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Salif KABORE, journaliste, président de l’Action des Jeunes pour la Construction avec Blaise COMPAORE (AJCBC) : « Notre pays n’a effectivement pas de pétrole mais il a Blaise COMPAORE »

Publié le mardi 25 mai 2010 à 02h28min

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Salif KABORE

L’homme est connu dans le milieu de la jeunesse pour avoir en 2005 mobilisé et harangué les foules en faveur de la candidature de Blaise COMPAORE à la présidentielle dont il est un inconditionnel. En effet, c’est d’abord à travers l’Association des jeunes pour la candidature de Blaise COMPAORE en 2005 que l’homme se révèlera au grand public. L’élection présidentielle passée et son candidat déclaré vainqueur, Salif KABORE qui est journaliste de profession transformera son association en l’Action des jeunes pour la construction avec Blaise COMPAORE (AJCBC) pour dit-il accompagner son candidat vainqueur dans la réalisation de son programme politique. Nous l’avons rencontré. Il s’est exprimé sur le programme quinquennal du chef de l’Etat, la pétition, la révision de l’article 37 de notre constitution, son engagement aux côtés du chef de l’Etat, ses regrets, etc. c’est dans un langage de vérité que le président de l’AJCBC, Salif KABORE a répondu à nos questions.

Salif KABORE, journaliste, président de l’aPouvez-vous d’abord nous dire le pourquoi du changement de la dénomination de votre association ?

Salif KABORE (S.K) : Chaque chose a son temps. En 2005 vous n’êtes pas sans savoir que l’actualité politique à l’époque était fortement dominée par la possibilité du président du Faso de se présenter à l’élection de 2005. C’est ainsi que nous avons pensé moi en tête avec un groupe de camarades qu’il fallait créer l’Action des jeunes pour la candidature de Blaise COMPAORE et vous avez un peu vu ce que nous avons fait sur le terrain non seulement pour susciter la candidature du président mais aussi par rapport à sa réélection.

Alors l’Action des jeunes pour la candidature de Blaise en 2005 a atteint ses objectifs dans la mesure où le président du Faso solennellement a déclaré à Ziniaré à quelques semaines du lancement de la campagne qu’il était candidat. Nous avons été très satisfait à ce niveau et nous avons estimé étant entendu que le chef de l’Etat burkinabè a répondu à notre appel qu’il était très important que nous puissions évoluer avec lui dans le cadre des réalisations des objectifs. C’est ainsi que de l’Action des jeunes pour la candidature de Blaise COMPAORE en 2005 nous sommes passés à la construction avec Blaise COMPAORE (AJCBC). Vous savez bien qu’une chose est de soutenir quelqu’un, de lui demander d’être à la disposition du peuple mais une chose aussi est de l’accompagner dans l’accomplissement de ses missions d’où notre reconversion en AJCBC.

Pourquoi n’avez-vous pas intégré, par exemple, la FEDAP-BC dans le cadre de votre soutien au chef de l’Etat ?

S.K : Ah non, ce serait une erreur. Je m’en vais vous dire que même si au niveau de l’AJCBC, je ne suis pas personnellement membre actif du bureau de la FEDAP-BC ce n’est pas pour dire que nous n’apportons pas notre contribution dans le cadre du rayonnement et de l’atteinte des objectifs de la FEDAP-BC. D’ailleurs j’ai un des membres de l’AJCBC qui fait partie du bureau de la FEDAP-BC. Mais je puis vous dire aussi qu’on aurait souhaité que les choses aillent peut-être mieux plus que ça, je crois que c’est une structure qui est là qui a ses objectifs. L’AJCBC est une structure qui a ses objectifs et qui a aussi fait ses preuves sur le terrain et nous pensons que dans ce cadre-là il n’y a pas de confusion possible à faire dans la mesure ou moi-même au sein de la FEDAP-BC, je suis président d’honneur associé. Je ne peux donc pas me dissocier totalement de cette structure qu’est la FEDAP-BC.

Nous sommes à quelques mois de la fin du 1er quinquennat de Blaise COMPAORE qui était axé sur "Le progrès continu pour une société d’espérance" ; que pensez-vous de la mise en œuvre de ce programme politique ?

S.K : Vous l’avez dit nous sommes toujours dans la poursuite des réalisations des chantiers que le président du Faso a promis à l’ensemble des Burkinabè lors de sa campagne présidentielle. Nous sommes à quelques mois de la fin de ce mandat présidentiel et de mon point de vue depuis 2005, même si au jour d’aujourd’hui nous ne sommes pas à mesure de faire un bilan exhaustif des actions que le président du Faso a menées tout au long de son mandat, il reste tout de même que nous constatons que des réalisations ont été faites. Ces réalisations ne se sont pas faites en dehors du programme quinquennal du chef de l’Etat. Au jour d’aujourd’hui, c’est vrai qu’il y a un problème crucial qui n’est pas forcément propre au Burkina Faso. Nous, nous sommes des jeunes et nous avons mis en place une structure de jeunesse, nous mobilisons des jeunes même si à l’intérieur des hommes et des femmes nous accompagnent, sont restés fidèles à nous.

Le problème de l’emploi au Burkina Faso, par exemple, est criant et je crois que dans le cadre du programme quinquennal du président du Faso des efforts ont été faits dans ce domaine. On a vu des actions qui ont été posées même si il reste entendu qu’on doit redoubler d’efforts à ce niveau. Le président du Faso l’a dit "la jeunesse est le moteur du développement de ce pays". Quand il dit ça cela veut dire que notre pays ne peut pas se construire sans l’apport de sa jeunesse parce que c’est le levier et l’avenir du Burkina Faso. Donc dans ce cadre-là nous devons redoubler d’efforts, être à l’écoute de la jeunesse et accepter que les jeunes fassent des propositions concrètes par rapport à leur propre devenir et c’est en cela que cette jeunesse se sentirait effectivement concernée par l’action du président qui vous savez va dans le sens du développement de notre pays cher à tous.

Vous avez en 2005, à la veille de la présidentielle tenu une phrase devenue célèbre selon laquelle "Le Burkina n’a pas de pétrole mais il a Blaise COMPAORE". Cinq ans après, pensez-vous avoir eu raison ?

S.K : Je pense que sur le plan du fondement même de ce slogan, nous n’avons pas tiré à côté. Nous avons expliqué à l’époque que ce slogan traduit effectivement la valeur intrinsèque de l’homme qu’est Blaise COMPAORE.

Nous avons pris des exemples concrets en disant qu’en Afrique il y a des pays qui sont très riches au niveau du sous-sol, etc. Prenant appui sur ces exemples comparés au Burkina, nous avons estimé que le Burkinabè est travailleur malgré ses maigres richesses. Nous arrivons à sortir la tête de l’eau et pour sortir la tête de l’eau dans cette calamité naturelle qui est la nôtre, il faut effectivement qu’il y ait un homme qui puissent donner des orientations conformes aux réalités des Burkinabè pour qu’ensemble nous réalisons les grands défis. Je crois que c’est dans ce sens que nous avons lancé le slogan.

Et pour ajouter, nous avons dit qu’il y a un pays où il y a beaucoup d’eau. Nous avons également dit qu’il y a un pays en Afrique dont le sous-sol est très riche mais dont il y a plus de 10 ans 15 ans on arrive pas à payer les salaires des fonctionnaires. Ce sont des situations que le Burkina Faso n’a jamais vécues malgré sa situation que nous connaissons tous. Ce sont des faits qui sont là et qui nous confortent dans notre position que notre pays n’a effectivement pas de pétrole mais il a Blaise COMPAORE.

La prochaine présidentielle c’est pour le 21 novembre 2010, quelle sera la contribution de l’AJCBC ?

S.K : L’AJCBC, est une structure implantée à travers toutes les régions du Burkina dans les provinces, les départements et les villages. Quand nous avons lancé l’AJCBC le 17 avril 2004 à la maison des Jeunes et de la culture de Ouagadougou, beaucoup de personnes pensaient que l’idée que nous avons voulu mettre en place allait aboutir. Nous avons crû en nous mêmes, à ces vaillants travailleurs qui sont au front pour le développement de ce pays. Nous avons crû à la capacité de l’ensemble des Burkinabè, jeunes, hommes ou femmes. Nous avons été accompagné dans le cadre de la réalisation de nos objectifs par toutes ces personnes de bonnes volonté à travers des prieurs, des encouragements et des félicitations pour arriver là où nous sommes.

Par rapport à l’élection présidentielle de 2010, l’actualité politique du moment est dominée par la possible révision de l’article 37 de notre constitution. Aujourd’hui moi je dis haut et fort que ce débat pour l’instant n’intéresse pas l’AJCBC parce qu’il y a un préalable. On dit souvent que tous les chemins mènent à Rome mais pour 2010 force est de reconnaître qu’il n’y a qu’une seule voie qui peut nous amener à Rome et je pense en toute honnêteté que si nous ratons le virage, que si nous-nous trompons de route ce n’est pas évident. Mais il y a un préalable qui est là, qui est très clair et que nous devons tous accepter si nous voulons arriver à bon port. Ce sont des choses sur lesquelles on ne se pose pas aujourd’hui beaucoup de questions.
De mon point de vue la seule solution pour l’ensemble des Burkinabè d’espérer poursuivre l’œuvre de construction entamée demeure Blaise COMPAORE.

Pouvez-vous nous éclairer davantage sur le préalable dont vous avez fait cas ?

S.K : Vous savez l’AJCBC a connu une traversée du désert alors que le président du Faso lors de son investiture le 20 décembre 2005 à Ouaga 2000 avait dit que tous ceux qui ont suscité sa candidature et qui ont permis sa réélection ne seront pas laissés sur le bord de la route.
Mais nous pensons aussi que le Burkina va se construire avec l’apport de tous les acteurs qui oeuvrent inlassablement pour l’atteinte des objectifs pour la réalisation des grands chantiers. Je vous disais un peu plus haut que chaque Burkinabè quel que soit son statut, son niveau à une idée qui peut servir de support pour faire avancer ce pays. Cela est très important. Donc la contribution de l’AJCBC certainement reste et restera aux côtés du président du Faso. Mais il faut aussi que l’ensemble des acteurs conjuguent le même verbe afin que nous puissions mener le bateau à bon port. Cela doit se faire ensemble parce que s’il y a un capitaine il faudrait effectivement qu’il y ait des mécaniciens tout l’équipement nécessaire pour permettre au capitaine de conduire le bateau à bon port.

En tant que structure de jeunesse que pensez-vous de la pétition initiée pour mettre l’article 37 parmi les lois non-révisables ?

S.K : Pour la pétition autour de l’article 37, je vous renvoie en 2005 où un chef de parti politique pour protester contre la candidature du président avait lancé un mouvement qui avait pour credo la désobéissance civile. Personnellement, j’ai désamorcé ce mouvement. Nous avons estimé à l’époque qu’il était malveillant que des Burkinabè lance un tel mouvement. Je crois que le choix du chef de l’Etat n’est pas dicté.

Les Burkinabè sont libres de choisir qui ils veulent. Par rapport à la pétition c’est un droit pour ces gens d’initier cette pétition. Mais il faut aussi dire qu’il y a des hommes et des femmes qui ne partagent certainement pas ce point de vue. Dans ce cas-là, je dirais que c’est sur le terrain qu’on pourra mesurer les actions de tout un chacun. J’ai entendu dire quelque part qu’on ne pourra rien contre la pétition ce qui m’a amené à me poser des questions. Qu’est-ce qu’on fait alors ? Si on ne doit rien faire pour bloquer la pétition, j’allais dire qu’on donne raison à ceux qui sont pour la pétition. Non je crois qu’il faut sortir de là et développer des arguments solides pour un combat intellectuel et d’idées.

On parle de réformes pour renforcer la démocratie que doit-on changer selon vous ?

S. K : La question de réformes est un processus normal dans le milieu politique. Le président du Faso lui-même l’a dit et demande à ce qu’il y ait des réformes. Ces réformes sous-entendent des propositions faites par des structures crédibles qui sont en contact avec la base. Chaque structure à son niveau peut réfléchir avec sa base et conformément aux propositions présidentielles on sort un canevas qu’on soumet au chef de l’Etat qui analyse, trouve le juste milieu et prend en compte les propositions tangibles si elles existent.

Autrement dit, je crois que nous sommes sur un chemin où il y a beaucoup de choses à faire certes, mais reconnaissons qu’on avance même si c’est à petits pas. Cela est très important. Moi je préfère avancer à petits pas que de stagner. Vous savez les gens ont souvent des réflexions assez aiguës. Quand on parle de réformes politiques, de réfondation, ça a commencé depuis quand ? Ceux-là qui parlent beaucoup de cela aujourd’hui on peut se demander où ils étaient quand ces textes sortaient. Ce sont les mêmes personnes qui ont contribué à l’élaboration de ces textes. Pourquoi crient-elles aujourd’hui qu’il faut reformer ? Parce que ça ne les arrange plus.

Oui mais selon vous qu’est-ce qu’on peut changer, qu’est-ce qu’on peut amener comme amélioration à l’étape actuelle de notre démocratie ?

S.K : Je crois qu’au jour d’aujourd’hui dans le cadre du renforcement de notre processus démocratique il faudrait que chaque Burkinabè puisse à son niveau disposer de facilités de la part de l’Etat dans le cadre de la réalisation de ses ambitions. Quand on a une ambition qui se trouve bloquée quelque part par jalousie, méchanceté, etc. tout cela entrave notre démocratie et c’est malheureusement ça qui domine notre pays actuellement et des politiciens profitent de ça pour faire et dire autre chose. Vous voyez s’il y a davantage d’ouverture et de collaboration, plus les Burkinabè auront accès à un certain nombre de service, c’est l’essentiel. Mais vous savez que quand le Burkinabè se lève le matin et il est habité par le désespoir, mentalement traumatisé, etc. on dit ça ne va pas et on met cela sur le compte de la gestion du président du Faso.

A vous entendre vous êtes pour la fin de la limitation des mandats présidentiels consécutifs ; n’avez-vous pas peur que cela n’entraîne des conséquences malheureuses comme ailleurs ?

S.k : Chaque pays à ses réalités. Dans tous les cas il est sûr et certain que nous avons aujourd’hui en Afrique des problèmes à ce niveau-là. Mais là où vous constater ce genre de dérive est-ce que ces pays étaient stables il y a 10 ou 30 ans ? Que représentent ces pays sur le plan du développement ? il faut partir sur la base selon laquelle le développement d’un pays se construit dans la durée. Encore faut-il avoir des hommes capables de prendre la relève. Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’hommes compétents dans notre pays, mais soyons sérieux est-ce qu’aujourd’hui quelqu’un d’autre que Blaise COMPAORE peut gérer ce pays comme il le fait. Demandez aux gens dans la rue et ils vous diront qu’ils ne voient que Blaise COMPAORE.

Donc je crois que ce sont des choses qui se préparent et il faut donner le temps maximum à la personne de préparer la relève. Le Burkina Faso a fonctionné plusieurs années sans constitution véritable. Il a fallu qu’en 1991 que Balise COMPAORE instaure la démocratie mettant ainsi fin aux périodes d’exceptions qu’a connues notre pays. Aujourd’hui tout le monde se plait dedans. J’ai foi en Blaise COMPAORE qui au regard des chantiers mis en œuvre, du développement qu’il a apporté au pays saura le moment venu passer une transition en toute tranquillité et dans la paix. Et comme on le dit, je préfère vivre dans une démocratie où il y a la paix que de vivre des situations que certains pays connaissent du fait d’une mauvaise transition au sommet de l’Etat. Je crois que rien ne sert de courir il faut partir à point.

Pensez-vous pouvoir assurer à votre candidat en 2010 la même victoire éclatante qu’en 2005 ?

S.K : L’AJCBC pense qu’on peut le faire. Nous sommes présent dans toutes les régions, les provinces avec nos idées même si on n’a pas tous les moyens nécessaires à leur mise en œuvre. Il faut donner au président du Faso une victoire encore plus éclatante. Vous voyez, la révision des listes électorales les inscriptions. Le résultat est largement en deçà des attentes comparativement à 2005 où nous étions la première association à inviter les gens à aller s’inscrire sur la liste électorale. Nous avons en son temps mobilisé et battu campagne partout au Burkina et le travail a été très difficile. Mais vous connaissez le résultat. C’était la première fois que notre pays connaissait un tel engouement pour une élection. Personnellement, je fais parti de ceux qui ont contribué à donner une victoire éclatante au président. Reconnaissons aujourd’hui que l’AJCBC a fait un travail extraordinaire et exceptionnel jamais vu au Burkina en matière d’élection. Personne ne peut le nier.

Quelles sont les priorités de votre association ?

S.K : Les priorités de notre association est de donner à ce peuple notamment à sa couche jeune les informations, la sensibilisation sur ce que le Burkina Faso doit devenir avec le président du Faso. Il s’agit aussi de montrer au peuple les réalisations faites par le chef de l’Etat. Il faut montrer que le président du Faso a toujours ses capacités à conduire à bon port le navire.

Beaucoup d’associations ont soutenu mais sont absentes à la mise en œuvre et au contrôle. Comment allez-vous y prendre pour faire autrement ?

S. K : C’est la situation que nous avons vécue en 2005 après l’élection présidentielle. Nous avons fait un travail sur le terrain et quand la mayonnaise, la marmite était au feu en train de bouillir ; au moment de partager le repas on nous a écarté. Je crois que cela n’est pas du tout intéressant parce que en tant que Burkinabè nous nous devons de conjuguer ensemble le même verbe.

Que si chacun de nous apporte sa contribution que ses mérites soient reconnus. Cela est très important. Si on continue dans ce sens à un moment donné, ça va être difficile. Il faut travailler à redonner confiance aux gens. Lorsque vous accompagner quelqu’un à une élection présidentielle qui est élu il faut effectivement suivre parce que vous avez un devoir de compte rendu auprès de l’électorat. Il est donc primordial d’être aux aguets de ce qui est fait comme réalisations pour informer les uns et les autres.
Mais encore faut-il que ces associations qui soutiennent le chef de l’Etat ne soient pas écartées ou oubliées à un certain moment.

Pour revenir sur votre soutien à Blaise COMPAORE, vous aviez une place de choix dans son équipe en 2005, peut-on dire aujourd’hui que vous avez bénéficié des retombées de votre engagement ?

S.K : Nous, on a même pas vu le train passer n’en parlons même pas de l’emprunter. C’est ça le problème. Je voudrais donc profiter de votre micro pour dire un grand merci à toute cette jeunesse qui a crû à l’AJCBC et qui continue à croire à l’AJCBC. Personnellement, je reçois jusqu’à présent des coups de fil des différentes provinces du Burkina. Que ce soit les responsables locaux qui ont œuvré au niveau local à la tête des jeunes pour susciter la candidature du chef de l’Etat ou d’autres, je reçois toujours des coups de fil de tout ce beau monde-là. Malgré tout ce qui s’est passé, ils sont restés stoïques et n’ont pas cédé au découragement et ça c’est très important. Pour tout vous dire, l’AJCBC n’a absolument bénéficiér de rien. Ça a été plutôt une traversée du désert que je continue personnellement de vivre. Mais c’est avant tout un engagement que j’assume entièrement. Cela se verra aussi en cette année 2010. Nous serons sur le terrain pour mouiller le maillot.o.

Drissa TRAORE et Angelin DABIRE

L’Opinion

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