Suite à la polémique sur les funérailles chrétiennes, polémique nourrie,
entretenue et étalée à la face du monde, apparaît celle du questionnement
« pour qui se prend le père Balemans ? ».
Le but de notre contribution à ce débat est d’opérer une distinction entre Le
domaine du linge sale à laver au sein du clergé et celui des autres thèmes à
exposer « urbi et orbi »

I) Du domaine du linge sale à laver in clergé

Notre démarche se voulant objective, nous nous tenons à l’essentiel ; comme
du berger à la bergère, lisez les extraits suivants :
 « Le père Balemans a fini d’annoncer Jésus-Christ. »
 « Pour qui se prend le père Balemans ? »
 « Fait-il encore partie d’un corps ecclésial et lequel ? »
 « Quelle discipline peut-on encore espérer d’un prêtre aujourd’hui ? »
 « Quel devoir de réserve un "Pasteur d’âmes" peut-il et doit-il encore
observer par considération et par respect pour les fidèles ?
 « ... ce serait une bonne chose que vous vous positionniez clairement. .. »

A notre humble avis, le débordement est déjà consommé car il existe au sein
de l’église-famille du Burkina Faso des instances habilitées pour connaître de
ces genres de questions.
A la lecture de telles interrogations, que penserait" quidam" ou bien le
"vulgus populus" de l’Organisation et de la Discipline justement au sein de
l’Eglise catholique ?
Quelle image en gardera-t-il ?

A la vérité, est-ce que ces mêmes questions ne s’adresseraient pas à tant
d’autres que le seul visé dans la ligne de mire ?
Pour ce point précis, nous aussi nous arrêtons là, croyant n’avoir pas
débordé et suivons de près l’évolution du sujet.

II) Des autres thèmes

Par principe, nous condamnons tout utilisateur de tract, quelle que soit sa
couche
ou appartenance sociale.
Mais la lecture d’un tract ne doit pas perturber un responsable, de surcroît un
Archevêque. Lisez :
 « ... Un combat singulier »
 « ... gagner pour eux le combat du développement et de la bonne
gouvernance »
 « ... prendre position sur tout depuis quelques années... »
 « ... croyez un peu plus aux laïcs et en leurs capacités. .. « 
A la lecture et l’intelligence du nouveau testament, chacun peut se
convaincre que sa vie durant, le Christ n’a pas séparé le spirituel du social.

Tous ses miracles ou presque, s’ils s’enracinent dans le spirituel, ils
rayonnent sur le social afin de sauver "non solum " l’âme, "sed etiam"
soulager le corps de l’homme.
Les exemples vont de la résurrection de Lazare, en passant par la
multiplication du pain, du poisson, etc.

Les questions de développement ou de bonne gouvernance seraient-elles le
domaine réservé des laïcs ?
De nos jours les hommes de Dieu eux-mêmes gouvernent-ils bien ?
Enfin, nul ne peut valablement contester que toute la vie de Jésus a été prise
de position tous azimuts.

Conclusion

En vérité, aujourd’hui au Burkina Faso, les "hommes et femmes" de Dieu,
toutes confessions réunies ou confondues n’ont-ils pas simplement peur de
proclamer la vérité ?
Or, faut-il le leur rappeler que le sang des martyrs est ferment d’un monde
nouveau ?
Par ailleurs , si l’on parlait des sacrements.
Un enfant né hors mariage ou dans le mariage doit recevoir le baptême.

Donc le droit commun des sacrements est le baptême.
Ensuite, qu’en est-il du cumul des autres sacrements ?
Autrement dit, après le baptême, un catholique est-il obligé de recevoir
encore combien d’autres sacrements pour rentrer dans le royaume des cieux
 ?

Pour l’Institut Galilée - Burkina Faso

Le président