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En forme : Emmanuel Ouédraogo, commissaire central de la ville de Ouagadougou

Publié le mercredi 13 avril 2011 à 02h55min

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Les usagers du service des légalisations sont agréablement surpris de la célérité qui y règne désormais. C’est tout à l’honneur des agents qui travaillent dans ce service très sollicité. Surtout des policières qui, mieux que leurs collègues hommes, prouvent qu’elles sont à leur place en traitant les dossiers qui leur sont soumis avec beaucoup de minutie et d’efficacité. Lorsque le travail est aussi bien divisé et que le service est bien organisé, cela réduit nécessairement les tentatives de corruption et d’interventions qui ternissent trop souvent l’image de la police.

C’est tout à l’honneur du commissaire de la capitale qui montre ainsi qu’il est possible de restructurer des services très demandés par le public pour plus d’efficacité. Vivement que cet exemple fasse tache d’huile dans d’autres commissariats de police mais aussi dans les administrations publiques fortement sollicitées.


En panne : Aboubakar Midiour, agent de police à Tiébélé

C’est par ce flic fouettard d’un élève qui n’aurait pas respecté la descente des couleurs que le commissariat de Tiébélé a été incendié par des scolaires en colère. Son propre domicile n’a pas été épargné par le supplice du feu le 1er avril dernier. Pour avoir provoqué ainsi la révolte des élèves qui veulent désormais sa “peau”, Aboubakar Midiour alias Miguiou est obligé de raser les murs. Au moment où des actes pareils ont mis le feu au pays que le président du Faso tente d’éteindre, il y a lieu de penser que ce flic a la mémoire très courte. Aux dernières nouvelles, ses supérieurs l’auraient convoqué à Ouagadougou pour qu’il réponde de son acte. Pendant ce temps, les élèves de Tiébélé, mais aussi des autres localités de la province du Nahouri, étaient en grève de 48 h en signe de solidarité avec leur camarade battu.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 13 avril 2011 à 16:33, par un jeune de 18 ans En réponse à : En forme : Emmanuel Ouédraogo, commissaire central de la ville de Ouagadougou

    ok, c’est compris. Donc un élève peut désormais à la descente des couleurs continuer à s’amuser. A faire du bruit, etc. La police si c’est vraiment pour cela que l’on a convoqué le policier, les éducateurs doivent prendre note. Nous qui nous évertuons à suivre l’éducation civique. Nous autres qui ne comprenons rien et qui continuent de croire que le drapeau symbolise notre pays et donc il faut le respecter. Je conseille au policier de demander pardon à la hierarchie pour avoir sa tête. mais désormais, m^me s’il voit quelqu’un piétiner le drapeau, le brûler il n’a qu’à fermer les yeux et fuir. On a tous compris ! Devant le faux, l’erreur, tout le monde courbe l’échine ! et avec cela on veut une jeunesse éduquée ! Si vous n’êtes pas capables de nous dire la vérité même si cela ne nous plait pas il faut dégager !

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