vous aviez fait référence à une marque de lessive pour justifier l’injustifiable mais je prendrai une autre référence pour me justifier d’autant que Mercier est une marque de quelque chose qui peut monter dans le cerveau quand il n’est pas consommé avec modération.Dans ce cas,il arrive qu’on titube en s’affalant sur le sol et il arrive qu’on dise du n’importe quoi sans savoir ce qu’on raconte parcequ’on n’a plus sa lucidité.Tel est votre cas monsieur Mercier car de A à Z dans votre article,vous êtes hors sujet.Ainsi pour justifier votre militantisme pour la modification de l’article 37,vous opposez une opposition faiblarde ou même inexistante.En effet,j’en concède avec vous mais le débat n’est pas là monsieur Mercier car c’est pas parceque me trouvant devant un feu rouge et qu’il y a personne ni à ma gauche,ni à ma droite et ni même en face que je dois brûler le feu rouge.NON ET NON.Il faudra que nous apprenons une fois pour toute à respecter les règles qui régissent la vie en société sinon c’est la porte ouverte à toutes les dérives.Nous avons une constitution qui dit dans son article 37 que :"Le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct,égal et secret.Il est rééligible une fois".Monsieur Mercier,c’est très limpide et même compréhensible par un élève de cours élémentaires.Donc on n’a pas à tripatouiller chaque fois notre constitution selon les desideratas de monsieur Compaoré parcequ’en face c’est maïs pour s’éterniser au pouvoir après avoir passé plus de 24 ans.Eh bien,monsieur Mercier,si c’est ainsi que vous concevez la démocratie,la bonne gouvernance,il serait plus honnête intellectuellement de jeter carrement notre constitution à la poubelle et qu’on n’en parle plus.Lorsqu’on parle d’alternance,il n’est pas dit forcement que c’est un opposant qui devrait lui succéder.Monsieur Compoaré appartient à un parti politique et vous dites même que ce parti est tellement fort,redoudable qu’il écrase tout sur son passage ;mais pour encore justifier votre forfaiture,vous convenez que ce parti CDP n’a personne qui est capable de diriger un pays en dehors de l’éternel devant l’éternel.Oh mon Dieu,quel bel aveu d’échec du règne de monsieur Compaoré car pendant plus de 24 ans,il n’était même pas fichu de se choisir un duaphin en l’initiant à la gestion du pouvoir d’état et maintenant,il se retrouve avec un parti CDP qui soi-disant est un mastodonte mais avec des cadres frelatés,incapables,incompétents.Que voulez-vous ?C’est ça le Burkina Faso,le pays des hommes intègres.
    En conclusion,aucune personne censée n’adhèrera à vos argumentaires farfelus car le Burkina Faso regorge des talents dans la majorité tout comme dans l’opposition capables de gérer un peuple qui très pacifique à condition que le nouveau président élu jure sur notre constition qu’il est là pour servir rien que les intérêts du peuple et non pour se servir en se gavant de nos ressources.Donc monsieur Mercier,vous voyez que je suis déjà dans l’après 2015,fin de règne de monsieur Compaoré car même pas en rêve notre article 37 se saurait subir un charcutage au risque de voir ce très pacifique peuple se mettre debout comme un seul homme pour dire NON au coup d’état constitutionnel.Merci tout en vous invitant à prendre un peu de repos après le Mercier lol

    • Le 20 juillet 2011 à 18:49, par Lareine En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

      Monsieur Beurk,nous ne pouvons pas empecher certainses personnes de rêver.Nous ne pouvons que leur souhaiter de doux rêves.C’est clair et net Mercier,Blaise n’osera plus jamais encore se présenter en 2015.Le peuple burkinabè etant un peuple pacifique lui a octroyé un sursis jusqu’à la fin de son mandat. Mercier,va prendre tes perdiemes chez Blaise,il est encore temps pour toi.Mais sache que le peuple burkinabè ne se laissera pas faire,en 2015.Advienne qui pourra,nous voulons une alternance.La Patrie ou La Mort,Nous Vaincrons !
      Lareine

  • Le 20 juillet 2011 à 07:44, par Fasobiiga En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Cher compatriote, il faut quitter vraiment dans ça.
    Vous semblez sourd, aveugle et surtout indécrottable. Pourquoi vous citez Ablassé Ouédraogo ou Zéphirin Diabré ? Vous -même, vous pouvez être Président. Jetez un regard rétrospectif sur certaines personnes et vous verrez qu’avec de la volonté, vous pouvez parce que vous serez bien entourés. Ce pays a de grands commis et de grands technocrates qui ne demandent qu’à servir la nation. Regardez également certains bilans de longs règnes en Afrique et vous verrez que vous ne risquez pas gros. Si des pays sont gouvernés par des DJ (Madagascar), des musiciens (Gabon et Haïti), des militaires, etc., c’est que vous pouvez. Si vous vous sous-évaluez, sachez que vous n’êtes pas seul dans ce pays et qu’il y a des compatriotes compétents, démocrates et désintéressés. Ils ne se montrent pas parce qu’ils craignent pour leur vie. Je dis désintéressés car, malgré le pourrissement voulu de notre classe politique, certains continuent de se contenter de leur maigre salaire heu ! perdiem tout en demeurant dignes. Votre argument est de la classe de ceux qui disent que notre démocratie est trop jeune pour qu’on limite les mandats présidentiels ; quelle honte ! Nul n’est indispensable et la mort prématurée de Umaru Musa Yar’Adua, remplacé au pied levé par Goodluck Ebele Jonathan le prouve bien. Tout en souhaitant longue vie à notre Président, on ne peut s’empêcher de penser que c’est Dieu qui donne et reprends la vie. Si cela nous arrivait, on fera comment ? Le Burkina disparaîtrait ?
    Arrêtez cette philosophie à la petite semaine.

    Fasobiiga

  • Le 20 juillet 2011 à 09:26 En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Je partage votre analyse car jusqu’à présent, beaucoup d’entre nous sommes dans une grande perplexité. Nous aimerions bien que l’opposition burkinabè nous donne, sinon l’assurance, au moins quelqu’espoir que nous n’allons pas "lacher la proie pour l’ombre".Pour le moment elle n’en a pas pris le chemin.Le Burkina Faso revient de loin et nous ne voudrions pas qu’il reparte au loin.Développement suivra.
    Nitneroc

    • Le 20 juillet 2011 à 15:03, par Passak En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

      Je partage egalement, malgre quelques reserves, l’avis du journaliste
      Si notre opposition ne se reveille pas nous resteront dans la merde pendant encore longtps !
      Ce n’est pas concentrant TOUTES ses forces sur la bataille autour de l’article 37 que nous arriverons a quelque chose. Actuelemnt tous les regards sont rives dans cette direction et le temps qu’on se rende compte :
      *la periode des elections sera arrivee,
      *aucune veritable campagne de sensibilisation/information des populations n’aura ete faite (sauf of course par le CDP !),
      *donc la majorite d’entre elles surtt celles rurales resterons toujours convaincues que c’est le CDP ou rien !
      et avec juste raison puisque dans certaines zones meme ce n’est que lui qu’elles connaissent !
      Et qu’on ne me parle pas de manque de moyen des autres partis !!! effectivement si deja ils arrivaient a se reunir en organisations fortes ils pourraient s’appuyer sur des (vrai) militants disperses dans le pays pour des campagnes d’explications a la base.
      Les populations meme analphabetes si on leur fait confiance en leur expliquant exactement dans les details et dans leur langue ce qui ce passe et les consequences pour le futur de leurs enfants il ya des possibilites qu’elles ne fassent plus leurs choix en fonction du nombre de tee shirt, sac de riz ou pagnes recus mais avec un minimun de conscience citoyenne !!!

      imagine un peu le CDP battu aux elections presidentielles !
      il n’y aura rien de plus
      bref j’arrete de revasser et je termine mon scenario

      * ==> Alors par consequent meme si notre cher PF ou meme un de ses "bon petit" se presente hop ! ca sera gagne et on repartira encore pour un tour !!!!

      • Le 20 juillet 2011 à 17:18, par Mètuor En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

        La sensibilisation du peuple (nous et les masses paysannes) doit se faire par nous tous ; il n’est pas besoin que tu sois membre/militant ou occupant d’un poste au sein d’un parti d’opposition pour battre campagne pour l’opposition ; il nous appartient à tous qui épousons l’idéal de l’alternance de convaincre les autres à faire bloc ensemble !

        Pour le journaliste, je suis tellement ébahi et effrayé que je ne sais quoi lui répondre ; je ne pensais pas que des gens puissent toujours raisonner de la sorte ! une pure bassesse !

    • Le 20 juillet 2011 à 17:45, par Savant En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

      Merci chers tous pour vos contributions.
      Quand monsieur Mercier pose la conditionalité de la possibilité de remplacer le president COMPAORE (capacité), à mon humble avis, il fait un bond en arrière nous ramenant ainsi à la première revision et les justificatifs qui lui ont precedés. Cessons d’injurier l’intelligence des BURKINABE (confère Norbert ZONGO au lendemain de cette revision).
      Ce pays regorge de gens valeureux. Et si le president COMPAORE venait à mourrir, le BURKINA na disparaitrait pour autant !!!

  • Le 20 juillet 2011 à 09:33, par Auguste En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Monsieur Mercier vous raconter des balivernes.
    D’abord la démocratie est un concept importé de ce fait sa mise marche doit se faire selon le manuelle de ses concepteurs, sinon ça ne devient qu’il parodie de démocratie ?
    Et-ce que vous savez qu’il ya jamais eu de transitions pacifique de pouvoir au Burkina ? A tel point que la majorité des Burkinabè illettrés pensent que nous somme dans un régime monarchique.Si nous nous mettons à charcuter notre constitution au bon gré du prince en place, soyez que la mal gouvernance s’installera puisque ce dernier est sur que rien ne pourra l’arriver car il est protéger par un constitution qu’il peut manipuler en sa faveur.
    Enfin votre reflexion sur le l’opposition manque de pertinence. Ce qui fait la force d’un partie c’est le militantisme.Il permet dégager et décanter naturellement les grands des petits. Or la plupart des burkinabè par peur d’être bloqué dans leur avancement professionnel courbe l’échine devant le partie au pouvoir.
    Nous sommes responsables de notre opposition. Si nous tous militons activement dans un parti nous verrons notre opposition grandir.

    Bonne journée

  • Le 20 juillet 2011 à 10:35, par de En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Métaphore sportive : Pour avor un KO il faut des règles. Exemple : On boxe avec les poings pas de coups de couteau.
    Et pour le ring politique au Burkina : la règle c’est deux mandants et bye bye.

  • Le 20 juillet 2011 à 10:46 En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Arrêtez Monsieur de nous faire croire qu’après Blaise, c’est l’apocalypse.

    • Le 20 juillet 2011 à 17:42 En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

      Bonsoir
      L’après Blaise Compaoré, le BF est là pour toujours.
      Disons non à la révision de l’article 37. La Jeunesse burkinabè en a mare, on prendra en main notre avenir. N’osez point, on est engagé. Toujours pour le voleur mais un jour pour le propriétaire.
      Jeunesse burkinabè, disons non à la demon-cratie
      OMBRE BLANCHE

  • Le 20 juillet 2011 à 10:56, par ti En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Monsieur vous n’avez absolument rien compris de l’alternance democratique. elle ne se passe pas seulement entre parti au pouvoir et l’opposition. elle peut se faire au sein meme du parti au pouvoir. n’etes vous pas un croyant ? que feriez vous si Blaise trepassait ce soir meme ? arretes de nous divertir. avant Blaise il yavait le Burkina et après Blaise il yaura le Burkina. si vous touchez à l’article 37 pour maintenir Blaise au pouvoir nous sortirons massivement pour vous chasser du pouvoir. si le CDP est incapable de gerer le pouvoir après Blaise qu’on nous dise pour qu’on à un autre parti ambitieux. ne semons plus la graine de la crise.

  • Le 20 juillet 2011 à 11:02 En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Bonjour M. Jérémy. On voit que vous êtes bien de Sidwaya. Vous n’avez absolument rien compris de la démocratie et de la soif des Burkinabè. Le peuple Burkinabè ne parle pas d’opposants ou de partis politiques. il veut simplement qu’après un quart de siècle, une autre équipe, d’autres Burkinabè compétents et Dieu seul sait qu’ils sont nombreux, viennent apporter un autre son de cloche à leur existence. Vous parler de préparer la succession ; dites moi cela doit prendre combien de temps ? 5 ans, 10 ans, 20 ans ?
    Je pense que le pouvoir actuel a assez donner pour notre peuple et nous voulons que certains d’entre eux prennent une retraite bien méritée et permettre à d’autres de nous diriger ne serait ce que pour 5 ans et nous aviserons pour la suite !

  • Le 20 juillet 2011 à 11:18, par jeunesse a besoin de respirer En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Mon frère laissons les débats inutiles sur l’article 37, sa révision n’est pas une fin en soit si ce n’est pour satisfaire......

  • Le 20 juillet 2011 à 11:38, par DJELIBA En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Merci Mr MERCIER, pour votre analyse.C’est votre point de vue,certes ;la limitation des mandats est pour nous burkinabè, un gage qui permettra d’essayer autre chose que ce que nous avons vu depuis plus de 20ans : la corruption, la paupérisation,l’enrichissement d’un clan et la stagnation au niveau du developpement humain.Depuis 1987, quelle a été la position du BURKINA FASO dans le classement des pays ayant opéré des efforts pour leur développement ?
    Notre pays regorge d’intelligences capables de changer le cours de son histoire.Alors aménageons le terrain de sorte que ces talents puissent éclore au lieu de les étouffer par des dispositions scélérates qui ne favorisent qu’un groupuscule qui se maintient au pouvoir par des fraudes diverses. Connaisez-vous bien le BURKINA et son histoire ?

    • Le 20 juillet 2011 à 14:14, par papi En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

      La rectification nous avait promis un avenir radieux. En arrêtant l’action du CNR les nouveaux maîtres nous avaient promis la prospérité. Malheureusement au lieu de nous faire avancer ces roitelets nous ont conduit à l’avant dernière position du classement PNUD. Pour le bien du Burkina et des burkinabè les pliticiens du parti majoritaire doivent savoir qu’ils ont échoué. De grâce épargnez nous de la revision de l’article 37

  • Le 20 juillet 2011 à 11:45, par Tuensi En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Merci Monsieur Mercier pour cette analyse fort intéressante que je me propsoe de compléter d’un autre point de vue.
    Le CDP est fort d’avoir abusé pendant 1/4 de siècle des moyens de l’Etat. Si d’avanture la limitation des mandats devient non révisable, je fais l’hypothèse que le combat sera plus féroce entre CDPiste qu’entre CDP et opposiiton. Si vous êtes un observateur avisé de la scène politique burkinabé, l’éjection d’un Salif Diallo, pour les raisons qui ont été avancées par le CDP a été un signal qui conforte cette hypothèse.
    En tout état de cause, le CDP pourrait ne pas survivre en l’état à la non candidature de M. Compaoré.

    Et puis disons le aussi. La survenue de cette impossibilité pour Balise de se représenter ad vitam eternam, donnera aussi des ailes à une opposition que l’on aide beaucoup à ne pas s’unir.

    Pour finir, comme disait le Président Issoufou du Niger dans le JA de cette semaine, "ce que l’on n’a pas fait en 10ans on ne le fera jamais." La longevité au pouvoir est nocive pour la démocratie, surtout dans nos pays en apprantissage. Les Tunisiens et les Egyptiens ne vous dirons pas le contraire, même si actuellement ils peinent à trouver la nouvelle voie. Ils préfèrent cela à l’ancien ordre qu’ils ont renversé.

    Tuensi ou la vérité est bonne

  • Le 20 juillet 2011 à 11:47, par Ranini En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Merci à M. MERCIER pour son approche de la situation politique de notre Cher Faso ! Je voudrais juste attirer votre bienveillante attention que l’alternance ne signifie pas uniquement le changement de parti à la tête de l’État ! A ce que l’on entend ou lit, c’est bien du changement de Président qu’il est question ! En outre, par principe, il est bon que le nombre de mandats soit limité pour permettre un changement. De toute façon on sait comment les élections sont truquées sous nos tropiques pour que celui qui est déjà au pouvoir soit toujours le meilleur !
    Cela peut faire mal, sinon très mal, mais la lecture que vous faites de l’opposition politique actuelle est pertinente, parlant de leur incapacité à s’entendre sur l’essentiel pour constituer une force crédible ! Tant qu’ils resteront dans cette posture, le CDP pourra dire : y a rien en face, c’est ma...

  • Le 20 juillet 2011 à 12:15, par Lavertue En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Ce genre de journaliste "tubedigestiviste" fait honte à la profession toute entière. Dire que ce qui fait la démocratie en occident ne doit pas s’ériger en parangon de l’exercice démocratique chez nous revient à dire qu’il faut revenir à l’ère des monarchies traditionnelles. Il aurait fallut continuer de dire le droit chez les chefs coutumiers ; On ne peut pas choisir hypocritement l’enveloppe démocratique que constituent la tenue des échéances électorales et laisser de’ côté le noyau qu’est l’alternance au sommet. Si ceux qui nous gouvernent avaient un tant soit peu le souci du bien être de leurs concitoyens, ils penseraient d’abord à son éducation citoyenne et démocratique pour un avenir paisible et plein d’espoir. Mais ceux-ci ne font qu’exploiter l’ignorance et la pauvreté de la majorité pour régner à vie en recourant à des pseudos élections qu’on organise pour gagner ou gagner quand même et piller leurs peuples mieux que le colon blanc. Mais ce Jérémie MERCIER le sait très bien. Son écrit laisse transparaître une bonne instruction doublée d’une culture générale respectable. Il est loin d’être un idiot. C’est plutôt un intellectuel mendiant qui s’est vacciné efficacement contre la honte. L’Afrique regorge de tels talents qui, s’ils ne s’expatrient pas, se mettent au service des gouvernants du jour pour remplir leur sébile, toute honte bue, quitte à truander leurs parents et l’avenir de leurs enfants, rien que pour remplir leur panse au présent. Une instruction haut de gamme sans certaines valeurs profondément humaines fait de l’individu un mercenaire omnivore qui mange à tous les râteliers de merde quitte à éviter le miroir quand ils se rasent le matin. Dommage.

  • Le 20 juillet 2011 à 14:42, par madi En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    n’est-ce pas une telle vision des choses qui précipitent les pays dans le gouffre ? Les Burkinabè doivent donc attendre sagement que la nature réalise son oeuvre implacable pour espérer un changement à la tête de l’état. M. MERCIER vous êtes un vrai danger pour la démocratie ; les BEN ALI et autre MOUBARAK semblaient tout puissants avec des partis-états très forts mais ils sont partis : continuez à jouer à l’autruche, le réveil risque d’être douloureux !

  • Le 20 juillet 2011 à 15:00, par L’Autre Africain En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    C’est pas pour "dédouaner" l’opposition de son incapacité maladive à s’unir, mais si le journaliste était conséquent avec lui même, il chercherait à comprendre pourquoi tant de partis politiques pour un si petit pays comme le Faso.

    Il faut qu’il sache ce Mr Mercier que les " 162 insignifiants moustiques ", comme il les appelle, pullulent dans une flaque d’eau savamment entretenue et troublée à volonté par le "bœuf en pleine forme".

    Pardon, évitez les affirmations gratuites du genre "non, la limitation des mandats ne révolutionnera pas le paysage politique du Faso." Qu’en savez vous Mr Merdier, euh pardon Mercier.

    Et qui vous parle de révolution dans ce pays ? On en a que foutre, on veut qu’on respecte simplement les règles du jeu, qu’on ne les modifie pas au cours du jeu à la guise et au profit d’un homme, d’une famille ou d’un clan.

  • Le 20 juillet 2011 à 16:25, par un burkinabe En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Mercier ? Ca sonne toubab ce nom. Bon, c’est pas du racisme mais, que Monsieur Le Mercier laisse les burkinabes s’occuper de leurs affaires. J’imagine qu’il est un des multiples conseillers francais de Blaise, dans l’ombre et essaie de produire un article dans le journal du CDP (sidwaya) afin de rehausser sa cote aupres de son boss de President du Faso.
    Meme si vous faites des pieds et des mains, pire des armes, la revision ne passera pas. Je m’engagerai pour la 1ere fois en politique dans la mesure du possible pour contribuer a l’echec de ce projet dictatorial.

  • Le 20 juillet 2011 à 16:53, par Alexio En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Monsieur votre analyse me fait honte en employant les Paux-rouges pour illustrer la desunion des partis de l opposition.Je vous dirait que c est la meme strategie que Blaise et son CDPa appliqer sur le terrain politique burkinabe:DIVISEZ POUR REGNER.Et n oublier pas que MrBlaise est un militaire.J ai peur que lhistoire ne le rattrape.Une alternance veut dire une nouvelle tete une nouvelle idee.A remarquer que le Burkina restera, mais Blaise partira quelque soit le trainage du CDP.

  • Le 20 juillet 2011 à 16:57, par L’enseignant En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Tout peuple qui n’est pas capable de respecter une constitution -parole sacrée- est un peuple sans avenir.En effet on ne s’amuse pas avec une constitution comme un bar où le prix de la guinness peut changer d’une soirée à l’autre, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’on jure sur elle.vraiment Arrêtons ces conneries là ! savez-vous pourquoi aux Etats Unis les élections ont lieu en novembre et le Président prête serment qu’en janvier ?---depuis des siècles c’est le temps qu’il fallait au Gouverneur le plus éloigné d’arriver à Washington en CARROSSE---- ; et depuis il ya des avions, des fusées,.....MAIS LA DISPOSITION RESTE TELLE. lol !

  • Le 20 juillet 2011 à 17:16, par Popol En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Personnellement , je ne vois aucun argumentaire pour JUSTIFIER la necessité de modification de l’article 37 !

    comme l’a dit quelqu’un , il faut des règles.quand tu passes au Feu rouge (même s’il n’ya personne en face) tu commets une infraction !

    à la Boxe , il y a des regles qui sont definis et que les adversaire sont tenus de respecter. ce n’est pas parce qu’un des adversaire se croit fort que l’arbitre va lui donner la victoire sans combat !

    Non , ce que l’on demande , c’est simplement l’alternance :les Burkina des années 70 et ceux d’aujourd’hui ne son plus les mêmes...

    Quelque soit ce que l’on peut reprocher à Blaise , il faut reconnaitre qu’il a travaillé : il a fait de son mieux.
    le peuple burkinabé saura le lui reconnaitre et lui garantir le respect et les honneurs qu’il mérite s’il accepte de s’en aller après ce dernier mandat .

    Mais l’alternance , n’est pas negociable , c’est même un principe de fait observable même dans nos vies quotidiennes !

  • Le 20 juillet 2011 à 17:56, par kougri poudou En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    c’est le CDP qui a jeté le pavé dans la marre en parlant de modification de l’article 37. Si non cet article ne se serait même pas invité au débat.

  • Le 20 juillet 2011 à 18:20, par BBRS En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Tanja du Niger avait démandé de lui accordé un peu temps pour qu’il termine ce qu’il avait commencé : Assemblée Nationale dissoute, Referendum.....où est Tanja aujourd’hui ??, où sont ces conseillers et partisants qui ont developpé toutes sortes de thèses pour soutenir Tanja ??
    Ca n’arrive pas autres. On dit que si l’âne veut te faire tomber,tu ne vois pas ces oreilles.

  • Le 20 juillet 2011 à 20:14, par rdm En réponse à : L’article 37 paralyse la politique burkinabè

    Mr mercier,comme dit quelqu’un,pour diriger un peuple,un pays,on n’a pas besoin d’un homme fort mais des institutions fortes.C’est parcequ’il n’y a plus de justice,de morale au Faso que vous croyez que monsieur Blaise est fort,ce qui est d’ailleurs une anerie de votre part.On l’a vu prendre la fuite,la tangente à toute vitesse pour se réfugier dans son village quand ses propres militaires grassement entrenus ont commencé à semer des troubles.En plus mercier c’est votre propre nom de famille ou un prête nom pour mieux vous camoufler ?En tout cas,ça ne sonne pas burkinabè mais français ou autres.Alors arrêtez de venir nous donner des leçons,pauvre mendiant.Aurevoir et je vous laisse avec vos inepties

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