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UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

Publié le vendredi 4 décembre 2009 à 01h55min

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Saviez-vous ce que j’ai appris il n’y a pas longtemps ? En suivant l’actualité à ma façon, j’ai appris que l’Europe s’est dotée d’un président du nom de Herman Van Rompuy. A ce qu’on dit, c’est un ancien Premier ministre belge. Et il va désormais parler au nom des 27 pays membres de l’Union européenne durant son mandat de 2 ans et demi. Rassurez-vous, je ne délire pas comme pourraient penser certains. C’est la vérité même et moi Le fou, je dis haut et fort que les Blancs sont trop forts. Ils ont tout mis en commun au point de se doter d’un président commun. Avec eux, l’unité n’est pas un vœu pieux, un vain mot.

On dirait qu’ils sont sur une autre planète, tellement ils surprennent agréablement par leur comportement. Pourtant, ils sont bel et bien sur la grosse boule bleue, la terre, que l’on dit aujourd’hui globalisée. Tout compte fait, les Blancs sont toujours en avance sur leur époque ; ils aiment anticiper. Au lieu donc de chanter simplement l’intégration, la mise en commun des forces, ils la mettent en pratique.

Ce qui est le contraire des Africains en général et des dirigeants en particulier. L’unité est pour eux un serpent de mer, une ligne d’horizon. Malgré la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1963 qui est devenue Union africaine (UA) à l’orée des années 2000, rien n’a changé. Les têtes couronnées du continent évoquent la nécessité de s’unir mais posent des actes qui sont aux antipodes de ce qu’ils disent. C’est la volonté qui manque le plus sinon le rêve des pères fondateurs de l’OUA serait devenu une réalité depuis longtemps. Entre l’Union européenne créée dans les années 50 et l’OUA née dans les années 60, il ne s’est pas écoulé un temps considérable pour que l’on puisse dire que la première organisation a beaucoup de longueur d’avance sur la seconde en terme d’âge.

Patiemment, les créateurs de ce qui était au départ la Communauté de l’acier et du charbon ont créé des organes supranationaux forts, édicté des critères de convergence qui sont un minimum exigé à tout Etat en matière économique, des droits de l’homme, etc. Si les Africains ont plus ou moins adopté la même démarche, c’est juste pour créer des organes sans réel pouvoir : Parlement africain, Cour de justice africaine, etc. En somme, la volonté politique, les objectifs et les moyens ont vite fait la différence entre des Européens qui veulent s’unir et des Africains qui n’en veulent pas franchement. Conséquence : alors que l’Europe abolit les frontières, l’Afrique en érige dans le même temps. Il ne faut donc pas s’étonner que l’unité peine à se réaliser avec, par exemple, des micro Etats qui ont même tendance à se multiplier au vu des velléités sécessionnistes dans certains pays. Ce n’est pas en se disputant pour des frontières tracées par les colonisateurs que l’unité africaine sera une réalité. De même, celle-ci ne pourra être effective avec des chefs d’Etat préférant être têtes de rat plutôt que queue de lion. C’est désespérant d’entendre certains d’eux parler de la souveraineté de leur pays comme de la prunelle de leurs yeux.

On les prendrait à la limite pour des ultra nationalistes. Or, en réalité, ils ne défendent que leurs intérêts personnels parce que voyant en l’unité du continent la fin de leurs privilèges. Ces gens-là ne veulent pas de l’unité et préfèrent être dans leur petit coin. Même les simples d’esprit savent que ce n’est pas dans ces conditions que l’on peut se développer. Les autres mettent leurs forces, leurs intelligences en commun tandis que d’autres refusent d’en faire autant. Et par cynisme, les seconds n’hésitent pas à accuser les premiers d’être la cause de leur situation peu enviable oubliant de s’en prendre à eux-mêmes d’abord. En effet, les dirigeants du continent noir sont d’abord les premiers responsables de l’impossible unité de l’Afrique. Ils en ont fait la démonstration à deux reprises lors de sommets de l’UA au cours desquels le guide libyen, chantre de l’unité africaine, leur a demandé d’aller hic et nunc vers celle-ci en mettant en place un gouvernement continental pour commencer.

Suspectant peut-être le guide de vouloir être le président de l’Afrique, les chefs d’Etat ont botté en touche en disant qu’il faut différer le projet et renforcer les organisations sous-régionales en vue de réaliser progressivement l’intégration. Une façon de dire qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Pourtant, ils savent pertinemment que personne ne viendra réaliser l’unité à leur place. D’ailleurs, les autres, les dirigeants du Nord, n’ont aucun intérêt à le faire. Ils nous préfèrent désunis car comme le chante le reggæ maker ivoirien Tiken Jah Fakoly, « Quand nous serons unis, ça va faire mal ». A nous de le comprendre et de démontrer que l’on peut aussi s’unir comme les autres, résoudre nos problèmes nous- mêmes. Du même coup, l’on apportera une réponse à la question brûlante que feu professeur Joseph Ki-Zerbo a posée dans un de ses livres au regard du retard du continent noir dans beaucoup de domaines : "A quand l’Afrique ?"

Le Fou

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 4 décembre 2009 à 10:37, par Paris Rawa En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

    Personnellement, je suis convaincu que l’Afrique doit poursuivre sa lutte de libération pour sa vraie indépendance politique. Mais cette fois l’ennemi n’est pas extérieur, comme le colon qu’il fallait bouter dehors et le renvoyer chez lui. L’ennemi politique de l’Afrique c’est sont administration coloniale africanisée. Nos frères eux-mêmes prennent leurs propres pays et leurs compatriotes en otage et les exploitent comme les colons, sinon pire.

    Alors tant que les peuples africains ne se rebelleront pas contre leurs prédateurs de l’intérieur incapables ou complices de ceux de l’extérieur, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer toutes les larmes de leurs corps. Il n’y a pas de miracle : Ou bien on défend sa propre liberté et alors on peut dire qu’on est souverain, ou bien on se contente de compromissions et ont est dominé par ceux qui défendent leur intérêts.

  • Le 4 décembre 2009 à 10:44, par maurice melliet En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

    Pas si fou que cela le Fou avec une majuscule !

    Oui, on pourrait rêver d’avoir un unique représentant de l’Afrique...
    Si des milliers de dirigeants des différents pays de ce continent remettaient dans la poche de leur boubou où de leur costume trois pièces les velléités d’avoir cette place si convoitée déjà au niveau de leur propre pays !
    il aura fallu plus d’un demi-siècle pour arriver à ce résultat en Europe, alors comment voulez-vous que l’Afrique le réalise en quelques années ?
    On ne peut construire une unité africaine en laissant des dictateurs, des présidents à vie redonnant leur pouvoir au fils aîné ou encore à cette corruption chronique, pratique nationale partout où presque sur ce continent.
    Un grand pas pour le bien-être des africains serait déjà de "nettoyer" cette corruption afin de retrouver l’égalité pour chaque citoyen.

    Merci, monsieur le fou, pour avoir mis le doigt là où cela fait mal !
    un français qui aime l’Afrique et ses peuples merveilleux qui la compose.

    Maurice Melliet

  • Le 4 décembre 2009 à 15:34, par Jurisprudent En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

    Ma contribution !
    J’aimerais bien faire remarquer que bien que la désignation d’un "Président du Conseil de l’Europe" soit une avancée majeure dans le processus d’intégration de l’Europe,cela ne fait pas de l’Europe un seul et même pays, avec un Président doté de tous les pouvoirs pour agir au nom de toute l’union. C’est davantage un symbole fort, plutôt qu’un abandon de souveraineté des États membres. Il n’est pas non plus juste de faire la comparaison des deux organisations (le Conseil de l’Europe et UA) aux réalités historiques différentes.
    En effet, l’Europe a commencé sa construction par le traité du Conseil de l’Europe du 5 mai 1949 signé par 10 Etats fondateurs. Le Conseil de l’Europe regroupe aujourd’hui 47 pays membres, et c’est cette organisation qui vient de se doter de son Premier président, depuis 1949. Alors, le Conseil de l’Europe n’est pas à confondre avec le Conseil de l’Union Européenne qui lui découle d’une autre organisation, d’un autre traité à savoir, le traité de Rome du 25 mars 1957 et les différents traités modificatifs qui ont suivi (Maastrich en 1992,Amsterdam en 1997, Nice en 2000 et Lisbonne en décembre 2007). Malgré ce dualisme dans la construction de l’Europe unie, on en est encore là, et cela témoigne bien des difficultés qu’ont ces pays européens à approfondir l’intégration.Intéressons-nous tout d’abord à l’Union Européenne qui semble être la plus dynamique avec des représentations à l’étranger. Depuis le traité de Rome, ils se sont contentés de faire des élargissements (6 élargissements au total et compte aujourd’hui 27 pays membres) au lieu d’un approfondissement de l’intégration. A cela s’ajoutent les rivalités internes (Ex:France Angleterre à propos de la politique agricole commune ; la question de la compensation britannique...). Le revers le plus cinglant de l’intégration politique a été le désaveu de la "constitution européenne" par certains "poids lourds" comme la France à l’issue du référendum de 2005. La signature du traité de Lisbonne le 13 décembre 2007(qui n’est qu’une reprise du texte constitutionnel à quelques différences près)montre bien que les pays européens sont toujours attachés à leurs souverainetés, en témoigne la suppression dans ce texte constitutionnel devenu traité de Lisbonne du terme "constitution", de l’article indiquant la primauté du droit européen sur les droits nationaux des États, suppression de la dénomination de "Ministre des affaires étrangères de l’UE qui fait croire à l’existence d’un État unique européen, et j’en oublie...
    Pour revenir au Conseil de l’Europe (organisation différente de l’EU) la désignation de ce premier ministre Belge au poste de Président du Conseil,constitue un pas de plus, mais l’Europe politique n’est pas pour demain, car d’aucuns pensent que s’il a été choisi, c’est bien parce qu’il n’a pas "assez de poids" pour faire obstacle à la conférence des Chefs d’États.
    Ce qui valait la peine d’être commenté comme actualité de l’Europe, c’est bien l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne le 1er Décembre 2009 dont une des originalités est la substitution de la "Commission Européenne" par "l’Union Européenne" qui vient d’acquérir ainsi, la personnalité juridique internationale. Alors, comparaison n’est pas raison, donnons un peu plus de temps à l’Union africaine !

  • Le 4 décembre 2009 à 17:45, par Jurisprudent En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

    Alors, pour me résumer, un rectificatif à apporter à l’article :
    C’est plutôt le Conseil de l’Europe qui vient de se doter d’un Président, et non le Conseil de l’Union Européenne pour lequel la Présidence est tournante entre les États membres. Donc, ce sont deux organisations différentes, même si la quasi-totalité des États de l’UE sont membres du Conseil de l’Europe.

    Alors, le Président du Conseil de l’Europe, fut-il brillant premier ministre belge, ou même le premier à occuper ce poste, ne pourra pas parler "au non des 27 pays membres de l’Union Européenne" comme le dit cet article.

    • Le 5 décembre 2009 à 20:41, par Tapsoba en hollande En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

      Bonsoir mr Jurisprudent,

      Je pense que vous avez fait une confusion entre le conseil de l europe et l union européenne.Van Rompouy est bel et bien président de l union européenne.Si vous avez suivi le processus,vous conviendrez avec moi que les différents traités depuis 1992(Maatrich) ,1997(Amsterdam)et 2000(Nice) rendaient le fonctionnement de l Union difficile au fûre et à mésure que la famille s élargissait avec une présidence tournante de 6 mois.D où la nécessité de la doter d une vraie constitution.Cette constitution dont l élaboration était menée par l ancien président francais Giscard D Estein était censée doter l union d un président et d un ministre des affaires étrangères et devait être approuvée par les 27 pays de l union avant sa mise en vigueur.Et comme vous l avez constaté ,les francais et hollandais l avaient rejeté.Ce qui a entrainé le traité de lisbonne sous l impulsion de Sarkosy qui n est qu une reprise de l ancien texte proposé par Giscard à quelque exeption près.Soumis à l approbation une fois de plus des 27pays membres,le dernier pays qui vient de l approuver est la république Tcheque ouvrant en même temps la voie à son application.À commencer par la désignation du président et de son ministre des affaires étrangères qui doivent entrer en fonction en lieu et place de l actuel président qui n est d autre que le premier Tchèque dont son mandat finit le 31 décembre courant.Il est en place pour 2ans et demi.Pour vous dire qu un texte approuvé par 27 pays ne saurait être appliqué au delà de ces pays.Donc ce qui veut dire que Van Rompouy gouvernera pour 27 pays et non pour 47pays du conseil de l europe même si certains journaliste ne font pas distinction .

      • Le 6 décembre 2009 à 11:21, par Jurisprudent En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

        Vous ne m’en voudrez pas de me répéter sur ces expressions qui prêtent à confusion :

        Le Conseil européen ne doit pas être confondu avec :

        - le Conseil de l’Union européenne qui réunit les ministres des Etats membres (par domaine de compétences) et qui partage, avec le Parlement européen, le pouvoir législatif ;

        - le Conseil de l’Europe qui est une organisation internationale extérieure à l’Union européenne et qui assure l’application de la convention européenne des droits de l’Homme (tournée vers l’éducation, la culture et surtout la défense des droits de l’homme).

        Aussi, Pour Mr Tapsoba, je crois bien que c’est la Suède qui assure actuellement la présidence de l’Union Européenne (juillet à décembre 2009) et non la République Tchèque qui elle a assuré le mandant précédant ( Janvier à juin 2009).

    • Le 7 décembre 2009 à 19:50 En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

      Je ne sais pas où tu puises tes informations mais il s’agit bel et bien de l’Union Européenne. Car dans le même élan ils ont nommé les différents commissaires européens représentant donc les 27. Et le président Van Rompuy parlera en effet au nom de toute l’Europe des 27 et représentera l’Union dans les grandes réunions internationales même si pour l’instant il doit cohabiter avec les présidents des différents pays. Sur le plan protocolaire il vient avant les présidents nationaux. Cette évolution est l’expression de la volonté européenne de parler à l’extérieur d’une seule voix et de peser de tout le poids de l’Europe unie sur les affaires internationales, face aux USA, et à la Chine notamment. Bien entendu cela ne fait pas encore de l’Europe une fédération mais on se rapproche d’une confédération. Il ya même pour accompagner tout cela, un super ministre des affaires étrangères européen.
      L’Afrique à plus d’intérêts à s’unir que l’Europe n’en a.

      • Le 7 décembre 2009 à 23:22, par Tapsoba en hollande En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

        Mon cher "Anonyme" ,

        Si vous aviez pris votre temps et parcourir tous les méssages,vous auriez remarqué que mr Jurisprudent a reconnu son erreur après lecture de mon message et s est excusé auprès des lecteurs.C est pour éviter la confusion qu il était revenu avec le message ci-dessus auquel vous avez répondu,pour se rassurer.Seulement moi aussi je m étais trompé sur le nom de l actuel président qu il a tenu à corriger.Pour le reste ,il n y a plus lieu de polémiquer pour rien.Bien à vous.

  • Le 6 décembre 2009 à 03:23, par Jurisprudent En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

    Bonjour, Mr Tapsoba !
    Après vous avoir lu, et après vérification, je me suis rendu compte effectivement d’une malencontreuse erreur sur le nom de l’organisation, et due à mes sources d’information, alors même que je croyais avoir bien vérifié, rendant ainsi erroné, mon précédent écrit, rédigé un peu trop rapidement. C’est tout à fait exact, et je suis assez sévère avec les approximations des autres pour ne pas me pardonner les miennes, et je présente mes excuses à tous les lecteurs. Il s’agit bien comme vous l’avez relevé, de Van Rompuy comme président du Conseil Européen, organe exécutif de l’Union Européenne, et non du Conseil de l’Europe organisation créée en 1949. Par honnêteté intellectuelle, je me suis vu obligé de me rectifier, pour ne pas induire les lecteurs en erreur, d’autant plus qu’il est déjà difficile de faire la différence entre ces deux organisations similaires tant dans leurs actions, situation géographique que dans la terminologie utilisée. Cependant,mon raisonnement tendant à démontrer que l’élection du premier ministre Belge ne viendra pas parfaire l’union tient toujours. En effet, au soutien de ma position, je vous fais remarquer les tractations qui ont précédé son élection, pour parvenir à ce consensus de façade, qui cache mal les profondes divergences des États membres. Attendons donc de voir s’il aura les mains libres pour agir. Merci à vous !

  • Le 6 décembre 2009 à 03:44, par Jurisprudent En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

    Pour aller un peu plus en profondeur, et pour réagir sur votre développement, les expressions "gouverner", et "ministre des affaires étrangères" me paraissent inappropriées pour décrire cette nouveauté. En effet,le terme "gouverner" pourrait laisser croire à l’existence d’un gouvernement européen, alors qu’il n’en existe pas. C’est pour cela d’ailleurs que je disais dans mon premier écrit que l’élection de Rompuy était davantage un symbole traduisant la volonté de l’Europe d’approfondir l’intégration, qu’un véritable abandon de souveraineté. En ce qui concerne l’expression Ministre des affaire étrangère qui est une "invention" du texte constitutionnel désavoué, elle a été supprimée du texte du traité de Lisbonne car elle constituait avec d’autres expressions, la pomme de discorde, ce genre d’expression pouvant laisser croire à l’existence d’un gouvernement unique européen. C’est plutôt un poste de Haut représentant pour les affaires étrangères qui a été créé et qui doit être occupé par la britannique Catherine Ashton.

    • Le 7 décembre 2009 à 00:41, par Tapsoba en hollande En réponse à : UN PRESIDENT POUR L’EUROPE : Et vous, dirigeants africains ?

      Merci pour votre compréhension ; sinon à part le fait que le premier ministre belge présidera à la tête des 27 pays et non de 47 pays du conseil de l europe dont j ai voulu vous faire remarquer,le reste de votre votre analyse,je la partage entièrement.À savoir que Van Rompouy ne pèsera devant les ténors de l europe comme Merkel et Sarkozy.D ailleurs c est la raison qui a prévalu le non choix de Tony Blair,qui lui pouvait donner un vrai visage à l europe.Ils ont préféré choisir un "sécrétaire" qu un "président".Merci pour le correctif sur l actuel président qui est suedois et non tchèque comme je l ai mentionné ci-dessus.Merci.

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