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Remède contre le SIDA : Un chercheur guinéen sur la bonne piste ?

Publié le jeudi 6 septembre 2007 à 07h17min

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Dr Jean-Gabriel Taoko, qui vit en France, a sursauté à la lecture des informations faisant état de la découverte d’un remède contre le Sida par un Guinéen. Dans le point de vue ci-dessous, il ne cahe pas son scepticisme vis-à-vis de telles revélations et appelle à la prudence.

Mon attention comme celle des lecteurs de la presse burkinabè de cette semaine a été retenue par la "découverte de remède contre le sida" par un chercheur guinéen. Sa prose est étonnante !

J’ai fait depuis longtemps ma résilience qui me permet de livrer là mon opinion, contribution que je voudrais positive au progrès largement compromis par cette annonce trompeuse faite dans la presse et qui prend la forme d’une tromperie, une fausse promesse qui risque de masquer les réelles avancées connues au plan de la recherche sur ce fléau (au centre Muraz de Bobo) ; la réduction de l’incidence de la maladie au Burkina, au Sénégal pour l’Afrique occidentale francophone.

Il est bien connu que les trains en retard font couler plus d’encre et de salive que les trains ponctuels.

La sagesse ne prévient-elle pas ?

"Lorsque quelqu’un vous promet un pantalon, regardez donc de quoi lui-même est vêtu" ! Titre accrocheur s’il en était ! Titre de propagande ! Titre naïf ! Le plus surprenant dans tout cela, est la mobilisation, le semblant de crédit accordé à ce type de publicité comme si on voulait honorer la Guinée ou l’Afrique.

La vérité est que ce genre de comportement participe au discrédit de ce pays, au discrédit de l’Afrique dont la cellule OAPI n’à que faire de ce type de "génie"

Je me demande si en d’autres temps, ce chercheur n’aurait pas été mêlé à la "cinquième colonne" !

Notre Afrique subit de plein fouet les malheurs du sida dont l’origine est fortement suspecte de ce genre de comportement pseudo scientifique.

Et il faut saluer, honorer les chercheurs burkinabè, africains qui, avec beaucoup de difficultés mais aussi avec beaucoup de courage, abnégation, se consacrent à la lutte contre cette maladie qui n’est pas qu’une "simple grippe du sang ???"

On ne connaît bien une science que lorsqu’on en connaît l’histoire !

1958-1959 : La WHO met de très fortes réserves sur l’utilisation des populations congolaises (Congo belge) pour des essais d’un vaccin contre la polio mis au point par une équipe dirigée par Hillary Kaporsvki (orthographe à préciser)

Les déviations au protocole de fabrication du vaccin par les utilisateurs (investigateurs zélés mais incompétents) seraient à l’origine de mutations virales fortement suspectes de l’apparition du VIH.

Cette hypothèse est aujourd’hui en instruction par la "Royal Society" britannique.

Et monsieur le Docteur Tahirou Barry nous afflige en disant : "sida n’est qu’une petite grippe du sang qui guérit sans problème" ; "car c’est criminel de dire aux gens etc..."

Par-delà l’imbécillité du propos, l’injure faite aux nations et aux chercheurs est de taille.

A bon entendeur...

Le culte du paraître détruit la faculté d’agir et l’efficacité !

Un chercheur guinéen a trouvé un remède contre le sida !

L’hypochlorite de soude !!

Dès les années 90 les garçons et filles de salles dans les établissements sanitaires sont instruits de l’efficacité de l’hypochlorite de soude, du dakin en prévention primaire lors des accidents d’exposition au sang.

M. Tahirou Barry, semble découvrir en 2007 le fil à couper le beurre !

Le sida n’est qu’une mauvaise grippe du sang !!! Quelle légèreté pour un fléau qui cause tant et tant de détresse dans les pays africains avec de forts risques de compromettre le développement démographique et économique !!

Quel respect pour toutes ces têtes penchées sur la recherche depuis tant d’années !

La mise en valeur du "bon docteur ", de la Guinée, n’a pas de sens lorsque l’on connaît l’histoire qui veut que ce pays depuis longtemps nous ait appris à jouer collectif et non individuel.

Une telle "découverte",est l’oeuvre d’une seule tête sans corps !!

Son histoire est inconnue...

Nous avons le droit, la liberté de douter, de mettre en garde les lecteurs burkinabè et africains, et dire aux autres que ce n’est pas là l’opinion commune en Afrique pour éviter les amalgames.

Le recours aux huissiers et tribunaux pour la mise à l’abri de la fameuse découverte ne laisse aucun doute sur les objectifs de la manœuvre et la finalité de sa "recherche".

Les candides, dont je suis, sont en droit de se poser des questions, les mêmes que les industriels du médicament ne manqueront pas de poser à l’UA, aux organisations humanitaires, aux organisations de lutte contre le sida qui réclament la libre diffusion des médicaments génériques...

Quand l’amateurisme fait des victimes

Quelques "ratés", qui ne se répèteront pas, je l’espère, méritent réflexion et surtout corrections.

Et si les idées, ici exprimées y contribuent, j’aurais atteint mon objectif.

Octobre novembre 2006 :

La presse nationale burkinabè rapporte les résultats d’un "traitement de masse" des filarioses et de la bilharziose bien connue au Burkina, que votre serviteur ne peut ignorer !

Ce traitement dit de masse dans une province- dont je tairai le nom - secret de Polichinelle, fait des dégâts qualifiés d’insuffisance par le journaliste !

Est-il utile de dire ici que ce traitement qui s’apparente à un essai de phase 3 a été mal conduit par manque de formation adaptée à la méthodologie scientifique, et par insuffisance de précautions ?

La presse burkinabè a récemment fait écho du conflit survenu entre le groupe industriel Pfizer et l’Etat nigérian.

Il s’agit là aussi d’un essai de phase 3, multicentrique, de forte puissance sur un vaccin contre la méningite. Mais nous ne connaissons pas exactement les conditions de réalisation de cet essai tout en accordant le bénéfice du doute aux investigateurs nigérians dont rien ne permet de mettre en doute les compétences en la matière.

Il y a des principes fondamentaux qu’il ne faut jamais ignorer

La médecine, ai-je écrit en 1995, in l’Observateur paalga, est à la fois une science et un art.

Le diagnostic, une opération intellectuelle synthétique. Qu’est-ce à dire ?

Privilégier la multidisciplinarité, la collégialité lorsqu’il s’agit de vie humaine, de vie tout court. Les lourdes responsabilités interdisent les "cuisines personnelles".

La médecine a trouvé dans l’évolution de la science, les fondements de son progrès, mais reste aussi et avant tout, une pratique qui va chercher dans la démarche scientifique, les bases de son exercice pour les appliquer au profit des humains.

Cette base scientifique permet de rationaliser la pratique thérapeutique pour obtenir une efficacité optimale.

L’être humain étant l’animal le plus commun de la planète Terre, le protocole de traitement d’une appendicite ne saurait être différent à Arbinda et à San Diego.

C’est dans cette vision des choses que la WHO a défini l’EBM (evidence based medecine).

Il faut donc avoir des preuves d’efficacité d’un traitement que l’on propose à ses concitoyens.

Qu’est-ce que la science ?

L. Vasseur, professeur de philosophie du lycée P. Zinda Kaboré, dans l’introduction de son cours d’épistémologie définissait en octobre 1964 pour ses élèves de sciences expérimentales, dont j’étais, la science : "Haute promotion du savoir humain, qui au titre du dépassement du savoir vulgaire, consiste en un savoir rationnel positif bien défini dans son objet et en parfait accord de l’hypothèse avec l’expérience..."

Karl Popper que j’ai connu bien plus tard ne dit pas autre chose.

Donc, un fait scientifique est une hypothèse qui a été corroborée par sa confrontation avec la réalité dans une expérience spécifique.

Situation de la médecine pratique

Pour s’inscrire dans le paradigme scientifique, dire, avec autant d’arrogance et de suffisance, qu’un traitement par l’hypochlorite de soude (alias sodium) a apporté un bénéfice à 68 patients sur 71 (médiocre puissance statistique !) sans les preuves fiables que permet une méthodologie rigoureuse par essais cliniques randomisés multicentriques, en double aveugle, relève d’une affirmation abstraite, issue d’un raisonnement inductif, spéculatif, voire du "miracle".

Bien évidemment, devant une pression sociale, économique, politique favorisant l’émergence des arguments faussement positifs, il est impératif de n’accepter que les arguments qui constituent des preuves quasiment irréfutables du bénéfice apporté par un traitement.

Il est remarquable qu’à défaut d’une parution dans une revue scientifique connue, avec comité de lecture, le Docteur Tahirou Barry a eu recours aux tribunaux pour diffuser et mettre à l’abri sa trouvaille !

Il s’est trompé d’orientation et un bon GPS aurait dû le guider vers un parterre de spécialistes du sida et non vers les tribunaux.

Comment obtenir des preuves fiables de l’efficacité d’un traitement ?

La nécessité d’avoir des preuves solides de l’efficacité d’un traitement que l’on propose, pose le problème de savoir comment obtenir ces preuves.

Il y a beaucoup de pièges sur la voie qu’il serait fastidieux de mentionner in extenso dans un quotidien grand public, non spécialisé.

Face à la prolifération d’annonces publiques, généralement dans la "littérature grise", des docteurs, tradipraticiens , votre serviteur qui se connaît "un tout petit peu" en méthodologie de recherche médicale, a l’avantage de prévenir ses jeunes confrères qui auront la patience de le lire que :

• Les connaissances sur les mécanismes d’action sont indispensables pour la recherche de nouveaux traitements, mais ne sauraient être utilisées comme preuves ultimes de l’efficacité.

L’expérience clinique raisonnable, possède aussi des limites.

• Dans bon nombre de pathologies, la faible fréquence de survenue des évènements et la petitesse des bénéfices attendus fait qu’il est impossible de juger à partir de quelques cas l’efficacité d’un traitement.

• L’expérience qui n’a pas subi l’épreuve de vérification scientifique peut être trompeuse. Il faut se méfier des "impressions" et des certitudes.

La recherche de preuves d’efficacité se conçoit selon plusieurs situations

• Il y a des essais réalisés pour tester des hypothèses cognitives sans but thérapeutique immédiat. Ils sont dits essais explicatifs.

Ils permettent de connaître les mécanismes d’action des médicaments avant d’envisager leur utilisation en thérapeutique ou pour expliquer a posteriori leur efficacité.

• Des essais pragmatiques qui sont conduits sur un grand nombre de cas en focalisant le recueil d’information sur les critères correspondant à l’objectif thérapeutique.

La pandémie du sida nous donne, au moins dans notre malheur commun, l’occasion rêvée d’unir l’Afrique en coordonnant les équipes de recherche sur le continent.

Preuves d’efficacité

Il faut distinguer l’efficacité biologique de l’efficacité clinique.

Il est donc évident que les deux "sortes" d’efficacité doivent avoir pour résultante, l’efficacité pour le patient.

On parle alors de bénéfice clinique pour le patient. A quoi cela sert de mourir guéri ?

L’accent est de plus en plus mis sur l’évaluation de l’efficacité clinique et sur la nécessité de réaliser des essais pragmatiques pour guider la pratique médicale.

Il est inconcevable que la recherche thérapeutique ne puisse pas franchir la route de Fada pour unir l’HYO et le CNRST par exemple.

Inventer (trouver) une molécule thérapeutique relève aujourd’hui et depuis toujours d’un parcours du combattant.

Cela coûte excessivement cher, des dizaines, des centaines de milliards de francs CFA du concept - hypothèse à la mise sur le marché (AMM) du médicament final.

Les essais thérapeutiques indispensables sont une "petite grosse" industrie dans l’industrie avec pour corollaires tous les problèmes qui y sont attachés.

Des conflits d’intérêts peuvent s’entremêler !

La morale industrielle est-elle superposable à la morale sociale ?

La contrefaçon dans l’industrie pharmaceutique connaît de beaux jours et nos Etats ne sont pas suffisamment armés pour y faire face.

Les "pharmacies par terre" sont incontrôlables.

La protection des populations et surtout des populations naïves que sont les populations noires africaines, abordées dans des langues qui ne sont pas les leurs, pose problème. Donner un crédit à la découverte du Dr Barry Tahirou peut avoir des effets pervers en multipliant les faux médicaments.

La morale et l’éthique sont des phares dont les Etats sont les gardiens

Les lois Huriez balisent la pratique des essais en France, et les comités de pilotage, comités de direction, comité d’éthique, de protocole, etc. y veillent constamment.

Aucun essai n’est entrepris sans que le protocole ne soit rigoureusement examiné et validé par le ministère de la Santé.

Des clauses d’indemnisation en cas d’accident ou d’incident sont prévues.

Des procédures particulières (analyses intermédiaires) décidées a priori, autorisent ou commandent l’arrêt d’un essai suffisamment positif ou suffisamment dangereux avant le terme prévu par le protocole sans en altérer la rigueur méthodologique.

La sécurité des populations est à ce prix.

Malgré toutes les précautions, des accidents et des incidents mineurs et parfois majeurs se produisent régulièrement et qui permettent de situer l’intervalle de confiance de l’efficacité du produit essayé selon le critère de jugement prédéterminé.

La protestation du Nigeria ne serait-elle pas due à ce vague sentiment d’avoir été floué ?

Je ne le sais pas.

Nous devons savoir que les médicaments efficaces de l’HTA, de la méningite, de l’infarctus du myocarde, du diabète sont validés à l’issue de tels essais sur des populations et que tôt ou tard l’industrie pharmaceutique burkinabè et africaine aura besoin de procéder elle aussi à des essais thérapeutiques en respectant les règles de bonne pratique, la morale et l’éthique si elle veut avoir des chances d’être reconnue par la communauté internationale.

Prudence et transparence sont les critères de la sécurité

Les soucis de nos pays, de nos populations sont bien entendus.

L’amertume aussi, d’autant plus que de nombreux Burkinabè et de Noirs africains sont les "petites mains" de la recherche dans l’industrie pharmaceutique internationale qui ne fait pas de cadeaux aux pays dits sous développés.

Mais faut-il pour cela faire du n’importe quoi chez nous ?

On ne s’improvise pas chercheur. Tout s’apprend sur la base du volontariat et non sur le critère de rentabilité alimentaire comme on le dit dans le jargon.

Et le meilleur apprentissage passe par le compagnonnage.

La coopération biologistes, cliniciens investigateurs, épidémiologistes, pharmaciens, sociologues, enseignants est la voie indispensable pour une recherche médicale efficiente et efficace au Burkina Faso et en Afrique.

Hors de cette révolution que j’appelle "opération de coopération intellectuelle synthétique", point de salut et bonjour les dégâts !

J’ai l’intime conviction, instruit par les préceptes de qualité exceptionnelle de Maurice Yaméogo aux adolescents des années d’indépendance "la Haute Volta ne va à aucune école, elle fait école" que là aussi, le Burkina peut faire école.

Jean-Gabriel Taoko

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2007 à 10:41, par LaPlume En réponse à : > Remède contre le SIDA : Un chercheur guinéen sur la bonne piste ?

    On vous suit mal, il faut savoir resumer ses idees et eviter le language scientifique car vous nous aurez embrouiller mais pas dit en quoi Mr Tahirou n’a pas le droit de declarer qu’il a une solution ou en quoi ce n’est pas vrai.
    Ne pas suivre la demarche scientifique qui sied pour aboutir a une trouvaille scientifique reconnue n’enleve en rien au fait que quelqu’un puisse vraiment trouver une solution scientifique a un probleme meme aussi immense que le Sida par une demarche simple !!
    C’est a croire que c’est en suivant la demarche prescrite par tous les laboratoires k’on arrive a vraiment inventer un produit !! Dans ce cas en afrique on serait tous mort avant l’arrivee des europeens !!
    Je crois qu’il serait simple de le mettre a l’epreuve avec son produit ensuite nous demontrer cela sinon pour moi cet ecrit et ce que le Tahirou il dit c’est du kif-kif, que des mots bien agencer a lire mais on ne saisit pas la finalite !
    ...

    • Le 6 septembre 2007 à 15:27, par kouka oscar En réponse à : > Remède contre le SIDA : Un chercheur guinéen sur la bonne piste ?

      A vous lire et avous entendre,vous etes un mal radical.Vous pretendez connaitre,mais vous etes le dernier des scientifiques.
      L’afrique n’a pas besoin de tes ecrits,espece de mauvais colon.la plupart de vos declarations sont fausses.La valide d’un medicament n’a nullement besoin de suivre ta methodologie pour etre valable.Espece de malfrat,les retardateurs de l’afriques,individus mut par la mauvaise foi.
      Si un africain decouvre son produit aujourd’hui on va l’utiliser,on n’a pas besoin d’une reconnaissance international pour l’utiliser.L’hypocrite que tu sois,fout ton camps d’ici.

  • Le 6 septembre 2007 à 11:09, par jevousvoit En réponse à : > Remède contre le SIDA : Un chercheur guinéen sur la bonne piste ?

    Merci pour votre essai d’éclairage, mais restez humble dans vos propos tout de même !
    — La protection des populations et surtout des populations naïves que sont les populations noires africaines, abordées dans des langues qui ne sont pas les leurs, pose problème. —

    Les Noirs Africains ne sont pas naïfs contrairement à ce que vous dites !
    C’est peut être un conflit d’intérêt qui vous amène à intervenir de la sorte. Reconnaissons que malgré toutes les bonnes règles dont vous faites cas, il y a de la discrimination dans le choix des médicaments à vendre aux Africains ! Il y a des médicaments qu’on ne vend pas aux pharmacies africaines comme il y en a dont la forme vendue en Afrique est sous dosée (rappelez vous de ces morts dus au palu mal traité avec de la quinine sous dosée et bien d’autres cas.).
    Vu la lenteur dans la recherche, tout traitement qui peut guérir au moins un patient est le bien venu, pourvu qu’il ne tue pas les autres et ne complique pas leur cas.

  • Le 24 septembre 2007 à 17:30, par Kader Karim En réponse à : Recherche contre le SIDA : un Chercheur guinéen sur la bonne piste ?

    M. TAOKO !
    J’embouche la même trompette que ceux qui ont réagi à votre volumineux article, pour dire qu’il n’est ni plus ni moins que du verbiage, dont la seule ambition est de faire étalage de votre "immense" savoir scientifico-historique. Sinon comment comprendre que le fervent scientifique et homme cartésien que vous semblez être, n’ayez pas pu entreprendre d’approcher le Pr BARRY et sa trouvaille, afin de mieux comprendre les choses ? Seulement ce préalable vous aurait autorisé à vous lancer dans une telle litanie ostentatoire.

    Dr Harouna IMANE, un jeune médecin burkinabè a eu le réflex scientifique et intellectuel d’aller constater de visu les travaux du biologiste guinéen, et avouons malgré un pyrrhonisme hérité du moule occidental que son témoignage suscite espoir. Ne dit-on d’ailleurs pas que la plus grande fortune du pauvre est l’espoir ? Alors, mon cher Tonton, évitez d’être ce rabbat- joie qui, tel Crésus, trouve défaut à l’indigence et par conséquent méprise les pauvres parce que lui est bougrement riche.

    Rectifiez donc votre démarche ! En attendant nous, toute lueur d’espoir dans le sens de la lutte contre ce mal du siècle, serait la bienvenue jusqu’à ce que ...

    Merci !

  • Le 13 novembre 2009 à 12:36, par kelkonk En réponse à : Remède contre le SIDA : Un chercheur guinéen sur la bonne piste ?

    je voudrai témoigner de l’efficacité du traitement de Docteur BARRY.
    Je suis partie en Guinée en janvier 2008 avec 500 cd4.
    Tous les symptomes du Sida est en moi. Pertes de cheveux, diarrhées et amaigrissement.
    Je me rendais tous les jours à sa clinique ou il donnait à l’époque une fois tous les deux jours pendant 3 semaines. A la suite du traitement je retournai à mon pays d’origine pour faire mes analyse et je constatai que mon taux de CD4 est remonté à 892, norme féminine. Ceci n’est possible qu’avec des malades qui ont pris des anti-rétro viraux. Ce qui n’a jamais été mon cas. Il est donc évident que c’est la cure du docteur BARRY qui a fait remonté mon taux de cd4 , restaurer ma chevelure, et mis fin à tous les symptomes.
    Je le remercie du fonds du coeur car jai retrouvé l’espoir de vivre grâce à lui et à ma foi aux scientifiques africains.
    Aujourd’hui le traitement du Docteur est disponible sous forme de seringues. Peut être un jour des comprimés...
    Je vous remercie. Je voudrai donc dire à toutes les personnes qui souffrent de cette maladie que l’espoir est là, le remède est bel et bien réel. Ne vous laissez pas mourrir, de grâce.
    Kelkonk

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