Lotissements à Bogodogo : Deux "résidents réels" à Madame le maire
Une mesure des autorités municipales de Bogodogo concernant les villages de Yamtenga et de Ragnongo est au coeur de cette interpellation du maire de l’arrondissement de Bogodogo par deux "résidents réels" de la zone non lotie du secteur 28 de Ouaga.
"Je suis un résident réel dans la zone non lotie du secteur 28 de l’arrondissement de Bogodogo, dans la commune de Ouagadougou. J’y réside depuis 13 ans. Mes 3 enfants y sont nés. En 2000, j’ai acheté un numéro à 700 000 francs CFA qui m’a permis d’être attributaire d’une parcelle dans le secteur 30.
Le conseil municipal de Bogodogo a décidé d’appliquer une loi interdisant aux attributaires de parcelle de 2000 d’avoir de nouveau une parcelle. Bogodogo est, à ma connaissance, le seul arrondissement de la commune qui applique cette loi. Il est peut-être le seul au Burkina.
L’application de cette loi concerne tous les habitants de Yamtenga et de Ragnongo, deux villages de l’arrondissement car ils ont tous été attributaires de parcelles au secteur 30, en 2000. Je n’ose pas le croire. Les propriétaires non-résidents qui seront attributaires n’ont-ils pas de parcelles dans l’arrondissement ou dans la commune ? Les conseillers municipaux et les membres de la commission d’attribution des parcelles seront-ils soumis à cette loi ? Combien de parcelles possèdent-ils dans l’arrondissement ? Les pauvres doivent-ils quitter Ouagadougou comme l’avait dit une autorité ?
J’espère que Madame le maire et son conseil reviendront à de meilleurs sentiments, sinon ce sont des milliers de résidents réels des secteurs 28, 29, 30 et des villages de Yamtenga et de Ragnongo qui sont invités à quitter leur zone de résidence".
Un résident réel
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 30 octobre 2006 à 21:13, par Léonard En réponse à : > Lotissements à Bogodogo : Deux "résidents réels" à Madame le maire
Je remercie beaucoup l’auteur de cette lettre qui loin de créer de la zizanie comme certains le disent fera prendre (si elles le veulent) copnscience à nos autoritésadministratives qui en réalité ne font rien pour le bien être des populations qui sont plutôt spoluées par celles et ceux qui doivent normalement les défendre.
Le cas de l’arrondissement de Bogodogo est si fragrant que si Mme la maire et ses collabos ne font rien pour ramener la paix dans les secteurs cités dans l’article, nous risquons de voir le pire sous peu. Pourquoi une personne n’a pas le droit d’avoir deux parcelles dans des secteurs différents de l’arrondissement ?
Un autre problème qui est posé dans l’atribution effectuée dans la zone de Taabtenga :
Comment des résidents réels ne seraient pas bénéficiaires alorsque ce sont des populations qui sont là depuis plus de dix ans, parfois même toute leur vie s’est passée là. Mais pendanr ce temps, des parcelles construites par des gens après le recensement et qui ont été détruites après les numérotations et dont les numéros devraient être détruits ont été attribués si bien qu’aujourd’hui les numéros sont attribués mais il n’existe pas d’atributaires, autrement dit des numéros vides sont sortis alors que les résidents réels n’ont pas été chanceux.
Je laisse les lecteurs décider du reste.
Je ne finirai pas sans avoir dit merci au responsable de ce site qui nous permet à nous les sans voix de nous exprimer.