Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
On ne peut pas ne pas y penser. Voilà décembre ; dans quelques jours ce sera le dix-septième anniversaire de la mort de Félix Houphouët-Boigny. Né un mardi (kouadio en baoulé), sa mort avait été officiellement annoncée un mardi : le 7 décembre 1993. On pouvait être critique sur l’homme politique et le régime qu’il avait instauré ; sur son entourage aussi, qu’il s’agisse des barons du PDCI ou des « grottos » à la tête des entreprises publiques, les uns se confondant trop souvent avec les autres et tout le monde confondant argent public et argent privé.
On ne pouvait pas, cependant, méconnaître ce qu’il avait fait de son pays ; et malgré les soubresauts politiques et sociaux, les Ivoiriens étaient fiers d’un pays qui s’était structuré et développé (même si la croissance avait été mal redistribuée) et dont la réputation sur la scène diplomatique n’était entachée par aucun coup d’Etat, aucun dysfonctionnement « tribaliste » ou religieux (terre musulmane, catholique et protestante, la Côte d’Ivoire a accueilli les Harristes, les Chrétiens Célestes, les adeptes de Papa Nouveau… sans jamais renier son animisme). Il y avait bien eu des affaires délicates (Jean-Baptiste Mockey, Mohamed Diawara…), mais rien de rédhibitoire.
Ce n’est plus vrai. Et ceux qui pensaient encore que la « calamiteuse » élection 2000 et tout ce qui s’en est ensuivi était du domaine de l’affabulation ou de l’ambition d’hommes instrumentalisés par le lobby de la « Françafrique », reviennent aujourd’hui de leur illusion. Il leur a fallu du temps, car ce qui se passe aujourd’hui, nous n’avons cessé de l’envisager. La « confiscation du pouvoir » par Gbagbo ne date pas d’aujourd’hui et il n’y a plus personne pour soutenir « l’opposant historique » à Houphouët. Dans les capitales africaines, chacun connaît le dénouement : il faudra déloger du pouvoir Gbagbo et ses séides s’ils n’en tombent pas comme des mangues gâtées.
Laurent avait d’ailleurs annoncé la couleur : « J’y suis, j’y reste », soulignant que tous les sondages le donnaient vainqueur et que les sondages ne pouvaient pas se tromper (ce qui ne l’a pas empêché de refuser, longtemps, trop longtemps, d’affronter les électeurs). Mais les sondages avaient été commandés par Gbagbo ; qui aurait osé lui dire que les « manips » de l’illusionniste ne faisaient plus… illusion. En France, ce matin, tous les quotidiens qui traitent de l’actualité ivoirienne notent que Gbagbo empêche la publication des résultats parce qu’il a perdu la présidentielle. Et ceux des journaux qui avaient fait du candidat sortant leur « champion » - à commencer par L’Humanité - font désormais profil bas. Un peu tard.
La présidentielle 2010 aura révélé à tous la vraie nature de Gbagbo : putschiste électoral. 2000-2010, il n’y a pas de rupture tout au long de la décennie. Sauf que, aujourd’hui, Gabgbo est décrédibilisé avant d’être définitivement disqualifié. Personne, en Côte d’Ivoire (y compris parmi ses proches, je parle de ceux qui, sincèrement, croyaient en lui en 2000 et ont, depuis, pris leurs distances) ne veut se retrouver face au « charnier de Yopougon », les « escadrons de la mort », la chasse aux « porteurs de boubou », les exactions contre les « Burkinabè », l’assassinat de Jean Hélène, de André Kieffer, la pollution du Probo Koala, la corruption au sein de la filière café-cacao… Ce temps-là est révolu. Tout comme celui de Gbagbo.
Le FPI ne saurait se résumer à Laurent Gbagbo et à ses séides de LMP (La Majorité présidentielle). Ce parti a été porteur, autrefois, en 1990 comme en 2000, d’une autre espérance. Celle d’une Côte d’Ivoire plus égalitaire au sein de laquelle la liberté d’expression politique serait respectée ; la liberté de la presse aussi. Une « espérance trahie ». Le « populaire » a cédé la place au « réactionnaire ». Gbagbo ne cesse de ressasser le passé sans jamais se projeter dans l’avenir. L’étudiant gauchiste n’a pas grandi. Ce ne serait pas grave si, dans le même temps, il n’avait pas entrepris de mettre par terre les acquis des années passées tout en s’adonnant, avec une équipe de « mafieux », à mettre en place un système politique fondé sur la corruption et la prévarication dont l’aboutissement sera « l’affaire du Probo Koala » et les détournements au sein de la filière café-cacao. Pas brillant.
C’est justement ce que craint Gbagbo. S’il n’est plus au pouvoir, les rancoeurs vont s’exprimer, les jalousies s’exacerber, les règlements de compte se multiplier au sein du… FPI. Thomas Hofnung le disait sans ambages, ce matin dans Libération : « Soumis à la pression de l’aile dure de son régime, dont certains ont tout à craindre de possibles enquêtes de la justice ivoirienne ou internationale, que va faire Gbagbo ? Ecoutera-t-il ceux qui lui suggèrent une « sortie par le haut » ? En reconnaissant sa défaite, il serait l’homme qui a su réunifier son pays et organiser la première élection réellement démocratique. Ou choisira-t-il la fuite en avant en mobilisant la rue ? Une option risquée, l’armée étant elle-même divisée : au premier tour, elle avait voté, à une courte majorité, pour Ouattara ».
Je ne pense pas que Gbagbo puisse être raisonnable. Simone, oui ; Laurent, jamais. Lui n’a pas de vision politique ; pas de compréhension stratégique de la situation. « J’y suis, j’y reste ». Il n’a d’autre programme que la satisfaction immédiate de son ego. La présidentielle n’est pourtant pas tout. Il y a, derrière, des élections législatives. Que Gbagbo ne pourra pas disputer avec un parti en miettes et des « électeurs » qui n’attendaient rien d’autre qu’une rétribution qu’il ne pourra plus assurer dès lors que la présidence lui aura échappé. Je n’attends rien de Gbagbo ; j’espère de quelques « socialistes » sincères, authentiques, qui auront la perception que, face au déferlement des « houphouëtistes », il faut, pour que la démocratie ivoirienne ait un sens, un parti historique et significatif, qui exprime, à l’assemblée comme dans les médias et la vie quotidienne des Ivoiriens, qu’un « autre monde est possible ».
Gbagbo, dans les heures et les jours qui viennent, risque fort d’être le fossoyeur du Front populaire ivoirien (FPI). Il me rétorquera qu’il en a le droit puisqu’il en a été le créateur. Mais cela ne fera que confirmer qu’il est, depuis toujours, politiquement, à côté de la plaque et que formidable orateur populiste il n’a jamais été qu’un homme politique médiocre et un homme d’Etat inconsistant. Dix années de pouvoir ; huit années « d’occupation » du territoire national par des troupes étrangères : bravo le patriote, bravo le « résistant » ! Dix années de pouvoir, dix années de collusion avec des multinationales qui ont mis l’économie ivoirienne en coupe réglée dans le cadre de marchés de gré à gré sans compter l’irruption des organisations « mafieuses » : bravo le « socialiste » !
Nous en sommes réduits, aujourd’hui, à être nostalgiques des années « Houphouët » (il y aura 65 ans dans quelques jours, le 6 décembre 2010, que Félix Houphouët, de passage à Dakar, en route pour Paris où il avait été élu député à l’Assemblée nationale constituante, a ajouté Boigny à son nom ; Boigny N’dri avait été, aux alentours de 1700, le fondateur du village de Kouasi N’go Kro, le futur Yamoussoukro). Ce n’est quand même pas normal.
Il faut espérer un sursaut d’orgueil et une prise de conscience politique des « socialistes » ivoiriens pour faire barrage à la tentation putschiste de Gbagbo. C’est à eux de faire ce boulot s’ils veulent encore représenter quelque chose sur la scène politique ivoirienne et honorer leur appartenance à l’Internationale socialiste (dont le FPI est toujours membre). Et on ne peut pas penser que la Côte d’Ivoire pourra évoluer démocratiquement sous la férule d’une classe politique monolithique qui n’aurait pas à subir la critique d’une opposition structurée : il faut que le FPI vive ; mais pour qu’il vive, il faut qu’il vire Gbagbo !
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 1er décembre 2010 à 18:48 En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
C’est qui ce Jean-Pierre BEJOT qui fait une fixation sur Laurent Gbagbo ???
Il écrit au moins 10 articles par jours pour nous dire a quel point il est méchant
Le 2 décembre 2010 à 17:09 En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
pourtant ce qu’ il dit est tellement juste. Et si le mechant etait donc Gbagbo ? Et si Bejot n’etait que le messager ?Et si vous ne faisiez que vouloir tuer le messager porteur du message ?
2. Le 1er décembre 2010 à 18:50 En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
1-12-2010 17h30 gmt Euronews annonce la victoire d’Alassane Ouattara (source CEI).
Le 2 décembre 2010 à 18:39 En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
montrez nous la vidéo svp
3. Le 1er décembre 2010 à 19:15, par VERITE En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
une analyse pertinente.laurent gbagbo est entrain de creuser sa tombe.c’est l’armee elle meme qui va l’assassiner.alassane a gagné.toute l’opinion internationale a les resultats.faites attention il est entrain de vouloir fuir
avec l’argent du peuple.VIVE ALASSANE OUATTARA.VIVE LA DEMOCRATIE.ABAS LES CONSFISQUEURS DU POUVOIR.
4. Le 1er décembre 2010 à 19:28, par Alexio En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
LA GRANDE HONTE AFRICAINE AN 2010.POURQUOI S ETERNISER AU POUVOIR APRES TANT D ANNEES SANS PROGRES EKONOMIQUE,SOSIAL,POLITIQUE ?NOTRE FASILITEUR AURA CE MEME PROBLEM DANS L AVENIR PARCE QUE LUI AUSSI ET SES ENTOURAGES VEULENT TRIPATOUILLE L ARTICLE 37 DE LA CONSTITUTION.uNE COMBINAISON HOUPHOUET-GBAGBO.
5. Le 1er décembre 2010 à 19:52, par abdou En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
si gbagbo avait voulu confisquer le pouvoir, il n’aurait pas accepté cette élection. Il voulait seulement qu’elel soit crédible et elle ne l’a pas été. dans les statuts de la CEI, il est dit qu’elle doit faire en sorte que l’élection soit transparente et crédible ; or, ca n’a pas été le cas dans près de la moitié du pays. si elle ne veut pas le reconnaître, qu’elle laisse le conseil constitutionnel ivoirien juger de son boulot
Le 2 décembre 2010 à 16:08, par Rk En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
mais n’importe quoi !!!! il a accepté les élections parcequ’il était sûr de les remporter, non par civisme ! Sinon il n’y serait jamais allé ! Pourquoi croyez-vous qu’il les a évitées pendant cinq ans ? Quant au Conseil constitutionnel, c’est son cousin qui y est ! En cas de défaite par les urnes gagner du temps pour invoquer la "solution" du Conseil était le plan dès le départ. Alors arrêtez d’être naïf !
Le 2 décembre 2010 à 17:27 En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
S’ il avait cru qu’ au lieu d’avoir affaire a du Maiis(prononcer ma- yi—sss), il aurait affaire a du petit poids tighin- nakrou, il n’ allait jamais aller aux elections. Gbagbo n’ allait jamais aller aux elections parce que les scrupules, il ne connait pas. Il ne regarde pas derriere quand il s’ agit de pouvoir, d’ argent et de femmes. Regardez meme comment il a trole la Simonie Nationale pour la jeune et sulfureuse Nady. Mais qui ne sait pas que c’est Simone qui a fait Gbagbo ?
Gbagbo a passe 5 ans a eviter les elections parce qu’ il ne se croyait pas pret. Mais les blancs ont plus d’ un tour dans leur sac. Ils ont flatte Gbagbo a travers les structures de sondage d’ opinion qu’ il allait gagner mais au second tour. Il s’est donc diot que ca fait meme plus democrate. Et vlan. Il se lance dedans a tue- tete et epileptiquement dans un combat qu’ il croyait plie d’ avance. (Grand)Mal lui en prit quand il se rendit compte que la marge n’etait pas bien grande entre lui et Alassane. Le pire, c’est quand il n’ a pu soudoyer Bedie pour avoir les voix des membres du PDCI. La, le reveil fut vraiment brutal. Si et seulement si l’ opposition burkinabe pouvait faire autant. Je sais qu’ elle manque cruellement de moyens mais il faut se dire aussi que l’ abondance des moyens traduit aussi souvent l’ incapacite des hommes. Opposition burkinabe, il n’ y a qu’ un seul fauteuil pour le president. Il n’ a pas 2 ou 3 ou 10 kosyam. Vous ne pouvez tous y etre en meme temps. Unissez- vous et vous verrez que vous re- interesserez les populations a la chose politique. Sinon, nous on est desabuse. A cette allure- la, vous ooh, le cdp qui est un rassemblement heteroclite d’ opportunistes et de gens qui cherchent a se proteger, ooh, Blaise, ooh, vous memes , ooh,pig pa son nou. Sinon qui ne sait pas que Blaise ne peut plus faire du Burkina son pays "emergent", pas dans les discours mais dans la realite ? Il a fait ses preuves en 23 ans. Si le Burkina est un pays emergent, c’est en fait qu’ il emerge du fragile bonheur qu’ il connaissait. Et si tu emerges du bonheur, c’est pour etre submerge par la merde ou les emmerdes. Ce n’est pas en 5 ans qu’ il pourra faire mieux. Qui ne put jamais faire le moins, ne saura jamais faire le plus. Le pire est devant. Malheureusement.
Bejot National
Le 2 décembre 2010 à 22:33 En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
toi ta pas les idées en place !
Le 7 décembre 2010 à 15:34, par enriki En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
bien sur que bagbo avait voulais confisqué le pouvoir il n’avait pas le choix que d’aller aux elections.Mais c’est comme quelqu’un l’a dit plus haut il a créusé sa propre tombe c’est son propre armée qui va le descendre. ce gars là il ne comprend pas le langage de la diplomatie ,il n’y a que les armes qui puissent résoudre le probleme .il suffit que la cedeao donne le feu vert et elle depeche des soldats pour aller le deloger comme guillome sore la dit.
6. Le 1er décembre 2010 à 20:12, par BZHN En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
En fait Laurent veut partir exactement comme il est venu. C’était après les election de 2000, pendant que Guey voulait manipuler les résultats pour passer, il (Laurent) a poussé les jeunes dans la rue pour prendre "sa victoire". Cette fois, c’est la communauté internationale qui l’obligera à laisser le pouvoir qu’il a perdu dans les urnes.
7. Le 1er décembre 2010 à 20:16, par lobilo En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
Vous avez tout les resultats sur :www.votci.net.
Le 2 décembre 2010 à 13:57, par Jp Baugha En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
On dit que les elections dans les zones rebelles n’ont pas repondu aux normes requises par la loi electorale . Et vous vous en prenez au PR Gbagbo.
Avez vous deja oublie votre propre refrain : Une election transparente,credible et ouvert a tous . Ces elections-ci d’apres les observateurs africains ( au moins quatre structures d’observateurs africains) deployes dans les dites zones rebelles, sont tres loin de la credibilite et de la transparence. Je sais que vous nourrissez une aversion quasi maladive pour le Pr Gbagbo mais il s’agit de juger de la credibilite de ces elections dans les zones rebelles.
8. Le 1er décembre 2010 à 20:25, par californian En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
regarder la photo c est un borgne qui presente l affiche " je vote Gbagbo" ils n ya que les les aveugles et les borgnes qui ne voirien pour voter ce mosieur et comme au pays des aveugles les borgnes sont rois il ya de quoi lui donner raison mais la majorite n est pas de groupe . On peut se permetre l espoire avec celui qui voit avec ses deux yeux hahahah.
9. Le 1er décembre 2010 à 21:43, par sned En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
La meilleure chose pour Gbagbo, c’est de reconnaître tout simplement sa défaite. Au pouvoir, Ouatara aura tout intérêt à jouer l’apaisement ; et on peut, à mon avis, lui faire confiance à ce sujet. Si Gbagbo s’obstine, les choses risquent de se terminer très mal pour lui.
10. Le 2 décembre 2010 à 09:08 En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
Si Koudou gbagbo refuse tete baisse yeux fermes la force des arguments,il faut le faire partir par l’argument de force.Tout ce que je sais,on ne se fout pas impunement de Blaise Compaore.Une gifle suffit.Fais nous honneur stp
11. Le 6 décembre 2010 à 21:34, par zampaligre En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
Laurent GBAGBO est un GARCON !
Lorsqu’il était question du Gabon en aout 2009. Nous n’avons pas vu cette fameuse COMMUNAUTE INTERNATIONNALE. EN Côte-D’ivoire, elle est enfin là. ET savez-vous pourquoi ? La continuité du pillage de l’Afrique. En dette de ce pillage la FRANCE suivi de l’ONU (ce machin ! d’après DE GAULLE), l’Union Européenne et les Etats Unis (même OBAMA est dans les magouilles maintenant). Comme GBAGBO n’est pas dans leur cercle de mangeur d’hommes (la franc maçonnerie), alors il doit partir du pouvoir par tous les moyens.
Depuis quand les élections sont organiser dans le monde par la Communauté Internationale ? ça GBAGBO n’aurait jamais accepté ça. Voilà le résultat. C’est le reste du monde qui choisit qui doit être à la tête des Etats africains.
Merci à GBAGBO qui a montré qu’il aimait son pays et la l’Afrique.
Ils peuvent te faire ce qu’ils veulent maintenant, mais les ancêtres eux savent que tu as eu le courage de dire NON aux colons, comme SANKARA, comme LUMUMBA, comme MANDELA et bien d’autres.
L’homme Blanc veut montrer que c’est lui qui tient le monde. Mais c’est faut. Dieu n’a jamais dit ça.
Je prie seulement que le peuple pour lequel tu te bat comprenne que tu le fais par amour de c pays et de l’Afrique pris au piège par l’occident depuis des siècles.
Que Dieu bénisse la Cote d’ivoire et l’Afrique. »
Le 7 décembre 2010 à 02:21 En réponse à : Côte d’Ivoire : A force de vouloir éternellement « confisquer le pouvoir », Laurent Gbagbo s’est définitivement disqualifié
Comme on avait rien dit pr le Gabon en 2009, c’est maintenant une raison de plus de ne plus laisser passer les affreux. On va commencer a bien faire maintenant.
LeBejot Africain