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Etudier au Ghana : Mieux vaut prévenir que guérir !

Publié le vendredi 14 mars 2008 à 10h41min

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Le Ghana, pays d’Afrique de l’Ouest situé sur le Golfe de Guinée, est limité à l’Ouest par la Côte d’Ivoire, au Nord par le Burkina et à l’Est par le Togo. Ancienne colonie britannique de la Gold Coast (Côte de l’Or), le Ghana fut le premier pays de l’Afrique noire à accéder à l’indépendance en 1957, sous la férule du panafricaine Kwamé N’Krumah.

Entouré que de pays francophones, panafricaniste, le Ghana reste un choix de prédilection dans le cadre de l’apprentissage de l’anglais, pour tous les étudiants de la sous-région et de l’Afrique centrale, grâce à l’originalité de son accent. "Celui de la reine Elisabeth" et surtout, de la paix ainsi que de la liberté qui y règnent. Aussi, pour pallier la rareté d’obtention de visas aux étudiants africains de voyager hors de leur continent, le Ghana offre des possibilités d’obtenir des diplômes internationaux (américain ou britannique), en passant les mêmes examens externes sans avoir à se déplacer.

Autant d’avantages attirant en son sein chaque mois, un nombre pléthorique de chasseurs du savoir, cibles de certains opportunistes qui n’hésitent pas à les utiliser une fois sur le sol ghanéen, comme un fonds de commerce pour la prospérité de leurs business. Ainsi, nombreux sont les parents qui, avant d’envoyer leurs rejetons au Ghana, ne prennent pas le soin de contacter l’ambassade du Burkina ou l’Association des étudiants et stagiaires burkinabè au Ghana pour d’éventuels renseignements, inéluctables à leur intégration. Et pourtant les problèmes, il n’en manquent pas !

Comment peut-on comprendre que quelqu’un qui paie son loyer pour deux ans d’avance, se retrouve sans domicile ? Comment peut-on comprendre que le prix d’un quelconque produit ou service rendu se multiplie parce qu’on est nouveau et qu’on ne parle pas anglais ? Des maisons vendues à deux voire trois personnes à la fois, souvent par des frères francophones restés très longtemps au Ghana et qui font de l’escroquerie, leur tremplin quotidien.

Le plus souvent, à la signature du contrat pour le cas des maisons, l’étudiant ne comprenant rien, ne se rend compte de certaines clauses qu’après application. (Limitation de l’utilisation de l’électricité, restriction de l’utilisation des toilettes, limitation du nombre de visiteurs, fermeture du portail à une certaine heure donnée, obligation de balayer la cour les matins à 4h 00, quel que soit son état de santé, et bien d’autres clauses qui n’ont souvent rien à voir avec les habitudes francophones), tout cela, après avoir payé 50 000 F CFA de loyer par mois, avec obligation d’avance de 24 mois pour seulement une chambre. Sans pour autant être trop alarmant, j’aimerais attirer l’attention des parents et surtout des étudiants, que des efforts tels que la création de la mutuelle santé et bien d’autres, ont été entrepris pour leur permettre d’éviter beaucoup de problèmes.

De ce fait, nous les prions de prendre toujours attache avec la section culturelle de l’ambassade du Burkina ou de l’association des étudiants, pour d’éventuels conseils et assistances. Pour le bien-être du Burkinabè à l’intérieur ou à l’extérieur du Burkina, restons unis.

Lamoussa Constant Kyélem,
étudiant en sciences politiques,
président de l’Association des étudiants
et stagiaires burkinabè au Ghana

Tel : 00233 243435696/amb. du BF : 00233 21221988
Email : flashinfoaccra@yahoo.fr
Site : www.flashinfoghana.com

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2012 à 02:09, par keitamamadou62 En réponse à : Etudier au Ghana : Mieux vaut prévenir que guérir !

    je veux étudier dans le domaine de l’informatique précisément en sécurité informatique.(niveau BAC +5). Je voulais savoir tout sur les conditions d’étude (l’école, frais de scolarité, logement, diplôme, transport, nourriture,

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