Dans le souci d’inscrire l’événement dans la tradition d’excellence que cultive l’école, les organisateurs de la cérémonie ont choisi comme nom de baptême celui de l’ancien Premier ministre et ancien parlementaire au palais Bourbon, Issoufou Joseph Conombo.

Dans la même ligne d’excellence, ils ont coopté Clément Sawadogo, ancien énarque, ancien Directeur Général de la RTB, ancien Dircab de Yonli et actuel ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, comme personnalité énarque de l’année. Une forêt de titres qui ne permettent pas toujours de voir le fonctionnaire travailleur, consciencieux et humble qui se cache derrière l’homme.

Par contre, nombre d’invités ont dû se demander sur quel fondement Madame Ouédraogo Alizèta ou Alizet Gando a été retenue comme marraine de la promotion. Sans doute, la réussite sociale de la Belle-mère (de la famille présidentielle) est incontestable, mais est-on sûr que celle-ci présente cette image d’excellence que l’on a voulu célébrer ?

Ils sont nombreux les Burkinabè qui sont plutôt convaincus du contraire ! Par contre, on a bien compris que ce qui intéressait nos organisateurs, c’est " l’enveloppe consistante " qui leur a été gracieusement octroyée et ostentatoirement annoncée par le délégué des élèves.

Tout cela est peut-être bon (surtout pour le ventre), mais il faut prendre garde à ne pas prostituer cette grande institution de l’Etat. Certes, la République est faite de tout, mais ce n’est pas dans tout qu’on retrouve les bons exemples.

L’Evénement