Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
C’est désormais officiel, ce qui se susurrait, depuis quelque temps, dans le landerneau politique : Laurent Bado ne prendra pas part à la présidentielle du 21 novembre 2010. Annonce en a été faite le vendredi 1er octobre dernier au cours d’une conférence de presse tenue à l’espace Gambidi.
Qu’est-ce qui a bien pu pousser le professeur à jeter l’éponge à quelques heures de la clôture du dépôt des dossiers de candidature ? Un florilège de raisons, à entendre Tahirou Barry, le successeur à la tête du Parti de la renaissance nationale (PAREN) du non-partant à la présidentielle.
A la rencontre avec la presse, ce dernier a, en effet, invoqué « le manque d’engouement des électeurs » ; « la mauvaise politique d’établissement et de distribution de la CNIB » ; « les intentions du CDP de réviser l’article 37 et la caution de l’ambassadeur français à une telle initiative » ; « les mesures d’affectation arbitraires contre les fonctionnaires ayant signé la pétition opposée à la révision de l’article 37 » pour justifier la renonciation de son mentor au scrutin à venir.
Prédisant une victoire à la Ben Ali du candidat du parti au pouvoir, Blaise Compaoré, dont le score constituera « une base légitime et même légale sur laquelle le CDP et son candidat pourraient se fonder pour modifier l’article 37, sans que l’opposition ait les arguments pour les en empêcher », Laurent Bado refuse alors « de servir de faire-valoir ».
C’est tout son droit et celui de son parti. Jusque-là, aucune disposition légale ne fait obligation à un chef de parti de faire acte de candidature à une quelconque élection.
Toutefois, parmi les arguments avancés pour justifier le forfait du fondateur du PAREN, il y a quelques-uns qui sont comme de grosses couleuvres difficiles à avaler.
Ainsi, d’abord, du « manque d’engouement des électeurs ». C’est vrai, le fichier électoral à venir sera l’un des plus maigres dans l’histoire politique de la quatrième République. Et il le sera pour tous les candidats. Mais à qui la faute ? Dans une moindre mesure, à l’exigence de la CNIB comme pièce d’indentification donnant droit au vote. Mais dans une plus grande mesure, à la classe politique, toutes tendances confondues.
En effet, nonobstant l’obligation constitutionnelle, comme l’article 13 de la loi fondamentale, qui dispose que « les partis et formations politiques se créent librement. Ils concourent à l’animation de la vie politique, à l’information et à l’éducation du peuple ainsi qu’à l’expression du suffrage », peu nombreux sont ceux qui ont véritablement mouillé le maillot pour inciter leurs militants et sympathisants à s’inscrire sur les listes électorales. Or il va de l’élection comme de toute entreprise humaine : l’on ne récolte que ce que l’on a semé.
Ensuite, de l’argument sur « les intentions du CDP de réviser l’article 37 ». Certes, le parti au pouvoir dispose de tous les moyens pour faire sauter le verrou constitutionnel. Certes encore il ne fait plus mystère de son désir d’offrir un boulevard à son candidat naturel. Mais de là à se prévaloir de ce dessein politique pour freiner des quatre fers dans la conquête, même incertaine, du pouvoir, cela s’apparente à de la résignation, comme d’aucuns le sentent.
Puisque, comme le soutient le PAREN, le gros score qu’il prédit pour Blaise Compaoré servira de « base légitime et légale » à la relecture de l’article 37, la logique voudrait qu’il cherche à prendre le CDP à revers, en rognant, par sa participation au scrutin, une partie du suffrage. En refusant de « servir de faire-valoir », Laurent Bado et les siens servent finalement une cause qu’ils refusent.
Par Alain Saint Robespierre
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 5 octobre 2010 à 04:17 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Professeur ne repondez pas a ces speculations actuelles et inutiles. Le silence est d’or et le temps plaide en votre faveur.
2. Le 5 octobre 2010 à 07:08, par gobnangou En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Non je ne pense qu en se retirant il sert la cause du pouvoir car qu elle qu en soit le score de l opposition, le cdp va modifier la constitution si le peuple ne se mobilise pas.
3. Le 5 octobre 2010 à 07:51 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
C’est pourquoi, j’ai toujours soutenu que Bado n’est pas un politicien sérieux. Vous vous rendez compte un tel mythomane à la tête du pays ? Quelle catastrophe programmée. Idem pour le "Lion du Bulkiemdé". Bado serait capable de déclarer la guerre à tout moment, à un pays voisin sans aucune consultation de qui que ce soit. Quand maintenant je vois que c’est un peulh (rires) qui le succède, la malédiction du PAREN est à son paroxysme. Où avez vu un peulh faire quelque chose de bien si ce n’est traire le lait de ses vaches et élever ses moutons, chèvres et boeufs ? Arba Diallo sait ce qui lui reste à faire. Faut pas nous perturber avec ces non-évènements. On attend la liste qui va sortir du chapeau du conseil Constitutionnel et surtout la victoire du Président COMPAORE qui va nous garantir la paix et le progrès continu dans une société d’espérance. Pourquoi il y a tant d’aveugles qui ne voient pas ça ? Eclairez-moi S’il vous plaît.
Le 5 octobre 2010 à 20:51, par Papou En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Rectificatif : ... Societe continue pour une esperance de progres... Oui, c’est bien ca le CestDuPourri.
Le 10 octobre 2010 à 22:38 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Papou, tu es pourri toi-même !
Le 5 octobre 2010 à 22:13, par AROSS En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Cher Monsieur, vous prétendez maladroitement et de façon très lapidaire que BADO n’est pas un politicien sérieux. Cela, je vous le concède, mais communiquez-nous au moins les critères sur lesquels vous vous fondez pour juger du sérieux ou non de nos politiciens. On verra d’abord si ces critères tiennent, et ensuite et on verra lequel de tous nos politiciens, y compris Blaise, peut mériter d’être appelé politicien sérieux ! Mais à vouloir faire de vous la mesure de toute chose, vous verrez bien que ce sera à chacun son tour de s’asseoir pour dire que tel ou tel politicien n’est pas sérieux ! Et si je disais que vous même vous n’étiez pas un internaute sérieux ? Avec comme seul critère le fait que vous balanciez des écrits d’abord dans l’anonymat refus de s’assumer ?), ensuite sans fondement (affirmations gratuites et caduques ?) et enfin avec subjectivité (Orgueil ?)
Moi, je garde de BADO, l’image d’un homm qui a été d’une utilité grande et certaine pour son pays et à divers niveaux ; Enseignement (Beaucoup d’intellectuels aujourd’hui sont le joyau de son abnégation au travail), conscientisation du peuple (il a assez écrit, a assez parlé par des conférences, des déclarations...), audace exceptionnelle (il dit en peu de mots et avec les termes qu’il faut, ce qui semble être tabou au BF tel que le fait d’avouer que Blaise est ceci, que nos opératuers économiques sont cela, que x est ceci ou que y est cela). Bref, de tous nos politiciens, dis-moi, lequel a été aussi autant honnête et sincère comme BADO. Il semble qu’ils ont presque tous reçu quelque chose du président, mais qui l’a reconnu et avoué publiquement à part BADO ? Et de tous nos politiciens, dis-moi klequel captive tant de monde par ses interventions ? De grâce, ne nions pas, sans fondement, à l’homme ses valeurs ! Il en fut ainsi de Joseph Ki ZERBO. Adulé et adoré en dehors du pays, l’homme était dénogré, vilipendé à l’intérieur ! Pauvre Burkina ! Et c’est quand le prof BADO ne sera plus de ce monde qu’on versera des larmes de crocodiles, qu’on voudra lui décerner une médaille, qu’on voudra le regrtter... Il a dit et tout dit !
Le 10 octobre 2010 à 22:26 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Aross, c’est ton pseudonyme ? Je te le concède, je suis anonyme. Mais cette règle est voulue afin qu’il n’y ait pas de débat de personne et d’attaques personnelles. Pour répondre à vos élucubrations, je dirai tout d’abord que je suis un étudiant de Bado et autant j’apprécie ces facultés pédagogiques car celui-ci m’a formaté et je suis devenu tranchant là où je passe, autant je trouve qu’il est un piètre politicien. Il faut faire la différence entre l’homme, dont les valeurs humaines et intellectuelles sont indéniables et le piètre politicien qu’il est en acceptant de prendre les millions et en jetant le tablier de manière aussi lâche que vous même qui ne déclinez pas non plus votre identité. Je vous dis chiche ! Vous déclinez votre identité exacte et j’en fais autant. On verra qui va disparaître dans la brousse de Réo que je destine à Bado. Ba Benda
Le 5 octobre 2010 à 23:36 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
J’ai apprécie la pique au peulhs.
Le 6 octobre 2010 à 12:22 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Toi qui n’ oses pljus signer de ton propre nom, sache que tju t’es totalement disqualifie a juger des grands hommes comme Bado. Tu as l’esprit trop petit et trop presse, tu es. Tu es qui pour vouloir en dicter a ces grands hommes qui ont au moins le courage de denoncer la machine dictatoriale de Blaise Compaore ? En 30 ans de pouvoir, il ne nous a apporte que la misere et tu pretends ne pas voir cela. Vraiment, tu as faim. Vivement que ta panse soit remplie. Mais n’gaw. La faim finit, pas le deshonneur.
LOP
Le 11 octobre 2010 à 22:28 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Pourquoi mon message n’a pas été publié ? Dites à LOP messieurs les censeurs du fasonet qu’il révèle son identité et les autres le feront aussi. Ce type n’a jamais construit un poulailler dans son village. Mais si c’est pour insulter les autres, il est champion. les tonneaux vides font beaucoup plus de bruit. Cette maxime s’applique à LOP.
4. Le 5 octobre 2010 à 08:35 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
jaurais voulu que le journaliste aille dire ca au Professeur.on allait te gifler comme un enfant ;oui le Pr ne veut pas aller a la mascarade car il a compris que blaise ne tient pas parole et veut seternir au pouvoir.
5. Le 5 octobre 2010 à 09:45, par iri En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Monsieur Alain Saint Robespierre, Moi je suis pret a parier tout ce que je possède que Blaise Va gagner les élections. Etes vous pres a parier le contraire ?
Y a t’il un seul burkinabé qui pense que Blaise peut perdre ?
La participation des autres aux élections valide la victoire de Blaise.
Si toute l’opposition boycottait les election, là peut être il y aura une remise en cause du pouvoir de Compaore depuis 23 ans.
Le 5 octobre 2010 à 18:08, par alane En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
salut mes frères internautes,
je suis vraiment inquiet pour l’incapacité des africains à s’assumer eux-mêmes. j’ai l’impression qu’il ya une malédiction liée à la peau noire bien que je suis noir. Je ne comprend pas pourquoi les africains ne peuvent pas s’entourer de la sagesse qu’il leur faut à un certain moment. Quand un individu pense qu’il peut rester au pouvoir par modifier la constitution tout en croyant que sans lui, rien ne marchera, il faut être en afrique pour y croire. Je pense que le President Blaise compaoré que j’admire devrait penser aux burkinabé pour se retirer en 2015. je pense que la betise qu’a commis le President Ouphouet Boigny de mourrir au pouvoir ne va pas se repeter au Burkina ; autrement dit, ce sont les ivoiriens qui viendront à notre chevêt et cela n’est pas digne d’un médiateur comme lui. Je vois plusieurs personnes mourrir et decapiter dans les 02 kivu(RDC) chaque jour à cause des desirs égoistes de nos dirrigeants. Sinon, qu’est ce que Moboutou a laissé à ce peuple si ce n’est que l’enfer. Je souhaite que la sagesse de notre President l’emporte sur son égoisme, autrement dit nous plongerons nous aussi dans un cycle infernal de conflit dont les pretendus faiseurs de paix viendront pour s’eterniser sur notre sol en vue de proteger leurs emplois.
Le 10 octobre 2010 à 22:37 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Et que fais-tu, que fait l’opposition pour favoriser cette émergence démocratique ? RIEN ! Donc laissez tranquille Papa Blaise.
6. Le 5 octobre 2010 à 09:49, par tchaka En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
saint robespierre, qu’est-ce qu’il vous faut encore comme arguments ? le PAREN a tout dit et bien dit. Non à ce scrutin honteux qui déshonore le pays et surtout l’opposition
7. Le 5 octobre 2010 à 10:51, par article 37 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Honneur aux constituant de 1990, honneur aux collège des sages qui a rétabli la limitation des mandats. Je voudrais par mon humble appel que les vuvuzélés du CDP retiennent ceci et une fois pour toute. A eux de considérer la mesure, comme une menace, comme un défi, comme ils le voudraient ; - cette modification de l’article 37 sera reconnu comme un crime de très haute trahison.
cette longue lutte est presqu’à son terme. Elle arrivera brutalement au plaisir de l’ensemble de la nation. Honneur au collège des sages, honneur, honneur. Nous souhaitons qu’ils ne reviennent pas lorsque le mouvement social éclatera. Le collège des sages devra déjouer le complots. Que notre armée reste républicaine, ce ne sera pas la peine de tirer sur des gens qui cotisent au trésor public avec leur impôts.
Tous unis pour 2015, je voterai pour la suspension du second quinquennat du PF.
Le 10 octobre 2010 à 22:45 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
D’abord nous ne sommes pas en 2015 et personne ne t’a dit qu’il y aura une modification de la constitution. Autant des crânes vides croient pouvoir anticiper pour une pseudo lutte contre la révision de l’article 37, autant tous les Mahama, Simon, Dim et Roch sont libres d’énoncer que l’article 37 n’est pas un tabou. Wait and see, before jacassing, please. Djo !
8. Le 5 octobre 2010 à 10:54, par patarbtaalé le vrai En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
très belle analyse de la situation. Voici des journalistes comme il faut pour le Burkina. Savoir être objectif, et analyser les faits tels qu’ils se présentent. En effet le parti du professeur Bado s’est résigner et a abdiqué pour une cause qu’il pensait défendre. A ce demander si les messieurs de l’oppositions savent ce qu’ils veulent. Du moins, ils savent ce qu’ils veulent, mais refusent de lutter pour le peuple dont ils prétendent défendre les intérêts. Chacun lutte pour rouler dans une grosse bagnole et clamer que le peuple est dans la misère. bref ! Il est temps pour le professeur de se taire, de prendre sa retraite politique pour ne pas finir comme un patin. Courage a tous ceux qui s’évertuent nuit et jours pour que les braves populations aient leur CNIB, pour le scrutin du 21 novembre.
Merci encore au journaliste
9. Le 5 octobre 2010 à 12:01 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Chers messieurs
Arrêtez simplement d’appeler ce Monsieur PROFESSEUR. Il ne l’est pas car il a pris sa retraite avec le grade de Maître Assistant comme moi. ça suffit. Il veut encore tromper le peuple après avoir empocher nos 30 millions ! s’il y avait un concours pour être président et qu’on demandait d’être professeur, il ne pourrait pas postuler car il ne remplit pas les conditions de qualification. Bref, bonne retraite cher collègue !
Le 5 octobre 2010 à 14:22, par frikita En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
êtes vous vraiment Maitre Assistant ?si c’est le cas dangereux pour les étudiants.
Le 5 octobre 2010 à 14:37, par l’homzak En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Tu es hors sujet mon frere,et en plus ki te connait.kil soit prof ou maitre ass on s’en ouf !Bonne continuation a toi aussi,peut etre k’1 jour tu deviendras prrrroooofeeseuuuur.
Le 5 octobre 2010 à 14:42, par Teacher Assistant En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Ca change quoi tout ce que vous dites !! Chacun peut se faire appeler comme il veut !! Et jusqu’à preuve du contraire le Professeur reste un Professeur !! Pas un maître assistant comme vous !! Et puis moi je ne compprends pas les gens avec leur envie de toujour lutter a niveller vers le bas ! Le jour où le Cames va dire que le Mr Bado n’est pas Professeur alors on arrêtera peut-être de l’appeler comme tel !! Ce qui est bien loin d’arriver !! Mr Bado mourra avec ce titre.. Sans rancune cher collègue Maitre Assistant
Le 5 octobre 2010 à 23:09 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Il
y a un un individu qui n’ a jamaios possede le doctorat mais qui a prepare des professeurs emerites. Exemple. Georges Mead, sociologue de soin etat, de l’ ecole de chicago. Corricez moi si je ne suis pas precis. Quand on voulait lui donner le doctorat, il a dit non, merci.
Bado, j’ ai profondement de respwect piour vous. Vous etes un vrai intellectuel. Malheureueusement vous etes ne dans la mauvaise patrie. Le Burkina Fao ou on n’ aime que les bouffeurs et les APLAvENTRISTES. Retirez- vopus de cette mascarade et laiisez les neants danser au son du vent.
Le 5 octobre 2010 à 15:12, par Cinglant En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Nous ne sommes pas dans un débat académique et les questions de terminologie ne se posent pas.Qu’on appelle Bado professeur ou pas cela n’enlève en rien ce qu’il a mené comme actions n’en deplaise à ceux qui comme certains n’ont pas assez de c... pour dire ce qu’ils pensent haut et fort sans rester dans l’anonymat.
Peut etre bien qu’il ne pourrait pas postuler au supposé concours où il faille etre professeur, mais ceux auréolés de ce titre ne seraient nullement plus intelligent et la plupart le serait moins. Sans avoir jamais été son étudiant ni de son parti, ce monsieur je le respecte tout simplement pour ses idées et son engagement.L’on peut brandir l’affaire des 30millions comme on veut cela ne peut émouvoir que les faibles d’esprit
Le 10 octobre 2010 à 23:00 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Mon frère, ce qui compte, c’est pas d’avoir pris les 30 millions, mais c’est d’en faire état publiquement dans la presse. C’est ça son manque de stature d’homme d’Etat. Son intelligence, son intellectualisme, ses compétences ne sont nullement contestés, mais l’homme n’a pas la stature d’un homme d’Etat responsable. Il faut éviter une confusion entre l’homme Bado dont les qualités humaines et intellectuelles sont incontestables et le piètre politicien que c’est. Merci de l’encourager à prendre sa retraite avant qu’au soir de sa mort, il ne soit pris d’un remord grandiloquent. Dans les démocraties occidentales, de grands professeurs sont restés en marge de l’activité politique afin de conserver leur charisme. Bado a choisi l’arène politique, c’est son choix, il a été servi par le gourdin et il doit l’assumer ainsi de même pour ses nombreux fans. C’est aussi simple que ça. Plus "badoiste" (école) que moi, tu meurs, mais l’homme s’est perdu en conjecture dans la politique par son manque chronique de vision et de stratégie. Dommage que l’homme du "tiercerisme" n’ait pas pu voir venir ce danger et là, les ténèbres sont en train d’éclairer les lumières. Qu’il se retire pendant qu’il est temps. S’il justifie son retrait par ça, je peux comprendre, mais par autre chose, je dis non. La politique, et Bado le sait pertinemment, c’est un panier de "crabes". Et c’est l’art de s’agripper sans se faire mal. Bado a manqué les "nobas" et il dit qu’ils sont d’ailleurs aigres. Booff
10. Le 5 octobre 2010 à 13:03, par article 37 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Ce combat est le notre, nous appelons tous les patriotes à la résistance pacifique de 1966. Il n’y a de Burkinabè qui ne soit pas ’’n’importe qui’’.
Nous sommes tous pareils. L’actuel appareil d’état n’est pas le nôtre, il est celui des plus forts.
Un président n’est pas élu pour affamer les plus pauvres, ni les plus faible, il est élu pour rendre justice. Il est humble et respecte la loi fondamentale à la lettre.
Un président est celui qui écoute, qui écoute le collège des sages, qui écoutent les anciens, les intellectuels, les politiciens, la société civile.
11. Le 5 octobre 2010 à 13:17, par Raogo En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Justement pour ce qui concerne les élections,dans la mesure où tout le monde est convaincu que Blaise va gagner, pourquoi ne pas économiser tout cet argent ? Je propose qu’on plébiscite Blaise et qu’on utilise les milliards de la campagne pour construire des dispensaires, des forages, des écoles, etc. Que la société civile fasse une pétition et qu’on remette le pouvoir à Blaise sans aller aux élections et économiser les milliards pour des œuvres plus utiles.
Le 10 octobre 2010 à 23:02 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Et pourquoi pas une telle démarche intelligente pour la modification de l’article 37 de notre loi fondamentale ? Voyez qu’il y a deux poids, et deux mesures. Ce sont ces balbutiements qui constituent un frein au développement de notre pays.
12. Le 5 octobre 2010 à 13:42, par SIRAC En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
J’imagine que ça doit être difficile d’être un homme politique qui prend publiquement position.En effet, voici, un homme qui de bonne foi a pris trente (30) millions, qui l’a confessé publiquement et qui est devenu pour certains un moins que rien, la risée d’hommes de culture démocratique légère. Non Monsieur ! L’erreur commise par Bado en encaissant les trente (30) millions ne ne peut le discréditer à tout jamais car tout homme à quelque niveau que ce soit commet des erreurs. N’est-ce pas qu’il est trop facile derrière son ordinateur de gloser une personne publique que de s’afficher publiquement ?
Je pense très sincèrement que Bado n’est pas fait pour la politique ; pas qu’il n’a pas de compétentences ou d’arguments à faire valoir, mais parcqu’il est trop sincère et trop honnête pour les mesquineries et les coups bas qui semblent caractériser la politique en général et en particulier celle du Burkina.
En tout état de cause, je trouve les commentaires du journaliste déplacés. Rendez nous compte seulement de ce qu’il a dit ; des arguments qu’il a avancé et laissez nous lecteurs jugez du serieux ou non de ces arguments.
Pour finir, j’espère de tout coeur que quelque évènement se proudira d’ici, qui piquera au vif la conscience et le patriotisme de ces millions de burkinabè qui fairont voir à la classe politique actuelle, le mécontentement qu’il rumine depuis des lustres.
13. Le 5 octobre 2010 à 13:44, par MORINHO En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
HOMMAGE au professeur BADO !!!
Courage pour ce que vous avez fais pour les jeunes burkinabés (enseignement, formation , et autres).
je me demande s’il y a quelqu’un au burkina Faso qui est capable défier Laurent BADO sur une chaine de télevision ???
A ceux qui disent que BADO est un égaré en politique je lance ce defie . ’’n’est ce pas qu’il est plus facile de critiquer les autres pour leur idées alors qu’on ne peut même pas développer une bonne thèse’’.
Ne vous plaignez pas des penuries de gaz et autres . CHAQUE PEUPLE MERITE CES DIRIGEANTS !
Aussi je pense que les gens font trop semblant au Burkina, car je pense que contrairement à ceux qu’ils disent chaque jours : LA VIE CHERE !!! ils vivent bien sinon y’a des chose qu’on ne peut pas accepter .... mais bon ...
14. Le 5 octobre 2010 à 14:23, par Sanou P. En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Bonjour, Quand on fait une attaque personnelle, en dehors des idées politiques, il faut avoir le courage de signer. Vous êtes maître-assistant et alors ? On a toujours appelé Bado, le Professeur Bado. Même au collège ou au lycée les enseignants sont des professeurs. N’est-ce pas ? Alors, commencez par eux. Après on verra pour ceux qui sont docteurs et ont enseigné jusqu’à la retraite à l’Université. Je sais ce que veut dire un Pr. (enseignant titulaire) d’université. Donc inutile de vouloir me faire la leçon.
15. Le 5 octobre 2010 à 14:47, par CDR En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Tous ceux là qui pensent que le boycott des présidentielles perturberait le sommeil de Blaise et son CDP-FEDAP se trompent. Et ils veulent tromper le peuple. Nous avons déja boycotté ici des élections et ces boycotts nous ont conduit là où nous sommes aujourd’hui. Imaginez ce que serait le Faso aujourd’hui, si l’ADF de Hermann et le RDA de Gérard Kango n’avaient pas trompé l’opposition en l’incitant au boycott des présidentielles de 1991 ? Non c’est fini avec l’irresponsabilité politique, les boycotts contreproductifs. Bado s’est très bien pourquoi il a renoncé à sa candidature. Les arguments avancés c’est amuser la galerie. En toute conscience, il connait les raisons profondes de son "boycott".
16. Le 5 octobre 2010 à 16:36, par article 37 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Si Bado n’est le professeur, on dira le capitaine Blaise Compaoré.
Au moins Bado n’a jamais signé un article ’’Chevalier de l’ordre national ou commandeur’’
Professeur BADO s’il vous plait. Nous sommes une générations d’étudiants qui sommes passé devant lui. Il a du mérite, nous lui devons respect et considération pour sa franchise.
Chevalier de l’ordre national ce n’est pas un titre, comme médecin, expert comptable, docteur, avocat, architecte, professeur.
Le 10 octobre 2010 à 23:09 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Médecin, Avocat, huissier, architecte, c’est sanctionné par un diplôme. Chevelier de l’Ordre National ou Commandeur, c’est le fait du prince. ça ne se discute pas. Mais pourquoi vous voulez changez le débat ? La question c’est oui non légitime que Bado jette l’éponge à l’élection présidentielle. Megde alors !
17. Le 5 octobre 2010 à 17:53, par koutou à Montréal En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Ce desistement n’aurait pas été mauvais en soi si un mot d’ordre de soutien à un autre candidat avait été lancé. Mais mille fois hélas ! C’est dommage pour les raisons suivantes : A mon avis l’exigence de la CNIB pour voter va plus créer des ennuis au candidat Blaise Compaoré parce que l’essentiel des inscrits qui ont leur CNIB (ou qui l’auront) sont en ville. Or les précedentes consultations électorales (municipales, legislatives, présidentielles) ont montré que le CDP perdait en ville où les électeurs se sentent plus touchés par la galère et les affaires politico-financiers de ce régime. Par conséquent ils votent le plus souvent contre le régime. La FEDAP/BC a senti ce danger et c’est pourquoi elle a fait des pieds et des mains en vain pour faire voter avec les actes de naissances. Le pouvoir est donc en face d’une situation extrêmement délicate que l’opposition ne saura malheureusement pas exploiter, ne serait-ce que pour empêcher BC de gagner "à hauteur d’homme". Cela aurait eu au moins l’avantage de montrer au regime qu’il n’est pas si populaire qu’il le pense, ce qui du même coup mettrait à mal le projet de révision de l’article 37. Mais encore une fois hélas !
18. Le 6 octobre 2010 à 12:09, par bol_raz En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Belle analyse de Mr Koutou !
Je pense qu’il manque une stratégie digne de ce nom aux opposants politiques burkinabè mais également aux citoyens burkinabè non affiliés à un partis politique mais opposés au régime de Blaise Compaoré.
1 - Des opposants politiques
Il y a belle lurette que le CDP a manifesté son intention de modifier l’article 37. Du reste, ils ne sont pas à leur premier essai. Depuis lors, qu’est-ce que l’opposition politique a fait pour les en empêcher ? Rien sinon un aveu d’impuissance. En effet, les effets d’une éventuelle (pourquoi pas certaine) modification de l’article 37 de notre loi fondamentale (qui semble être écrite au crayon vue le nombre de fois qu’on l’a modifié)ne s’appliqueront qu’à partir de 2015. Pourquoi ne pas se battre pour gagner l’élection de 2010 et couper court à toutes ces velléités putschistes du CDP ? Non, l’opposition nous fait comprendre qu’elle est incapable de battre Blaise et Compagnie. "No, we can not !". Et pourtant elle présente une pléthore de candidats, au lieu de se souder les coudes pour présenter un seul candidat digne de ce nom. Depuis quand la division fait-elle la force ?
Quoi que l’on puisse pense de Blaise, il a plus de gabarit que le capitaine à l’allure incertaine que nous avons connu après le carnage du 15 octobre 1987. Alors, Messieurs de l’opposition, aux grands maux, les grands moyens !
2 - Des citoyens opposés au régime et sans affiliation politique
Ce concept, s’il peut sembler absurde est une situation réelle au Faso. Il s’agit de ce beau monde qui est déçu voire dégouté de la politique de Blaise & Compagnie et désolé de voir une opposition animées par des amateurs sans ambitions politiques au-delà de l’occupation d’un siège à l’hémicycle dans le meilleur des cas.
C’est cette masse qui pouvait faire la différence cette année en envoyant Blaise Compaoré, pas au poteau, mais à genoux. Mais au lieu d’aller s’inscrire, chacun est resté dans son coin sous prétexte que cela ne peut rien changer. Le deuxième coupable de la situation, c’est bien cette catégorie de personne, disposant de CNIB et capable de discernement politique mais qui refuse de participer activement à écrire l’histoire de ce pays.
Il suffisait d’aller s’inscrire massivement et ébranler le navire CDP. Au moins, à défaut de gagner, cela donnerait du courage à l’opposition qui aurait compris que "yes ! we can".
Chaque peuple mérite ses dirigeants. Vous n’avez pas d’ambition ? hé bien, dormez ! Le CDP, plein d’hommes ambitieux travaille pour vous. Attention, vous n’aurez que ce que vous méritez au réveil.
Quels drôles d’hommes sommes-nous ? un pouvoir pourri, une opposition peureuse, un peuple attentiste.
Que DIEU sauve le Burkina Faso !
Le 10 octobre 2010 à 23:18 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
De tous les commentaires postés que j’ai lus sans réagir, c’est votre seule écrit à qui je décerne, unilatéralement la palme académique de la stratégie politique. Et dire que des gens de votre carrure sont nombreux, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. DIEU sauvera le Burkina Faso. Bembeya Jazz.
19. Le 9 octobre 2010 à 19:39, par Amkoulel En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Professeur vous avez fait une bonne lecture de la situation actuelle,quant-à ce qu’un journaliste écrive ses propres convictions au lieu de faire une lecture objective de la situation nationale,cela est regrettable, dommage et pitoyable.
Monsieur le journaliste:avez vous fait fi de vos cours de journalisme ?de la déontologie journalistique ?
C’est la première fois que je donne mon point de vue mais je crois chers lecteurs qu’il faudrait ne pas en vouloir à certains journaux pour ce qu’ils écrivent,cela s’inscrit dans la logique de leur journal ;allez faire un tour sur le net sur ce qu’a dit le sieur Edouard Ouedraogo fondateur de l’Observateur Paalga sur la révolution de 1984 à 1987.
Pour ma part l’Histoire rattrape toujours son homme,priez l’ETERNEL parce qu’un jour vous serez appelé à justifier vos dires, et vos écrits.
La politique du ventre ne rabaisse que ce qui l’a pratique.
Professeur n’empêche vous faites parti de nos illustres intellectuels (de l’École Nationale d’Administration à Paris, en passant par la création de l’ENAM) vous êtes et vous auriez écrit une partie de notre Histoire.
A tout ce qui pense que les régimes ne changent pas et que les gens ne meurent pas faites gaffe... l’Histoire rattrape toujours son homme !
Le 10 octobre 2010 à 23:15 En réponse à : Désistement de Bado à la présidentielle : Professeur, si c’est ça vos arguments…
Amkoulel ou le destin du petit peulh buveur de petit lait. Elle est où votre page d’histoire ? J’attends votre réaction.