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REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

Publié le jeudi 25 novembre 2010 à 01h48min

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L’auteur de la déclaration ci-dessous se prononce sur l’actualité politique nationale marquée par l’éventuelle modification de l’article 37, qui défraie la chronique. Il y propose en substance le bicaméralisme.

S’il y a un sujet qui a défrayé la chronique politique ces derniers temps au Burkina Faso, c’est bel et bien la question lancinante de l’article 37 dont la modification éventuelle soulève des vagues d’indignations, des cris d’orfraie et même des invectives au vitriol assorties de menaces de poursuites pour "délinquance normative". En effet, s’il s’agit de gloser, de cogiter pour pondre des vilenies atrabilaires et iconoclastes, ma foi, nos intellectuels et autres élites politiques en ont la maestria. Tout se passe donc comme si pour les uns, le principal mal de ce pays qu’il faille extirper et jeter aux orties, c’est Blaise Compaoré aux fins d’acquérir sur un plateau d’argent la fameuse alternance politique où une nouvelle contingence s’inviterait dans la cour des grands. Pareille conception de la part de certains hommes politiques fait sourire et relèverait d’une myopie politique.

Si tant il est à croire que Blaise Compaoré caresse le rêve de s’éterniser au pouvoir ou voudrait partir sans partir, qui pourrait l’en empêcher à moins que son parti le CDP décide le cas échéant de se saborder sitôt après son départ du pouvoir ? Ce qui découlerait d’une utopie pathologique de la part des dirigeants de ce méga parti mieux structuré, foncièrement enraciné dans la conscience des masses jusqu’aux derniers hameaux de culture de ce pays. Dans l’absolu silence des passions, je me donne la peine de me jeter à corps perdu dans cette polémique, non pas dans la recherche de l’esclandre inutile, mais plutôt, pour donner ma lecture sur cette situation qui est loin d’être la préoccupation des Burkinabè dans leur ensemble.

Je m’adresse donc à la conscience collective de mes concitoyens qui aiment ce pays, ce peuple fier et digne. Le Burkina Faso a connu le passage de plusieurs contingents au pouvoir depuis l’indépendance à nos jours, chacun, selon ses possibilités, ses aptitudes a pu poser des jalons dans le sens de sa construction aux profits de la postérité. Sans avoir l’intention de comparer, de classer, de jouer aux exégètes politiques, on ne peut passer sous silence le passage de Blaise Compaoré à la tête de ce pays. Voilà un homme, avec sa frugalité spartiate, son pragmatisme politique, hiérarque, avenant et primesautier, qui se défonce chaque jour que Dieu crée pour conduire son pays dans le concert des nations émergentes dans un environnement tout de même défavorable. A son actif, il faut reconnaître en lui son génie politique qui l’a conduit à devancer le fameux appel de la Baule lorsqu’il parlait de la nécessité de parvenir à un "environnement politique institutionnalisé" !

Démocrate, il l’est ; et il suffit de jeter un regard sur les différents leviers, véritables baromètres de démocratie pour s’en convaincre : la presse est libre et plurielle ; les institutions fonctionnent à merveille ; la libre entreprise est une donnée réelle ; les instruments de régulation jouissent d’une réelle autonomie chacun en ce qui le concerne et tutti quanti ! La propension de ce visionnaire pour la paix s’est déportée à l’extérieur du Burkina Faso où il déploie beaucoup d’énergies et son génie pour éteindre des foyers de tension, remettre sur les rails des processus démocratiques dévoyés ou sérieusement menacés de l’être. Là-dessus, la communauté internationale a suivi avec intérêt les actions de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire où il a eu le mérite d’avoir conduit ce pays à organiser des élections, ce qui s’apparentait à une véritable gageure !

"L’opposition est loin de constituer une alternative crédible"

En Guinée où les démons séculaires de la gangrène politique ont pignon sur rue, ce "Deus Ex Machina" a encore épaté et surpris plus d’un observateur, en calmant le jeu démocratique en vue d’élections libres et transparentes. Et que dire du Togo où ce peuple fume le calumet de la paix ! La quintessence de toutes ces actions place Blaise Compaoré sur un piédestal plus qu’honorable et c’est le peuple Burkinabè qui en récolte les dividendes car, constituant un véritable référentiel pour les générations actuelles et à venir. Aujourd’hui donc, il serait risqué et même prématuré de vouloir coûte que coûte son départ au nom du principe "sacro-saint" de la clause limitative des mandats. Je me demande si nos intellectuels et autres élites politiques ont perçu le piège dans lequel Blaise Compaoré s’est lui-même enfermé ?

En s’engageant à voler au secours d’autres peuples pour restaurer la démocratie, il clame du même coup à la face du monde qu’il a l’obligation de promouvoir dans son propre pays la démocratie, la paix et la concorde aux fins de crédibiliser ses actions extérieures ! Où est donc le problème à suivre de près cet homme, du reste sensible aux propositions allant dans le sens d’améliorer les conditions de vie des populations, ou dans le sens d’engager des réformes idoines en vue de parvenir à un consensus profitable à tous ? En revanche et comme toute œuvre humaine est loin d’être parfaite, et Blaise Compaoré l’a si bien compris en assumant les passifs de tous les pouvoirs qui se sont succédé et surtout celui du 4 août 1983 où tout un peuple était soumis à une fièvre obsidionale, où l’omerta était de mise, où le réactionnaire fuyait comme un rat effaré, où des travailleurs par pans entiers étaient licenciés ou dégagés, son mérite donc est d’avoir pansé les plaies en réhabilitant financièrement et administrativement ces femmes et hommes qui étaient exsangues, sans espoir aucun, mourant à la pelle !

Aujourd’hui donc, l’opposition burkinabè est loin de constituer une alternance crédible eu égard à son incapacité à s’organiser et d’ailleurs le pouvoir l’a humiliée en la mettant à l’essai en lui concédant un cadre organisationnel notamment le chef de file de l’opposition et la suite, on la connaît ! Le débat sur l’article 37 est inapproprié et la vraie clause limitative, c’est la bonne gouvernance qui permettra au peuple le cas échéant de sanctionner tout pouvoir qui se serait rendu incapable de concrétiser ses espérances ; ce, par la voix des urnes !

Créer un sénat et faire appel à Hermann Yaméogo

Du reste et sur fond de réformes profondes, je propose à Blaise Compaoré de créer une structure, un cadre à la dimension d’un sénat, doté d’un pouvoir de régulation et de propositions en faisant appel à certains hommes politiques de la trempe de maître Hermann Yaméogo, ce laboratoire d’idées fécondes, naguère taxé de tous les noms d’oiseaux et pourtant qui apparaît comme l’un des opposants qui jouent franchement son rôle constitutionnel, capable d’anticipation, très intelligent et cultivé, moins poignant dans ses déclarations. Voilà un homme qui a tous les atouts pour diriger ce genre de structure tout en occultant ses ambitions personnelles car, il s’agit d’aider ce pays à se reconstruire tout en associant des compétences autres que celles du CDP ! De grâce, arrêtons de passionner le débat sur notre Constitution car, si les législateurs en 1997 ont sauté le verrou de la clause limitative du mandat présidentiel, c’était pour ne pas arracher à notre peuple sa liberté de décider de qui devrait gérer au mieux sa destinée.

Ce qui serait anticonstitutionnel et antidémocratique. Seul le peuple par son libre choix peut décider de limiter le mandat d’un président qu’il a jadis lui¬ même voté. Pourquoi se titiller les méninges comme si les Burkinabè sont incapables de dire non quand ils sentent que rien ne va plus ou que le capitaine de bord mène la barque vers des horizons incertains. A vrai dire, l’actualité politique nationale sur l’article 37, donne raison à Machiavel quand il disait : "Quand tu es cause que quelqu’un devienne grand, tu cours à ta propre perte." Blaise a été cause que le Burkina Faso connaisse la démocratie aussi imparfaite soit-elle. Qu’on lui reconnaisse cela au moins.

Laurent OUEDRAOGO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 25 novembre 2010 à 03:54, par Faso Zoa En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Monsieur Laurent,

    Merci pour cette pensée. Mais le débat sur l’article 37 ne consiste pas a poser le CDP en face de l’opposition. La non révision de l’article 37 n’implique pas le passage du pouvoir a l’opposition. Il s’agit par exemple de permettre a nos enfants en train de devenir adulte, de pouvoir un jour comparer deux présidents. Le pouvoir n’est pas a personnaliser. Un régime peut durer des siècles, mais pas les personnes qui sont a la tête. Je suis CDP et j’ai vote Blaise, parce que l’opposition me semble peu crédible. Mais cela ne signifie pas que je n’ai pas soif de voir aussi un autre type être aux-devants de la scène. C’est d’ailleurs mieux pour notre pays. Blaise peut quitter le pouvoir en restant une personne ressource, pour former ’’ son stagiaire’’. Qu’en serait-il s’il reste au pouvoir jusqu’à... Pensez a la Cote d’Ivoire a cote, lorsque Houphouet est parti sans avoir organise sa transition.

    Et puis, si le peuple a opte de limiter les mandats, c’est qu’il veut organiser sa propre liberté de choix. Cela aussi est liberté et donc, démocratique. Ou bien voulez-vous dire que la constitution actuelle ne résulte pas de la volonté du peuple. Pense au Niger. le même peuple vote dans la pression, la naïveté et l’ignorance... quelques mois après, le même peuple vote le contraire... Est-ce démocratique ou pas ? Nos démocraties sont encore si fragiles que la volonté du peuple ne s’exprime pas encore sincèrement. Au Burkina, les gens s’abstiennent en pensant sanctionner le pouvoir...

    • Le 25 novembre 2010 à 23:39 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

      Bonjour Monsieur Laurent OUEDRAOGO, vous êtes un visionnaire.
      J’aimerai bien que des gens comme vous éclairent encore davantage les burkinabé. Nous savons ce que nous avons. Mais nous ne savons pas ce que nous allons avoir après le Président Blaise COMPAORE. De plus votre style est correct et votre culture générale sans commune mesure avec l’élite burkinabé. Que Dieu vous garde et ne prêtez aucune attention à ces critiques acerbes de ces aveugles politiques. Un seul bémol : Hermann Président du SENAT. ça ne se décrète pas. Seul la démocratie pourra le désigner à ce poste car nul est né pour diriger et seul le peuple est souverain comme vous l’avez écrit à juste titre. Bangda, France.

    • Le 27 novembre 2010 à 23:22, par AROSS En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

      Argumentaire bancal car le débat sur la révision de l’article 37 ne doit pas s’apprécier par référence à la personne de Blaise C. mais plutôt à la lumière des aspirations de notre peuple, de l’intérêt de la nation et par référence au passé pour mieux bâtir le présent et ainso oer espérer inventer l’avenir. De ce fait, l’histoire de notre pays et des Etats africains de façon générale nous impose la clause limitative des mandats présidentiels sans compter les bienfaits et vertus ci-après :
      - Clause facilitatrice d’alternance de forme et même de fond
      - Clause promotrice de la bonne gouvernance démocratiue et économique en vertu de l’obligation de reddition de compte qui pèse sur les dirigeants
      - Clause réalisatrice de la rotation des élites par le renouvellement de la classe et du personnel politique, permettant l’ascension des jeunes au lieu de les étouffer par un régime qui dure, qui est surpeuplé, où les jeunes n’ont pas de place surtout qu’on parle en leur nom avec des vieux de la décennie 80 toujours aux manettes du pays et refusant de s’en aller jouir de leur retraite. Que craignent-ils à quitter ? Dieu seul sait et l’histoire nous le dira. Tôt ou tard, l’heure du bilan sonnera et les comptes seront rendus à la nation
      - Clause répulsive et préventive des dérives autocratiques pr référence à la première république et un peu partout en Afrique où l’absence d’une telle clause a conduit à de véritables dérives avec des répressions sans ombre ni nombre, des détournements et j’en passe
      - Clause promotrice de l’Etat de Droit chacun ayant à répondre de ses actes avec impossibilité de se soustraire à la rigueur de la loi
      - Et en 1991, notre peuple a adopté la constitution en toutes ses dispositions y compris la clause limitative des mandats. En 1997, après le nettoyage, il a été réinstauré au forceps sous la pression de la rue. C’est donc une perle de notre démocratie et le peuple y tient
      - Clause constitutive d’un attribut essentiel de notre culture démocratique, car tirant leçon des dérives de la première république, toutes les constitutions successives du pays l’ont consacrées et la 4ème république n’a jusque là aucun motif valable de droit comme de fait pour la sauter
      - Clause hautement démocratique car elle est l’émanation du peuple libre et souverain par excellence et par essence qui l’a constitutionnalisée. Il est plutôt antidémocratique qu’un individu ou une fraction du peuple remette en cause cette volonté souveraine. C’est là une hérésie contre la démocratie et ses auteurs ne méritent que l’apostasie, l’excommunication pure et simple

  • Le 25 novembre 2010 à 04:55, par ton luC En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Une étude avait montré que les personnes qui suivent l’actualité étaient toujours à risque plus élevé d’avoir mauvaise humeur et déprimer. On n’aura pas besoin d’étude pour comprendre qu’il est parfois bon d’être analphabète pour échapper à la lecture de telles stupidités.
    Je ne vais pas m’attarder sur certains aspects qui me semblent être de la provocation et des contradictions pleines de légèreté. Je voulais vous rassurer que contrairement à vous, Blaise est pour beaucoup la cause du recule de la démocratie. Ceux qui ont eu la chance de voter avant la "démocratie de Blaise" vous diront comment c’était bon. Enfin si vous croyez être en démocratie, sachez que Blaise lui-même ne croît pas en la démocratie. Enfin contrairement à vous beaucoup de burkinabé l’ont compris que nous ne sommes pas en démocratie et refusent de jouer le jeu et de faire semblant. Continuez à faire semblant pauvre intellectuels.

  • Le 25 novembre 2010 à 06:08 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    L’auteur de cet article prend les burkinabè pour des poires tout simplement.REMARQUEZ : Il ne donne même pas son nom.En bon partisan de Blaise Compaoré,il oublie l’exemple du bon début de démocratie que nous donnent l’Afrique du Sud,le Mali,le Bénin et encore plus récemment le Ghana.
    Tout comme dans les pays occidentaux,nous voulons élire une autre personne (homme ou femme) à la tête de l’État.Et si cette personne est incompétente,nous allons la changer...ainsi de suite jusqu’à tomber sur un vrai leader qui forme d’autres leaders.
    Il ne faut pas avoir peur du changement.Même si cela doit susciter des rémous,nous allons le faire.C’est ainsi que naîtra la vraie démocratie. LA LUTTE CONTINUE !

  • Le 25 novembre 2010 à 06:09 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Laurent Ouédraogo n’est pas son vrai nom.C’est un nom fictif

  • Le 25 novembre 2010 à 07:52, par Merlin En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Quelle fut ma deception lorsque j ai lu cet article deLaurent queje connait bien.
    Laurent ne connait pas l’histoire duBurkina. Le bicameralisme dont il parle a ete experimenté avec la defunte chambre des reprentants. Elles est averée budgetivore. De plus Hermann a enterrélui meme son avenir politique par son boycot à ses elections. Il n a qu a se referer aux resultats provisoire dans laprovencedu Boulkiemde.
    Cet article est vraiment plat et constitue un non evenement.
    C’est tout.

  • Le 25 novembre 2010 à 09:19, par Hamane En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    "L’opposition est loin de constituer une alternative crédible". Inchallah, en 2015, les partis sankaristes présenteront une candidature unique : celle de Mariam Sankara et l’alternance serait au rendez-vous.

  • Le 25 novembre 2010 à 09:22 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    des réflexions de ce genre ne peuvent que dégrader de jour en jour notre démocratie. ce journaliste semble dire que Blaise est le meilleur des burkinabès, alors même qu’il sait les parcours de circonstance dont à bénéfier cet homme. quelle injure à ce peuple et à toutes sa classe intéllectuelle.

  • Le 25 novembre 2010 à 09:30, par lilboudo En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Je me demande ce que cet auteur cherche à prouver ! Tous ses arguments ont été déjà avancés, et ont été invalidés point par point par l’opposition. Si tant est que le CDP peut garder le pouvoir après Blaise, qu’il reconnaisse le droit du peuple burkinabé à l’alternance, au "libre choix" comme il l’appelle. Le combat sera alors loyal et ouvert, et l’opposition nous prouvera si elle peut conquérir le pouvoir. Mais si Blaise tient à s’éterniser, ce ne sera point par le plébiscite du peuple, mais bien par le verrouillage du système démocratique.

    Que diantre c’est quand meme facile de comprendre qu’on ose pas renier ouvertement celui de qui on dépend ! Opérateurs économiques, têtes couronnées, personnalités privilégiées... que l’auteur nous dise qui de ceux ci peuvent oser dire que le verrouillage démocratique constitue le problème, et que la question de l’alternance ne se pose pas du point de vue d’un choix libre du peuple, mais d’une instrumentalisation des institutions et des masses populaires ?

    Laurent, revois ta copie....

  • Le 25 novembre 2010 à 09:40, par USA En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    je ne pense pas Laurent ait reflichit avant d’ecrire ce article.C’est honteux...Depuis les Etats-unis,lorsque nous lisons des articles de ce genre,nous nous demandons si jamais nous venons au pays,es k nous pouvons contribuer au developpement du moment ou les gens (intellectuels) sont bernes.Je crains bcp !!!!We don’t give a fuck to all of these shitt !!!!sauvons notre pays au lieu de nous mettre a remper pour apres recolter les pots casses...amicalement

  • Le 25 novembre 2010 à 09:55, par Dimathème En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Très belle proposition ! Le problème est que monsieur reprend et je ne sais s’il le fait exprès, les propositions du CDP. Une assemblée bicamérale ce n’est pas pour un pays analphabète comme le nôtre.

    il faut des gens qui sont capables de réflexion, qui savent qu’ils faut équilibrer les pouvoirs, qui savent par exemple que le même parti ne doit pas être majoritaire dans les deux chambres et qu’il faut surtout amener le pouvoir à faire des coalitions. ici au Faso, la lutte pour un plat de bêga prend le pas sur l’intérêt de la nation.

    Cependant, je ne suis pas contre cette idée. Il serait grand temps qu’une éducation politique puisse être donnée à nos population. Dans un pays où il faut donner des t-shirt pour être certain de remporter les élections, je ne crois pas que les débats d’idées puissent avoir leur place. De toute façon qu’on le veule ou pas il aura un sénat comme le demande le CDP, histoire de placer ses nombreux cadres qu’o ne peut nommer en conseil des ministres.

    Espérons seulement que les fils et filles de ce pays arrêtent de troquer leur honneur pour un plat de bêga ou un t-shirt.

  • Le 25 novembre 2010 à 10:30, par bruxelles ouaga En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Mr Oudraogo aurait pu utiliser des termes plus accessibles pour nous permettre de le comprendre.oû s’adresse t il seulement à un certains type de burkinabè ?Merci tout de même de m’avoir fait ressortir mon dictionnaire que j’avais rangé il y’a belle lurette.Hé !

  • Le 25 novembre 2010 à 10:42, par Tapsoba En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    À vous lire,il n y a que deux observations possibles à faire :

    D abord,soit vous n avez jamais quitté le Burkina et vu des chefs d Etat aussi talentueux que votre Blaiso,sinon même plus ,qui ont dirigé leur pays vers le progrès ,au sens propre du terme,c est à dire en matière d éducation donc une population éveillée,instruite,à mésure de savoir ce pour quoi elle vote contrairement à votre enfant prodige qui se croit populaire tout simplement parce que nous n avons que du betail électoral(d où l intérêt de la maintenir ainsi pour ce besoin)et comme disait Marat ,« pour enchainer les peuples on commence par les endormir ».Ils ont oeuvré également pour un bien être social , sanitaire si fait qu au soir de leur règne,ils étaient toujours au zénith en popularité mais puisqu une seule personne ,soit elle illuminée ne peut prétendre detenir à elle seule toutes les énergies qui concourent à un développement harmonieux et à long terme ,au risque de faire une injure à ses concitoyens ,il leur a fallu passer la main à une autre afin d éviter la sclérose,la routine dans les idées en somme que l Etat ne sombre dans l immobilisme ,la désintégration.

    La deuxième observation que l on puisse faire est qu il est fort probable que vous êtes un de ces profiteurs du système Compaoré craignant sournoisement de devoir affronter les réalités que vivent les masses, majoritaires d ailleurs, croupissant dans la misère et pourquoi pas devoir rendre compte au peuple .C est cela la Réalité mon frère,Pour ce faire,tous les moyens sont bons pour maintenir votre mentor au trone .“Les hommes ont toujours tenté d augmenter leur énergie de la seule manière qu ils connaissent :en essayant de la voler aux autres avec des armes psychologiques.Cette concurence inconciente explique tous les conflits dans le monde entre les hommes”disait Redfield.Alors faites usage de toutes les subterfuges stabilité,paix pour vous accrocher au pouvoir c est ignorer ou feigner d ignorer la situation en RCI post Houphouet,RDCongopost Mobutu,Togo post Eyadema,Gabon post Bongo et que sais-je encore.

  • Le 25 novembre 2010 à 10:43, par wedra45 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Je vous souhaite longue Meriln.Que Mr Ouédraogo mange et laisse les gents en paix.

  • Le 25 novembre 2010 à 12:37, par Tuensi En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    J’ai lu avec attention l’article et je voudrais y réagir de la façon suivante :

    Si Blaise est si démocrate, pourquoi est-il un problème qu’il parte comme le stipule la constitution actuelle, ne serait-ce que pour 5 ans (la constitution ne limite que les mandats successifs). Il pourrait revenir en 2020, avec plus de panache parce que son successeur en 2015 (qui peut d’ailleurs être du CDP) aura échoué à convaincre les burkinabé. En Russie, et dans une certaine mesure au Brésil c’est ce que les démocrates ont fait. Cela donne l’image que vous respectez les règles que vous-mêmes avez édictées.

    Si Blaise est vraiment démocrate, qu’il assure une liste électorale représentative des burkinabé en âge de voter. Les votants à la présente présidentielle représentent moins de 25% de la population en âge de voter. Après près de 25 ans de règne d’un "démocrate", on serait en droit de s’attendre à mieux.

    Si l’auteur veut vraiment conseiller Blaise et tester véritablement sa stature démocrate, qu’il l’encourage à respecter la constitution et à quitter le pouvoir en 2015. Nous verrions si sans la corruption et le népotisme, sans l’appareil d’Etat, lui et le CDP resteront encore populaires, malgré le magot engrangé. Il faut juste qu’ils essaient.

    Nan laara an saara !!

    Tuensi "la vérité est bonne"

  • Le 25 novembre 2010 à 16:06 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Quelle piètre analyse ; Penses tu que dans les pays où il y a la limitation des mandats le peuple n’est pas souverain ; pourquoi confondre le peuple à vous vos humeurs ?
    Vraiment tu n’apporte rien à la démocratie Burkinabè. Tu es en quette de "manger" comme bien d’autres ;
    le debat sur l’article 37 est bien approprié
    Honte à vous !

  • Le 25 novembre 2010 à 18:07, par decourcel En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Je pense que c’est bel et bien le droit de ce journaliste de nous partager son point de vu.
    Mais Monsieur Laurent veut il voir le Burkina brûler avant de se convaincre que ca ne va pas ?
    Parlons de l’expertise de Blaise compaoré.
    Pourquoi ne pas organiser une élection à la hauteur de son expertise ?
    Que l’article 37 soit sauté ou pas ; comme le disait l’autre toute chose a une fin. Même s’il ne quitte pas parce qu’il veut, la mort l’obligerait car c’est la seule certitude de de tout homme.
    Il ne faudrait pas que Blaise crache lui même dans la soupe qu’il a préparé

  • Le 26 novembre 2010 à 01:47, par l’africain En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    Salut à tous
    Mr Ouédraogo est le griot parfait a la solde des exigences machiavéliques de Hermann. Me Hermann a démissionné de la vie politique c’est tans pis pour lui. C’est le genre de politicien fortuné qui n’aime pas utiliser son argent pour aider la population du Boukiemdé. Cela est dommage que Mr Ouédraogo dans un pédantisme insensé prenne sa défense.

  • Le 27 mai 2011 à 16:50, par ouattara En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : "Le débat sur l’article 37 est inapproprié"

    selon moi le débat sur l’article 37 est une bonne initiative,enfin que chacun puisse s’exprime librement sur les reformes politiques burkinabe.je crois qu’il est temps que mr blaise c.se soucis des problèmes de sa nation, et régler les troubles scolaires au lieu de jouer au médiateur de paix qu’il ne sera jamais.il est facile de profiter de l’inconscience du peuple pour les données des sacs de riz a l’approche de élections et de les truques afin d’avoir 82%des voie.just dire a blaiso<>

    alassane dramane ouattara

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