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Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

Publié le mardi 17 novembre 2009 à 01h35min

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Qui connaissait Kossouka le village, avant que Salif Ouédraogo, les milliards venus en fasse son patronyme. Pas vous, pas moi, si disons-le, même pas François Compaoré, le frère cadet du président du Faso. Kossouka village n’est pas devenu riche pour autant avec la célébrité, ses habitants n’ont pas eu accès à plus d’eau potable ni à plus d’instruction malgré la foudroyante et insultante réussite d’un de ses fils, illustrant ainsi ce que le Premier ministre Tertius Zongo a dit aux populations du Yatenga lors de sa dernière visite. Une région qui détient de par la richesse de ses fils 60% de la richesse du pays, mais reste pourtant l’une des plus pauvres du pays.

Ce paradoxe est à la base de notre sous-développement. On pourra tout reprocher au PDG du holding Kossouka, sauf de ne pas avoir fait la publicité pour son patelin natal au point d’en faire le nom de son groupe international. Chef-lieu de département de moins de 20 000 âmes, 18 villages composent ce département qui doit à Salif d’être sorti de son anonymat. Les habitants auraient aimé quitter la pauvreté, mais ils n’ont qu’à suivre l’exemple de leur « pays » qui est allé à la conquête de l’ouest à Bobo Dioulasso. Et en vendant des piles, du riz et des marchandises diverses dès l’âge de 14 ans est parvenu à se hisser au sommet d’un empire qui comprend la SN-GMB, NESKO, STCK, SKV, SONITRAK, BILIA, SIDIREP,... C’est cela la légende.

Argent, affaires et crimes

Une légende à laquelle nous avons la faiblesse de ne pas croire comme beaucoup de vendeurs de piles et de cigarettes anonymes. Nos grosses fortunes n’ont inventé aucun concept, fait aucune découverte qui révolutionne le capitalisme mais elles sortent du néant et arrivent au sommet en quelques années. Dans le cas de Salif Kossouka Ouédraogo, c’est la fulgurance de cette réussite, malgré son jeune âge et les handicaps qu’il avait qui ne cessent de nous étonner. Allez sur le site web de la holding Kossouka et vous apprendrez cette histoire du 21è siècle. C’est en 2000 que tout démarre avec le transport de carburant pour la SONHABY et le commerce, puis est créé la société STCK (Société de transport et de commerce Kossouka). En 2001, c’est la constitution de SKV (Société Kossouka Voyage).

En 2003, c’est une année faste : deux nouvelles sociétés viennent s’ajouter : BILIA (Bureau international de liaison) et NESKO (Nouvelle entreprise Salif Kossouka). Ne parlons pas des multiples contrats de représentation avec des sociétés indiennes, françaises. NESKO semble être né pour le contrat avec le groupe Nestlé qu’il va représenter. Avec Nesko, Salif K. Ouédraogo va montrer la puissance de son entregent et sa capacité à convaincre les investisseurs à s’engager à ses côtés. Il va obtenir un prêt de 1 250 000 000 de F CFA de la BOAD pour acquérir et rénover les entrepôts de la CGP, faisant de Nesko une société ayant une capacité de stockage de 122 930 m3. Les anciens du monde de l’entreprise vous diront que ce n’est pas facile d’obtenir un prêt avec une banque nationale, même avec un projet bien ficelé et bancable. Pour une jeune entreprise réussir cette prouesse avec la BOAD, laisse sans voix. Quel est le secret de Salif K Ouédraogo ? Comment ce jeune homme réussit-il à apprendre si vite ? Après Nestle, c’est une autre multinationale qui s’associe au jeune yadga : BAT (British american tobacco).

C’est le contrat qui lui vaudra des problèmes puisque Salif K. Ouédraogo est soupçonné de concert avec ses employés d’avoir tenté d’assassiner le représentant de BAT au Burkina M. Travaly Bandja dans la nuit du 8 octobre 2008. Avant cela, la holding Kossouka s’était encore agrandie en acquérant les GMB qu’il baptisera SN-GMB. Il réussit la prouesse d’avoir cela pour rien, puisque c’est en réalité une location vente. Non seulement Kossouka n’a pas mis ses billes dans SN-GMB, mais il a réussi à convaincre les Grands moulins de Strasbourg et la MAES de faire affaire avec lui. L’Etat l’accompagnant, SN-GMB a réussi à obtenir de la BRIC (Banque d’investissement de la CEDEAO) la somme de 3 200 000 000 Fcfa. Les GMS se souviendront de cette affaire avec Salif K Ouédraogo. Non seulement, ils n’ont pas été payés sur les dettes, mais les employés de l’entreprise ont été victimes d’une cabale. Bref, c’est une créance compromise qu’ils ont signalée à la COFACE qui les a remboursés une partie.

C’est le genre d’incidents qui font dégringoler un pays dans le classement de la COFACE, notre pays qui veut améliorer son climat des affaires prend un grand coup avec de telles pratiques et ne peut pas avec de tels agissements quitter la note « NOTE Environnement des affaires : C L’environnement des affaires est difficile. Les bilans des entreprises sont souvent indisponibles et peu fiables. Le recouvrement de créances est aléatoire. Les institutions présentent de nombreuses insuffisances. Les entreprises évoluent dans un cadre difficile. Cela constitue un risque important pour les transactions interentreprises. » Depuis ces mésaventures avec BAT qui datent de juillet 2008 où la multinationale a rompu son contrat, les déboires de la holding Kossouka ont démarré. Nestlé a suivi BAT en laissant tomber le fringant capitaliste d’opérette parce qu’il ne payait pas ses dettes de plus de 6 134 548 158 FCFA. Le plus grave, c’est que notre justice a interdit à Nestle d’ouvrir Nestle Burkina au motif ahurissant que c’est la même raison sociale que Nesko.

La justice met des Burkinabe au chômage et appauvrit l’Etat qui manquera de recettes fiscales pour ce qui a l’air d’une prise d’intérêts dans un différend commercial. Salif K. Ouédraogo semblait être bien protégé, bien introduit en cour auprès des gens bien placées. A sa sortie de prison, la FEDAP/BC a organisé une manifestation festive d’action de grâce à son domicile où Mme Hadja Kadidiatou Kaboré a tenu les propos suivants dans le quotidien Sidwaya : “Je suis coordonnatrice des commerçantes et opératrices économiques de la FEDAP-BC. Nous sommes venues soutenir un des nôtres, lui présenter nos meilleurs vœux. Notre Fédération fait de la paix son cheval de bataille et nous sommes venues pour la paix ». Salif Kossouka avec ses derniers déboires à la SN-GMB devrait être une préoccupation majeure de nos plus hautes autorités parce que l’écroulement de son empire comme un château de carte sera une des plus grandes catastrophes économiques de ces temps.

Sana Guy

L’Indépendant

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Vos commentaires

  • Le 17 novembre 2009 à 08:26, par Agassi En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Comment peux-t-on se "prostituer" au point d’être cynique envers un compatriote à cause des multinationales qui du reste pillent l’Afrique et l’appauvrissent ? Combien de gens emploie Kossouka par rapport à ces multinationales qui nous grugent et rappatrient les capitaux chez elles en Occident ? Va en Chine en tant que étranger et essaie de créer une société : c’est imposssible sans une part de particpation d’un Chinois dans la Soicété.Il en est de même pour tous les pays Occidentaux à moins que tu aie la nationalité ou un titre de séjour.Et toi, pauvre journaleux tu te bas pour que des multinationales souvent avec un expatrié à leur tête dans notre pays puissent créer une société et piller nos maigres ressources sans rien laisser à nos hommes d’affaires et au pays.Ces recettes dont tu parles pour les caisses de l’état ne viennent-elles pas du pays ?Si le BF n’est pas si important que ça comme ils le disent, ils ne sont pas obligés d’y être. Ces multinationales seront vite remplacées par des concurrents et tant mieux pour mêttre fin au système de monopole dont elles bénéficient.
    Un peu de patriotisme s’il vous plaît !
    Même ceux qui ont inventé la démocratie n’en abuse pas comme vous au point de désservir leurs pays.
    ça m’offusque le manque de patriotisme de nos frères. Connais -tu vraiment tous les dessous de cette affaire ?
    e connais pas ce monsieur KOSSOUKA, mais je trouve bcp d’animosité de votre part envers lui. Il a au moins essayé lui. Et tous les autres qui n’osent pas entreprendre à cause de votre "fouet".Va demander à Bernard TAPIE en france, et autre Bernard NICOD en Suisse comment sont-ils devenus riches ? ils te diront qu’ils ont grugé BOKASSA pour le 1er ET MOBUTU pour le second.
    Arrêtes ca s’il te plaît

    • Le 17 novembre 2009 à 11:23, par on aura tout vu En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      es ce patriote que de ne pas sévertuer à taivailler dûre pour rembourser ses dettes afin d’autres oportunitées s’offre à d’autres burkinabê ? S’il vous plait dites le moi§

    • Le 17 novembre 2009 à 17:18, par Windlassida En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      Je ne comprend pas ce que tu appel patriote, parceque si voler ton pays a l’heure ou les masses ont faim ou encore corrompre des gens a l’heure ou le premier ministre a fait de ces maux sosn cheval de batail, mon frere, je penses que tu ne sais pas ce que c’est que le patriotism. Et puis arretes de te deverser sur le journalist, il ne fait que son boulot. Et oui encore, la democratie c’est ca parler ce que tu as en esprit et defendre l’interet des masses contre ceux qui tente de les bayonner. Mon frere parle plutot de ce que tu connais, je ne sais pas combien d’affaires tu a entrepris en occident, mais j’y suis aussi et c’est faisable. Pour le ccas de la chine, meme les chinois ne sont pas autorises a investir ; l’economie est dirrigee par un groupe de gens influenssable, au model SKV. Fais tes recherches et laisses le journalist en paix....

    • Le 17 novembre 2009 à 20:13 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      MR le JOURNALISTE,
      êtes vous sûre que la création de Nestlé Burkina a été interdite jetant des familles dans la rue ?
      Pour ma part je vous ecris de Nestlé Burkina qui est en pleine propansion aujourd’hui.
      Vérifiez souvent vos affirmations et évitez la désinformation

      • Le 18 novembre 2009 à 10:45 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

        C’est exact, mais avant de pouvoir redémarrer Nestlé Burkina s’est vu opposer un refus des autorités BF ; Monsieur le journaliste a raison, tout en étant imprécis.

  • Le 17 novembre 2009 à 09:43 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Il n’y a rien de nouveau dans cet écrit.Tout ce qui est dit est du déja connu.

  • Le 17 novembre 2009 à 09:48, par Yes En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Monsieur le Journaliste, à la lecture de votre document, je n’ai vu que des injures mais pas d’analyse sur les raisons profondes de la chute de cet empire.
    Depuis quand ici au Burkina on se soucis du classement du pays suite aux agissement d’un individu ?
    De plus il ya des raisonnement qu’il ne faut pas disséminer. nous somme une nation et les fils de ce pays sont libre d’investir partout dans ce pays et non dans leur village. l’état doit prendre ses responsabilités et non se dédommager de son incompétence (des dirigeants) en culpabilisant les citoyens et en prônant le régionalisme.
    Quand vous sous posez en intellectuel, faites le jusqu’au bout

    • Le 17 novembre 2009 à 10:47, par rab En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      Personnellement,je ne vois pas un plus dans cet article. il n’apporte rien de nouveau. Sans connaitre Kossouka Salif Ouédraogo, je pense que nous devrons louer ses qualités parcequ’il n’est pas donné à n’importe qui d’avoir eu de telles relations au point de monter toutes ces entreprises. Pour aider quelqu’un, il faudrait que le aidé ai au moins des qualités intrinsèques et salif les possédait. Il faut que nous l’encouragions à redresser ses activités. Pour ma part, j’ai un grand respect pour ceux qui ont pu faire quelque chose, donc j’ai de l’admiration pour Kossouka Salif Ouédraogo quand bien même on ne se connais pas. Courage à lui

      • Le 18 novembre 2009 à 19:13 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

        Visiblement, plus c’est un escroc et voleur de haut vol, plus tu as de l’admiration. Comment a fait ce Salif pour devenir aussi riche en peu de temps ? Il y a plus que de la mafiosi derrière tout cela !

  • Le 17 novembre 2009 à 10:28, par LHK2009 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    salut M. le journaliste

    A lire votre écrit,l’on se rend compte de beaucoup de coup fourés ficelés dont les noeux se trouvent dans les mains de notre Etat.C’est pas agréable que ce puissant groupe s’écroule car le nombre de barqeures de route va augmenté. Il nous faudra surtout dire à ce mogo puissant de choisir une activité précise dans laquelle il a de l’expérience pour continuer ses activités.

  • Le 17 novembre 2009 à 10:45 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    je crois tout simplement que M. le journaliste se pose en apprenti devin. Et, je pense également que cet article manque sérieusement d’éléments d’analyse économique ; ce n’est pas quelques contrats rompus ou en souffrance qui entrainent la chute d’un empire. Aussi, je crois qu’il serait plus intéressant et plus utile de faire des proposition concrètes à ce M. de KOUSSOUKA pour lui permettre de continuer (de façon saine peut être -rien n’est prouvé) à faire ses affaires qui sans nul doute permet à de centaine de milliers Burkinabé de se nourrir et d’entretenir leur(s) famille(s). LES PETITES MESQUINERIES DECONSTRUCTIVES, LAISSONS LES A COTE, ET AVANÇONS ENSEMBLE !!!

  • Le 17 novembre 2009 à 12:00, par bassono En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Arrêter de raconter des aneries et d’insulter ce pauvre journaliste qui ne fait que relater les faits. Rien d’autre.
    Comment pouvez vous défendre quelqu’un qui est soupçonné de tentative de meurtre. Qui ne respecte pas ses engagements. C’est Salif Ouédraogo et lui seul qui en mis en péril le travail de tous ces pauvres employés. Comment peut il emprunter autant d’argent et ne pas réaliser ses promesses. Ou a t il mis ce fric. Et pour vous informer vous pouvez créer une société en Chine, aux Seychelles, aux USA... en ligne sur le net sans vous déplacer. Si en plus vous ne faites pas d’affaires dans le pays hôte de votre société vous ne payer ni impôt, ni quoi que ce soit. Cela s’appelle de l’offshore. Renseignez vous d’abord. Pour l’europe c’est aussi possible si vous avez un titre de séjour. C’est la loi un point c’est tout. Au faso comment peut on interdire la création d’un société pour des motifs insensés dans ce cas pourquoi y a t il plusieurs société de téléphonie, de quincaillerie, de pharmacie... C’est comme si on interdisait la concurrence.
    Donc c’est à vous d’être impartiaux. Et foutez la paix au journaliste.

    • Le 17 novembre 2009 à 15:00, par Christian TRAORE, France En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      Je suis entièrement d’accord avec toi, je crois que quelque fois, les gens ne s’écoute pas réfléchir avant d’intervenir.
      C’est bien dommage pour le débat !!!

      • Le 17 novembre 2009 à 16:25, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

        CHRISTIAN TRAORE, félicitations pour tes remarques. Tu vois maintenant pourquoi les gens interviennent en masse contre moi sans avoir bien analysé le contenu de mes écrits ? C’est pourquoi je pense de plus en plus que 90% des intervenants dans ces forums ne sont pas si avancés que je m’attendais.

        Par Kôrô Yamyélé

    • Le 17 novembre 2009 à 17:27, par madisco En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      slt ,mr le journaliste si vous n’avez pas l’elasticité de conscience necessaire pour analyser et rechercher les faits tels qu’ils le sont ,fermes ta gueule.il ne faut quand même pas être aussi cinyque rien que pour pouvoir vendre ton journal.t’es nul.....jaloux.

    • Le 18 novembre 2009 à 18:38, par Yes En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      Bonsoir Monsieur Bassono,
      Je crois qu’il faut que sur des forum de ce type nous soyons plus courtois. je ne suis pas persuadé que quelqu’un a raconté des ânerie et je trouve que l’article manque d’analyse et est de surcroit teinté d’une espèce de haine.
      Je suis également au regret de vous dire que votre définition de offshore n’est pas la bonne.
      On peut définir offshore très rapidement comme une délocalisation d’entreprise, souvent vers des pays ou la main d’œuvre est moins chère. Ceci dit plusieurs type offshore existent le outsourcing offshore (ou sous-traitance étrangère qualifiée), les IDE, sans parler en matière informatique de offshore development

  • Le 17 novembre 2009 à 17:42, par JM SAMA En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Il est vrai que cet article renferme certains éléments pas très intructifs, peux-être ajoutés par le journaliste pour "ajouter du piment dans la sauce". On est tous au courant que l’empire Kossouka s’écroule MAIS pas du POURQUOI. Je suis resté sur ma faim car je pensais lire des éléments sur les implications et connections politiques de de ce monsieur. A mon avis, seuls de puissants appuis politiques ont pu l’aider à obtenir des prets aussi importants ! Appuis politiques qui l’ont semble-t-il laché au jour d’aujourd’hui.
    Savez-vous si un procès est en cours au sujet de la tentative d’homicide ?

    • Le 18 novembre 2009 à 10:37 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      Vous avez la réponse à votre question, et le nom le plus important dans l’article lui même ; pour la tentative d’homicide, l’affaire suit son cours...

  • Le 17 novembre 2009 à 18:17, par TY En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Au delà de ce que disent les uns et les autres, le cas Koussouka soulève encore une fois la manière dont nos hommes d’affaires gèrent leurs "empire". La majorité des grands noms du monde des affaires de ce pays ont à un certains moment frôlé la catastrophe (OK, SOBA, SIFA, BRAFASO, Groupe Kossouka et autres) ; heureusement que certains ont pu se relever.
    Une analyse de ces cas montre qu’au delà des difficultés liées à un contexte international défavorable (pas forcement le contexte national car ils sont pour la plupart à la solde du régime en place et donc très influents), c’est la mauvaise gestion qui est la principale cause des déboires des ces milliardaires (dont certains ont été surpris par la richesse).
    Ne pas être formé aux méthodes de management moderne n’est pas une condition nécessaire de réussite en affaires, mais savoir s’entourer de personnes de confiance compétentes et motivées et surtout les laisser la latitude de prendre les bonnes décisions et de bien travailler est indispensable !!!
    Si ces "messieurs liguidi" arrêtaient de gérer leur empire comme ils gèrent leur famille, ils iront très loin dans un Burkina où les opportunités pilulent et la concurrence est insignifiante sur beaucoup de marchés.

  • Le 18 novembre 2009 à 00:01 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Une analyse pour le moins honnête, et relativement complète.

    Mais pourquoi aussi tardive ?

    Le gouffre financier que va laisser Ouedraogo s’élevera à un peu plus de 25 Milliards ; qui va payer ?

    Quant à "KOSSOUKA", n’en parlons plus, les habitants ne garderont pour eux que la honte et le déshonneur.

  • Le 18 novembre 2009 à 12:48, par la vraité En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    je ne comprend pas l’idée d’écrire cet article. soit y a rien à dire , soit quelqu’un a été payé pour le faire ? cette une vieille histoire et on deja tt entendu decu.
    fo pas emmerder les gens ici. Si c’est pour parler d’honneté des hommes d’affaires BF, il y a de bon cas à analyser aujoiurd’hui avec les multiples attribution de marché pour les routes.
    dc pardon.... ayons des debats qui fait avancer l’homme

  • Le 18 novembre 2009 à 13:12, par Pierrot En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Si le journaliste se focalisait sur la tentative du meurtre, ça se comprendrait, mais consacrer tout son article à son "arrivisme", c’est décevant et honteux pour nous burkinabé.

    Cela réflète l’image et l’esprit des burkinabé : jaloux, hypocrites.

    Pourquoi n’essayons-nous pas d’avoir l’esprit de groupe ou d’être patriotes quand il s’agit de nos relations avec l’étranger ???

  • Le 18 novembre 2009 à 14:50, par KIDRH En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    Tant qu’on reagira de façon sujective a certains faits leFaso n’avancera pas. Bien sur que certains faits sont deja connus des gens branchés. L’article pose un problème qui reste d’actualité tant qu’on aura pas trouvé solution celui du milieu trouble des affaires au Faso.La non resolution de ce problème entame la confiance des partenaires exterieurs en affaires.
    Par ailleur le Milliard prete par la BOAD a probablemnt été fait avec la caution de l’ETAT ou d’une institution de garantie . Tant que son remboursement posera problème il restera d’actualité un handicap sur la voie du developpemnt des affaires au Faso..
    Je n’apprends rien à personne en disant sans la confiance il n’a pa d’affaire donc pas de croissance économique.La crise qui a secoué toute la planête n’est elle pas le resultat d’une crise de confiance : les creances ne sont pa recouvrées les banques sont en difficultés et elles sont devenues mefiantes( ai je bien compris messieurs les économistes ?)
    Le jounal donne certes des informations qui ne sont pas toutes forcement nouvelles je pense que c’est pour les besoins de son anlayse de la situation. Il arrive bien que si on veut traiter/analyser un fait nouveau qu’on soit amené à rappeler le contexte. Si je ne me souvient bien on m’a appris , voila à peine 2 a 3 semaines, que du jour au lendemain les employés des GMB se sont un matin vu interdire l’entrée de leur lieu de travail. Il n’est pas supperflus quand on veut donner cette information ou la commenter qu’on traite des conditions de l’acquisition de cette unité économique.

    • Le 18 novembre 2009 à 17:19 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

      La synthèse et bonne, et le soin de rétablir une vérité d’ensemble un bon procédé ; d’où l’intérêt de l’historique.

      Mais dans tout celà un point essentiel demeure : le devenir des salariés, sans salaire pour certains depuis plus d’un an ?

      le devenir des créanciers, autres que les banques qui avaient à mieux effectuer leur travail de contrôle ?

      le devenir des impôts et des cotisations sociales impayés, qui va en supporter la charge ?

      De tout delà Ouedraogo ne s’est jamais préoccupé ; pour lui tout argent emprunté ou non reversé est de l’argent "gagné" ; à quel prix ? au détriment de qui ?

      On appelle celà de l’IRRESPONSABILITE !

  • Le 30 décembre 2009 à 18:43 En réponse à : Kossouka Salif Ouédraogo : L’empire s’écroule

    La liberté d’informer ; le Droit de penser ....

    pourquoi ce silence assourdissant ??????

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